Parce que ma cafetière expresso est encore tombée en panne, j’en viens à me demander s’il ne faut pas revenir à plus de simplicité.
Forcément.
Ce n’était pas vraiment de la camelote. À 150 € la machine, j’en espérais un café bien tassé et mousseux sur le dessus. Ce qu’elle parvient tout de même à produire… en début de cycle. Les puristes ne jurent que par des semi-pros, à plus de 500 € pièce, sans compter l’entretien et les accessoires, ce genre de luxe un peu vain qui rend compétitif le petit noir bien serré que tu t’enfiles dans la chaleur humaine du comptoir. Alors, forcément, pour eux, 150 €, c’est de la camelote. Mais pas pour moi. J’en attendais une certaine qualité, une certaine tenue et une certaine longévité. Malgré nos régulières opérations de détartrage — avec un produit idoine, parce que le vinaigre, tu ne te rends pas compte!!! — et bien que nous changions régulièrement LA petite pièce du filtre en plastoc qui pète tous les six mois et sans laquelle rien n’est possible, la plupart du temps, nous buvons un jus de chaussette à peine passable pour ne pas dire franchement dégueu. Alors, au moment de racheter le petit bitoniau en bouse à 15 €, programmée selon toute vraisemblance pour nous lâcher cet automne, je me demande juste si tout cela est bien raisonnable.
Ma grand-mère a attendu dans les 80 ans pour avoir une simple cafetière électrique, une avec la fonction stop-goutte. Avant, c’était plus folklo : une grosse casserole en inox dans laquelle elle faisait bouillir un litre d’eau. Ensuite, elle se faisait les biscoteaux en versant l’eau chaude tout doucement sur un filtre Melitta©, histoire que le liquide imprègne bien la mouture sans jamais tenter de passer par-dessus bord. Le marc, elle s’en servait dans le jardin, je n’ai jamais trop compris pour quoi. Au final, elle avait une réserve de café, qu’elle faisait régulièrement réchauffer dans une petite casserole émaillée et culottée par l’usage. Une fois sur deux, elle l’oubliait et le faisait bouillir : c’était un café, comment dire… qui déchirait le dentier.
Certes, comme le disent certains, il n’est sûrement pas nécessaire de retourner à l’âge de pierre, soit les temps héroïques de mon enfance, mais la machine de guerre qui chiffre 15 bars et te pisse du jus de chaussette, avec une durée de vie de quatre ans si tu as de la chance, j’en viens quand même à me demander si c’est bien raisonnable. Sans compter qu’à la première panne de courant, on se retrouve à poil, sans même un petit kawa pour se réchauffer le cœur.
Je sais de quoi je parle.
J’ai survécu à Klaus.
Donc, c’est sympa, le perco à la maison, mais tout bien pesé, entre les coûts directs, ceux qui sont cachés, la dépendance énergétique, la durée de vie discutable, les consommables et une qualité des plus aléatoires du jus en fin de parcours, je trouve juste que c’est complètement débile comme objet.
Du coup, j’ai bien retourné la question du café dans tous les sens, et la seule logique possible, c’est de n’utiliser la technologie que lorsqu’elle apporte réellement un avantage considérable par rapport à sa non-existence. D’abord, parce que c’est plus rationnel. Et ensuite, parce que s’il nous faut du courant pour chaque geste de notre vie quotidienne, comme se laver les dents ou diffuser du parfum de chiottes ou de l’insecticide, alors il faut arrêter de geindre que le nucléaire, ce n’est pas beau et tout.
Tout à l’heure, en zappant mollement, on est tombé sur un jeune Japonais réfugié dans un gymnase de rescapés, en train de faire la queue pour un bol de soupe.
Comme le souligne judicieusement monsieur Monolecte, voilà un gamin qui était peut-être bien un bon geek japonais, avec sa console de jeu dernier cri, son écran plat, son smartphone de la Guerre des étoiles et ses chiottes high-tech qui pèsent son caca avant de lui envoyer la météo, et là, il n’a plus rien. Plus rien que ses fringues sur le dos et l’intense culpabilité d’être encore en vie. Et maintenant, la chose la plus importante dans sa vie, c’est de manger une foutue soupe chaude. En espérant ne pas finir atomisé comme un Godzilla du pauvre.
Nous sommes tellement dépendants à la technologie que c’en est affolant, quand on y réfléchit deux secondes. Et toute cette technologie est terriblement énergivore dans son ensemble. Chaque petit bidule qui clignote dans ton salon, ta chambre, ta cuisine, ta salle de bain, ton bureau, partout, ne consomme pas grand-chose en soi. Mais c’est cette accumulation de petites choses qui, chacune, exige son petit bout de centrale nucléaire pour fonctionner, qui est ahurissante. Sans compter que chacune de ses petites merveilles technologiques est vouée, de par la nature même de la technologie, de sa volatilité, de son dynamisme, à un cycle de vie de plus en plus éphémère. Ce qui ne sera pas le cas des retombées radioactives que nous allons tous nous ramasser sur le coin de l’œil dans les prochains jours. Des éléments radioactifs dont la durée de vie excède celle de l’humanité comme espèce. Comment pouvons-nous prétendre contrôler de telles choses, pauvres petits homoncules dérisoires ?
