C'est un homme qui s'accroche au bord de la falaise, les deux pieds pendants vers l'abime dont il sait qu'il est insondable et froid. Il ne tient plus que par la pulpe de ses doigts, il sait qu'il finira par lâcher, inéluctablement, il pleure, il gémit, il crie, parfois, mais il tient, encore et encore. Je lui tiens le bras, doucement, pour ne pas lui faire mal. Je soutiens son regard quand ses...

Le résistant
C'est un homme qui s'accroche au bord de la falaise, les deux pieds pendants vers l'abime dont il sait qu'il est insondable et froid. Il ne tient plus que par la pulpe de ses doigts, il sait qu'il finira par lâcher, inéluctablement, il pleure, il gémit, il crie,...
Le résistant
C'est un homme qui s'accroche au bord de la falaise, les deux pieds pendants vers l'abime dont il sait qu'il est insondable et froid. Il ne tient plus que par la pulpe de ses doigts, il sait qu'il finira par lâcher, inéluctablement, il pleure, il gémit, il crie, parfois, mais il tient, encore et encore. Je lui tiens le bras, doucement, pour ne pas lui faire mal. Je soutiens son regard quand ses...
Le résistant
C'est un homme qui s'accroche au bord de la falaise, les deux pieds pendants vers l'abime dont il sait qu'il est insondable et froid. Il ne tient plus que par la pulpe de ses doigts, il sait qu'il finira par lâcher, inéluctablement, il pleure, il gémit, il crie, parfois, mais il tient, encore et encore. Je lui tiens le bras, doucement, pour ne pas lui faire mal. Je soutiens son regard quand ses...
Le résistant
C'est un homme qui s'accroche au bord de la falaise, les deux pieds pendants vers l'abime dont il sait qu'il est insondable et froid. Il ne tient plus que par la pulpe de ses doigts, il sait qu'il finira par lâcher, inéluctablement, il pleure, il gémit, il crie, parfois, mais il tient, encore et encore. Je lui tiens le bras, doucement, pour ne pas lui faire mal. Je soutiens son regard quand ses...
Le résistant
C'est un homme qui s'accroche au bord de la falaise, les deux pieds pendants vers l'abime dont il sait qu'il est insondable et froid. Il ne tient plus que par la pulpe de ses doigts, il sait qu'il finira par lâcher, inéluctablement, il pleure, il gémit, il crie, parfois, mais il tient, encore et encore. Je lui tiens le bras, doucement, pour ne pas lui faire mal. Je soutiens son regard quand ses...

Message in a bottle…
Quand j’étais gosse, comme beaucoup de gosses, d’ailleurs, j’aimais les lancés de ballons rouges avec des cartes postales attachées dessous. J’aimais l’idée d’envoyer un message à un autre gamin du bout du monde, à tisser un lien fragile entre les peuples, même si, en vérité, mes mots ont surtout dû ensemencer le champ du voisin.
Équilibre précaire
Éric Mainville, de Crise dans les médias, vient de lancer un nouveau blog collectif, dédié à la précarité dans le travail.
Régurgitations
Faut que je pense à débrancher Google Reader et à migrer sur Mars, là, vraiment…
Les nouveaux décroissants
D’un côté il y a le futur Grenelle de l’environnement qui, juré, craché, va sérieusement se pencher sur les questions des OGM, du climat et tout ça.
De l’autre, il y la bataille de chiffre autour du pouvoir d’achat des Français et de la courbe de la croissance qui bande mou.
Et au milieu, il y a nous, les pauvres cloches à qui l’on promet tout dans un monde de joyeux Bisounours.

Lectures du bout du monde
Pendant que tout le petit gotha autoproclamé de l’édition parisienne fait ses gorges chaudes du pensum obligatoire de la rentrée (qu’importe si c’est médiocre, ce qui compte, c’est d’en parler au moins autant que les autres!), de petits éditeurs cherchent à sortir des sentiers battus et (les fous!) à découvrir de nouvelles plumes, de nouveaux talents, à nous entraîner vers de nouveaux rivages littéraires.

Résurgence des vieux démons
J’étais gosse quand j’ai découvert la réalité de la Shoah. C’est quelque chose qui m’a marqué au-delà de toute expression, qui a probablement guidé nombre de mes choix et a conditionné en partie mon regard sur le monde.
Deux choses en sont sorties immédiatement : l’incompréhension totale (comment mes semblables ont-ils pu commettre cela?) et le soulagement (heureusement, c’était il y a longtemps, ces horreurs sont révolues!).
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