Tout vient à point à qui sait attendre, mais depuis plus d’un mois que je rongeais mon frein, j’ai bien cru ne jamais voir le bout de ma première grande aventure éditoriale.
Il y a la presse-sandwich, qui glisse une fine couche d’infos vides qui brossent tout le monde dans le sens du poil entre deux grosses tranches de pub bien juteuses et puis il y a la presse-passion, avec plein de vrais bons gros morceaux d’informations qu’on ne trouve nulle part ailleurs et qu’une tribu de journalistes intègres et enragés est allée chercher sauvagement jusqu’au fin fond des latrines de la République.
Internet m’a tuer : c’est devenu la grosse tarte à la crème de ces dernières années. Le réseau mondial se retrouve systématiquement sur le banc des accusés de la plupart des maux de notre société. Tout secteur menacé de déclin ou d’obsolescence dégaine automatiquement le bazooka anti-Internet pendant que notre gouvernement mouline des lois comme un tas de shadocks hallucinés sous ecsta pour tenter de circonscrire le monstre numérique.
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