La facture que j’ai posée sur le coin de mon bureau est toujours là, quinze jours plus tard. Elle n’a pas fini par retourner, de guerre lasse, dans la boîte aux lettres d’où elle n’aurait jamais dû sortir. Elle n’a pas bougé d’un poil. Elle a pris un peu de poussière et elle est lentement recouverte par les autres courriers en souffrance sur lesquels je finirai bien par me pencher, quand la pile à l’inclinaison grandissante menacera de s’écrouler sur mon clavier.