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Qui veut la peau de Tux?

Par Agnès Maillard
12 février 2006

Je fais un tantinet dans la provoc’, mais il y a des moments où je me verrais bien jouer aux fléchettes avec le manchot narquois…

En fait, cela fait depuis septembre dernier que je suis sous Linux. Ne voulant pas me ruiner en licences logicielles, j’avais opté pour le libre pour le lancement de ma petite entreprise. Comme le libre n’est pas vraiment grand public, quoi qu’en disent les zélotes, c’est un ami administrateur réseau multi-plateformes qui m’avait installé le bouzin sur mon portable : une Debian sid.
kill tuxPour la majorité d’entre vous, ça ne veut rien dire, mais pour le geek, c’est synonyme de fête du mode console[1] et de plantages d’applis aléatoires. Bref, ce n’est pas pour les pieds tendres, et comme dirait mon pote, ça m’a fait la couenne.

Mon portable étant en fin de course (processeur très fatigué), je me suis donc équipée d’un nouvel outil de travail : un acer aspire 5002, une machine de guerre avec un processeur AMD64 turion et une carte graphique qui supporte l’accéleration 3D, dans la perspective de commencer à bosser avec Blender.

Ubuntu

J’aime vivre dangereusement, mais j’ai décidé pour la migration de quitter les joies de Debian sid sans quitter le système debian. J’ai donc logiquement choisi Ubuntu, dont on peut dire qu’il s’agit d’une distribution nettement plus abordable pour le néo-linuxien. La communauté est très active et l’installation bénéficie de tutoriels pas à pas bien pratiques pour se lancer tout seul dans l’aventure. Au final, l’interface est furieusement debianesque, mais les outils installés par défaut ont été optimisés pour que l’on puisse faire le gros de l’administration système en mode fenêtre. Pour moi qui vient de la SID, le changement est agréable.

Bien sûr, une install Linux, c’est toujours un deuxième effet Kiss Cool, avec les périphériques pas reconnus et les paramétrages qu’on n’arrive pas à faire correctement.

Avec mon Acer, le gros des soucis, c’est la carte Wifi Broadcom et l’accélération 3D de la carte graphique. Heureusement, il y a toujours un grand gourou Linux qui a fait le parcours du combattant avant vous. Malheureusement, il y a toujours un moment où vous tombez sur l’erreur que personne n’a encore résolu et il y a fort à parier que même en passant la nuit dessus, ce n’est pas vous qui allez faire avancer le schmimblick.
Ainsi, j’ai réussi, avec l’aide de Mumbly, à installer ndiswrapper, un bidule qui permet de récupérer les drivers windows pour les périphériques, puis à installer les bons drivers 64 bits pour ma broadcom. J’ai même réussi à compiler[2] le module acer_acpi, j’étais sur le point de gagner l’accès au réseau sans fil et là… plaf! Dommage, si près du but :

 root@monolecte:/home/agnes/acer_acpi-0.3# make make -C /lib/modules/`uname -r`/build SUBDIRS=/home/agnes/acer_acpi-0.3 modules make1: entrant dans le répertoire « /usr/src/linux-headers-2.6.12-10-amd64-generic » CC [M]  /home/agnes/acer_acpi-0.3/acer_acpi.o Building modules, stage 2. MODPOST CC      /home/agnes/acer_acpi-0.3/acer_acpi.mod.o LD [M]  /home/agnes/acer_acpi-0.3/acer_acpi.ko make[1]: quittant le répertoire « /usr/src/linux-headers-2.6.12-10-amd64-generic » root@monolecte:/home/agnes/acer_acpi-0.3# make install mkdir -p /lib/modules/2.6.12-10-amd64-generic/extra cp -v acer_acpi.ko /lib/modules/2.6.12-10-amd64-generic/extra/ `acer_acpi.ko' -> `/lib/modules/2.6.12-10-amd64-generic/extra/acer_acpi.ko' depmod -a root@monolecte:/home/agnes/acer_acpi-0.3# modprobe acer_acpi FATAL: Error inserting acer_acpi (/lib/modules/2.6.12-10-amd64-generic/extra/acer_acpi.ko): No such device root@monolecte:/home/agnes/acer_acpi-0.3# 

No such device

En gros, ça veut dire : tu n’as plus qu’à trouver un vieux cable RJ45 et le tirer jusqu’à ton routeur si tu veux venir écrire tes histoires de geek sur le blog.

Autre soucis : le rapatriement de mes données personnelles. Il me semble que chopper le dossier /home et de le coller brutalement dans ma nouvelle arborescence est un peu brutasse. Surtout que j’ai un pote qui m’a parlé de la nécessité de sauvegarder aussi /etc. Tout ce que je veux, c’est retrouver Evolution prêt à tourner avec ses mails, ses contacts, ses RDV, tels que je les avais laissé sur ma future ex-bécane. Et aussi mes paramétrages gaim ou Firefox et ses précieux marque-pages et mots de passe enregistrés.
En plus, pour migrer des gigas de données, il faudrait que je parvienne à monter un bon partage réseau entre mes deux bécanes Linux, et là, vous allez rire (si, si!), je suis plus forte pour visualiser un disque windows sur le réseau interne qu’un autre disque linux… J’ai bien tenter d’installer NFS… mais là, c’est tout pas pareil qu’avec smbclient et je n’ai pas réussi à entrer dans les fichiers paratagés.

Bref, tout ça pour dire deux choses :

  1. J’écris peu sur le Monolecte en ce moment, parce que j’ai les mains dans le cambouis nuit et jour
  2. J’invite tous les geeks grands gourous Linux à venir faire la démonstration ici de leur science et à m’aider à résoudre mes embrouilles.

Ben oui, pour une fois que ce blog pourrait me servir à quelque chose….

Notes

[1] Au lieu de gérer votre système en cliquant dans de jolies petites fenêtres, vous passez le plus clair de votre temps à taper des ligne de code totalement ésotériques pour réussir à faire tourner votre système… pas très cool, mais dépaysement garanti!

[2] Compiler, ça c’est un truc de fou sous Linux : tu as les sources d’un programme, tu tapes les commandes magiques ./configure pour changer les paramètres, make pour contruire le truc et make install et boom, c’est comme si tu avais eu un .exe de chez win.

