Il est 20h40, à la terrasse de l’Usine, métro Avron, quand Olympe se rend compte subitement que son sac à main n’est plus lové à ses pieds comme un vieux chien malade.
Je suis assez sûre de l’heure, parce que c’est exactement ce moment que ma fille a choisi pour me réclamer par téléphone mon bisou distant et maternel de bonne nuit, devoir incontournable que je m’efforce d’accomplir dans le brouhaha de la rue, sous un brumatiseur qui ne cesse d’embuer mes lunettes comme un lama colérique et tuberculeux.