Une fois par semaine, c’est l’heure parentale avec les autres éleveurs de nains montés sur batterie inusable qui s’adonnent aux joies des arts martiaux.
L’implacable érosion de l’indignation
Si tu t’écoutais deux minutes, tu passerais ta vie en Sarkoland ordinaire à éructer, vitupérer, gueuler, beugler, hurler ta colère et ton indignation permanentes. La constance de la saloperie ordinaire est telle que tu te pèterais une coronaire en moins de temps qu’il n’en faut pour remplir une cuvette de chiottes de toute la bile qu’un journal de Pernaut peut te faire remonter du gosier.
Parrainage
C’est en scannant de vieilles photos de famille ce WE pour les soustraire aux outrages du temps que je suis tombée sur lui. Je crois que c’est la seule photo où il apparait, le jour de mon baptême, alors qu’il tient ma version bébé dans ses bras. Je me suis juste demandé s’il savait au moment de cette photo ce qu’il allait me faire, près de 12 ans plus tard.
La guerre du poil aura bien lieu
J’avais parlé de cette épineuse question lors du comité de rédaction de Fakir, mais je crois bien que personne ne voyait trop où je voulais en venir. Puis, le poil dans la main qui me tient lieu de canne aidant, j’avais remisé le sujet sur une étagère poussiéreuse de mon cerveau tordu en me disant qu’il y avait forcément plus sérieux comme préoccupation pour couper les cheveux en quatre.
Jusqu’à ce midi.
Psychanalyse des vitres
J’avais pris rendez-vous avec une commerciale qui bossait pour une imprimerie. En temps normal, j’aurais refusé poliment, mais elle avait été convaincante, aimable et sans lourdeur, et du coup, je lui avais concédé une heure à la terrasse d’un des troquets du bled.
La sorcière des mers
Un jour, la petite sirène eut envie d’avoir deux belles jambes de femme pour aller danser. Elle alla voir la sorcière des mers qui lui dit qu’elle pouvait l’aider, mais que pour cela, il allait lui falloir renoncer à chanter.
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