45 Commentaires

  1. … Ne pas oublier l’excellente doc/tutos sur ubuntu-fr : http://doc.ubuntu-fr.org/

    1 – le wifi : http://doc.ubuntu-fr.org/installation/wifi (pas assez comlet je l’avoue) 2 – partage réseau SMB : http://doc.ubuntu-fr.org/applications/samba (là c’est tip-top !)

    Pour le wifi … La page d’acer_acpi : http://www.archernar.co.uk/acer_acpi/acer_acpi_main.html

    A mon avis, pour ton soucis, il faut que tu regardes dans 1 premier temps si ta « carte/chipset wifi » est reconnu dès le démarrage … $ cat /var/log/dmesg | grep bcmwl5 ou meme cat /var/log/dmesg | grep ndiswrapper

    Ensuite un petit tour sur les forums Ubuntu peut réserver de bonnes surprises : http://www.ubuntuforums.org/search.php?searchid=3774847

    Hope it helps …

    Réponse
  2. Agnès, Tu compiles le module dans ton répertoire personnel (tu as raison : no need to be root to compile the kernel :-)). Est-ce que par hasard tu n’aurais pas deux versions de gcc sur ta machine ? Une à la racine et une autre déterminée par la variable d’environnement CC dans ton répertoire personnel ? L’idée n’est pas de moi, je l’ai piquée ici ?

    Réponse
  3. Lapsus : je veux dire « tu compiles le module depuis ton répertoire personnel » et non « dans ton répertoire personnel »

    Réponse
  4. Quand même, entrer dans le -formidable- monde Linux directement avec une distribution 64 bits, à l’heure actuelle, c’est preuve d’un courage exceptionnel. Et pour être original, je ne saurais que trop te conseiller d’écumer le site d’ubuntu-fr (surtout le wiki et le forum), on peut résoudre pas mal de soucis ainsi (et je parle en connaissance de cause !).

    Bon courage.

    Réponse
  5. Scuse maam…

    Avec les PC, grassa mada, ya deux soluces; – soit tu perds du temps a bidouiller un truc. – soit tu gagnes du temps en achetant un truc cher qui marche tt seul

    Ca revient au meme parce que le temps que tu consumes sur l’ecran et le truc gratuit correspond sans doute a peu de choses pres au temps qu’il t’aurait fallu pour gagner l’argent necessaire au machin qui marche tout seul.

    Sauf que a priori ton boulot que tu t’es choisi t’amuse plus que faire informatichien puisse que tu n’es pas informatichiante de metier (ou je me gourrasse?)

    Je sais j’ai l’air de faire ma violette de luxe mais j’aime pas le cambouis, ca fait les ongles sales et c’est pas ragoutant pour les galipettes que, la nuit, je prefere effectuer plutot que de pisser du code.

    Windows j’aime pas – securite, convivial comme un coup de trique, pas beau – alors Mac. Attends ! ecoute…

    L’iMac 17 pouces va encore me durer trois ans sans prob – soit cinq au total. Et je vais depenser une visite par an chez Appeul pour qu’il me le refourbisse a propre (1000 balles chaque a la louche). Je l’a achete 12 mille thunes (oK un peu cher quoi que…).

    L’a jamais plante. L’a jamais foire. L’a jamais pose une question a la con. L’a jamais demande plus de dix minutes de gamberge. Tu branches. tu charges, decharges, ca marche a tous les coups. Et en plusse c’est fait joli a cote de la lampe du salon de tata vero.

    Donc j’ai gagne du temps, j’ai fait de la pognon en economisant du temps et de l’enervement, le nordi me coute tant pas an, c’est dans les frais fixes et basta cosi.

    Donc si t’es en amour de Linux pareil, trouve un lascar qui caresse les mammouths en Deviant, CrepeSuze et Monbraque (j’avais un pote qui se faisait stuffer son lapetop chez les cranes d’oeufs de Normale Sup, l’etait toujours nickel le puteure), file zi la piece et fais des choses interessantes… et rentables.

    Au plaisir

    Réponse
  6. 1) quelle idée de vouloir à tout prix quitter une chose qui fonctionne pour une chose qui ne fonctionnera peut-être jamais ? 😀 (je ne suis pas geek du tout ni dans le corps ni dans l’esprit) 2) /etc ne doit pas être copié brutalement… chaque application doit être installée, puis sa config doit être recopiée… application par application… 3) /home : il vaut mieux là aussi recopier proprement… répertoire par répertoire… puis vérifier que les identifiants des utilisateurs sont les bons. 4) Pour copier les fichiers… soit installer un serveur FTP, parce que tu sais faire ça en 5 minutes… sur le poste source, tu fais un « tar czf monfichier.tar.gz /monrepertoireacopier », ça a l’avantage de conserver les droits des fichiers… et de l’autre côté, tu fais simplement un « tar xzvf monfichier.tar.gz » dans un répertoire de travail, puis tu déplaces ce dont tu as besoin là où c’est nécessaire… 5) tu peux t’amuser à te documenter sur rsync 🙂 C’est plus « standard » et sans doute plus rapide… 6) Beaucoup de paramètres des applications sont dans des fichiers et répertoires commençant par un point. Il ne faut pas les oublier… (ls -a)

    Bon courage.

    Réponse
  7. Si tu veux récupérer tes mails, tes contacts, tes RDV, tels que tu les as laissé sur ta future ex-bécane,et aussi tes paramétrages gaim ou Firefox, tes précieux marque-pages et mots de passe enregistrés tu dois simplement copier le ou les dossiers cahés de ton ancien home personnel dans ton home personnel.

    Ensuite tu ré-installes tes applications préférées et au premier démarrage tu récupéres tous tes réglages. ( j’applique cette méthode avec Mozilla, mais je pense que cela devrait fonctionner avec Gaim, Evolution,etc…).

    De toute façon, Firefox lors du premier lancement te propose d’ importer bookmarks,historique,barre

    d'adresse depuis le répertoire .mozilla.
    Réponse
  8. Je pense que tu dois installer aussi le paquet wireless_tools :

    apt-get install wireless_tools

    Réponse
  9. Soient bénies tes tribulations avec ce système d’exploitation parfaitement sattvique qu’est GNU/Linux !