Bien sûr, chaque petit bidule a son utilité. Et comme le rabâchent en boucle les accrocs de la technologie (et probablement actionnaires de la filière énergétique), on ne voudrait tout de même pas revenir à l’âge de pierre, hein ? Parce que c’est cela le sens de notre civilisation. De petits bidules qui clignotent dans la nuit. En crépitant, parfois. Sauf que quand il s’agit de payer les factures de cette énergie si fondatrice de notre mode de vie alors que sa valeur augmente bien plus vite que celle de notre travail, il ne dérange soudainement plus personne de renvoyer à l’âge de pierre ceux qui n’arrivent plus à suivre la fuite en avant. Et qu’à force de n’être plus que dans la dépendance énergétique, il suffira de couper le robinet pour que nous retournions justement tous dans l’âge de pierre et voire pire, tant nous avons désappris à vivre sans la fée électricité. Simple question de despotisme hydraulique : quiconque possède l’accès à une ressource vitale possède le pouvoir absolu de la couper. Et contrôle donc de fait tous ceux qui en sont dépendants.
Je vais donc plutôt prendre une cafetière à piston. Que je pourrai alimenter avec juste de l’eau chaude. Et grâce à laquelle je pourrai survivre à tout type de fin du monde en me buvant un bon café chaud.
D’ailleurs, n’hésitez pas à me filer un petit coup de pouce pour mon grand retour à une vie plus simple en me faisant un petit don, grâce au bouton dédié, vers le haut de la colonne de droite. Même si je fais attention à ne pas trop rouler ou ne pas trop chauffer, la facture énergétique a tendance a très sérieusement plomber un budget on ne peut plus étriqué.
Sinon, un boulot intéressant et correctement payé me conviendrait tout aussi bien : un peu plus bas dans la colonne, vous avez un lien vers mon CV.
Merci de votre fidélité et rendez-vous lundi matin pour les résultats de mon incursion dans le monde impitoyable de la politique.
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J’avoue. Je suis accro à mes dosettes souples corsées d’un certain café nommé désir, que je mets dans une cafetière vendue par des gars qui ne savent pas pourquoi ils parlent encore français avec l’accent italien.
J’ai goûté le café vendu par un pédiatre des urgences qui a chopé le paludisme au Soudan, mais je ne l’ai pas trouvé meilleur.
J’ai toujours une italienne, sous la main, au cas où. Elle ne demande qu’un peu de chaleur, elle est fidèle, donc elle sera toujours là, même si une bombe électro-magnétique me tombe dessus.
Ceci dit, je n’ai ni les moyens, ni l’envie de tomber dans le panneau des sorties de plus en plus fréquentes de nouveaux joujoux, même si j’aime ces objets et leur évolution. Le progrès devrait nous aider à mieux vivre, mais le plus souvent, ça reste superficiel. Le progrès ne sert plus vraiment l’Homme. Encore un problème de mentalités, dans notre société. On crée des nouveaux besoins avant de satisfaire les plus importants.
Retourner à l’âge de pierre, non, mais il doit y avoir un juste milieu…
"Retourner à l’âge de pierre"… j’ai loupé quelque chose ? Notre cerveau ne marche pas à encore à l’électricité, tout de même ?
"quiconque possède l’accès à une ressource vitale possède le pouvoir absolu de la couper."
Oui, toutefois, cela peut être nuancé qu’en la coupant, il se coupe lui-même de ce pouvoir envers autrui.
On pourrait dire là comme aux jeu d’echec, que la menace est la meilleure attaque.
🙂
Café à Jojo
Matériel :
Des grains de grands crus (moka d’Ethiopie) non lavés, torréfiés sur place et stockés dans le bac d’un frigo ou la fraîcheur d’une petite cave.
Un moulin à café en bois, décoré de quelques peintures florales, pour préparer la mouture en broyant doucement une dose de grains quotidienne.
Une petite casserole émaillée de couleurs chaleureuses avec un couvercle et une passette très fine.
Réalisation :
Chauffer l’eau à frémissement, la verser sur la mouture dans la casserole (comme on fait une tisane), laisser infuser 8mn, puis se verser le kawoua somptueux à travers la passette dans un grand bol matutinal ou dans une grande tasse d’un début d’après midi tranquille pour se le siroter doucement du bout des lèvres à s’en napper tout le gosier comme d’un nectar floral.
Ah oui, ne pas sucrer et laisser dans le bol ou la tasse le fond du marc en place.
C’est un café que l’on peut se faire partout pourvu que l’on se chauffe de l’eau, depuis le feu de brindille sur la route jusqu’à un robinet d’eau très chaude, toujours avec le même matériel inaliènable.
Tchap !
