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J’avais parlé de cette épineuse question lors du comité de rédaction de Fakir, mais je crois bien que personne ne voyait trop où je voulais en venir. Puis, le poil dans la main qui me tient lieu de canne aidant, j’avais remisé le sujet sur une étagère poussiéreuse de mon cerveau tordu en me disant qu’il y avait forcément plus sérieux comme préoccupation pour couper les cheveux en quatre.
Jusqu’à ce midi.


La siesteNon pas que j’ai trouvé un poil dans ma salade, mais plutôt parce que j’ai entr’aperçu un petit geste loin d’être anodin au détour d’une pub sans intérêt (donc une pub !) sur un énième produit de rasage masculin dont j’ai même oublié s’il s’agissait du rasoir ou de la crème. Voici donc le métrosexuel viril et soigné habituel qui se colle de grandes claques dans la poire devant son miroir pour bien exprimer son intense satisfaction d’être un beau mec bien musclé, avec une mâchoire bien carrée et douce comme un cul bébé, tellement archétypique dans son genre qu’on en oublierait de se rincer l’œil, quand soudain, je vois le geste !

  • Houla, j’ai une hallu ou le gars vient de se s’en mettre un petit coup sur le torse ?
  • Ha non, j’ai vu aussi, il vient de se passer le rasoir sur la poitrine.
  • Putain, il est con ou quoi, ça pique vachement à la repousse ! Le torse, faut arracher, point !

Eh oui, le métrosexuel se rase les pectoraux saillants à l’heure du fromage sur une chaîne familiale, dans le tunnel de pub digestif. Je ne l’aurais pas vu, je ne l’aurais pas cru. Et voilà comment ma cosmologie sexuelle personnelle vient de s’effondrer comme un soufflet trop tôt sorti du four.

À l’origine, il y a la femme, lisse, pâle et douce et l’homme, taillé à la serpe, hâlé par le grand air, les joues ombragées de virilité dès l’heure de la sieste et le corps poilu. Le poil, c’est viril, le glabre, c’est féminin, voilà tout. Et dommage pour la puberté, le moment où les repères basculent ! Parce qu’avant le poil, il y a le duvet, celui qui pendouille tristement au menton des garçons et le même qui envahit les jambes des filles. Autrement dit, en l’absence de parents bien intentionnés, l’adolescence peut vite tourner au drame pileux, parce que trop ou pas assez, selon la représentation sociale du moment.

Le poil n’est pas qu’un foutu résidu de notre animalité prétendument perdue, on en a juste partout, hommes ou femmes, jeunes ou adultes (pour les vieux, c’est plus délicat, le poil finit parfois par se faire la malle tout seul, mais c’est rarement au bon endroit et au bon moment), la seule différence tient à sa consistance : joli petit duvet doré pour les filles, prépelage de terre-neuve pour les garçons, mais en fait, sorti de la plante des pieds et de la paume de la main, authentiquement et définitivement glabres, le poil n’en fait qu’à son bulbe et s’épanouit où bon lui semble, le plus souvent au détriment du sens esthétique aigu de son hôte ou plutôt de la norme sociale en vigueur sur le port de sa pilosité en public.
Parce que voilà, le poil n’est pas qu’une affaire de goût personnel, c’est un objet social éminemment politique. Essayez seulement d’imaginer un taliban sans sa barbe, un faf sans son crâne d’œuf, un hippy sans son exubérance capillaire ou une top-modèle avec des poils aux aisselles et vous comprenez immédiatement de quoi je veux parler. Le poil a ses modes, tout comme le ratio poitrine/tour de taille/hanche chez la femme, il a une signification sociale puissante, tant une mauvaise coupe de cheveux peut vous disqualifier durablement en société. Paraît même qu’en ce moment la moustache revient en force, pour conjurer les forces du mal financier, après une très, très longue absence et la tentative de buzz avortée de Tom Selleck dans les années 80.

Or le statut du poil dans la société occidentale décadente contemporaine est des plus précaire : traqué jusqu’aux plus intimes recoins chez la femme désirable qui s’alanguit dans la torpeur estivale, il se trouve sérieusement cerné dans son bastion de toujours, le poitrail du mâle, de l’homme, le vrai. Maintenant que la jeune femme soucieuse de son apparence physique est sommée de ne même plus s’accrocher à son dérisoire ticket de métro (aux USA, les jeunes hommes affirment sans ambages ne pas supporter l’idée de faire l’amour à une femme qui aurait, mais quelle horreur !, conservé des vestiges de poils pubiens), voilà l’homme qui entre par la petite porte dans les instituts de beauté pour se soumettre, lui aussi, à l’éprouvant bizutage de la cire chaude sur la peau en voie de débroussaillage avancé. Sur les forums dédiés à l’épilation (si, si, je vous jure, y en a plein !), les hommes demandent conseils avant le grand saut dans un monde sans poil. J’en ai même lu un qui était chaud bouillant pour se faire élaguer le scrotum… je n’arrive même pas à imaginer la scène d’horreur.

L’autre jour, soumise, moi aussi, au rituel social du tue-yéti, je consultais les tarifs de mon esthéticienne comme d’autres parcourent la carte des vins.

  • Ha, tiens, il y a des tarifs hommes, maintenant ?
  • Oui, il y a de la demande.
  • Ha oui, même ici ?!? Je parlais bien sûr de la Gascogne profonde, bastion de l’homme viril en diable qui se reconnaît à ses actions sévèrement burnées, comme se faire denteler les oreilles au rugby, se vautrer du haut de la palombière après un apéro un peu costaud au Côtes-de-Gascogne ou ramasser la cocarde entre les cornes d’une vachette de combat.
  • Oui, oui, il y en a de plus en plus.
  • Ils font quoi ?
  • Le dos et le torse, essentiellement.
  • Et c’est différent pour eux ?
  • Ha oui, pour eux c’est terrible ! Ils doivent s’accrocher à la table pour ne pas partir avec la cire.
  • Pour une fois qu’ils en chient plus que nous… concluais-je dans un grand éclat de rire purement sadique et revanchard.

Nous voilà en route vers un monde totalement imberbe où les genres se distinguent de moins en moins. Déjà que la norme antipoils a tendance à plutôt m’agacer quand il s’agit d’imposer aux femmes une apparence somme toute pas si naturelle que cela, avec son cortège de hontes et de fausses pudeurs mal placées, mais l’idée de l’homme glabre comme modèle incontournable me déplaît souverainement. Et voilà que cette tendance qui œuvrait discrètement sous le boisseau éclate en plein jour par le geste désinvolte d’un mannequin pour crème à raser. Le corps normatif, après avoir complètement colonisé la représentation de la femme, jusqu’au point où, jeune fille, je me pensais anormale parce que poilue, ce corps social et contraint s’apprête à envahir l’imaginaire masculin.
Du coup, le poil devient le point de ralliement de ceux qui refusent la dictature sociale totale. L’état naturel de l’être humain est pointé comme une anomalie du paraître et de fil en aiguille, de l’être en société. Le poil, anodin et insignifiant, est banni de l’espace public et la nouvelle résistance revient à refuser de cacher ce pelage qu’on ne saurait voir.
L’homme moderne refuse son état naturel, sa part d’animalité et gomme tout ce qui le renvoie à ses origines.

  • Tu sais, quand j’étais gosse, les femmes ne s’épilaient pas et tout le monde s’en foutait, tentait de me rassurer mon père l’autre soir au téléphone.
  • Et ça ne craignait pas trop quand elles allaient à la piscine, je veux dire avec le maillot de bain et tout ?
  • Heu… en fait, elles n’allaient pas beaucoup à la piscine non plus.

Ajout de 20:40

La guerre des poils expliquée par le film de boules

Quand on écrit sur une phénomène de société, il arrive que l’on puisse identifier le fait social en tant que tel, mais que l’on ne parvienne pas à déterminer ce qui est la genèse du phénomène. La guerre des poils bat son plein, mais pourquoi donc tant de haine contre la pilosité naturelle ? L’explication est peut-être dans l’industrie pornographique dont nul ne peut nier la mission éducative auprès des jeunes adolescents pubères. Monsieur Monolecte, qui est un grand cinéphage devant l’éternel et qui ne crache sur aucun genre, remarque tout simplement que c’est dans le film de boules que les poils ont commencé à disparaitre en premier.

En effet, la génération des 35-45 ans qui n’a pas de grandes préventions par rapport à la pilosité, tant féminine que masculine, se trouve avoir été bon public de l’âge d’or du porno des années 70-80, à l’époque où les acteurs, tout en étant correctement proportionnés pour le boulot, avaient un peu la gueule du voisin et de la voisine de palier. C’est la période Dorcel and co, avec du poil et des scénarios. Au tournant des années 80, Canal +, grand pourvoyeur de cartes d’Australie devant le petit écran, signe un contrat avec John B. Root, qui a une conception nettement plus hygiéniste du porno : les nanas sont siliconées et épilées, puis, peut-être pour des questions d’angle de prise de vue ou de pratiques bucco-anales plus fréquentes, les hommes se font aussi dépoiler, y compris d’ailleurs, le fameux scrotum dont je parlais tout à l’heure. Ce tournant hygiéniste correspond aussi à l’arrivée fracassante du Sida dans la sexualité moderne. Là aussi, faut-il y voir un rapport?

Bref, les jeunes générations ont exploré la sexualité à la télé avec des gens parfaitement dépourvus de poils et cela pourrait bien expliquer (avec probablement d’autres variables quelque peu bizarres) cette brusque appétence pour des partenaires imberbes et donc cette dictature de l’épilation intégrale, tous genres confondus.

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104 Commentaires

  1. Ce n’était pas un papier pour vous mettre à poil, mais plus pour vous faire poiler un bon coup, surtout que vous aviez l’air de mauvais poil, ce matin! 😀

    Réponse
  2. Franchement, si vous vouliez faire mon portrait, vous auriez dû prendre renseignement dans mon entourage. Ce portrait ne me ressemble pas du tout. Je suis franchement déçu !
    Eh bien, pour quelqu’un qui cherchait un peu d’inspiration pas plus tard que tantôt !…
    Merci, cela m’a mis de bon poil !

    Réponse
  3. Franchement, si vous vouliez faire mon portrait, vous auriez dû prendre renseignement dans mon entourage. Ce portrait ne me ressemble pas du tout. Je suis franchement déçu !
    Eh bien, pour quelqu’un qui cherchait un peu d’inspiration pas plus tard que tantôt !…
    Merci, cela m’a mis de bon poil !

    Réponse
  4. La guerre des poils expliquée par le film de boules

    Quand on écrit sur une phénomène de société, il arrive que l’on puisse identifier le fait social en tant que tel, mais de ne pas parvenir à déterminer ce qui est la genèse du phénomène. La guerre des poils bat son plein, mais pourquoi donc tant de haine contre la pilosité naturelle ? L’explication est peut-être dans l’industrie pornographique dont nul ne peut nier la mission éducative auprès des jeunes adolescents pubères. Monsieur Monolecte, qui est un grand cinéphage devant l’éternel et qui ne crache sur aucun genre, remarque tout simplement que c’est dans le film de boules que les poils ont commencé à disparaitre.