    Quelques petites remarques : Le module ACPI qui te fait souffrir… ACPI = Advanced Configuration and Power Interface, a priori, ça n’a pas grand-chose à voir avec le Wi-Fi, donc ce n’est probablement pas de là que viennent tes problèmes de Ouiphi. L’ACPI te sert davantage à contrôler la consommation des périphériques, mettre ton portable en veille, etc. L’ACPI ne marche pas toujours très bien avec Nunux, mais est rarement indispensable.

    Maintenant, sans vouloir faire péter le trollomètre, les reproches que l’on adresse à Linux dans le registre « tel périphérique marche mal ou n’est pas reconnu » sont toujours de mauvais procès, parce que, si ces périphériques marchent toujours avec Winchoze, ce n’est certes pas grâce aux développeurs de Redmond, mais parce que tous les constructeurs de périphériques écrivent et fournissent toujours les pilotes de leur bidule pour Wintruc, et en plus passent à la caisse pour avoir le droit de mettre le petit logo « Designed for Microcrot Winchoz » et obtenir la « signature numérique » sans laquelle XP et consorts beuglent à l’installation. Si les constructeurs ne faisaient pas ça pour leurs périphériques, c’est bien simple, ils ne les vendraient pas. Par contre, côté Linux, ils se donnent rarement cette peine, et refusent parfois même de fournir la moindre documentation technique nécessaire à des développeurs tiers pour écrire les pilotes nécessaires. Sous Linux, c’est bien souvent quand un développeur qui « touche en C et connaît bien le noyau » achète tel périphérique, qu’il développe alors le pilote qui va bien, comme il le peut, et souvent sans beaucoup d’infos. Auparavant c’est la carence, et cette carence est imputable aux constructeurs de périphériques qui considèrent souvent que Linux n’est pas un marché assez juteux pour qu’ils se donnent de la peine… Quand on est sous Linux, mieux vaut se poser la question du support de tel périphérique _avant_ de l’acheter, et, pour les portables récents intégrant plein de trucs à la fois très spécifiques et high-tech dernier cri, c’est bien souvent un poil galère. Il faut simplement le savoir…

    C’est à cause de cela qu’a été developpée une usine à gaz comme ndiswrapper, qui permet d’encapsuler certains pilotes Windows – pas tous… – pour les faire tourner directement sous Linux. Ce n’est certes pas la solution idéale, mais elle a l’avantage de souvent fonctionner de manière honorable.

    N’hésite pas à me joindre directement par mail, si jamais je peux t’aider à résoudre tes problèmes, je le ferai volontiers.

    Amicalement.

    Réponse
  10. Pinaise ! Que de misère humaine… 😉

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  11. Pas encore demain que Linux va dépasser les 2% de part de marché sur les postes clients… 😉

    Réponse
  12. Là, tout de suite, c’est la partition windows qui me fait des misères, avec peut-être des secteurs défectueux. J’écris de la vieille machine pendant que l’autre se scanne. En effet, l’Acer a été livré avec 2 partitions de 50 Go, une pour l’OS, une pour les données. Je voulais ratatiner les deux à 12 -15 go pour faire de la place à linux, mais la partition de l’OS a refusé de bouger d’un poil, que ce soit pendant l’install ou plus tard avec qparted. Donc scan + defrag et si qparted n’y peut rien, je tente partition magic.
    Pour ce qui est du module acer_acpi, je sais ce que c’est, mais c’est ça qui gère la lupiotte du wifi en facade, c’est Mumbly qui le démontre. Je suis toujours en panne sur ce sujet, mais en fait le problème de partitions est devenu n°1, vu que je peux me retrouver au final avec un mega formatage en vue, et donc la nécessité de TOUT réinstaller.
    C’est allant sur le site officiel d’Ubuntu France que j’ai pris la décision d’opter pour cette distrib, à cause du dynamisme de la communauté. Je suis sur leur forum pour tenter d’avancer.
    Quant à mon côté aventureux, j’ai bossé 18 mois dans un service informatique et pendant les 3 ans qui ont suivi, je me suis retrouvée à administrer un serveur redhat. Je faisais la maintenance courante. Et depuis septembre dernier, je suis en production complète avec une Debian SID : ça c’est vraiment du sport. Et quoi qu’il arrive, ce que je suis en train d’apprendre ne se perdra pas…
    Merci, je vous tiens au courant

    Edition le 13/02/2006 01:16 : j’ai les yeux qui se croisent, mais Partition Magic mérite bien sont nom! L’aventure continue!

    Réponse
  13. Tiens c’est marrant ce que tu racontes là, moi je réinstalle mon linux, mais sur un microdrive usb pour en faire une solution nomade… Dans le genre pour se compliquer la vie pour rien c’est pas mal (surtout que je me refuse à utiliser un vfat…). Enfin bon tout ça pour dire qu’à ubuntu et/ou kubuntu j’ai préféré pour le live CD un pentoo (principalement parce qu’il démarrait sans problème sur tous mes pc), mais finalement pour mon USBStick, je retourne à la gentoo, certes c’est pas évident, mais je suis bien aidé moi aussi (la communauté linux est adorable! ^^) et c’est quand même super bien pensé!

    Bon courage en tout cas!

    Réponse
  14. … Bill gates est un voleur, windows est de la daube, tous les geeks moyens prennent un malin plaisir à expliquer que c’est de la daube… Ben moi, mon multi-boot linux m’a servi trois fois. Et quoi qu’on en dise, je suis globalement satisfait de mon windaube. Et je parie que je serais un des seuls à dire ca, ca fait « pas bien », de dire qu’on trouve que Microsoft, c’est bien !