Hell Madame! S’il est encore dispo va voir sur ARTE le super documentaire sur l’obsolescence programmée, histoire de nourrir tes connaissances sur la question et … ton écoeurement amplement justifié. Ceci-dit, il ne faut pas tout mettre dans le même paquet ou plutôt, il s’agit de faire les bons choix en matière de produits aïtec (comme dirait l’autre), comme en matière vestimentaire. De la grosse marque qui coûte cher, c’est tout de même (quelques fois) l’assurance d’un objet qui dure!! A ce propos, les semi-pros à plus (bcp plus…) de 500 €, je pratique et crois-moi, ça fait au bas mot une bonne décennie qu’on a pas rencontré de problèmes!!
He oui l’obsolescence programmée, les fausses cafetières expresso…
Pour ce qui concerne le café j’ai opté pour une cafetière italienne en inox, j’avais essayé la cafetière bodum mais un jour ou l’autre tu pètes le bocal et le remplacement du bocal est plus cher que la cafetière…
Pour ce qui concerne la vie j’ai choisi la simplicité volontaire et mon calendrier n’indique ni l’âge de pierre ni le 18è siecle, il indique la bonne date celle qui ne fait pas cramer la terre avant l’heure avec une centrale nucléaire ou autres…
c’est trop bon ça : y’en a qu’on encore pas compris hein : faut qu’ils aillent voir sur arte pour prendre conscience de quelque chose…
de tout ça, on en parlait déjà dans mon enfance, avec mes grands parents, dans les années soixante. on faisait le café avec des filtres en tissus. moi j’ai construit toute ma fierté individuelle à savoir faire ma cuisine et mon café comme ma grand mère, pour savoir rester "à l’âge de pierre". j’ai jamais eu de télé non plus, pour garder mon cerveau opérationnel… ce qui m’a bien aidé faut dire c’est que j’ai pas souvent eu autre chose que du smic horraire et des contrats précaires.
bon, tout aussi sérieusement, le simple fait de consommer de l’énergie, quand on a énormément de mal à gagner sa vie, simplement pour se loger, se chauffer etc… et qu’on a une conscience globale du systèmùe économique, donc qu’on se rend compte que tout est interdépendant, le simple fait d’utiliser des piles, ça coûte, et on y regarde à deux fois avant d’utiliser son walkmann et on a vachement tendance à se dire qu’avec se truc, on n’entend plus les oiseaux chanter, les chats miauler et ronronner.
alors on dépense pas. et ceux qui vous accusent d’être des radins, ben on les prend de plus en plus pour des connards.
y’a aussi surtout le point sur la conscience de l’utilité relative de la technologie. mais c’est imbriqué dans toutes les façons qu’on a de vivre. j’ai jamais eu de four à micro onde. j’ai jamais acheté de four. juste récupéré dans une poubelle un four électrique une fois. du coup me suis fait des tartes : ben ça cuit mal. et en plus j’ai vu ma facture edf augmenter : donc j’ai remis dans la poubelle le petit four. j’ai pas acheté de tarte faite par autrui pour autant : si j’ai pas les moyens de faire ça par moi même je fais pas confiance dans le mode opératoire des "professionnels" de la mal bouffe.
parce que à la base aussi, y’a que je déteste ce que deviennent les gens avec leur bouffe traditionnelle inventée par les propagandes des industries agroalimentaires productivistes de leurs gouvernements démocratiques. ils sont graisseux, laids, puants de ce genre d’odeurs qui n’est pas le simple résultats de la force corporelle en travail. non. ça pue tout simplement la fierté du consommateurs fort de son pouvoir d’achat incorporéïfié dans la graisse, les nibards au silicones, les bedaines d’homme enceinte.
p’is alors, les jeux électro-machin de leurs petites brutes de futurs mâles guerreirs en costard cravate passé l’âge de la "révolte" adolescente, là c’est moralement inique : z’avez vu ce qui se passe dans un jeux vidéo ?
etc… je crache sur la quasi totalité des produits de consommation de mode du monde contemporain, y’a rien qui reste : oui je suis pour le retour à l’âge du système D et de la culture hacker proposée par Richard Stallmann.
Bienheureux les buveurs de Maxwell.
Boire du café en cas de fin du monde ? ça ne pousse pas en France le café (à moins qu’on développe un jour un café GM).
Autrement, dire qu’une solution simple et de basse technologie est préférable à moins que l’on puisse démontrer que la solution complexe et de haute technologie est indispensable, pourquoi pas quand on se l’applique à soi-même ? Le problème est de vouloir imposer ce genre de raisonnement par la force (l’Etat). En fait le choix de la meilleure technique est compliqué et est mieux décidé au cas par cas.
Prenons un exemple: la construction de maisons et les tremblements de terre. Deux approches ont souvent été opposées dans l’esprit que vous manifestez dans ce message:
– occidentale: toujours plus de béton armé, des normes pour résister à tout.
– japonaise: on construit léger (bois) pour quand ça tombe ça ne fasse pas de dégât et qu’on reconstruise facilement.