    En effet, la génération des 35-45 ans qui n’a pas de grandes préventions par rapport à la pilosité, tant féminine que masculine, se trouve avoir été bon public de l’âge d’or du porno des années 70-80, à l’époque où les acteurs, tout en étant correctement proportionnés pour le boulot, avaient un peu la gueule du voisin et de la voisine de palier. C’est la période Dorcel and co, avec du poil et des scénarios. Au tournant des années 80, Canal +, grand pourvoyeur de cartes d’Australie devant le petit écran, signe un contrat avec John B. Root, qui a une conception nettement plus hygiéniste du porno : les nanas sont siliconées et épilées, puis, peut-être pour des questions d’angle de prise de vue ou de pratiques bucco-anales plus fréquentes, les hommes se font aussi dépoiler, y compris d’ailleurs, le fameux scrotum dont je parlais tout à l’heure. Ce tournant hygiéniste correspond aussi à l’arrivée fracassante du Sida dans la sexualité moderne. Là aussi, faut-il y voir un rapport?

    Bref, les jeunes générations ont exploré la sexualité à la télé avec des gens parfaitement dépourvus de poils et cela pourrait bien expliquer (avec probablement d’autres variables quelque peu bizarres) cette brusque appétence pour des partenaires imberbes.

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  5. Ah merde: j’ai cru que tu avais fait un billet sur Laurent Joffrin et François Chérèque. (Et Michel Godet.)

    Réponse
  6. "Du coup, le poil devient le point de ralliement de ceux qui refusent la dictature sociale totale. "

    Ouais ! Yeah ! Moi, CSP, trotskyste au poil soyeux et à la virilité débordante, je rejoins Agnès dans ce juste et noble combat. Le Socialiste du XXIème Siècle ne se fait pas épiler comme une gonz…enfin je veux dire comme une tarl…enfin, il n y va pas, quoi. Le Socialiste du XXIème Siècle porte haut la pilosité et adresse un gros doigt au consumérisme qui veut le rendre objet lisse et doux, alors qu’il a autre chose à foutre que passer son temps chez l’esthéticienne, sans déconner. Moi-même, j’envisage de me laisser pousser la moustache depuis que j’ai vu Bronson – le film. Mais sur moi, ça risque de faire un peu Village People, quand même…

    Réponse
  7. Blague à part, la mode no-foufoune est en effet assez spectaculaire, y compris chez les jeunes femmes trentenaires – j’ai plein d’amies filles, et on discute de tout, voilà. Mais jamais éidemment en se disant consciemment "je vais faire comme le climat social m’enjoint de le faire", ben non, forcément ; toujours "tines, ça serait vachement sympa si je le faisais". Force de la suggestion publicitaire assez effrayante, tout de même…

    Réponse
  8. Chouette, encore un débat sur les poils! C’est le sujet de l’été!

    Pour info (je ne sais pas si tu le lis, Agnès), une excellente chronique d’arrêt sur images parlait de ce sujet (entre autres) la semaine dernière, ici:http://www.arretsurimages.net/conte… (accès réservé aux abonnés, mais le forum est en accès libre–je peux aussi envoyer l’article à 1 personne de mon choix donc si par hasard tu es intéressée…).

    Chronique en réponse sur le poil représenté (ou non) en peinture à travers les siècles: http://www.arretsurimages.net/conte… (attention, il y a de l’estampe japonaise… bref, ne pas laisser à la portée des enfants)
    Où l’on voit que l’idéal du corps lisse ne date pas d’hier, mais au moins du 15e siècle dans la peinture (sans parler de l’épilation chez les gréco-romains).

    Sinon, une autre chose m’a complètement traumatisée l’autre jour. J’ai surpris 2 adolescentes en pleine conversation ultra-sérieuse:
    "- Toi aussi, tu te rases les avant-bras?
    – Ha oui nan moi, je supporte pas, dès que je vois un poil, faut que j’l’enlève…
    – Han t’as raison, moi aussi je fais pareil! C’est trop dégueu sinon!"
    A ce stade, je n’ai pas pu m’empêcher de pouffer, interrompant la conversation sans le vouloir. Le pire, c’est que les pauvres se préparent un avenir pas drôle: une fois rasé, ça va repousser beaucoup plus dru et épais!!
    Ca montre bien, en tout cas, que c’est purement conditionné: de mon temps (pas si lointain), allez savoir pourquoi, les ados trouvaient les poils "sales" au niveau des aisselles et des jambes, mais "normaux" sur les bras…

    Réponse
  9. Je suis comme toi, CSP! Et le poil sied encore plus à l’homme, même si je trouve pathétiquement juvénile l’idée d’un sexe de femme épilée. En fait, l’épilation intégrale chez la femme m’évoque immanquablement, par une association d’idées un peu tirée par les poils, La nuit sur le Mont chauve de Mussorgsky dont l’écoute nous entraîne assez loin d’une lambada lassive et échevelée 😀

    Réponse
  10. Je me souviens avoir lu des livres de médecine (des années 60, 70? Me souviens plus) qui parlaient de "pilosité infantile" pour parler des poils des humain(e)s de sexe féminin.

    Quant à la moustache, je me rappelle aussi qu’il n’y avait pas seulement Tom Selleck, mais aussi beaucoup d’homos lausannois, au milieu des années 1980, qui la portaient.

    Excellent, ce papier: résistons, gardons nos poils! (enfin, ceux qui veulent bien résister au passage des années…)

    Réponse
  11. Quand même, quand je pense qu’à mon grand âge 😉 il ne m’est encore strictement jamais arrivé de découvrir au déballage que ma conquête était entièrement épilée… 😀 …Pis ça tombe bien, je ne crois pas que ça me tenterait des masses :-} Oh bien sûr, sur la durée, j’ai bien eu des copines qui ont essayé une fois ou l’autre pour la suprise ou pour le fun (non, moi, jamais ;-)) mais des qui restaient coutumièrement ainsi, oncques.

    Et puisqu’il faut bien aller à confesse, laissez-moi vous dire que quand ça repousse, puisqu’il faut bien que ça repousse, ça gratte furieusement les deux, et que si une épilée, ça peut être rigolo mais je n’ai jamais trouvé ça follement excitant, ça serait plutôt un moins qu’un plus, par contre quand ça repousse, t’as un peu l’impression de te taper Gainsbourg, et rouler une pelle à Gainsbourg, ça le fait moyen :-DD

    Réponse
  12. …je cherchais une brosse, hâtif!..’suis tombé sur une éponge, bien quand t’as plus rien sur le caillou, mais pas le côté qui gratte!..héhé..
    j’ai laissé, comme un cheveu dans la soupe, trainé un lien de cet article, je ne pouvais pas passer à côté!..direction rubrique "des tontes" de mes pages qui piquent!..

    http://descendre-de-l-arbre.over-bl

    …la fonction du poil ?..sociale!..simple prétexte pour s’épouiller dans ma contrée!..ça chatouille…

    Réponse
  13. Ceci me permet de me souvenir, temps lointain, à l’époque ou Charlie hebdo était encore Charlie du dessin de Reiser, à l’époque ou l’on se posait la question;

    Que faire du trou des Halles de Paris ? après les travaux de démolition.

    Réponse de Reiser avec dessin à la clé..

    Mettre du poil autour…

    Plus sérieusement le porno et les modes homo ont été les deux éléments déclencheurs de tout ceci mais effectivement les grecs et les romains s’épilaient déjà.

    Réponse
  14. Le paradoxe le plus intéressant est l’association commune de la toison pubienne féminine à un reste d’animalité qu’il faudrait faire disparaître… alors que nos cousines simiesques présentent un sexe totalement glabre ! La toison pubienne est justement apparue parallèlement à la "perte" des poils chez nos ancêtres, comme élément "signalétique" mettant en relief le sexe, et signalant surtout qu’un individu était pubère et apte à procréer. Seules les petites filles et les vielles femmes ont un sexe glabre, on devrait donc considérer la mode pornographique du sexe rasé (devenue une norme absolue dans ce domaine, à tel point que l’attrait pour les sexes velus est considéré comme une "spécialité", à l’instar du SM, des gros seins et des "femmes mûres") comme une mode "pédo-gérontophile."

    Réponse
  15. Mouarf ! Je suis prèsque à la mode avec mon crane chauve.

    Réponse
  16. Merci jj pour ta chronique au poil.

    Côté fille, c’est différent : coiffeuse 2 fois par an pour les mi-longs, ensuite, plus c’est court, plus faut y aller souvent. Côté poils, le top, c’est quand même la cire en institut : une heure, tous les mois, environ, toutes les 3 semaines en été. Si l’esthéticienne est bonne, ça ne fait même pas mal, encore qu’on se faisait la réflexion la dernière fois que se faire arracher les poils est nettement moins douloureux une fois qu’on a vécu au moins un accouchement… comme quoi tout est relatif! 😀
    Ensuite, tu as 15 jours de peau lisse et 15 jours de burqa… 😀 Parce que la cire, c’est vraiment sympa, sauf que pour arracher le poil, faut quand même attendre qu’il repousse et qu’il soit assez long, donc, tu reviens exactement au même problème qu’avant. L’astuce, c’est de synchroniser la fin de la période de repousse avec ta période menstruelle : tant qu’à être privée de piscine, autant optimiser à fond les emmerdements.

    Réponse
  17. Selon le swâmimètre, pour l’attractivité sexuelle de ces dames :

    – Poilôpattes : ça le fait clairement pas dès que ça devient scoute teutonne sur le chemin de Compostelle ou Yétiwoman ou foutebôleur. Je plussoie "jj" 😉

    – Poiloseins : ça le fait encore moins 😉 Si j’en vois j’arrache ! ;-)))

    – Poilobras : Neutre.

    – Poilodos : Niet, tovarich.

    – Poilozaisselles : Epilée : Neutre. Rasée : c’est pas doux du tout ça, pas bon. Très moche si pas frais. Poilitude modérée : peut être un facteur d’attirance sexuelle, ou pas, ça dépend, mais jamais repoussant. Impression à cette vision : nana qui s’assume comme créature sexuée 🙂 Forêt vierge ou une salade sous chaque bras : ça le fait pas.

    – Poilalafoune : Epilitude totale : Bof. Pas d’attrait particulier pour les petites filles impubères. Ticket de métro : rhédibitoire, réaction allergique 😉 Poilitude modérée, bien douce et meugnonne : miam-miam ! Forêt vierge : nécessite débrouissaillage 😉 Tablier de sapeur qui monte haut et descend sur les cuisses : Au secoooooûûûrs !

    – Poiloku : Ah non !

    – Moustache : Voir poilôpattes.

    Réponse
  18. @Louis Siffert : « Un cas intéressant est celui du "Robert Hue" qui réussi l’exploit de combiner la calvitie et la barbe mais là ça fait très "nain de jardin" surtout si l’interressé est de petite taille. »

    Il n’est pas rare que ceux qui perdent du poil sur le dessus cherchent à compenser en laissant pousser sur le dessous 😉

    Réponse
  19. Bon …
    ces histoires de poils …
    1x tous les trois mois tonte du crane – je garde du poil
    1xtous les 6mois léger débroussaillage du torse ( coupe 5) et aisselles …cela dégage le poil .. et moins chaud en été … faut dire y a du poil … non! pas de shampoing lustrant frisant démélant
    2x par semaine rasage impubère – 1x toutes 2 semaines en été version rrooots
    ..quand ça dépasse tirage de poils du nez…. quesssquisontlongs ceuuxla wouahh… ça fait mal
    Ai vu des poils apparaitre sur rebord de zoreille

    Well vive le poil, mais un peu discipliné … on est tellement stéréotypé …
    exemple: une teutonne, ou batave bio avec poils sur jambe, chais pas, ya pas, ça marche pas, j ai pas été conditionné comme cela… poil sur les jambes
    = homme…. c est con hein

    Soyons primates

    Réponse
  20. "Toutes ces bourgeoises qui s’épilent…
    ça m’barbe! ça m’barbe! ça m’horripile…

    Je suis l’ennemi public!
    celui qu’on torture au rasoir bic!!!"