    Réponse
  15. Agnès: Il est possible que qparted soit incapable de trifouiller ta partition Winmachin, surtout si c’est du NTFS dont il existe des tripotées de versions et sous-versions.
    Tu peux essayer 2 choses :

    • Monter le disque de ton portable directement dans ta machine de bureau, il existe des petits adaptateurs de connectique qui ne coûtent pas cher, et, de là, copier le contenu des partitions du disque de ton portable sur le disque de ta machine de bureau, puis retailler les partitions de ton portable en les effaçant complètement au besoin, avant de recopier dans l’autre sens.
    • Ou retailler les partitions directement avec Partition Magic, car en effet, bien que ce ne soit pas un outil libre, c’est un outil très efficace. On peut cependant parfois hériter par cette méthode de problèmes de géométrie assez gore… N’hésite pas à m’envoyer un mail, je peux peut-être te donner quelques conseils utiles.

    Troll GNU/Linux vs. Winbidule : La machine sur laquelle j’écris ces lignes, qui est ma machine principale, et qui répond au doux nom de Totor, tourne sous GNU/Linux Mandriva 2006 (assez lourdement customisée).
    Elle est en fonction et connectée à Internet 24/7/365 depuis fin 2000.
    Cette machine en plus d’être ma station de travail quotidienne, est également le serveur web du domaine petaramesh.org et de plusieurs autres domaines.
    Elle héberge également le serveur mail de plusieurs domaines (SMTP, POP, antispam, antivirus…), un service de webmail, des listes de diffusion, dotclear, des bases de données MySQL, j’en passe et des meilleures, tout cela fonctionnant simultanément et en permanence.
    Sur cette machine, je n’ai pas fait de réinstallation complète (à partir de zéro) du système d’exploitation depuis 1999 je crois. Elle a évolué depuis sa Mandrake 6.1 initiale jusqu’à la Mandriva 2006 actuelle en passant par presque toutes les versions de Mandrake successive, toujours en mise-à-jour à chaud, et sans jamais aucune réinstallation complète.
    Cette machine, connectée en permanence à Internet depuis plus de 5 ans, n’a jamais été « hackée« , et n’a jamais subi le moindre dégât du fait de virus, vu que Linux s’en contre-tape.
    Cette machine, en dehors de pannes matérielles, et de courtes périodes de mise au point du système (nouveau noyau, etc.), n’a jamais planté. Jamais.
    La machine elle-même a progressivement évolué par bouts (remplacement successifs de carte mère, de processeur, de disques durs…), mais pour autant, ça reste « la même machine ». Aucune de ces évolutions n’a jamais nécessité de réinstallation du système d’exploitation. Actuellement, c’est un modeste Athlon XP 2000+
    La machine comporte actuellement 3 disques durs redondants montés en combinaison de RAID-1 et de RAID-5 en utilisant EVMS.
    Cette machine n’est pas en multiboot, car aucune version de Windows n’est installée dessus, en dehors d’une vieille version de Win98 qui tourne parfois (très rarement) sous Linux dans une machine virtuelle, et sur laquelle ma gamine joue parfois à quelques vieux jeux. Il est amusant de voir le Windows virtuel donner de temps à autre un bel écran bleu de la mort sans que cela ne dérange Linux le moins du monde 8-D

    J’attends toujours que quelqu’un me dise qu’il est capable de faire quoi que ce soit d’approchant avec n’importe quelle version de Windows…

    P.S. : Est-il nécessaire de préciser que cette machine ne sait même pas ce qu’est une défragmentation ? ;-)))

    Réponse
  16. Petaramesh, beau travail. Si j’avais la patience je ferais comme toi. C’est beau.

    Réponse
  17. Au lieu de gérer votre système en cliquant dans de jolies petites fenêtres, vous passez le plus clair de votre temps à taper des ligne de code totalement ésotériques pour réussir à faire tourner votre système… pas très cool, mais dépaysement garanti!

    Teuh teuh teuh… ça s’appelle parler à son PC et c’est souvent bien plus clair et plus pratique que des menus (pour peu qu’on utilise l’auto-complétion). Le seul truc c’est qu’il faut traduire pour soi, autrement c’est effectivement un peu… froid et dur comme monde (ex. cp = « copy », rm = « remove », su = « switch user », lsmod = « list modules »). La seule chose qui manque ensuite, c’est l’argument « –please ». 😀

    Compiler, ça c’est un truc de fou sous Linux : tu as les sources d’un programme, tu tapes les commandes magiques ./configure pour changer les paramètres, make pour contruire le truc et make install et boom, c’est comme si tu avais eu un .exe de chez win.

    C’est normal : le libre est basé sur la disponibilité et la modifiabilité du code source (ce que le mimines de l’humain tapotent pour faire un programme). À l’inverse, dans le proprio on ne te donne que la partie binaire (la partie machine): pratiquement immodifiable et incontrôlable dans son fonctionnement (conséquence : les bugs restent jusqu’à ce que les détenteurs du copyright veuillent bien s’en occuper, et les barbouziciels… pareil).

    Elle a évolué depuis sa Mandrake 6.1 initiale jusqu’à la Mandriva 2006 actuelle en passant par presque toutes les versions de Mandrake successive

    Impressionant… du temps où j’utilisais cette distrib’ (9.0,9.2,10.0), elle ne cessait de me faire des misères lors des mises à jour. Il faut croire que ça venait des ressources de l’utilisateur. 🙂

    Sinon, pour l’acer_acpi une solution super-simple (tout en bas du thread : je la donne un peu comme une bouteille à la mer, dans l’espoir de réduire l’inutilité de ce post :-s).

    Réponse
  18. @sextus: Impressionant… du temps où j’utilisais cette distrib’ (9.0,9.2,10.0), elle ne cessait de me faire des misères lors des mises à jour. Il faut croire que ça venait des ressources de l’utilisateur.

    urpmi roulaize, surtout si on pense à faire également usage d’un peu de jugeotte 😉

    Réponse
  19. urpmi roulaize, surtout si on pense à faire également usage d’un peu de jugeotte

    J’employais les CD pour mettre à jour… peut-être pour ça (en surcroît des problèmes de jugeotte 😉 ). Car le problème avec urpm&co., c’est que c’est exploitable uniquement en ADSL.

    Réponse
  20. @Sextus: le problème avec urpm&co., c’est que c’est exploitable uniquement en ADSL.

    Que nenni, ça fonctionne également avec le câble, la fibre optique ou le satellite, mais il est vrai que ça marche moins bien pour la connexion à Internet par signaux de fumée ou pigeons voyageurs.