La deuxième approche peut être qualifiée de ‘low tech’.
L’actualité a montré que la solution ‘low tech’ avait certains mauvais cotés : le tsunami a balayé ces maisons légères comme des fétus de paille. Si vous regardez les photos avant/après il est facile de voir que tout a été emporté sauf quelques batiments isolés. On ne peut pas voir sur Google Earth mais il y a gros à parier que c’étaient des bâtiments construits à l’occidentale en béton.
Argl non, surtout pas une machine à piston. Non seulement ça ne sait faire que du jus de chaussettes, mais en plus c’est mauvais pour la santé, ça laisse plein de marc dans le liquide.
Si on oublie la machine à expresso de bar, il n’y a que deux options raisonnables : soit la machine à moka (le machin à trois étages), si délicieusement low-tech que je l’emmène souvent en rando, voire en grande voie. Soit, si l’achat occasionnel de filtres en papier non renouvelables ne te dérange pas, le nouvel AeroPress, une forme améliorée du piston. Je n’ai pas essayé personnellement, mais j’en ai entendu le plus grand bien, et c’est un investissement assez mineur. C’est apparemment ce qui produit le café le plus proche de l’expresso.
perso, je traine toujours la même cafetiére électrique ( à broc isotherme qui évite le syndrome du café bouillu etc … ) depuis 1995 … coût du maintien en vie de l’engin : 30 cm de durite ( qu’il m’a fallu pas mal de recherche pour trouver ) à moins de 2 € …
le café est pas mauvais, et il a l’énorme avantage de pas couter le prix d’un kilo de caviar de gironde . ( z’avez calculé le prix de la dosette ? donc du café, une fois rajouté l’investissement dans la machine ? )
Et je cause pas de vos machinphones qui font tout , mais mal , de vos GPS sans lesquels vous pouvez pas faire 10 bornes …
Ya un truc pas mal, un filtre en plastique (pourquoi pas une chaussette?), un pot de faïence, une casserole sur un réchaud. Mais faut rester à côté, au moins cinq à dix minutes, pour verser l’eau par petites quantités…. Du coup, je fais comme toi, j’achète des trucs automatiques qui, cher ou pas cher, finissent en décharge. D’ailleurs, le mec qui entreprendrait de collecter toutes les cafetières électriques mises au rencart devrait louer un très grand hangar pour les stocker. Qui sait, on pourrait peut-être en faire quelque chose? Pas du compost en tous cas!
Récemment, on a fait le choix inverse de toi (l’autre choix, on avait déjà donné), on a acheté une merde pas chère, qui garde (un peu) le café au chaud et s’éteint automatiquement. Ça évite de retrouver, en fin de journée, une cafetière brûlante avec un fond de café carbonisé au fond. Quant à mon fils, il ne jure que par la cafetière italienne, on doit en trouver plein dans les brocantes. Mais là aussi, faut pas être en train de prendre sa douche, faut suivre, éteindre le gaz au bon moment.
Il y a un autre aspect de la dépendance à une technologie, c’est celui de sa compréhension. Je pense que 95% de la population ne comprend pas les notions élémentaires de tension, courant et puissance électrique.
Si on ajoute à cela la méconnaissance absolue du fonctionnement d’internet, de l’électronique, de la chimie ou du nucléaire, on se rend compte que l’on est totalement dépendant de choses auxquelles à peu près personne ne comprend rien.
On est aussi autonome par rapport à la technologie qu’un nourrisson par rapport à sa mère. C’est cette perte d’autonomie qui donne autant de pouvoir aux états et aux industriels. C’est pour cela que la décroissance et la simplicité volontaire leur fait si peur.
Pour moi, le comble de l’absurde mercantile, c’est quand même les technologies type Nespresso© : des machines qui coûtent aussi cher que les autres et des consommables propriétaires qui te font le café 20 fois plus cher que tout autre système. Certes, le café est bon, mais c’est tellement cher et l’accès au café est tellement balisé que la plupart des gens qui ont ce genre de machine à café en ont une deuxième, pour leur consommation quotidienne, réservant le bon café aux invités. Résultat : deux machines au lieu d’une et un budget café/énergie au plafond!
On a eu deux italiennes à pression, mais je n’ai jamais trouvé le café très bon avec ce système. J’ai vu les cafetières à pression manuelle, mais le ticket d’entrée reste encore un peu coûteux et je pense que ces machines ont une grande marge d’amélioration en terme d’efficacité… mais j’y pense, pour plus tard.
tu as la cafetière italienne, en deux parties qui se visent…
http://www.google.com/imgres?imgurl…
ils ont raison tous, pas de piston, l’italienne c’est la mieux. Et elle chante _juste avant_ que le café bouille, trop top.
Et on peut même se la jouer grandiose et s’offrir une neuve (dans les bazars), ça vaut le prix d’une dizaine à tout péter de jus du bistrot (la grande).
Je dis ça mais bien sur j’ai un truc à dosettes papier qu’on m’a offert un jour (et que je détartre au vinaigre, comme tout)… et une petite italienne pour les vadrouilles. Mais je garde la grande.