    Extrait de la chanson "Le Poil" de Java… à réécouter, chanson très subversive dans ce monde asceptisé…

    Réponse
  21. Bin, la barbe ça gratte alors je laisse pas pousser. Et puis j’ai droit à :
    – et papa tu piques!
    ou
    – euhhh, chéri tu comptes ressembler à Carlos et nous chanter "Tirlipimpon sur le chi ouah ouah"

    En plus, y a le risque de finir par y trouver un reste de repas. Je conçois que ça ne dérangeait pas trop le cromagnon d’avoir un reste de mammouth sur la joue. Tiens d’ailleurs le mammouth avait lui aussi beaucoup de poils que n’a pas l’éléphant d’aujourd’hui (d’où l’expression : "j’ai perdu ma moumouth).

    Un cas intéressant est celui du "Robert Hue" qui réussi l’exploit de combiner la calvitie et la barbe mais là ça fait très "nain de jardin" surtout si l’interressé est de petite taille.

    Sinon, je me tâte encore mais j’envisage la coupe tribale, on peux faire de belles choses comme on peut faire du n’importe quoi. Tiens, d’ailleurs il est très intéressant ce terme "tribal" :
    http://www.cnrtl.fr/definition/trib

    Réponse
  22. @John : « Où est le temps où on disait un barbu pour désigner un con ? »

    À peu près au temps où on disait un "con" pour désigner un con 😉

    Maintenant, on dit plutôt "un barbu" pour désigner un islamiste. O tempora, O mores…

    Réponse
  23. @John : « Où est le temps où on disait un barbu pour désigner un con ? »

    À peu près au temps où on disait un "con" pour désigner un con 😉

    Maintenant, on dit plutôt "un barbu" pour désigner un islamiste. O tempora, O mores…

    Réponse
  24. Pfff ….

    Réponse
  25. Apparemment tout le monde ignore le mot GLABRE et la signification d’IMBERBE.

    Pour votre édification, voici ce que dit le ROBERT:

    GLABRE
    1¨ Bot. Sans poils, sans duvet. Tiges, feuilles, plantes glabres.
    2¨ Dépourvu de poils (imberbe ou rasé). Menton, visage glabre.

    IMBERBE
    Qui est sans barbe, n’a pas encore de barbe. Un menton rasé est glabre, mais non imberbe. Garçon imberbe.

    Réponse
  26. @ j_aime_pas_les_pédants
    Votre prétérition est doublée d’une tétrapilectomie

    Où est le temps où on disait un barbu pour désigner un con ?

    Bien à propos, la photo du chat (pussy) !

    Réponse
  27. fichtre … à quand un post sur le marronier ?

    Réponse
  28. fichtre … à quand un post sur le marronier ?

    Réponse
  29. @"fichtre … à quand un post sur le marronier ?"

    Quand les poules auront des glands.

    Réponse
  30. http://www.flickr.com/photos/3pom/3

    "Dis-moi à quoi tu ressembles, je te dirais qui tu es" ? J’ai la taille de cheveu de la photo en lien (sans être le gars) + une barbe de ~ 2 mois. Ce doit être ma profonde réticence à virer dans un monde où j’irais remplir les caisses de l’esthéticienne tous les deux jours.. ?

    <aparté> Tout ça me fait penser à un scénario idéal de sf noire: un monde asceptisé où tous se ressemblent volontairement et se soumettent à une autorité lointaine qui leur permet de se ressembler dans la joie et la bonne humeur. J’espère que la sf se trompe ;[ </aparté>

    Réponse
  31. Un papier intéressant sur ce sujet, qu’Agnès connaît certainement, puisqu’il était sur le portail des copains il y a quelques semaines :
    http://www.ecologielibidinale.org/f

    Pileusement vôtre,
    le-ronchon-barbu

    Réponse
  32. Oui, je connais ce papier, c’est d’ailleurs moi qui l’avait référencé dans Rezo et il est aussi en lien dans ce papier ci-présent.

    Quant aux marronniers… je ne vais pas me casser le cul à refaire le monde alors que tout le monde est vautré sur la plage en tétant des Ricard. Donc, oui, j’écris aussi sur des sujets qui me font rire et qui peuvent aussi faire rire un peu mes lecteurs emmouscaillés au boulot pendant que les autres sont au pédalo!

    Na!

    Réponse
  33. ho! ah! halte là! Même pas encore lu mais je sais que je suis HS d’avance. C’est ton(ta) chat(te)? Si oui ou sinon, tu sais quelle race (ou quel batard) c’est? J’ai presque la même, avec des pattes blanches. Desolé, j’ai honte de cette indécente irruption, vraiment. Mais si jamais tu le sais, meme les veterinaires n’en ont aucune idee.
    SVP excusez moi auteur et lecteur pour ce com qui n’interesse que moi

    Réponse
  34. Ceci est mon chat, un croisé d’européen et de sacré de Birmanie. Voilà tout. très affecteux, limite scotch quand il t’a adopté.

    Réponse
  35. Ceci est mon chat, un croisé d’européen et de sacré de Birmanie. Voilà tout. très affecteux, limite scotch quand il t’a adopté.

    Réponse
  36. Je constate à chaque fois que je vais à la plage (ce qui n’arrive pas assez souvent cet été, grrrr…) l’expansion de cette folie du corps lisse, scrotum compris (ça, à Montpellier, ça fait longtemps que chez les esthéticiennes du centre-ville on croise de bô mâââles qui font des intégrales, ç’en est devenu d’un banal…).
    Ben ouais, je suis naturiste, à l’ancienne (enfin, je garde du pwal, mais je le discipline, sauf sur les bras, hors de question que j’y touche, c’est ma part de virilité qui s’exprime là :-)). A l’ancienne, ça veut dire pour le plaisir de bronzouiller et de nager cul à l’air et à l’eau, pas de m’exhiber comme une tranche de bidoche. Et ma plage natu, elle est en train de virer à la succursale du Cap d’Agde (c’est pas loin, ça doit être pour ça), avec une écrasante majorité de corps musculeux, huilés, apprêtés (piercés, tatoués, bardés de bijoux), et lisses, mais lisses… L’antithèse du naturisme, quoi.
    Et c’est l’an dernier que j’ai compris le sentiment bizarre que j’éprouvais depuis quelque temps. Je voyais bien que certain-e-s me mataient, mais pas comme des mateurs libidinaux. Avec un air de surprise et de désapprobation. Je me demandais vaguement pourquoi, avant de passer à autre chose (sieste, lecture d’un bon gros roman, plouf, toussa). Et puis un jour, j’étais à côté d’une femme de mon âge (au milieu de la trentaine), qui attirait les mêmes regards (surpris / désapprobateurs), et éveillait chez moi, au contraire, un vague sentiment d’empathie, de reconnaissance… C’est là que j’ai tilté : la femme en question arborait son poil pubien, encore moins taillé que le mien, et d’ailleurs moi je trouvais ça plutôt joli et limite troublant. Sauf qu’on était deux, sur toute cette plage, à avoir conservé un mignon triangle de poils noirs ! Deux. Depuis, j’y suis attentive, et moi et cette autre habituée mise à part, il n’y a que les vieilles dames naturistes qui ne s’épilent pas le sexe. Quelques hommes (vive les bon machos du Sud, de ce point de vue !) résistent également, mais ils se font de plus en plus rares. Récemment, j’ai même vu deux gamines, 15 – 16 à tout péter, avec leurs mamans, les 4 sans un poil, nulle part, et j’étais drôlement mal à l’aise, ces gamines à peine pubères semblant ne pas l’être, et étant pourtant encore plus sexuées du fait de leur épilation… brrr.
    Enfin bon, pour être tout à fait logique et raccord, on devrait même plus s’épiler les jambes, mais sur ce coup, la pression sociale est bien trop intériorisée, en ce qui me concerne… J’en suis consciente, c’est déjà ça ! Mais le port de mes poils pubiens (et d’un duvet sous les bras, et de vrais poils noirs sur les bras ;-))) transforme mes virées à la plage en acte de résistance, c’est cool !

    *poing en l’air et pwal power !!*

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  37. Ah. Bon, alors c’est marrant de répondre à cet article parce qu’il y a pas mal de catégorisation, et autres caricatures autour du poil… Et que pour témoigner sur son métier, c’est facile, on dit je suis ceci, cela, etc. Ici si je dis je suis barbu hirsute et chevelu depuis peu, faut remonter, ne l’ayant pas toujours été.
    J’ai aujourd’hui 31 ans et suis plutôt du genre à ne pas pouvoir témoigner sur mon métier, j’en ai pas vraiment. autant dire que quand on est, donc comme moi, artistouille squatteur, on est plutôt libre pileur et capillaire. Et pourtant, ils sont pas si nombreux autour de moi.
    J’ai taillé pour faire joli mon espèce de bouc jusqu’à il y a environ 2 ans. ainsi que mes cheveux, rasés une à deux fois l’an. Puis j’en ai eu vraiment marre de faire ça. maintenant, et au vu de ma tronche (barbe noire et cheveux mi longs chatains) on m’appelle fréquemment jesus, parfois raspoutine, les mauvais jours.
    J’ai eu taillé les pubiens aussi, mais pareil, outre mon amie intime d’alors qui me regardait bizarre, j’en ai eu marre, et n’y voyait plus d’utilité… (en fait, je vois toujours pas…)
    En parlant des amies, j’avoue avoir une nette préference pour les femmes avec du poil partout (et ainsi leurs odeurs) plutôt que de les savoir se torturer et que ça pique…
    D’ailleurs, pour les enfants qui se plaignent de la barbe à papa, s’il la laisse pousser suffisamment, elle sera douce !! si, si !!! allez, six mois de patience !!
    donc, le poil comme ami et séducteur, jeu aussi…(quel plaisir que de se faire caresser la barbe, gratouiller le menton par une main douce… ou de humer une aisselle poilue… hmm…)
    mais, pour être honnête, il m’aura fallu passer par des années de déconstruction sociale et usuelle (croire que c’est plus pratique) pour en arriver là. Je me souviens de mon père disant que ceux qui avaient la barbe avaient surement quelque chose à cacher… je pense nettement l’inverse aujourd’hui, bien que autre avantage, si demain je la rase et mes cheveux, personne ne me reconnaitra… ça pourra être pratique 😉 mais jusqu’au maquis, je ne raserais plus mes poils ni mes cheveux par obligation, je veux dire contre un salaire, je ne suis pas en accord avec le fait que mon "état de nature" soit considéré comme cra-cra (on apprends à manger avec une barbe et moustache, comme tout, on s’y fait)
    allez, tous à poilS !!!
    (et oui, bon, d’accord, je suis un peu hippie sur les bords, mais plutôt du genre hippy pré-socratique ;p )
    quand aux raseurs de tous poils, ils ne savent pas ce qu’ils perdent… malheureux romains…

    Réponse
  38. Avec un dénommé Pierre nous avons eu un long échange sur la question. Poilue ou rasée la question est une question de goût mais également une question politique.
    Vive Courbet

    http://baiserfrancais.canalblog.com

    Réponse
  39. Je surenchéris sur ajor. cela vaut la peine de mettre les paroles de cette chanson dans son entier 😉

    Chanson engagée, on va pas se faire emmerder
    C’était un jour de beau temps Dieu était de bonne humeur
    Il avait créé la femme nue, quelle grossière erreur, voyant ses fruits fragiles à la merci des chacals, il eut une idée lumineuse :
    Le poil
    Au départ sur terre c’était Byzance, tout le monde m’a brossé dans mon sens, l’argent rentrait dans la touffe, j’ai donc coter mes poils en bourse, puis j’ai connu Marie-Chantal, elle avait la bouche en cul de poil, on s’est quitté à un poil de l’épouser, le jour où elle a voulu m’ décolorer

    Refrain :
    Toutes ces bourgeoises qui s’épilent ça me rase ça me barbe ça m’horripile.
    Je suis l’ennemi public celui qu’on torture au rasoir bic.
    Toutes ces bourgeoises qui s’épilent ça me rase ça me barbe ça m’horripile
    Dans un monde aseptisé j’suis poilitiquement incorrect.

