La facture que j’ai posée sur le coin de mon bureau est toujours là, quinze jours plus tard. Elle n’a pas fini par retourner, de guerre lasse, dans la boîte aux lettres d’où elle n’aurait jamais dû sortir. Elle n’a pas bougé d’un poil. Elle a pris un peu de poussière et elle est lentement recouverte par les autres courriers en souffrance sur lesquels je finirai bien par me pencher, quand la pile à l’inclinaison grandissante menacera de s’écrouler sur mon clavier.
L’Homme circonstanciel
L’habit fait probablement le moine tout comme l’occasion fait le larron.
Étho-géomatique ou la quatrième dimension des espaces publics
Le vrai sens de la pensée politique n’est pas tant de jouer le combat des chefs entre petits égos démesurés qui écrasent le personnel politique que de penser le monde, la société et la manière dont nous vivons ou aimerions vivre ensemble dedans. Autrement dit, un vrai papier politique n’est pas l’inventaire des avantages comparés des têtes de gondoles des partis en lice à la course aux urnes du moment, mais plus une exploration du champ social ou du vivre-ensemble.
Digressions capillaires
Pendant que le petit peuple est soumis à une tonte en règle, une insurrection capillaire me précipite dans les pattes du merlan.
Les mots en images
Ce n’est pas Jean Véronis qui me contredira : il est parfois très éclairant de mettre les mots en images pour filtrer le brouhaha médiatique ambiant, bruit de fond permanent qui finit par diluer l’accès à l’information.
Ceci n’est pas un rapport
Sacré poissard!
Je ne parle pas de Terry Gilliam, bien qu’il semble qu’il se traîne une scoumoune plus grande que les deux tours du WTC réunies, mais bien de Jacques Attali qui a planché sur un rapport sur la libération de la croissance
pendant des semaines et qui se retrouve à le publier pile-poil au moment où le château de cartes de la spéculation mondiale commence à s’effondrer avec la précision mécanique d’une exhibition de dominos.
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