Seul souci de l’italienne : ne pas virer le compartiment à café avec le marc !
(ah, et le marc dans les jardins c’est pour, non contre, les limaces : non seulement c’est amer et dégueulasse, et ce sont des bêtes délicates, mais ça les déssèche et elles détestent ça. Il faut le répandre en cordon autour du potager pour les empêcher de passer (ça les tue pas, ça les envoie voir ailleurs). Bon, elles passent quand même, hein, mais moins.
Voici un petit système très ingénieux, à base de recyclage, qui permet de faire chauffer l’eau du café même avec une partie du schnaps, s’il le faut… :
http://www.randonner-leger.org/tele…
@et si ?
ça c’est une bonne question à se poser de savoir qu’est-ce qui fait que des gens instruits et réfléchis achètent ce genre d’outils.
qu’est-ce qui fait que l’on aime un genre de café préparé d’une certaine façon plus qu’une autre ?
ben à la base, c’est affectif. et l’affectif c’est un lien culturel et social à un groupe de gens pratiquants des trucs définissant et entretenant leur identité de membres du groupe de référence.
donc ils vont s’accrocher à un goût parce qu’il sont accrochés à tout un ensemble de comportements qui les affilient à une tribu d’utilisateurs partageurs de goûts. et le marketing calcule toutes ses productions, ces publicités là dessus.
changer de façon de faire le café, c’est changer d’identité de membre d’une tribu.
c’est aussi s’exclure d’une autre tribu. c’est rompre un lien affectif, un confort affectif, une représentation sociale.
là, les gens, pour différentes raisons changent de regard sur le monde. ils ne s’affilient plus aux mêmes éléments de confort. mais avec des réticences. parce que l’éducation du goût physique et sensuel au café est plus long à changer : c’est de l’ordre de la désintoxication. donc on se dit que c’est pas bien de consommer, de l’électricité par exemple, que les machines en question sont minables… oui mais, faire son café dans un entonnoire avec un filtre en papier ou pire en tissu qu’il faudra laver de temps en temps, ça n’a pas la même praticité ni le même goût… et puis : ça fait pauvre. au yeux de soi et de l’autre. parce qu’au départ, y’a le partage du pain ou du café pour communier aimer être d’une certaine façon les uns dans les yeux des autres.
Désolée pour ta théorie, Paul, mais il se trouve surtout que j’ai un sacré flair et donc, un goût très discriminant. Je peux vraiment sentir beaucoup de nuances dans les saveurs et du coup, j’ai du mal à manger ou boire n’importe quoi. J’aime vraiment les arômes riches et intenses de certains cafés expresso – pas de tous, il y en a aussi d’assez atroces – et je n’ai pas de goût pour le café bouillu, même s’il fut celui de mon enfance. Après, je reconnais la puissance évocatrice des saveurs de l’enfance, je tète mon Parfait© avec une jouissance gustative qui n’a pas tant à voir avec les qualités gastronomiques du produit qu’avec les souvenirs qui y sont associés.
Et si tu (le café rend familier ) envisageais le café grec (ou turc, libanais etc). Bon, grec c’est torréfié plus clair et plus léger. Sans le moulin de Maître Jojo. On peut y retrouver le goût du café,celui du temps qui passe et celui du temps passé. Côté santé c’est le moins grave (température modérée ) , côté écologique rien à dire, un récipient ou deux ah hoc à vie et la plus petite flamme du gaz.
Pour élargir un peu, franchement, il y en a des trucs spécialisés qui ne servent à si peu qu’on pourrait les jetter sans s’appercevoir de leur absence. Tiens, une bonne partie des politiques aussi, maintenant que j’y pense. Oublions ça.
Pour la minute culpabilisatrice à présent. Comment se fait-il que des gens si instruits, si cultivés, si réfléchis, ne pensent pas avant d’acheter ces trucs qui, de manière indirecte mais constante, contribuent à l’édification d’un monde plus pire? Et qu’en plus c’est un peu écrit dessus "achète couillon!". Alors je vous lis, je compatis, mais ça me dépasse. Sans cesse.
J’arrête, ça sent la révolution et la barricade.
En revanche pour le grec, j’explique volontiers si intèrêt.
Salut
J’ai appris l’autre jour que en fait, une cafetière est une technologie assez "low tech".
http://www.youtube.com/user/enginee…
Le talon d’Achille de ce truc, c’est l’électricité nécessaire à la résistance.
ben désolé hein Agnes
mais d’une part c’est très bien pris en compte par le marketing l’idée du sacré flair de certaines tribus de consommateurs…
et ensuite…
y’a vraiment pas moyen artisanalement de faire du café autrement que bouillu ? en passant obligatoirement par des "machines" ?
j’ai plusieurs fois rencontré des gens ayant un goût très sélectif en matière de café et qui faisaient leur boisson élitiste avec des ustensiles très simples et manuels…
mais effectivement, faut y porter toute son attention comme pour une cérémonie du thé japonais.