    Un jour j’suis passé de mode, quel supplice, j’ai eu des démêlés de justice, j’rasais les murs, j’étais clandestin, traqué dans les moindres recoin-coin-coin, j’voulais pas finir comme fourniture, pour perruque ou brosse a chaussure, par charter j’ai fuit le capitalisme, en Afrique où j’ai eu le poiludisme

    Refrain

    Bien trop malade j’ai dû partir, on aurait dit un poil à frire, mais j’ai trouvé mon bonheur c’est le principoil, dans une communauté au népal-pal-pal, j’ai fondé mon paradis fiscal, sur une baba cool en sandale, mais avis à tous les crânes d’œufs, je serai de retour, en 2069

    Poil aux dents

    Réponse
  40. Quel con ce swami

    Réponse
  41. Agnes : "Bref, les jeunes générations ont exploré la sexualité à la télé avec des gens parfaitement dépourvus de poils et cela pourrait bien expliquer …"

    … le manque d’idée de notre jeunesse, ma bonne dame.

    De mon temps, on disait : "Cheveux longs, idées courtes!". Il n’y avait d’ailleurs que les paras qui se rasaient la tête. Vu que dans le para, tout est dans le fusil, on comprend que nos jeunes soient si agressifs.

    Les garçons ne comprennent rien à rien, ma bonne dame. Ils se "râpent" la tête sans comprendre que les cheveux n’ont qu’un temps et qu’ils ressemblent déjà à ce que la calvitie fera d’eux.

    Le cheveu est à l’intelligence, ce que le poil est à la virilité. Le cheveu est la vibrisse de l’esprit. Coupez-le et il vous manque un sens. Rasez-vous la tête, et vous pouvez dire adieu à toute érection mentale.

    "Cheveux courts, idées longues !", je veux bien parce que l’hypothèse était audacieuse dans la bouche de mon père, mais pas de cheveu du tout, ça ne peut donner que pas d’idée du tout.

    Agnès, passez vos petits doigts boudinés dans ma rousse crinière. Ces jeunes n’y connaissent rien.

    Les poils ont été les premiers habits de l’homme et de la femme. Leur vertu était de cacher et de favoriser l’imagination. Les poils poussent de l’intérieur et sont le cri véridique de ce que nous sommes. Si le poil est généreux, l’être humain qui le génère l’est également.

    D’ailleurs, comme le clame, les experts à Miami, si on peut extraire l’ADN de la racine d’un cheveu, il suffirait d’ensemencer l’espace de nos poils excédentaires, de les laisser dériver, et la nature se chargerait de nous cloner à l’autre bout de l’univers.

    Par exemple, on se demande bien comment la Vierge Marie aurait pu être fertilisée, Si Dieu ne s’était pas gratté la barbe de temps en temps. Ceux qui ne croient pas en Dieu peuvent remplacer ce personnage par celui du Père Noël.

    Et puis rendons hommage aux poilus de 14 qui ont su prouver que le poil est la plus noble conquête de l’homme (après la femme, bien entendu).

    Pierre Meur
    Belgique

    Réponse
  42. Ko @34 : "Mais le port de mes poils pubiens (et d’un duvet sous les bras, et de vrais poils noirs sur les bras ;-))) transforme mes virées à la plage en acte de résistance, c’est cool !"

    Il parait que la burqa est tissée en poils pubiens. C’est peut-être ça qui choque la France, ma bonne dame. Peut-être qu’ils vont interdire le port du poil dans les administrations ? Quand laïcité rime avec lascivité, c’est notre bonne vieille morale qui en prend un coup !

    Pierre Meur,
    Belgique

    Réponse
  43. @Pierre : mes petits doigts ne sont absolument pas boudinés 😉

    Réponse
  44. Tu penses ce que tu veux de mes doigts, mais j’ai réussi à être en ménage sans rien savoir de l’art subtil de la drague et j’en reste terriblement ignorante. On pourrait me faire la danse du voile version homme que je n’y verrais rien… 😉

    Réponse
  45. Agnès @44 : "mes petits doigts ne sont absolument pas boudinés".

    Prétention ou vérité ?

    Il nous faut un arbitre impartial. Le chien étant le meilleur ami de l’homme (de la femme, on ne sait pas), je propose que tu présentes ta main à un canidé de ta connaissance.

    – S’il te suçote les doigts, c’est que la confusion entre tes doigts et des saucisses Zwann est possible.

    – S’il mord tes doigts, c’est que tu es dans un état de boudinerie avancée.

    – Par contre, s’il te dédaigne, abandonne l’idée de jouer du tambourin, car tu serais incapable de produire des sons feutrés. Ce qui rendrais également inopérante ta danse du voile.

    Comme tu m’as déjà avouée que tu étais en ménage, je supposais donc que la danse du voile avait fonctionné, que tu sais donc également maîtriser le tambourin, donc que tu as les doigts boudinés.

    CQFD

    Pierre Meur,
    Belgique

    Réponse
  46. Encore un article au poil!!!

    Réponse
  47. Je ne dis pas que c’est nouveau qu’il y a des hommes qui s’épilent plus ou moins complètement. Ce qui est nouveau, et c’est ce que montre la pub citée au début du papier, c’est la massification de la pratique, le fait que ce soit présenté comme un soin normatif. Il y a toujours eu des femmes avec la foufoune à zéro, mais jusqu’à présent, ce n’était pas "obligatoire" pour être considérée comme "consommable". D’ailleurs, consommable est peut-être le mot clé de cette nouvelle norme anti-poils, standardisation des sexes et des pratiques…

    Réponse
  48. Tout ceci n’est pas nouveau: les boyz band d’il y a quelques années (2be3, Alliage et consors) arboraient de jolis torses bien lisses, exempt de tout poils

    Réponse
  49. Intéressant… mais ça détonne par rapport aux pubs qui s’affichent ici pour les rasoirs, les bombes à raser, la cire et autres merveilles à épiler…

    Réponse
  50. Puisqu’on rentre dans le vif du sujet, Pierre, faut tout de même savoir que la banalisation de la pratique de la sodomie dans les couples hétéros standards promet un bel avenir consummériste (4×4 et visons à gogo!) aux femmes de proctologues… Perso, l’incontinence anale à l’entrée dans le 3e âge me tente très moyennement!

    Réponse
  51. Agnès @49 : "Ce qui est nouveau, et c’est ce que montre la pub citée au début du papier …"

    Agnès, tu te goures de papier. Ici, il y a un chat, ou une chatte, et elle a tous ses poils 😉

    Mais, tu as raison. La pub semble inoffensive, mais son but est de semer des indices "remarquables" qui vont dans le sens du formatage que l’on veut nous imposer, qui est, bien entendu, favorable aux produits des annonceurs.

    Il n’y a pas de "politiquement correct" ou de "politiquement incorrect", il n’y a que la réalité perçue. C’est notre perception qui valide la réalité. Plus un indice est cité, plus il devient réel et consensuel.

    Dernièrement, j’ai été surpris d’apprendre que la sodomie était courante aujourd’hui dans les couples hétérosexuels. Je ne m’étais jamais posé la question de cette pratique, sauf lorsqu’il m’avait fallu choisir mon orientation sexuelle.

    C’est un collègue qui m’a fait cette révélation. J’ai d’abord cru qu’il se fichait de moi, mais il n’est pas bon comédien et son jeu était impeccable. Pour valider son discours, il m’a affiché des extraits de petits films pornos sur son ordinateur.

    Lorsque je lui ai demandé si le "membré de service" passait lui aussi à la casserole (uniquement le manche. N’exagérons pas.), il m’a jeté un regard de mépris comme seuls les experts peuvent en jeter au profane : "t’es con ou quoi ?".

    Comme quoi, les mecs sont très progressiste quand il s’agit d’humilier les femmes "pour le bonheur des femmes", mais quand c’est leur rondelle qui est visée, ils sont très conservateur.

    J’ai laissé le collègue à son "travail", en me promettant de rajouter le lien aux "sites interdits" sur le web gateway de l’entreprise.

    Ce gars-là, il aurait dû se faire gynécologue ou proctologue. Que voulez-vous, l’orientation professionnelle est si mal faite. Par contre la manipulation de l’information à des fins purement commerciales, m’amène à m’interroger sur le bien fondé de la liberté d’expression et ses dérives.

    Ce ne sont pas les diffuseurs qu’il faut payer, ce sont ceux qui sont contraint de bouffer de la pub à tous les repas.

    Pierre Meur,
    Belgique

    Réponse
  52. C’est drôle, mais l’hystérie anti-burqa m’a incité à travailler sur la dictature de la transparence qui sévit dans les sociétés occidentales et donc sur la haine du poil…

    En attendant de sortir de ma torpeur tropicale pour écrire, voici une petite bibliographie :
    • Jean Da Silva, Du velu au lisse – Histoire et esthétique de l’épilation intime, Complexe, 2009
    • Martin Monestier, Les Poils – Histoire et bizarreries des cheveux, toisons, coiffeurs, moustaches, barbes, chauves, rasés, albinos…, Le Cherche midi, 2002
    • Gérard Zwang, Éloge du con – Défense et illustration du sexe féminin, La Musardine, 2001

    Réponse
  53. Mouarf, Agnès, je suis mort de rire. J’espère que les autres sont conscient de la subtilité et du raffinement de ton humour.

    Comment fais-tu pour écrire ? Tu es toute seule pour écrire (il y a aussi du mec dans ton écriture) ?

    10/10, Agnès, je te le jure.

    Pierre Meur,
    Belgique

    Réponse
  54. Je sors de mes archives un des tous premiers articles de ma vie de jeune blogueur : http://filaplomb.cowblog.fr/les-kiw

    Je pense que l’éducation sexuelle étant ce qu’elle est et la présence d’internet d’autre part font que les gamins curieux des "mystères de la sexualité" vont sur la toile découvrir les joies et les bonheurs de la chose en video. Forcèement, ils tombent sur des films de boules lisses, d’où cette mode.
    Ou bien, c’est qu’on ne cache plus rien et que tout se dévoile.
    En tout cas, étrangement, alors que pour ma part, j’étais dans un je m’en foutisme joyeux, je suis maintenant du côté de ceux qui préfèrent épilé !
    :-))

    [Dommage qu’on ne puisse pas recevoir les commentaires par mail chez toi ! 😐 ].

    Réponse
  55. Épilé comment : juste élagage derrière les oreilles ou la totale? Tu parles de toi ou de l’autre? Et pourquoi avoir changé de camp?