    Blague dans le coin, on peut parfaitement faire de l’urpmi à partir d’un support local : CD-Rom, disque dur, livre de cuisine non, pas ce dernier.

    Réponse
  21. Swâmi Petaramesh > Elle est en fonction et connectée à Internet 24/7/365 depuis fin 2000.

    Pour des serveurs, c’est effectivement très important, mais pour des machines clientes, qu’on éteint le soir vu que ça n’a pas d’intérêt de la laisser tourner, le choix se fait plus en facilité d’utilisation et en nombre d’applications/drivers. Dans ces conditions, je déconseille aux non-geeks d’utiliser Linux (les problèmes d’Agnès sont typiques) et Mac (trop cher, pas assez d’appli).

    Pour l’expéricence, j’ai réinstallé une bécane d’un ami avec W2K, Kerio comme firewall, AVG comme anti-virus (avec MAJ automatique quotidienne), Privoxy comme proxy web avec filtre JavaScript etc., et FireFox comme browser : ça fait 2 ans, et plus aucun problème, malgré ses visites régulières sur des sites que la morale réprouve. Comme quoi, avec un minimum de protection, la stabilité de W2K ou XP est largement suffisante pour une machine cliente, en bénéficiant en plus d’une richesse applicative + confort utilisation sans commune mesure avec ce que propose Linux aujourd’hui.

    Et pourtant, j’aime bien la philosophie de l’open-source 😉

    Réponse
  22. @Fred:
    > Swâmi Petaramesh > Elle est en fonction et connectée à Internet 24/7/365 depuis fin 2000.
    > Pour des serveurs, c’est effectivement très important, mais pour des machines clientes, qu’on éteint
    > le soir […]

    …alors celles-là peuvent bien planter dans la journée ? 😀

    > […] avec un minimum de protection, la stabilité de W2K ou XP […]

    Ceci s’appelle un oxymore 😉

    > Et pourtant, j’aime bien la philosophie de l’open-source 😉

    <mode tétratrichotomie=on>
    Il n’existe aucune philosophie Open Source, parce que le terme Open Source ne veut rien dire, et que l‘Open Source a été inventé par des loustics allergiques au Logiciel Libre.
    Il existe par contre une philosophie du Logiciel Libre. Ca oui. Un peu, même !
    </tétratrichotomie>

    Réponse
  23. @Agnès: Au fait Agnès, si tu en as marre de me voir troller dans les commentaires de ce billet, dis-le moi simplement, et j’arrête, pas besoin de taper sur la tête 😉

    @Fred: J’avais oublié de répondre à l’un de tes arguments, celui concernant le prétendu confort d’utilisation que tu attribues à MS Windows.
    Figure-toi que je ne suis pas masochiste, et que je travaille toute la journée dans un environnement KDE sous Linux extrêmement ergonomique et confortable. Ne confonds pas « confort d’utilisation » et « compétences nécessaires pour l’administration du système », ce sont deux choses radicalement différentes. Quand je tape un courrier sous OOo, j’ai bien autant de « confort » que toi, si tu fais la même chose sous MS Word. Quand je surfe avec Konqueror ou Firefox également. En tant que gestionnaire de fichiers, Konqueror écrase à plate couture MS Explorer. Pour imprimer des photos depuis mon appareil ou les retoucher avec The Gimp, c’est parfait aussi. Et je n’utilise aucun logiciel commercial « copié chez un copain parce que c’est trop cher à l’achat », comme le font beaucoup d’utilisateurs de Wintruc. Je n’utilise que des logiciels Libres et gratuits. Ah, et je travaille sous KDE avec 6 bureaux virtuels. Sous Windows, tu n’en as qu’un, et c’est même le truc qui me fait le plus pester quand je dois utiliser une machine Win$ par obligation, fut-ce 20 minutes…
    En matière de confort, mes enfants, qui ne sont pas des gurus Linux, ne se plaignent pas non plus, quand ils jouent avec gcompris, Frozen bubble ou Tuxmath. Mais l’avantage pour moi par rapport à Windows, c’est que je peux les laisser jouer avec la machine autant qu’ils veulent sans avoir aucune crainte qu’ils me collent un virus dessus, ou qu’ils me dégomment un logiciel essentiel, ou qu’ils me foutent en l’air la config de la machine, ou que, ou que, ou que…

    Tiens, pour le confort d’utilisation dont tu parlais, et quelques autres questions amusantes, je te suggère la lecture de ce billet : Comment j’ai perdu ma musique légale

    Réponse
  24. @Swâmi Petaramesh Blague dans le coin, on peut parfaitement faire de l’urpmi à partir d’un support local : CD-Rom, disque dur, livre de cuisine non, pas ce dernier.

    ($ sh troll start) Perso j’ai eu que des soucis avec cet outil… j’ai même planté mon système grâce à lui une fois : pour installer un soft, il me donne une liste de fichier obscurs devant être désinstallés… je me suis dit qu’il devait savoir ce qu’il faisait, j’ai donc répondu « oui ». J’avais tort, il m’a désinstallé les outils *drake et plein d’autres trucs. À l’époque j’étais bien incapable de réparer ce genre de choses. Ainsi je devins un tégéziste croyant orthodoxe indécrottable. Mais bon ($ sh troll stop), je veux bien croire qu’on peut trouver le bonheur en rpm… 😉

    Il n’existe aucune philosophie Open Source, parce que le terme Open Source ne veut rien dire, et que l’Open Source a été inventé par des loustics allergiques au Logiciel Libre.

    Hmmm… « Open Source » est généralement ce qu’emploient les BSDistes pour se démarquer de la philosophie plus idéologique (terme employé ici sans jugement de valeur) de la FSF. C’est plus une histoire de copyleft/pas copyleft que de libre/pas libre (les licences type BSD sont d’un certain point de vue plus libres que la GNU/GPL).

    Réponse
  25. @Sextus: Je n’ai absolument rien contre les licences BSD, mais Open Source n’est pas synonyme de BSD-like.
    Le Logiciel Libre (aka GNU/GPL) t’octroie trois libertés fondamentales :

    • Celle de pouvoir utiliser le logiciel pour toute fin qu’il te plaira et sans limitation
    • Celle de pouvoir modifier le logiciel si tu le souhaites (ce qui implique la fourniture du code source, mais ce n’est qu’un aspect secondaire)
    • Celle de pouvoir redistribuer le logiciel en ta possession, ainsi que les versions que tu aurais enrichies de tes propres modifications.

