J’avais parlé de cette épineuse question lors du comité de rédaction de Fakir, mais je crois bien que personne ne voyait trop où je voulais en venir. Puis, le poil dans la main qui me tient lieu de canne aidant, j’avais remisé le sujet sur une étagère poussiéreuse de mon cerveau tordu en me disant qu’il y avait forcément plus sérieux comme préoccupation pour couper les cheveux en quatre.
Jusqu’à ce midi.
Ne jamais perdre de vue que la construction européenne actuelle se fait essentiellement sur ce socle, c’est à dire sur l’idée que la concurrence libre et non faussée est le modèle grâce auquel nous allons cavaler cheveux au vent vers un avenir radieux sur fond de soleil levant.
À l’heure où il est de bon ton de couiner sur la France qui tombe et de vilipender les Français en des termes à peine moins méprisants que ceux qui sont utilisés pour qualifier habituellement nos chômeurs, deux films et une émission de télé me laissent penser que la vérité est peut-être ailleurs.
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