    Réponse
  56. Grande forme, John, aujourd’hui! 😀

    on ne me l’a plus faite depuis des années… que dis-je, des décennies! C’était Benoit, 3 ans plus jeune que moi, avec un petit béguin pour ma personne, qui sublimait son mal d’amour par cette petite chanson entraînante : Agnès, yessss, poils aux fesses. Dire que maintenant il doit être un honorable père de famille 😀

    Réponse
  57. Puisque personne n’a encore osé (poil au nez) :
    Agnès, poil aux fesses !

    Réponse
  58. @Pierre Meur : « Dernièrement, j’ai été surpris d’apprendre que la sodomie était courante aujourd’hui dans les couples hétérosexuels. »

    Mouarf, en effet, il est toujours temps d’apprendre quelque chose 😀

    Je te répondrai sur ce point la même chose que la belle Ko :-} en y ajoutant que tu aurais tort de te priver d’expériences… intéressantes… au prétexte de l’idée préconçue "que" 😉 ..Lesquelles idées reposent probablement sur un fatras d’un tas de concepts pas bien nets, eux – contrairement à un acte qui n’a rien de "pas net" en soi, en dehors de ce que peuvent y mettre ceux qui ont de drôles d’idées dans la tête…

    Réponse
  59. "les mecs sont très progressiste quand il s’agit d’humilier les femmes "pour le bonheur des femmes", mais quand c’est leur rondelle qui est visée, ils sont très conservateur."

    => ben pas tous (les mecs), d’abord… Certains hétéros apprécient qu’on leur titille la zone, voire davantage, et ils auraient tort de s’en priver, c’est que c’est extrêmement sensible, c’t’endroit !
    Mais surtout, à lire cette phrase, je bondis quelque peu : tu assimiles clairement la sodomie à une humiliation, c’est bien ça ? Peut-être que toi tu la vivrais ainsi, ou la considères ainsi, mais de là à en faire une généralité, c’est vraiment abusé ! C’est une pratique qui, comme toute pratique, peut être ou pas humiliante, tout dépend de comment, qui, avec quelles intentions et quelles manières…

    Réponse
  60. On n’est quand même pas si malheureux que ça à pouvoir se poser librement la question du dépoilage ou du non-dépoilage… Au Soudan, pays progressiste s’il en est, une journaliste risque d’être condamnée à 40 coups de fouet pour "tenue indécente", ayant en effet été chopée à porter… un pantalon (http://www.lemonde.fr/afrique/artic…).

    "Il y a un seul monde", paraît-il, mais des fois c’est pas totalement flagrant…

    Réponse
  61. bonjour!bonsoir!
    pour ma part le sujet fait plus que m’interpeler, étant me semble t il une des rares citoyennes françaises en âge de s’
    ‘adonner à l’élimination de poils de ttes sortes, à ne me préoccuper que de la moustache (qd même!) je suis la cible de nombreux commentaires sur le sujet.
    Dans le cadre de mon travail, du temps où je travaillais
    à l’époque, insouciante, je mettais encore des mini jupes- et là "Tu n’as pas HONTE? ces poils patati patata
    Alors j’ai essayé la mousse sur mes jambes (résultat mes poils sont plus longs ,arg?),le résultat,ces jambes nues, sans poils,m’a choquée,me paraissaient obscènes,impudiques, pas naturellles(première impression)….
    Comme mon copain s’en foutait je n’ai pas recommené depuis, mais j’ai arrêté les jupes courtes a force d’entendre des réflexions
    une copine (qui s’est fait l’épilation electrik comme ça elle est trannnquille) mais quelle horreur ces poils, tu DOIS ABSOLUMENT faire quelquechose , et oui y’ a des copines comme ça, je dois vous avouer que j’aime pas entendre
    les mots "tu dois absolument" aussitôt je me rebiffe quasiment!
    Après avoir perdu mon travail j’ai participé à un stage de chomeurs.Bien qu’ayant séché la séance de relooking j’ai pu en lire le pitch imprimé: vous l’avez deviné: Haro sur les poils sous les bras pour les chomeurs, ça pue, ça fait sale, y’ a des bactéries
    et vive sans procure une sentation de fraîcheur (contemplez la richesse argumentaire, chomeurs avec poils=pas frais!)
    Génial, mais si je rase, ou épile, tond les trois poils qui se battent en duel pour orner mes aisselles je vais me retouver avec la touffe sous les bras et ça, c’est hors de question,fo pas pousser mémé dans les orties….
    ceci dit j’ai dans mon questionnement de chomeuse étudié la question, et si parmi les 1500 candidats postualnts, je n’avais pas été choisie à cause de mes poils? -mais ceci releve du cheminement trad du chomeur, béni soit il)
    L’été dernier, à l’océan, un maître nageur sauveteur, "euuuu…do you speak french?"
    Cette année j’ai eu envie, chaleur oblige, de reporter des jupes courtes….sans pantalon
    j’en ai parlé à une autre copine (et oui, elles sont plusieurs dans le gang des jte souale avec tes poils):ma grande décision de me ballader en jupe courte, ne pas me laisser conditionner par une impression de dictature du sans poils, et là qu’elle me ressort le vieil argument " mais si un homme te caresse les jambes, il ressentira la douceur si t’as pas de poils" super
    et après " mais moi, si je me rase les jambes, c’est pour moi, pour mon plaisir personnel, et pas pour plaire aux hommes"
    qu’elle me sort….
    Grande question: jusqu’où est on prête à aller afin de trouver un homme ( surtout à notre âge ils sont tous pris où très courtisés…)un travail (surtout à notre âge y’en a pas beaucoup-voir le site pôle emploi avec 200 000 offres pour 800000 Cv en ligne.- ils sont tous très pris ou recherchés)….Et bien pour l’ensemble de mes congénères de la gent féminine en terme de poils on est prête à tout….
    le simple fait de ne pas me raser les jambes aliment le débat depuis queques années, sujet pratique comme le temps, on a jamais vu ça…
    finalement ,j’ai réssi à sortir en ville en jupe courte , avec mes poils, j’ai montré mes jambes, et les gens dans la rue,dans les magasins ont fait comme si de rien n’était, jetant un petit coup d’oeil inoffensif, il m’a même semblé lire de l’approbation dans les yeux de quelqu’un,mais je me garderai d’en avoir la certitude…
    bref cela c’est bien passé, une victoire ces charmants petits poils au soleil,ils étaient bien contents de revoir le jour…
    plus qu’à aller me baigner !Et à oser me mettre en jupe courte devant cet homme qui est loin de me laisser insensible
    Et à oser me présenter en jupe courte à un entretien d’embauche….mais j’ai l’impression désagréable qu’en pantalon ça sera mieux….pourtant, je l’ai déjà fait, mais comme j’ai essayé une fois aujourd’hui j’ai plus de poils,c’est ma punition, plus de poils pour affronter le monde sans poils, ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiis!
    heureusement mon fils me taquine sur mes seins minuscules (comparé aux seins énormes présentés dans les médias….)
    et pas trop sur mes poils…..il critique aussi mes cheveux comme d’autres copines, tu devrais faire une couleur une coupe
    mais je me dis au fond de moi , que même si je faisais tt ça, je trouverais peut être pas de travail…..
    En tout cas, j’ai prévenu les mecs qui me faisaient des remarques:
    "si vous continuez comme ça les mecs seront obligés de se raser le torse dans 20 ans:"l’esclavage."…", façon de parler
    mais ils ne m’écoutent pas ,et je fais plus d’effort suppléméntaire pour être écoutée…sur ce je vous souhaite une bonne journée, soirée….

    Réponse
  62. Pierre Meur @51 : ""les mecs sont très progressiste quand il s’agit d’humilier les femmes "pour le bonheur des femmes", mais quand c’est leur rondelle qui est visée, ils sont très conservateur."

    ko @59 : "Mais surtout, à lire cette phrase, je bondis quelque peu : tu assimiles clairement la sodomie à une humiliation, c’est bien ça ?"

    Swami @60 : "intéressantes… au prétexte de l’idée préconçue "que";) ..Lesquelles idées reposent probablement sur un fatras d’un tas de concepts pas bien nets, eux …"

    Mon père m’a dit un jour : "Le feu brûle. Si tu joues avec le feu, tu peux te brûler". J’utilise, peut-être mon sexe d’une manière conventionnelle, voire conservatrice. Je ne suis pas de ceux qui croient que le sexe remplace le cerveau, et que si on n’a pas tout essayé, on est incomplet. J’ai de très bons amis homosexuels. Ce qu’ils font au lit ne m’intéresse pas plus que ce que font aux lits mes amis hétérosexuels. Le contraire d’un préjugé, c’est un préjugé contraire. J’apprécie mes amis pour l’amitié qu’ils me donnent, pas pour les préjugés que la société a sur eux.

    Pierre Meur @51 : "Lorsque je lui ai demandé si le "membré de service" passait lui aussi à la casserole (uniquement le manche. N’exagérons pas.), il m’a jeté un regard de mépris comme seuls les experts peuvent en jeter au profane : "t’es con ou quoi ?"".

    La première citation ne peut se comprendre complètement si on a pas titillé la deuxième. Ce qui est humiliant, ce sont les actes qui n’acceptent pas la réciprocité.

    J’ai été jeune. Je sais de quoi les jeunes sont capables. Il y a du bien, il y a aussi du moins bien.

    Mon intervention ne visait pas à stigmatiser la sodomie, mais à dénoncer le formatage pernicieux par la répétition des messages. Si on dit cent fois qu’il faut dénoncer la pensée correcte, celui qui l’entend finit par croire que pour être dans le coup, il faut dénoncer la pensée correcte. Ce qui donne pour résultat l’inversion des valeurs consensuelles, qui devient dès lors la nouvelle pensée correcte.

    J’ignore si la sodomie était courante chez les couples hétéros avant la promotion de celle-ci dans les films pornos sur internet, moi, j’ai été jeune, j’ai même fait mon service militaire, et je ne me rappelle pas qu’il en était question au corps de garde, mais je soupçonne les producteurs de ces films d’avoir ajouté la sodomie au programme pour ajouter une possibilité supplémentaire au peu d’originalité que représente le rapport sexuel quand on y participe pas. Je me demande également combien de gamines se sont laissé sodomiser ou éjaculer dans la bouche parce que les gamins avaient taché de les convaincre avec la production pornographique disponibles sur internet.

    Enfin, faites comme vous voulez, mais comme vous prévient Agnès, pensez à l’incontinence anale. Peut-être que ses conséquences seront au programme des films pornos quand vous serez vieux. Quoiqu’il en soit, je vous souhaite, par avance, un bon appétit. N’ayez pas de préjugés étriqués, ce n’est que de la merde après tout, et que vous pourrez laver à grands jets d’urines.

    Pierre Meur,
    Belgique

    Réponse
  63. Virginie @62 : "En tout cas, j’ai prévenu les mecs qui me faisaient des remarques: "si vous continuez comme ça les mecs seront obligés de se raser le torse dans 20 ans:"l’esclavage."

    Oui, mais pensez à la croissance des ventes de rasoir. Comment voulez-vous épiler la dette publique si vous faite preuve de mauvaise volonté.

    Et puis les poils, ça se recycle. Pensez aux enfants qui meurent de froid sans la couverture que vous pourriez leur confectionner avec vos longs poils soyeux. Mais c’est un sujet trop triste. Imaginez plutôt la première dame de France arborant une écharpe bleu, blanc, roux de la même origine. Quelle classe !

