C'est un été un peu bizarre qui vient de passer. Enfin, surtout dans notre cas, assignés à résidence comme nous le sommes par la dépression massive de monsieur Monolecte. Difficile de se sentir en phase avec le reste du monde quand il faut gérer au quotidien cette...
Les pigeons qui se prenaient pour des aigles
Les cadres se font enfler par l’illusion d’être du côté des dominants. Ils collaborent activement à l’exploitation des employés parce qu’ils s’imaginent ne pas être des prolétaires eux-mêmes. Et les patrons se frottent les mains et entretiennent soigneusement cette...
La fuite du cerveau
Pour ceux qui en doutaient encore, la vieillesse est un naufrage. Je l'expérimente d'ailleurs chaque jour un peu plus, entre ma mémoire à logique de plus en plus floue, mon manque d'humour qui devient endémique et une certaine aigreur à contempler la face hideuse de...
Pourquoi la liberté d’expression n’est pas négociable
Une fois n'est pas de coutume, je vais réagir à chaud au billet d'un estimable confrère de clavier. Notre ami Gauche de combat nous signale un papier qui, mettant en exergue l'absolue abjection des propos tenus par nos ennemis idéologiques et sociétaux — même s'ils...
Après eux, la fin du monde
Ne ressentez-vous pas, vous aussi, avec quelle extrême complaisance morbide notre société se vautre dans le catastrophisme le plus poisseux ?
L’impasse
Ce n’est pas comme si nous n’avions pas été patients. Ce n’est pas comme si nous n’avions pas participé massivement (bien que souvent à notre corps défendant !) au grand effort collectif (pour une fois !) de modernisation du monde. Ce n’est pas comme si nous n’avions pas aussi porté en nous ce grand espoir de lendemains qui chantent.
Mais tout de même, au bout de plus de 30 ans d’efforts, de sacrifices (toujours décidé par les uns et supportés par d’autres, mais toujours les mêmes autres), de régressions sociales massives, alors même que l’on nous contraint à toujours plus de serrage de ceinture, il est peut-être temps d’arrêter de jouer les gros naïfs confiants et de demander à nos apôtres du bonheur libéral si, au bout du compte, ils ne se seraient pas un peu payé la fiole de 99 % de l’humanité.
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