    En contrepartie, il t’impose une contrainte:

    • Celle, quand tu redistribues le logiciel, de le redistribuer sous la même licence, y compris si la version que tu redistribues comporte tes propres ajouts/adjonctions/modifications.

    Ceci dans le but d’empêcher « l’appropriation » par une société commerciale, qui par exemple prendrait un noyau Linux (sous GPL), ajouterait deux modules propriétaires dedans, et redistribuerait l’ensemble comme produit commercial « c’est à moi ».
    Cette contrainte vise à empêcher un tiers, redistribuant le logiciel, de te priver des droits que l’auteur initial du logiciel avait choisi de t’offrir.

    A contrario, l‘Open Source ne t’apporte aucune de ces garanties. La seule chose que le terme Open Source t’indique, c’est que le code source est fourni. Ce qui, en soi, ne te donne aucun droit particulier de le modifier, ou de redistribuer le logiciel, ou même de l’utiliser.
    C’est pour cela que je dis que le terme Open Source est un mot creux, parce qu’il ne te fournit aucune garantie. C’est chaque licence particulière, qui se réclame de l‘Open Source, qui te dira ce que tu as le droit de faire ou pas dans le cadre précis de cette licence-là.
    Autrement dit, un logiciel peut parfaitement s’intituler Open Source et être simultanément commercial et propriétaire, sans droits de modification ni de redistribution.

    L’appellation Logiciel Libre, elle, ne souffre a contrario d’aucune ambigüité.

    Amicalement.

    Réponse
  26. Août où ?

    C’est ce qu’on se demande quand on installe un Linux en février Après Jesus vs Mahomet Agnès – ou plus justement ses lecteurs – nous font un Linux vs Windows, ce qui me permet de vous parler de mon sentiment sur Linux et ses HOWTO ! M…

    Réponse
  27. Tux et compagnies

    Linux n’est pas un système équivalent de Windows. et vice versa Vouloir retrouver ses habitudes de microsoftiens primaires avec un pinguoin relève de la pure utopie. Ce postulat étant poser, On peut commencer à regarder sereinement Linux….

    Réponse
  28. Swâmi Petaramesh > alors celles-là peuvent bien planter dans la journée ?

    Depuis W2K, c’est largement du passé. Si ta bécane W2K+ plante plusieurs fois par jour, c’est un problème de compétence. Et si tu utilises encore 9x, c’est pire 😉

    > > avec un minimum de protection, la stabilité de W2K ou XP >Ceci s’appelle un oxymore

    Et pourtant, ma W2K @ home pas réinstallée depuis son installation initiale il y a 4 ans marche encore très bien, malgré toutes les install/réinstall…

    > Fred: J’avais oublié de répondre à l’un de tes arguments, celui concernant le prétendu « confort d’utilisation » que tu attribues à MS Windows.

    Bullshit, et l’expérience d’Agnès, malgré son expérience d’administration d’une bécane Linux, est un nouvel exemple du chemin qu’il reste à parcourir…

    > En tant que gestionnaire de fichiers, Konqueror écrase à plate couture MS Explorer

    J’utilise Windows Commander. Encore rien trouvé d’aussi bien fini sous Linux, et ça n’est qu’un exemple de softs que je devrais abandonner pour passer sous Linux.

    > Pour imprimer des photos depuis mon appareil ou les retoucher avec The Gimp, c’est parfait aussi.

    Pas du tout l’avis des graphistes, qui citent l’absence de PhotoShop sous Linux comme LA raison première de rester sous Win/Mac.

    > Tiens, pour le « confort d’utilisation » dont tu parlais, et quelques autres questions amusantes, je te suggère la lecture de ce billet : Comment j&#8217;ai perdu ma musique légale (fr)

    Rien à voir avec la choucroute. Confondre DRM et confort d’utilisation d’un OS/appli, c’est de la mauvaise foi 😉

    Bref, le marché a décidé, et ça n’est pas qu’une question de drivers. Pour moi, chaque nouvelle tentative d’utiliser Linux comme _machine cliente_ (OK pour les serveurs, et encore…) me fait revenir à Windows 🙂 Ciao.

    Réponse
  29. @Swâmi Petaramesh

    Je n’ai absolument rien contre les licences BSD, mais Open Source n’est pas synonyme de BSD-like.

    Je n’ai rien dit de tel, juste que le terme était employé pour se démarquer : on a le droit de n’être pas d’accord avec le bla bla sur la nécessaire protection de la liberté d’autrui que ne garantiraient pas les licences type BSD. Dans la pratique, ça n’empêche pas les *BSD de poursuivre leurs libres bonhommes de chemin.

    La seule chose que le terme Open Source t’indique, c’est que le code source est fourni.

    Tout dépend à quoi on se réfère pour le terme open source. L’ambiguïté supposée du terme est un reproche de la FSF qui tient à ce qu’on parle de liberté. Or je ne vois pas en quoi « libre » est moins ambigu qu’open source.

    @fred

    Pas du tout l’avis des graphistes, qui citent l’absence de PhotoShop sous Linux comme LA raison première de rester sous Win/Mac.

    Pour le GIMP, de ce que je sais le problème (lié au rendu d’impression, si je me souviens bien) est un problème de brevet, pas de manque d’innovation technique.

    Bullshit, et l’expérience d’Agnès, malgré son expérience d’administration d’une bécane Linux, est un nouvel exemple du chemin qu’il reste à parcourir…

    Problème matériel, pas de compréhension de tuto.

    Bref, le marché a décidé, et ça n’est pas qu’une question de drivers.

    Les constructeurs ne font pas de pilotes parce que les consommateurs achètent le matos sans se soucier de savoir si c’est ou non compatible. Le jour où on réclamera du compatible GNU/Linux, et bien les constructeurs devront suivre. Si tu as du matos compatible, aucun soucis.