    La France n’a pas besoin d’une révolution totale, mais plutôt d’une épilation totale.

    Pierre Meur,
    Belgique

    Réponse
  64. Hier, j’ai repris le débat sur le poil comme objet social avec mon esthéticienne. Elle voit bien arriver la norme du dépoilage comme valeur absolue. Elle me racontait que les gamines y allaient à partir de 10 ans. Il faut dire que les gamines de 10 ans aujourd’hui ne ressemblent plus trop aux gamines que nous étions, a-t-elle ajouté. Ce qui est aussi vrai. J’en connais quelques unes qui font presque ma taille (on ne rigole pas, là-bas, au fond!) et qui sont gaulées pratiquement comme des nanas de 15-16 ans. Le problème, c’est que mentalement ou affectivement, elles ont vraiment 10 ans. Du coup, je me demande ce qui se passe : nourriture trop riche, hormones dans l’environnement? Et comment ça se gère au quotidien d’avoir l’air sexuellement active quand on pense encore à des batailles de Barbie?

    Sinon, chez les "grandes", 13-14 ans, la "mode", c’est 0 poil. Tout y passe, même les avant-bras… mutation de l’espèce?

    Réponse
  65. Toi, tu parles de Mlle Patâpatî, avec ses 11 ans 1/2, son mètre-59 et son 85-B 😉

    Elle a salué d’un cri d’horreur l’an dernier l’apparition de ses premiers poils founiens (à l’oreille j’ai cru qu’il y avait un Alien dans la salle de bains…), mais semble s’être habituée depuis et ne me paraît pas envisager l’éradication, bien qu’elle note avec une certaine perplexité qu’il apparaîssent beaucoup plus sombres que ses cheveux. Elle guettait cette année l’apparition de ses premiers poilsoulébras (Oh! J’en ai UN !) avec un mélange de "pouahcépabô" et de fierté de signe-de-granditude…

    Et en attendant, depuis le jour de l’an, elle a pris 2 tailles de soutif 😉 …ce qui finit par revenir cher en soutifs, mais là elle va pour quelque temps pouvoir faire pot commun avec sa mère ;-))

    Pour le pwâlôpattes, ça ne semble pas encore d’actualité :-}

    Réponse
  66. Tiens, je vais revenir un instant sur le passionnant sujet de la sodomie, pour l’édification de notre ami Pierre Le Meur (qui ne devrait peut-être pas signer "Belgique", ça va encore nous faire des histoires belges…)

    Tout d’abord je note sous la plume du monsieur les associations d’idées :

    – Sodomie = homosexualité : Ben non mon gars, si le préjugé est répandu, je te fais remarquer que tous les êtres humains possèdent un trou du cul, indépendamment de leur sexe. Et que celui-ci est fort apte à être source de plaisir. L’association courante "sodomie = pédé" suffit certes à en détourner avec horreur certains hommes… qui n’aiment pas les pédés et redouteraient plus que tout qu’on les prenne pour tels ou comme "ayant des tendances"… Donc, homophobie et manque de certitude quant à sa propre orientation sexuelle, peur de l’opinion de l’autre à ce propos.

    – Sodomie = porno : Ben non cher ami, il se trouve que la pratique existe depuis la plus haute antiquité, et est abondamment documentée dans des textes érotiques de toutes époques.

    – Sodomie = caca : Et sexe = pipi ? Ah, le sexe, c’est sale ! Vieille empreinte de deux millénaires de judéo-christianisme… Si vous trouvez que "le sexe c’est sale", je vous plains. Pour ce qui est du "caca", je vous rassure, en règle générale, non, des précautions élémentaires permettent de s’en assurer, et si l’on craint que oui, on peut toujours s’abstenir de certaines pratiques (y’a pas d’obligation à quoi que ce soit, hein…) 😉

    – Sodomie = domination, humiliation, etc : Qu’on pourrait sans doute généraliser à "pénétration = toutes ces choses", donc qui ramène finalement à une conception de rôles sexuels en tant que dominant/dominé, et l’affectation de diverses pratiques à ces rôles préfabriqués. Meuh non, tout ça c’est dans la tête 😉

    – Pour ce qui est de l’épouvantail de « l’incontinence anale » que vous évoquez, pensez-vous également que la masturbation rende sourd ? 😀 Blague à part, des études médicales sérieuses, documentées, et qu’on trouve facilement sur Internet indiquent que, statistiquement, on ne trouve pas de dommages ou de relâchement notable des sphincters après plusieurs années de pratique raisonnable de la sodomie (par raisonnable j’entends exclure le fist-fucking et l’introduction de poteaux de téléphériques).

    Pour l’allusion "j’ai été jeune" (ah ces jeunes !) en dehors d’en comprendre que vous ne l’êtes plus, dans votre tête au moins – d’un point de vue chronologique, il est fort possible que je ne le sois pas plus que vous), j’y lis une regrettable tendance à la sclérose…

    Pour "mon papa m’a dit que le feu brûle" (et le sexe c’est du feu !) si vous avez l’âge "non-jeune" que vous revendiquez, peut-être serait-il temps de vous affranchir de l’opinion de votre papa et de vous forger la vôtre, la méthode expérimentale n’étant certes pas la plus mauvaise.

    Pour ce qui est de mon propre avis sur la question, il est fort simple : le corps de chacun appartient à chacun (mon corps m’appartient) dans son intégralité, et il n’y a pas de zones taboues ou "maudites" ou off-limits dans un corps qui m’appartient intégralement, "qui est moi".
    Je trouverais un peu ballot, mais ça n’engage que moi, de vivre un certain nombre de dizaines d’années dans un "corps qui est moi et qui est à moi" sans bien le connaître et en particulier les plaisirs qu’il peut procurer (ben ouais quoi 😉 et de même je jugerais tout aussi ballot de méconnaître le corps des femmes avec qui j’ai le privilège de faire l’amour, et de ne pas profiter des différents plaisirs que je peux leur procurer…

    Chacun est donc libre de faire ce qu’il veut de toute partie de son corps, et, entre adultes consentants, d’en partager l’usage avec qui bon lui semble et comme bon lui semble, pour le plaisir, pour le jeu, pour l’amour…

    Ce pauvre anus tant décrié est une zone extrêmement peuplée de terminaisons nerveuses et extrêmement susceptible de procurer du plaisir, chez la femme comme chez l’homme, pour peu qu’on soit à la fois curieux et dépourvu de préjugés…

    Je n’entrerai pas plus avant (si j’ose dire) dans des détails dont diverses encyclopédies médico-sexuelles abondent, et notamment sur Internet, faciles à trouver, et même pas dans des sites "porno" 😉

    Sachez simplement que, convenablement pratiquée entre deux partenaires attentifs l’un à l’autre, non, ça ne fait pas mal, non, on ne baigne pas dans le caca, et oui, ça peut être une grande source de plaisir, principale ou complémentaire, pour les deux participant(e)s, de quelque côté que l’on se place.

    C’était juste histoire de tordre le cou à quelques idées préconçues.

    Réponse
  67. Agnès @66 : "Et comment ça se gère au quotidien d’avoir l’air sexuellement active quand on pense encore à des batailles de Barbie?".

    C’est le syndrome du voile, il faut s’afficher "être" et non "être".

    Après la liberté d’expression pour dire n’importe quoi, voici que l’on revendique la liberté de paraître n’importe quoi.

    Je suis trop vieux. Il faut que je me rappelle de revendiquer mon droit à la dégénérescence intellectuelle.

    Alhzei Meur,
    Belgique

    Réponse
  68. Pierre Meur (de Belgique, ce qui est navrant pour les autres…) (pardon pour "Le Meur" tout-à-l’heure, mon clavier a fourché, j’ai du confondre avec Loïc 😉 vous allez mal et je vous plains.

    Votre dérive vers l’évocation de la "pédophilie" – crime absolu ou tarte à la crème actuellement à la mode s’il en est ! – est une absurdité dont je ne sais si je dois l’attribuer à la pure mauvaise foi ou à la simple bêtise – le rasoir d’Ockham voulant qu’on se retienne d’invoquer la malveillance comme explication d’actes que la stupidité suffirait à expliquer.

    Dans mon propos, je ne parlais bien évidemment que de la libre disposition par chacun de l’intégralité de son propre corps et du partage de celui-ci avec autrui si affinités, et vous aurez noté dans mes propos plus haut « entre adultes consentants ».

    Vous me rétorquez pédophilie, qui est abus par un adulte commis sur un enfant ! Êtes-vous à ce point stupide pour ne faire aucune différence, croyez-vous que l’un soit comparable avec l’autre, ou votre grand âge autoproclamé doit-il vous diriger chez un ophtalmologue ?

    > « Tout est défendable absolument dans l’abstrait, »

    Non. Par exemple, pas des extrapolations aussi tordues que les vôtres.

    > « tout n’est pas applicable dans la réalité »

    Une grande partie de ce qui est défendable en raison est applicable dans la réalité, sans que cela ne nuise à quiconque, et en particulier pour ce qui concerne l’affirmation « mon corps m’appartient », généralisée bien entendu à toute personne qui veut la prononcer pour elle-même.

    > « parce que la réalité est relative. »

    …et ?

    > « C’est là-dessus que se base toutes les injustices. »

    Ah bon !! Le brillant de cette démonstration m’aveugle…

    Réponse
  69. @Pierre Meur : « Disons, que tu as décidé de me faire passer pour un réac’ »

    Du tout, du tout, vous y arrivez très bien tout seul : vos propos parlent pour vous :-}

    > « On peut me prendre pour un réactionnaire, ça ne me tracasse pas. »

    Ah ben tant mieux, alors 😉

    > « Tu peux même me prendre pour le roi des cons »

    Mais non, mais non. Et puisqu’on était dans les considérations de train arrière, je ne risque même pas de vous prendre pour le « trou du cul du web », vu que la place est déjà prise : http://www.google.fr/search?hl=fr&a… !

    > « Si tu veux continuer, tu peux m’écrire à pierre.meur gmail. Tu le feras si tu es cohérent »

    Eh bien non, car je n’y trouve que peu d’intérêt, mon grand âge m’ayant appris que j’ai fort peu de chances de vous convaincre de quoi que ce soit – ce qui d’ailleurs ne m’intéresse pas – et puisque ce que je pouvais avoir à dire sur le sujet et qui puisse éventuellement être d’intérêt général 😉 a déjà été dit, je m’en vais plutôt retourner à mes autres occupations – car on ne saurait procrastiner éternellement.

    Réponse
  70. Autre taon, autre Meur !

    Elle est piquante, non ?

    Réponse
  71. Y a -t-il un pilote dans l’avion qui veut bien enculer Swami ? Il en rêve. Chacun son truc mon vieux. Ton érudition en la matière, fait de toi un expert. Bonne jouissance.

    Tant que nous y sommes, pourquoi ne pas aborder la pédophilie ? Voilà un beau sujet tabou, pleins de superbes préjugés. Les enfants n’ont-ils pas droit à une sexualité épanouie ? N’ont-ils pas aussi de superbes zones érogènes trop inexploitées ? La pédophilie serait un abus de pouvoir ? Allons, allons, l’éducation n’est-elle pas également un abus de pouvoir ? Les philosophes grecques la pratiquaient déjà, donc ? Etc, etc … Tous les arguments que tu as utilisé pour défendre ou promouvoir la sodomie, tu peux les réutiliser pour défendre ou promouvoir la pédophilie.

