L’épopée de Marie, petite mère courage, nous ramène une fois de plus — et sûrement pas la dernière — dans le bled-en-chef pour une énième péripétie administrative. L’épisode deux de la course d’obstacles régulièrement imposée aux précaires pour leurs miettes de droits sortira en exclu-lulu dans le numéro 43 du Fakir national, à s’arracher dans tous les bons kiosques dès samedi 28 novembre.
Son petit minois tourné vers le ciel, ma fille ne perd pas une miette de ma patiente reptation verticale. Elle aime l’escalade parce que je la pratique tout comme elle réclame régulièrement des épinards à table, parce que je lui ai dit que j’adorais ça.
Si tu t’écoutais deux minutes, tu passerais ta vie en Sarkoland ordinaire à éructer, vitupérer, gueuler, beugler, hurler ta colère et ton indignation permanentes. La constance de la saloperie ordinaire est telle que tu te pèterais une coronaire en moins de temps qu’il n’en faut pour remplir une cuvette de chiottes de toute la bile qu’un journal de Pernaut peut te faire remonter du gosier.
C’est en scannant de vieilles photos de famille ce WE pour les soustraire aux outrages du temps que je suis tombée sur lui. Je crois que c’est la seule photo où il apparait, le jour de mon baptême, alors qu’il tient ma version bébé dans ses bras. Je me suis juste demandé s’il savait au moment de cette photo ce qu’il allait me faire, près de 12 ans plus tard.
Marche ou crève. Voilà le monde dans lequel nous vivons. Voilà le monde dont on a hérité et probablement celui que nous allons léguer à nos enfants. Pas de quoi pavoiser.
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