Juste en passant… merci pour la description du café de ta grand-mère… J’ai cru revoir la mienne et son café qu’elle me faisait boire (oui, à l’époque, on faisait boire du café aux enfants !) et qui reste à tout jamais du "café comme le sien" que je ne parviens pas encore toujours à trouver mauvais à grâce aux souvenirs qui y sont associés…
Me suis fait la même remarque en me disant qu’au Japon, ils avaient tout et, pffffft, dans la seconde suivante, ils n’avaient plus rien. Je m’étais déjà fait la réflexion, enfant, quand la maison d’une connaissance avait brûlé… Un jour tout, le lendemain, plus rien. Et je m’étais jurée de ne jamais lier mon bonheur à des possessions matérielles (même si je suis contente des les avoir, hein, sur le moment, je saute de joie, comme une gamine devant un nouveau jouet, mais voilà j’essaye de garder en tête que le bonheur n’est pas lié à ces objets hi-tech…).
Et je rejoins la remarque de Cartman quand il dit que les gens sont dépendants de choses qu’ils ne comprennent pas/plus aujourd’hui. C’est très vrai…
ce qui m’intéresse dans votre démarche, c’est le rapport entre l’usage réaliste et le poids de croyance affective au passage à la machine ou à la technologie.
c’est une façon de s’identifier affectivement à une façon de produire sa vie.
l’exemple du café est un parmi beaucoup d’autres.
la remarque de et si ? et de cartman me semble intéressante dans la proposition de rapport à l’outil qu’elle présente.
devenir conscient de ce à quoi l’on participe plus largement que dans son égocentrisme.
j’indiquais précédemment la démarche GNU de Richard Stallmann dans un domaine apparemment sans rapport à la gustation du café ou de la cuisine.
L’idée est de se déprolétariser dans tous les domaines : de se réapproprier la plus grande part possible de savoir faire dans sa vie quotidienne et d’en passer par le plus possible d’une connaissance compréhensive de ce qui permet l’usage de quelque chose. toutes choses et savoir faire et connaissances qui nous ont été à dessein enlevées au prétexte fallacieux de facilitation pratique et de confort par le capitalisme et sa propagande consummériste.
bref, là l’idée c’est de retrouver comment se faire un expresso sans machine… c’est pas d’abandonner le goût de l’expresso.
Comme en parle Alexandre un peu plus haut, il y a des expresso à pression manuelle, mais pour l’instant, ils sont trop chers pour moi. Donc, je dois arbitrer entre mon goût pour le café serré et mes possibilités financières, avec une vision à moyen terme : d’où mon choix. Et, de temps à autre, un petit noir bien serré au troquet du coin, pour le pur plaisir des papilles et le bonheur de se retrouver entre potes.
Quand on a certaines convictions, on a toujours du mal à donner de l’argent à ceux dont les actes, au quotidiens, contredisent les convictions qu’on s’est donné pour parvenir à vivre. Ce qu’on fait de l’argent qu’on a ou pas est sans doute la chose la plus clivante dans notre société.
Sur la question du café, il me semble avoir trouvé le même bon compromis que Cobab avec une cafetière dite "italienne" (celle de Lucky Luke) : d’usage délicat, mais robuste, bien qu’il ne faille pas négliger le changement du joint.
Le meilleur café ?
Procéder comme indiqué par smolski, jusqu’au moulin en bois. Ensuite, verser la mouture dans une cafetière de type kona*, jouir du spectacle, et déguster le meilleur café du monde, car, par expérience, je peux vous dire qu’avec ce type de cafetière le résultat est magique, le café transcendé, les papilles palpitant de plaisir.
* Ce type de cafetière, qui fut inventée par un Écossais eu 19e siècle, est d’une extrême rareté. les modèles anciens sont précieusement conservés par leurs heureux propriétaires, mais il arrive qu’on en trouve pour quelques livres de chair (la vôtre, bien sûr, pas du bœuf ou une autre viande). Bodum en fabriquait un modèle électrique en Roumanie, pour trois francs six sous, qu’il revendait beaucoup plus cher dans le reste du monde, mais le prix en restait abordable (on était loin des 150 €). Il en existait aussi assez récemment un modèle livré avec lampe à alcool.
Bodum offre toujours une cafetière de type kona, ou tout au moins prétend le faire, car si la cafetière a une vague, très vague ressemblance avec une vraie kona, elle n’utilise pas le procédé, on y verse simplement de l’eau chaude sur la mouture.
Renseignements pris, on trouve encore chez Bodum une vraie cafetière de type kona (ou cona), c’est-à-dire une cafetière à dépression : le modèle Pebo.
Après ce gros accroc à mon militantisme antipub, bonne journée à tous.
c’est bien, un sujet apparemment léger, de temps en temps.
comme je n’ai que 2 neurones, ça me permet de poster une réponse.
la cafetière italienne, le top ? ah ben oui, quant t’as 50 euros à dépenser, pour en trouver une bonne, en inox…
sinon, tu l’as en alu, au bout de 6 mois elle fait un café dégueu et surtout tu gagnes plusieurs années sur ton Alzheimer
il y a des cafetières inox à 10€ neuves sur eBay
C’est malin, tu m’as redonné envie d’un percolateur !