    Celui qui transgresse les tabous consensuels est prêt à tout transgresser.

    Mon cher Swami, tu es un sophiste. Tu joues.

    Tout est défendable absolument dans l’abstrait, tout n’est pas applicable dans la réalité, parce que la réalité est relative. C’est là-dessus que se base toutes les injustices.

    Pierre Meur,
    Belgique

    Réponse
  72. Sophisme, pépère ! Tu t’enferres.

    Disons, que tu as décidé de me faire passer pour un réac’, mais ça, c’est ta vision de ce que je suis. On peut me prendre pour un réactionnaire, ça ne me tracasse pas. Tu peux même me prendre pour le roi des cons, ça ne me dérange pas non plus.

    On arrête-là la guerre de flammes. C’est sans intérêt pour les autres.

    Si tu veux continuer, tu peux m’écrire à pierre.meur gmail. Tu le feras si tu es cohérent, mais je crois que tu préfères les jeux du cirque.

    Pierre Meur,
    Belgique

    Réponse
  73. #73 "C’est sans intérêt pour les autres."

    Ah si si, vraiment ! Je pensais (naïvement) que certaines idées reçues avaient disparues avec le chassepot et la ligne bleue des Vosges. Je constate qu’il n’en est rien. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est rafraichissant, mais cela peut avoir le même charme suranné qu’Yvette Horner.

    Encore un petit effort et quelques posts et vous (pardon pour le vouvoiement, mais je n’oserais tutoyer votre tête chenue) pourrez sans forcer passer de la pédophilie et de "toutes les injustices" au fameux point G qui clôturera votre évolution, en étant parti de la sodomie, performance remarquable.

    Ne prenez pas la peine de me répondre, votre rhétorique est par trop implacable …

    "car on ne saurait procrastiner éternellement."
    Hélas, trois fois hélas 😉

    Réponse
  74. Agnès, vous pouvez supprimer mes posts de ce sujet, si vous le désirez. Je crois que ce serait cohérent avec le principe de causalité, et en accord avec les principes de la CHARTE DU MONOLECTE :

    Pour commenter ici :

    – Pas d’attaques personnelles (voir swamy)
    – Pas de hors-sujet (type troll) (je suis coupable, quoique chacun lit ce qu’il veut lire)
    – Pas de comportements agressifs (chacun jugera)

    La diversité des opinions est la bienvenue tant qu’elle respecte ces 3 petites règles simples et faciles à comprendre et retenir.
    Et don’t feed the troll!

    Quand on est pas consensuel, on est pas consensuel. Moi, j’aurais viré et effacé tout ceux qui ont "participé à l’incident".

    J’assume ma part.

    Pierre Meur,
    Belgique

    Réponse
  75. J’ai un chat qui fait la même chose : il met de la terre par-dessus…

    Pierre Meur, je conçois que vous n’accordiez pas grand intérêt à ce que vous aviez écrit, souffrez cependant que d’autres aient une meilleure opinion de ce qu’ils ont écrit !

    Réponse
  76. @John : :-DD

    @Pierre Meur : « C’est pas important ce que l’on écrit. Une fois que l’on a écrit, ça ne nous appartient plus. »

    Certes ! Mais cela peut rester utile au lecteur, ou pas, allez savoir. C’est donc parce que ce que vous avez écrit "ne vous appartient plus" que vous en réclamez l’effacement à cors et à cris, ainsi bien sûr que celui des réponses qui vous furent faites – et qui, j’imagine, vous "appartiennent" encore moins… mais vous agacent bien davantage.

    > « après, ça rentre dans l’enchaînement des causes et des effets. On ne domine plus rien. »

    Même que des fois, on voudrait bien effacer les c…ries qu’on a écrites, mais manque de bol, c’est sous le contrôle d’un tiers 😉

    > « Je vous avouerai que j’ai des scrupules à salir une page où elle a écrit. Je n’aurais pas dû nourrir le troll. »

    Aïe, scrupule tardif 😉

    > « Je comprend que vous n’avez pas ce genre de scrupules. Ce qui vous plaît à vous, "c’est foutre la merde" … vous n’estimez pas les gens. Vous les trouvez ridicule. … cela nourrit votre narcissisme. »

    Vous parliez de nourriture de trolls et de flots d’attaques personnelles ? Cher monsieur, pourrais-je un instant attirer votre attention sur la poutre que vous avez dans l’oeil ?

    > « Vous n’afficher pas votre nom, Swami ? Auriez-vous peur, souffrez-vous de lâcheté en plus de narcissisme ? »

    Euh, la charpente entière que vous avez dans l’oeil ? 😀

    > « Je ne demande aucune faveur à Agnès. … Mais, c’est hors sujet donc cela doit être effacé. »

    Ze ne demande pas mais ze demande quand même…

    > « Agnès est libre d’effacer ou pas »

    …sans pression aucune…

    > « mais si elle ne le fait pas, en toute logique, elle engage également sa responsabilité »

    …aucune.

    > « Vous connaissez mon adresse, si vous avez du courage. »

    Et sors dehors si t’es un homme ! :-DDD

    Réponse
  77. Pourquoi Swami, vous avez un problème de narcissisme ? C’est pas important ce que l’on écrit. Une fois que l’on a écrit, ça ne nous appartient plus. Pendant, on y met quelque chose, c’est vrai, mais après, ça rentre dans l’enchaînement des causes et des effets. On ne domine plus rien.

    Si j’aime bien ce qu’écrit Agnès, c’est parce que cela sort de l’ordinaire. C’est réellement rafraîchissant. C’est autre chose, cela ne tombe pas dans cet esprit de dérision si commun et si facile dont votre blog est représentatif. Agnès crée une atmosphère particulière.

    Je vous avouerai que j’ai des scrupules à salir une page où elle a écrit. Je n’aurais pas dû nourrir le troll. Je comprend que vous n’avez pas ce genre de scrupules. Ce qui vous plaît à vous, "c’est foutre la merde" (source : blog de Swami) parce que vous n’estimez pas les gens. Vous les trouvez ridicule. Alors vous piquez pour les faire réagir. C’est plus facile que de les aider, bien entendu, et puis cela nourrit votre narcissisme. Vous avez votre cour qui applaudit vos facéties.

    Vous êtes intelligent, Swami, mais vous avez choisi la facilité. Vous êtes dans la pensée correcte d’aujourd’hui : la dérision plutôt que de s’investir.

    Vous n’afficher pas votre nom, Swami ? Auriez-vous peur, souffrez-vous de lâcheté en plus de narcissisme ? Et vous voudriez que l’on accorde de l’intérêt à l’écriture d’une ombre ?

    Je ne demande aucune faveur à Agnès. Je suis un commentateur comme les autres. Mais, c’est hors sujet donc cela doit être effacé. Si vous n’êtes pas narcissique, vous pouvez m’écrire en privé. Ne trouvez-vous pas que cette suite de posts polluent ? Les miens, bien entendu, mais les vôtres aussi.

    Agnès est libre d’effacer ou pas, mais si elle ne le fait pas, en toute logique, elle engage également sa responsabilité dans l’enchaînement des causes et des effets qui produiront plus d’effets indésirables que désirables. Pire, nous créerons un précédent, sur lequel s’appuieront les trolls qui ne demandent qu’à envahir la place.

    Personnellement, je trouve que ce serait dommage. La seule conclusion que pourrait en tirer Agnès, c’est celle de l’écriture classique. Écrire un livre. Elle a le talent pour, mais elle regrettera toujours cette potentialité d’une relation particulière, d’égal à égal, avec ses lecteurs.

    Le troll, lui s’en fout, ça ne nourrit pas son narcissisme. Par contre, qu’est-ce qu’il jouirait de livrer le blog d’Agnès à sa salissure. Croyez-moi, mon vieux, il vaut mieux effacer. Mais je comprend que cela vous déplaise. Vous connaissez mon adresse, si vous avez du courage.

    À l’effacement.

    Pierre Meur,
    Belgique

    Réponse
  78. Pour revenir au sujet ou plutôt devrai-je dire à la controverse concernant la sodomie ajoutons que s’il est vrai que c’est une pratique existante depuis l’antiquité, sa banalisation s’explique aussi à l’instar de la disparition du poil par le film de boules (où la surenchère est de mise : il suffirait de demander à une actrice X de comparer la rémunération d’une pénétration anale et vaginale à telle point que certaines s’en sont fait une "spécialité"). La technique marketing est peut être celle qui consiste à créer une croyance d’ une banalisation qui entraînerait…sa banalisation.
    Le film X est précurseur et autosuggesteur, la pub suit et elle est aussi autosuggestrice, les 2 conjuguant ainsi leurs efforts pour "introduire" une mode pécunièrement fructueuse, tout est affaire de représentation et d’autosuggestion surtout pour une génération de fils et filles de pub :
    http://eco.rue89.com/2009/07/20/la-

    Le préservatif (donc le sida) y est aussi pour quelque chose : si son utilité est "inbitable" la pub en profite pour "immiscer" beaucoup de sexualité (qu’importe laquelle) qui lui bénéficiera encore plus en retour.
    http://www.geeek.org/post/2006/11/2
    Et voilà qu’une grande marque suit le mouvement porteur :
    http://www.wat.tv/video/diesel-leur

    Toujours au sujet de la sodomie aurait-on vu il y a encore 10 ans ce genre de livre aux allures "BD sympatique" vendu dans une grande enseigne (jetez un coup d’oeil aux avis internautes):
    http://livre.fnac.com/a1972315/Cora
    Pour l’avoir eu sous les yeux je dois reconnaître qu’il est vraiment bien fait et ne fait pas l’impasse sur l’aspect le plus important : l’aspect psychologique et de consentement.

    La prochaine mode "pénétrant" les esprits (car le sexe est avant tout mentale) sera peut être celle là :
    http://livre.fnac.com/a1732316/Ovid
    J’attends avec impatience une pub visuelle.

    Réponse
  79. Swâmi et Pierre Meur :

    si vous pouviez vous occuper de vos oignons…

    Réponse
  80. Swâmi… souviens-toi du lézard vert!

    Réponse
  81. Tssst… SoissonS!

    Réponse
  82. Le limiteur de régime de mon clavier m’interdit de mettre plus de 3 "s" dans le même mot ! 😀

    Bon, je ne dois pas être le seul ignare, une recherche gogoléenne sans "s" final en ressort des pétachiées : http://www.google.fr/search?hl=fr&a

    Mais pourquoi tiens-tu tant à ce vase, Line ?

    Réponse
  83. Bon puisque la guerre est ouverte, il faut la consommer. Agnès, tu connais mon avis. Tu feras ce que tu voudras.

    1) – Deux consommateurs du "tout à la dérision" – ok fréquente assidument le blog de Swami et est un de ses fans – décident de se payer ma tête parce que j’ai écris Sodomie et allument "la mèche au pétard".

    2) Sont-ils de bonne foi ? Visiblement, on me reproche d’être un anti-sodomie. Mais qu’est-ce que j’en ai à foutre de la sodomie. J’ai pris la sodomie comme exemple d’un processus de mise "à la mode", tout comme l’est la guerre totale du poil qui fait le sujet de cet article. Point basta.

    3) J’ai eu le tort de nourrir le troll, mais, bien entendu, le troll est bien trop heureux que son pétard ait fonctionné et il en veut encore.

    4) Si les intentions de Swami n’étaient pas de foutre la merde, pourquoi refuse-t-il d’avoir ce superbe dialogue en privé ? Parce que c’est moins rentable pour le "tout à la dérision". Sans public, ça ne fonctionne pas.

