À l’heure où il est de bon ton de couiner sur la France qui tombe et de vilipender les Français en des termes à peine moins méprisants que ceux qui sont utilisés pour qualifier habituellement nos chômeurs, deux films et une émission de télé me laissent penser que la vérité est peut-être ailleurs.
Le monde selon Franquin
Bien sûr, j’ai toujours été fan de Gaston Lagaffe, mais ce n’est pas à ce personnage poétique que je pense alors que, depuis mai dernier, j’ai l’impression d’être coincée dans une BD du génialissime dessinateur belge.
On achève bien les chevaux
Travail, famille travail, patrie identité nationale… Au boulot, les faignasses! De gré ou de force… mais surtout de force, quand les demi-salaires au rabais ne permettent même plus de survivre dignement.
Pour distraire les travailleurs pauvres (et accessoirement enfler leurs rangs), on casse du chômeur, le bon vieux sport national!
Grève suisse
Pendant que les honorables travailleurs rechargent leur force de travail au camping de Bledenhac, les courageux représentants du peuple leur tricotent infatigablement une rentrée aux petits oignons, avec, en ligne de mire, le droit de grève qui, comme chacun le sait, est une arme de terroristes et autres preneurs d’otages.
Créatures célestes
C’est bête à dire, mais j’ai eu plus de peine à la mort de mon chat qu’à celle de ma grand-mère.
Dazibao
Le dazibao est le journal qui se diffuse en se collant sur les murs.
C’est le mode d’expression hautement subversif qu’ont choisi les dissidents chinois pour dénoncer le système autoritaire dans lequel ils sont enfermés.
Par extension, le dazibao peut s’appliquer aux publications non officielles. Un peu comme les blogs sur le net ou les tags dans les cités.
Commentaires récents