Mais je ne céderais pas aux sirènes de la consommation ! Enfin, pas tout de suite 😉
Avec la mode des machines à expresso, les bonnes gens se débarrassent en masse de leur "vieilles" machines à café ordinaire: l’eau chauffée par une résistance électrique remonte dans un tuyau et va se déverser dans un filtre à café avant de goutter dans un grand récipient en verre.
(celui que j’utilise je l’ai trouvé de cette façon)
Par ailleurs ,on voit commencer à apparaître sur les trottoirs les premiers écrans plats.
Et bien sûr, les trottoirs sont tapissés de postes tv à écrans cathodiques.
Si vous habitez une grande ville, vous remarquerez peut-être qu’on voit souvent des cadavres de postes cathodiques les tripes à l’air, le coffre éventré et vous pourriez vous demander quel pervers a bien pu commettre cette exaction.
En fait, l’action est intéressée. On trouve beaucoup de cuivre (sous forme de fil) dans un vieux poste tv: il y a la bobine pour créer un champs magnétique qui accélère les électrons qui vont frapper le devant du tube et animer l’écran.
Bref, à propos d’électricité.
Je vous copie le détail de ma facture EDF:
2007: 1301 kwh
2008: 820 kwh
2009: 731 kwh
2010: 934 kwh
Je vis seul. le chauffage est central. La chute de 2007 à 2008 s’explique par le fait que j’ai éteint définitivement mon frigo.
la remontée en 2010 s’explique par un changement d’ordinateur et le fait que cette machine reste très longtemps en marche.
Il faut se rappeler que l’augmentation du nombre de serveurs web connectés à internet et de leur puissance a des conséquences importantes sur la consommation électrique mondiale.
On ne veut pas de réacteur nucléaire mais la plupart des gens ne s’intéressent pas à leur consommation électrique (vous éteignez la lumière quand vous changez de pièce?)
Le nombre d’appareils électriques possédés par un individu moyen est en forte augmentation pour le plus grand bonheur d’EDF/Areva et autres "électriciens atomiques"
Et le café soluble, c’est "low-tech" ? 😉
Ha, ha… Qu’est-ce que certain-e-s "caféinomanes" ne feraient pas pour assouvir leurs penchants… Bande de drogués ! LOL
Trêve de plaisanterie.
En lisant ce billet, je prends conscience qu’il y a quand même beaucoup de similitudes entre la technologie et la politique ! Il faut se rendre à l’évidence, c’est une utopie que de penser que la technologie ait pu rester vierge et pure. Et comme pour la politique, même si beaucoup de gens ont les capacités de s’en occuper, les décisions se prennent quand même que au sein d’un petit nombre de personnes. Des compromis sont faits, et bien qu’au départ l’idée ait pu être bonne, ça entraine des conséquences mauvaises. Et quand on y réfléchit, la clé de voute, c’est l’organisation. Parce que beaucoup sont capables, et ce qui fait tout tenir (ou ce qui manque pour faire tout tenir) c’est cette organisation entre ces différents éléments. Après, pour se protéger, le petit nombre de "décideurs" se met parfois à former une sorte "d’élite" (pour le cas de la politique) ou utilise la "propriété intellectuelle" (dans le cas de la technologie). Oui, en fait, c’est ça… politique ou technologie, c’est une "organisation", une multitude d’éléments divers et variés arrangés d’une certaine façon (mais qui peut changer avec le temps).
Ah, et puis… la technologie… le feu, c’est déjà la première étape de la technologie ! (Et puis, j’imagine qu’avec la politique… c’est pareil : le fait de vivre en société, en communauté… c’est déjà le début).
Et on pourrait aussi voir une "nature politique" pour chaque technologie : avec par exemple un solaire ou un éolien qui serait plutôt "libéral"/"anarchiste", avec un nucléaire plutôt "étatisme fort et centralisé", etc.
ZapPow écrit :
"verser la mouture dans une cafetière de type kona"
Houlà 250,00€ la bête quand même !
Malgré tout, je pense que faire cette folie, un de ces quatre, sera plausible tout de même, merci du renseignement !
Caféinomane Anonyme:
Le nucléaire se propage très bien dans un monde libéral.
Le nucléaire civil c’est le frère jumeau du nucléaire militaire (les bombes).
(Quand les israéliens ont bombardé Osirak, tuant un ingénieur français, dans les années 80, ce n’était pas pour empêcher Sadam Hussein d’éclairer son peuple, bien que cette installation nucléaire était prévue pour des applications civiles).
Pour faire des bombes et du nucléaire civil, il faut de l’uranium enrichi qu’on ne trouve pas dans la nature sauf erreur.