    5) Regardez les dernières interventions de Swami et jugez. Est-ce que ça vaut la peine d’être publié ? Si Il trouve que ça en vaut la peine, pourquoi ne le publie-t-il pas sur son blog à lui. Sa précieuse prose sera conservée et je lui offre même la mienne à publier gratuitement (juste ce sujet). Il pourra m’y insulter à loisir, et argumenter "noir contre blanc" et "blanc contre noir" en bon sophiste entraîné. Évidemment, ça ne lui plaît pas non plus, puisque c’est ici qu’il veut "foutre la merde".

    Swami @81 : "Certes ! Mais cela peut rester utile au lecteur, ou pas, allez savoir. C’est donc parce que ce que vous avez écrit "ne vous appartient plus" que vous en réclamez l’effacement à cors et à cris, ainsi bien sûr que celui des réponses qui vous furent faites – et qui, j’imagine, vous "appartiennent" encore moins… mais vous agacent bien davantage".

    On se demande bien en quoi cela pourrait être utile au lecteur. Ce que nous avons écrit n’appartient pas non plus au lecteur. Il a juste l’opportunité de le lire et d’y réagir tant que c’est publié. La seule personne qui puisse influer sur la publication, c’est l’admin. C’est lui qui décide.

    À quoi est-ce que je réagis, mon cher Swami ? À ce que j’ai écris ou à ce que tu as écris ? Causalité, mon cher. Ça n’invalide en rien que l’effet n’est pas la cause. Si j’avais honte de mes conneries, je prendrais un pseudo comme toi. Moi, j’assume et je suis prêt à payer le prix de ma liberté d’expression. Au fait, c’est quoi encore ton nom ? Ah tiens, non, le troll dérisoire n’a pas répondu.

    Si Agnès trouve que notre dialogue est sublime, cela la regarde. Elle peut le garder, il lui appartient. Elle peut l’effacer aussi. C’est un choix qui lui appartient. Je suis pour, tu es contre.

    Réponse
  84. Ah oui, jycroipa, zon du confondre avec poisson!
    Si tu cherchais "aquarium"?

    Réponse
  85. …ou avec le regrettable Jean-Pierre, plutôt…

    Sinon, casser un aquarium, ça peut être embêtant, surtout s’il est plein. On comprend que ça ait fâché Clovis…

    Réponse
  86. Pour revenir au sujet initial :-} Tiens, la guerre du poil semble faire quelque écho, puisqu’on la retrouve sur la page d’accueil de http://www.lemonde.fr sous forme d’un lien colonne de droite vers un "blog invité" ( http://bonnenouvelle.blog.lemonde.f… ) dont, ma foi, j’ai déjà vu la photo d’illustration quelque part… Comme quoi rien ne se perd, rien ne se crée, tout se rippe 😉
    A partir de là, on retombe vers des liens vers le MIEL et une photo de Julia Roberts avec des poils 😉

    Réponse
  87. Tu vois, Swâmi, c’est ça être blog vraiment influent : pas de citation, pas de backlinks, juste le fait que quand je parle d’un truc, ça devient tendance juste après. Si tu voyais le buzz que j’ai lancé autour du Cacolac : z’ont multiplié leurs ventes par deux et savent toujours pas pourquoi 😀 !

    Réponse
  88. Soyons sérieux deux minutes : le poil est une question FONDAMENTALE et un marché COLOSSAL. Bref, il devrait y avoir une chaire pileuse en fac, rien de moins! (faute de chair poilante en froc! – je fatigue, il est temps que j’aille me faire un sandwich aux draps!)

    Réponse
  89. @virginie #62 :
    Ton expérience est vraiment édifiante.
    Nous aimerions vraiment récupérer le "pitch" de la séance de relooking pour chomeurs.
    Stp si tu lis ce post contacte-nous via notre site web (clique sur l’auteur du post). Merci.

    Réponse
  90. Bonsoir,
    Je découvre votre blog en suivant un lien qui mène à la page "Ceci est mon corps" (magnifique texte au passage) et voilà que je vois un lien sur "poils" … oh! oh! mon esprit ne fait qu’un tour et mon doigt qu’un clic !
    Pouf ! me voici ici pour vous dire que cet article est extra et que, non, les poils ne sont pas sales. J’avoue mettre fait la même réflexion que Monsieur a propos de la chasse aux poils et de la traque à la trique cinemathico-video-filmique … femmes ép(o)ilées, écartelées … bof bof … et dire que c’est tristement cela qui risque de faire l’éducation de nos jeunes (je ne plaisante qu’à moitié).
    Si l’humeur vous en dit, je consacre une rubrique poilue sur mon blog 🙂 http://www.objectif-bombe.com/tag/p
    Amitiés et bonne soirée, MiniB.

    Réponse
  91. Je découvre tardivement ce billet ! En effet le poil est une question cruciale, injustement passée sous silence…

    Réponse
  92. Bonjour Agnès et merci pour ce billet. Vous parlez d’animalité mais comme le disait récemment le paléoanthropologue Pascal Picq dans un docu consacré aux poils, les poils humains ne sont absolument pas un résidu animal mais sont apparus en fonction de l’évolution. Les singes n’ont pas de poils au pubis et aux aisselles !
    C’est important de lutter contre les clichés débiles, pour que les gens s’habituent à voir des poils sur le corps des femmes.
    Le problème n’est pas l’épilation/le rasage, le problème, c’est la norme.
    Imaginons une plage de France (ou de presque tous les pays occidentaux) en été. Il y a des centaines d’adolescentes et de femmes, très différentes.
    On voit des maigres, des minces, des normales, des rondes, des obèses, des petites, des grandes. Des blondes, des brunes, des rousses, des cheveux très courts, courts, longs, très longs. Des petits seins, des gros seins, des seins siliconés, des seins qui tombent. Des maillots une pièce, deux pièces, des strings, des shortys. Des femmes à la peau blanche, d’autres très bronzées, d’autres rouges. Des femmes avec piercings et tatouages, des femmes sans piercings et tatouages.
    Seul point commun entre TOUTES ces femmes : pas de poils aux aisselles ni sur les jambes ! 100% d’un aspect du corps qui est le même ! Rien que pour les sociologues et autres personnes étudiant les comportements, c’est absolument extraordinaire (dans le sens premier du mot). Comment peut-on imaginer que TOUTES les femmes aient exactement le même point de vue sur une partie de leur corps ? Sur des questions politiques ou de la vie courante, il y a toujours 20 ou 30% de gens qui pensent autrement que la majorité. Même les dictateurs pour des élections truquées n’arrivent pas à faire un score pareil. Faut-il y voir la pression des lobbys de la cosmétique, prompts à surfer sur la vague patriarcale ?
    J’ai consacré un site d’une centaine de pages à la pilosité féminine avec un regard féministe, cela représente plus de 10 ans de recherches, de collectes de témoignages, d’informations sur cette norme intériorisée : http://pgriffet.voila.net

    Réponse
  93. Merci, Pierre, pour ton témoignage et ton long travail de… débroussaillage. En tant que femme poilue, mais sans être velue, cette dictature du jardin à la française m’a toujours prise à rebrousse-poils. Autant j’élague le pelage qui ne me convient pas esthétiquement, autant je m’accroche comme un morbac à mon triangle de gazon maudit. Le dépoilage de la vulve est pour moi d’une violence physique et symbolique terrible. Sans compter que cela conduit maintenant à une standardisation de la vulve elle-même et à des aberrations comme la vulvoplastie. Mais en plus, voilà que la dictature du mont chauve ravage les rangs masculins et là, pour moi, ça ne va pas le faire. Franchement, un homme sans poils, c’est comme une soupe sans sel. L’idée d’un homme nu dépoilé me laisse, au mieux, totalement froide.

    Et il y a dans cette chasse au poil, en plus des considérations hygiénistes oiseuses, quelque chose de l’ordre de la négation de la sensualité et du désir qui m’est totalement intolérable. Parce que le poil et ses textures sont des odes au toucher et dans les toisons naviguent des odeurs marines et boisées de nature à nous renverser les sens…

    Crénom!

    Réponse
  94. Bonjour Agnès, c’est vrai ce que vous dites. Quand vous parlez de pelage qui ne vous convient pas esthétiquement, c’est les jambes, les aisselles, la " moustache " ?
    Pour l’épilation/le rasage pubien des femmes, les raisons invoquées varient en fonction de l’activité sexuelle. Celles qui n’en ont pas avec un partenaire, comme les fillettes à peine pubères le font, trop dégoûtées par ces poils qui signifient pourtant leur entrée dans la vie adulte, comme les seins. Les adultes sans partenaire évoquent aussi l’esthétique, l’odeur, etc.
    Pour celles qui ont une vie sexuelle, l’excuse, c’est le cunni. A croire qu’on leur en fait matin/midi et soir ! Les sensations seraient plus fortes. Elles sont différentes, certes, c’est normal car la zone est très sensible. Mais les poils servent à véhiculer des sensations justement car chaque poil est relié à un muscle érecteur, vecteur de sensations qui disparaît quand on rase/épile. Le fameux " poil en bouche " revient aussi, alors que pendant des millénaires, il n’a dérangé personne. Et d’ailleurs, pourquoi enlever les poils du pubis si ce ne sont que ceux autour de la vulve qui dérangent ? Et sur le clitoris, il n’y a pas de poils ! Y sont pas un peu maladroits, ces partenaires ?
    Tout ça me paraît fallacieux, c’est l’influence des films X et la pilophobie des médias puisqu’il est virtuellement impossible de voir une femme avec des poils dans les médias (à part sourcils et cheveux).

    La nymphoplastie est en effet une conséquence de la "visibilité" augmentée. Des tas de femmes qui n’étaient pas dérangées par leurs lèvres les trouvent soudain bcp trop grandes ! C’est aussi une conséquence du porno.
    Sinon, j’ai appris récemment que dans la "panoplie" de l’actrice X, il y a aussi la décoloration de l’anus ! Et oui, à la puberté, la zone anale devient plus foncée. Alors on l’éclaircit, en enlevant bien sûr tous les poils autour, c’est une infantilisation mais pas du tout assumée.

    Pour les autres poils, ils dérangent dans la sphère publique. Dans le film " Louise Wimmer " qui est encore en salle en France, l’actrice principale (Corinne Masiero) arbore des poils aux aisselles qu’elle montre plusieurs fois dans le film.

    Commentaires pilophobes trouvés sur le Net

    – Lors de la première scène de baise avec un vieux chauve, t’as un plan furtif où tu te dis, oulah elle est pas épilée. On aurait pu en rester là. Mais non. Non content de bien insister sur le fait qu’elle fait sa toilette dans des chiottes publiques, rebelote, re-scène de baise et là hop vas-y que je te lève les bras pendant dix secondes. Le message du plan est clair: Vous l’avez bien vu la protubérance de poils?

    – J’ai pas trop compris le délire sur les aisselles poilues de Louise. C’est un détail misérabiliste ou c’est qu’elle aime avoir l’aisselle fournie et touffue ? Bizarre.

    C’est fou que le gars ne se rende même pas compte que dans des milliers de films chaque année, des milliers de femmes montrent leurs aisselles glabres en gros plan, ce qui semble tout à fait normal. Pour une fois qu’une femme garde ses poils et que ça se voie plusieurs fois dans le film, ça devient un problème !
    Sinon, je note que garder ses poils, c’est être misérabiliste !

    Réponse

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