Alors que la course à l’échalote des municipales est sur le point d’être lancée à couilles rabattues, petit tour dans un des ces microbleds qui font le charme des paysages de France.
Vous êtes un prolétaire, à savoir quelqu’un qui vit essentiellement du fruit de son travail, vous n’êtes plutôt pas un nanti, c’est à dire que vous faites partie des 50% de français qui grattent moins de 1500€ par mois et vous vous apprêtez à voter pour la quatrième fois pour l’UMP en moins de deux mois…
Disons-le tout net, l’élection de Nicolas Sarkozy m’a bel et bien coupé la chique.
L’impensable s’était produit : que pouvait-on ajouter de plus?
Rien, si ce n’est plusieurs jours de silence.
Les débats politiques devraient être interdits d’antenne. La télévision est le format idéal pour les lessiviers et les marchands de tapis et le purgatoire du débat d’idées et des projets de société.
J’avais lu, dans des récits de mer, qu’après un naufrage, il n’était pas rare que l’on retrouve sur les épaules des noyés des traces de bottes. Tout simplement parce que lorsque le bateau coule, les marins tentaient de respirer quelques vitales goulées de plus en grimpant sur leurs copains. Ce qui n’empêchait pas tout le monde de se noyer.
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