Pendant que les forces de la contestation sociale pansent leurs plaies dans leurs quartiers d’été, celles de l’argent ne relâchent pas leurs efforts pour nous enfoncer chaque jour un peu plus dans la merde.
Pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents : nous avons un nouveau président qui nous a promis plein de changements et qui commence par arriver au pouvoir même pas marié. En plus, sa copine, elle est journaliste et elle n’a pas l’intention de s’effacer devant la carrière de l’homme, à la surprise générale. Et non contente de ne pas rester à sa place, elle exprime des opinions.
Je roule tranquillement dans les lacets verdoyants du Lot-et-Garonne du bas lorsque j’apprends par la voix de ma fidèle radio que je vais me payer une bonne tranche de campagne officielle.
Je n’aime pas la frénésie et la confusion, la première étant souvent mère de la seconde. Or, c’est à cela que nous avons eu le droit : une non-campagne frénétique qui avait pour but de semer la confusion.
Le capitalisme prospère sur le mythe de la classe moyenne : faire croire à un prolo qu’en bossant toute sa vie pour acquérir son clapier, il a les mêmes intérêts de classe qu’un rentier.
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