    De plus le marché est complètement biaisé puisque l’immense majorité des Windowien n’ont pas installé et donc choisi leur OS.

    Pour moi, chaque nouvelle tentative d’utiliser Linux comme _machine cliente_ (OK pour les serveurs, et encore…) me fait revenir à Windows 🙂 Ciao.

    Le jour où tu me trouves un MS-Windows qui me permette d’adapter mon interface graphique comme fluxbox (démarrage des applis dans le bureau de ton choix aux dimensions de ton choix dans la position de ton choix, menus épurables à souhait, groupement automatique ou non des fenêtres en onglets, touches raccourcis entièrement paramétrables, etc…) pour le même coût en mémoire (le GIMP et Inkscape adorent), tu m’appelles. En attendant chaque expérience MS* se traduit par un retour soulagé à l’igloo… 😉

    Réponse
  30. … hmm et au fait, Appel vous avez essayé ? ok je sors =>

    Réponse
  31. Eh bin vous en passez des heures à bidouiller vos ordi. Avec un language esotérique à souhait, vous me rappeler les radios amateurs où les cibistes des années 80. Ils étaient comme vous, avec leurs codes, leurs matos, où peut être etes- vous tt simplement les mêmes? Braves petits pingouins où le syndrome de la marche des empereurs? Ah au fait qui pourrait m’expliquer pourquoi mandriva (ex mandrak) fait-il payer et même très chers ses produits? Alors qu’ils revendique le logiciel libre? J’ai encore rien compris, c’est ca?

    Réponse
  32. Je ne sais pas où tu habites, mais y’a des groupes d’utilisateurs linux un peu partout qui peuvent sans acun doutes t’aider. Si tu es du coté de Strasbourg, je peux le faire.

       Yannick

    PS: manu25: oui, tu n’as rien compris, c’est bien ça. Enfin une chose de comprise 🙂

    Réponse
  33. Encore un qui confond libre et gratuit ! Si seulement il ne confondait que ça d’ailleurs !

    Réponse
  34. J’ai encore rien compris, c’est ca?

    Oui et non.. L’économie du logiciel libre est basée sur la facturation des services autour des logiciels, non sur la vente de licences (NB: transformer des sources en binaire peut être considéré comme du service).

    Réponse
  35. Salut Agnès,

    Pour ton partage de disque, tu peux te tourner sur l’utilisation de ssh (ou même samba qui je le rappelle est le protocole qui te permet de communiquer avec Windows).

    Pour se faire, il faut que tu installes sur l’un de tes 2 PC le serveur openssh.

    La commande suivante devrait bien le faire (sur une ubuntu) :

    sudo apt-get install openssh-server

    Ensuite, il faut s’assurer que le serveur est bien démarré :

    sudo /etc/init.d/sshd start

    Et en principe, ça tourne.

    Ensuite, il faut que tu te connectes avec un client SSH sur le serveur que tu viens d’installer depuis l’autre bécane. Konqueror le fait très bien en tapant dans la barre d’adresse un truc du genre sftp://agnes@192.168.1.10.

    Allez, bonne chance !

    Réponse
  36. Ah c’était ça l’astuce « libre mais pas gratuit » ok, merci droop-droop, tu vois je comprends maintenant que tu as daigné m’expliquer. Bon vous pouvez de nouveau faire joujoux avec vos gadgets, finalement pas si éloigné de ceux du gros Bill.

    Réponse
  37. Perso, je trouve le débat win-linux un peu stérile. J’ai bossé 10 ans sous Windows et j’ai basculé depuis 6 mois sous Linux. C’est différent, chaque truc a ses avantages et ses inconvénients.
    Là, je suis en production avec mon ACER aspire 5002/Ubuntu Breezy AMD64 depuis hier après-midi. L’équipe de Scribus m’a énormément aidé pour installer la version CVS qui n’est pas prévue pour une architecture 64 bits et ça marche! Merci à eux.
    Pour l’instant, je laisse de côté le problème de la carte wifi broadcom : j’ai acheté 6 mètres de RJ45.
    Pour récupérer mes données sur l’ancienne bécane, j’ai tenté d’installer sans succès un partage NFS, sachant qu’aucune machine n’a une IP fixe (réseau en DHCP). Au final, j’ai fait un rsync entre les dossiers personnels des deux partitions ext3 et ça a marché nickel. Par contre, la même opération entre 2 disques mountés fat32 de données windows s’est vautrée pour cause de nom de fichiers incompatibles : je cherche la bonne syntaxe pour remettre le couvert.
    Dans les projets qui ch’tuent : mettre en place l’accélaration 3D de ma carte, finir de rapatrier les données du vieux portable et installer proprement ma Volito 2. Huhuhuhuhu, comme dirait Nathalie!

    Réponse
  38. Pour le formatage des noms, il faut éviter les espaces et les accents…

    Si ça peut être utile voici un petit script (donné « AS IS » comme le veut la tradition… à essayer préalablement sur des trucs sans importance) :

     #!/bin/bash # # TRUE_NAME : Un script pour formater les noms. # # DEPTH="*" MATCH=$(find  ${1} -type l) # recherche et destruction des liens symboliques pour éviter l'altération d'autres répertoires. 	if [ ${#MATCH} -ne 0 ]; then 		echo -e "Suppression des liens symboliques suivants : " 		find  ${1} -type l -exec file {} \; 		echo 		find  ${1} -type l -exec rm {} \; 	fi ## 	while ( ls ${1}/${DEPTH} >/dev/null 2>&1); do 		for MATCH in ${1}/${DEPTH}; do 			F_NAME=$(basename "${MATCH}" | cut -f 1 -d ".") 			T_NAME="$(echo ${F_NAME} \ 						| tr [:punct:] "_"\ 						| tr [:blank:] "_" \ 						| tr  àâäêëéèîïôöûüùÀÂÄÊËÈÉÎÏÔÖÛÜU aaaeeeeiioouuuAAAEEEEIIOOUUU)" 						# ponctuation en-deça du premier point en underscore (préserve les extensions). 						# les blancs en underscores. 						# les caractères accentués en caractères normaux. 			rename "$(basename "${F_NAME}")" ${T_NAME} "${MATCH}" 		done 	DEPTH="${DEPTH}/*" 	done echo "Formatage effectué." # fin de fichier

    Bien laissé la dernière ligne après « #fin de fichier ». Il agit récursivement sauf pour les liens symboliques qu’il commence par détruire (mais pour un transfert, ça devrait pas être gênant). Pour l’utiliser (en supposant que le fichier s’appelle true_name.sh) :

    sh true_name.sh <répertoire>

    Pour la volito, je ne sais pas si ubuntu intègrent leurs pilotes par défaut, mais il y a l’excellent projet linuxwacom. L’HOWTO est gros à première vue, mais il y a relativement peu de choses à faire (surtout vérifier le nom de la souris dans le xorg.conf… autrement conflit puis tablette inexploitable). Une compilation de pilote en plus, quoi… 🙂

    Perso, je trouve le débat win-linux un peu stérile.

    Certes jamais l’un ne convainc l’autre… mais ce qui reste hallucinant c’est que même super-minoritaires on trouve le moyen d’être pris à partie au fin fond d’un forum GNU/Linux avec des gens qui veulent absolument vous faire dire que MS-Windows, c’est pas si mal ou que GNU/Linux, c’est pas encore ça… Qu’on reste sous MS*, je m’en tape (on en reparlera dans un contexte de DRM généralisé huhuhuhu®), mais qu’on cherche des poux au pingouin jusque sur la banquise… je dois avouer que j’ai plus de mal à résister à mes pulsions querelleuses… 😉

    Bon courage.

    Réponse
  39. Arggg, je vais arracher les ailes du manchot narquois!
    En fait, la moitié des trucs ne marchent pas en architecture 64 bits. Donc, même si Brother a l’amabilité de développer les pilotes pour ma DCP 110 C, c’est du 32 bits ou rien. Et tout à l’avenant. J’arrête les frais. Mon retard dans le boulot est incommensurable. Je passe à Breezy i386.
    Là, je suis en train d’archiver en tar.gz mon /home et vlan, je formate et je passe à la version 32 bits!

    Réponse
  40. Ouais… àmha, tant que le parc informatique ne sera pas majoritairement en 64bits, il ne faudra pas trop compter sur le pingouin… ou alors pour du matériel avec un peu de bouteille et bien implanté.

    D’un autre côté, je ne suis pas sûr que tu serais arrivée à rentabiliser ton 64bits sous Nux… 2.66Ghz dans le proc et 512Mo de RAM, mon système n’emploie presque jamais le swap (un temps j’ai même tourné sous KDE en ayant oublié d’activer le swap… jamais rien remarqué côté performances 🙂 ).

    Réponse
  41. Le dimanche 12 février 2006 à 16:56, par kmlz  :: site      Quand même, entrer dans le -formidable- monde Linux directement avec une distribution 64 bits, à l'heure actuelle, c'est preuve d'un courage exceptionnel

    😉

    Oui ils devraient s’investir davantage dans le développement des applications 64 bits, je suis d’accord. Enfin comme le dit Sextus, on a le temps de voir venir. Et pour alimenter le troll on notera quand même que certains distributions Linux sont disponibles depuis pas mal de temps en 64 bits alors qu’en ce qui concerne Windows c’est plus que récent. Et je suis gentil, je parle des systèmes d’exploitations, pas des logiciels tournant sur l’un ou l’autre. Niark niark niark.

    Réponse
  42. Linux a quand même réussi à sortir un noyau 64 bits avant tout le monde, y compris microsoft… Evidemment, ça ne pouvait pas marcher du premier coup.

    Réponse
  43. Tu m’étonnes!
    J’ai un pote qui fait tourner une gentoo64 depuis un an, mais je crois qu’ils y ont passé plusieurs nuits dessus à deux pour la faire tourner.
    Là, je veux être plus indépendante des gourous Linux, donc je choisis un système plus abordable.

    Réponse
  44. Je reporte ici la discussion sur Linux qu’on a eu sur le billet #177 : Dans mon bled…

    « Ceci dit, sous Windows, elle est déjà arrivé plusieurs fois au système alors qu’elle a un bureau utilisateur restreint. Ça fout les jetons, quand on y pense 2 minutes… »

    Seul Windows2000/XP a ce système de l’utilisateur restreint, avec pouvoir ou administrateur, et d’après le peu ce que je sais de ces systèmes, c’est qu’ils sont assez efficaces. Mais Windows9x/Me sont de vraies passoires, et beaucoup ont dit qu’un enfant avait déjà toutes les compétences requises pour violer les protections du système. Ce fut un des gros reproches de Windows avant que Microsoft ne réagisse avec son nouveau concept de « Trustworthy computing ».

    Réponse
  45. Là, je veux être plus indépendante des gourous Linux, donc je choisis un système plus abordable.

    Je n’aime pas beaucoup cette hiérarchie des distributions… il y a des utilisateurs très avancés qui utilisent des distrib’ dites user-friendly et des cacahuètes qui en bootent des étiquetées pour initiés. Ce qu’il faut c’est trouver la distrib’ qui convient à son usage, point 1.

    Pareil au passage pour les interfaces graphiques et la ligne de commande, ce sont deux manières d’interagir avec la machine et aucune n’a à se prévaloir d’une supériorité technique sur l’autre 2. Selon les cas, tantôt les boutons et les menus sont préférables, tantôt les lignes de commandes sont plus pratiques.

    Linux a quand même réussi à sortir un noyau 64 bits avant tout le monde, y compris microsoft…

    Tu prêches à un converti. 🙂 Le sens de ma remarque n’avait rien de dénigrant (le libre est souvent bien plus innovant que le proprio, regardez depuis combien de temps les onglets annoncés dans IE7 sont implémentés dans les netscape/mozilla*). Le truc c’est que lorsque tu es obligé de faire le boulot des constructeurs, tes efforts se concentrent sur ce que les gens utilisent le plus, soit pas encore le 64bits.

    1 et surtout ne pas hésiter à en changer dès qu’on en ressent les limites (comme du reste, d’ailleurs : interfaces graphiques, applications, etc… ).

    2 il faut toutefois reconnaître que la ligne de commande sert même en cas de défaillance de X. 😉

    Réponse

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