Je me répète, hein, mais la technique de ta grand mère est pas si mal, en plus elle te coûterait pas un rond en équipement, tu récupères le filtre de ta cafetière foutue. T’es pas obligée de faire ton café pour la semaine et de le faire bouillir et re-bouillir, au contraire, tu peux faire juste ce ki faut à chaque fois.
Et ya pas de raison que ce café là soit moins bon que celui que fait couler ton ex cafetière électrique. Juste un peu de patience, pas verser trop à la fois, sans aller quand même jusqu’au goutte à goutte.
C’est pas moi qui fais le café le matin, alors j’ai pas droit au chapitre, mais je pense que ce serait mon choix.
Je n’avais pas une cafetière-filtre, mais une cafetière à pression. Là, on vient de la nettoyer et de la remiser dans un coin et tout de suite, ça libère une belle place sur le plan de travail : encore une bonne nouvelle!
Tout le monde se fout du café grec (à tort) mais j’ai remarqué une oreille attentive. Merci Paul. Plus lettré que moi, il explique bien l’impact de nos gestes, de nos achats répétés, même minimes, surtout minimes sur la vie de l’espèce, sur la planète, au sens large. Les exemples sont légion, je vous fais grâce.Cela dit, les habitudes tribalo-puériles cernées par le marketingpipol je comprends bien. J’ai même été témoin de début de campagnes de pub qui exploitaient honteusement la détresse du post-partum anima triste. Les femmes et les enfants d’abord….à la caisse…Menées tambour battant par de jeunes cadres surdiplômés et fiers de l’être. Encore, eux s’enrichissaient, participaient à une aventure exaltante. Mais les consommateurs, surtout instruits. Ce perpétuel laisser aller, consentir à se laisser prendre, en fait devenir complice, ça je ne saisis pas. Qui prendrait place à une table de jeu truquée? A priori personne. Pourtant….
Pour l’anecdote, ma fille est née il y a six mois. Fatigué de recevoir des débileries griffées, jai demandé aux gens si empressés avec ma fille qui n’avait besoin de rien de me remettre l’agent pour que je puisse l’envoyer dans un ailleurs pour ceux qui n’ont rien. Et bien le flot s’est immédiatement tari. Rigolo non?
Pour revenir au rayon cafetières et café je ne sais pas ou Agnès habite mais aux puces de ma ville, les cafetières de toutes sortes, en toutes matières sont légion. J’veux bien faire marcher la poste au besoin.
Pour ma part, j’avoue me sentir pris pour un débile quand je vais acheter mes lames de rasoir made in jenesaisoù mais dont les bénéfices vont chez les maîtres du monde actuel. Alors, histoire de militer encore au quotidien je recherche un rasoir à main (coupe chou). Et ça, mon pôv monsieur c’est supercher de collection et j’en passe. Alors si un grand-père vous a légué un machin avec son aiguiseur, suis preneur, me déplace et tout le toutim.
A part ça,
rien
Donc, le café à la grec ? 🙂
@et si
c’est pas idiot du tout l’idée du coupe chou
moi aussi ça me gonffle d’acheter des lames de rasoir
bon
y’a eu une époque où j’affutais les lames d’opinel comme des lames de rasoir
mais bon
le rasoir à main ça aurait été mieux hein
ensuite y’a le coup de main à trouver
dans le même genre d’idée, je n’utilise jamais de dentifrice. le savon de marseille ça marche très bien, ça désinfecte très bien aussi la peau pour le rasage. et pour la bouffe ça rééquilibre le ph des dents bien mieux que toutes les saloperies que les maîtres du monde du mensonge fabriquent.
quant au goût, on s’habitue très vite. moi j’en suis à ne même pas me souvenir d’avoir trouvé ça bizare tellement j’ai commencé jeune.
mais y’a tellement de trucs que j’ai commencé jeune… comme ça… en intégrant pas les codes de connerie sociale qui font qu’on vous offre une place parmi les autres…
bref, c’est comme le café, l’alcool, les apérots, le sexe obligatoire autrement t’es pas crédible puis un con, la viande autrement t’es mal nourri, le restaurant autrement t’es associal, le mariage, la gonzesse et les gosses, autrement c’est mal vu sur le CV, et le plus beau c’est la télé : quand même y’a arte ! ben voyons. y’a aussi windows hein, parce que quand même tout le monde a ça. pis y’a les verts aussi hein, c’est bien les verts i pensent à la planète hein alors que les communistes i zont fait tchernobyl alors que hein conbendites c’est un gars qu’a des couilles quand même hein il a fait 68…
bon
au fait
pour influencer les votes demain Agnes : le mieux serait que vous installiez une table avec une machine à café à l’entrée du bureau de vote et que vous offriez des petits gâteaux avec le café.
Richard Heiville :
En effet. Je cherchais le mot, et j’ai mis les deux entre lesquels j’hésitais. Mais c’est quelque chose entre "libéral" et "anarchiste" auquel je pense… (mais ni totalement l’un, ni totalement l’autre)
Pour faire simple : il y a la technologie qui libère, et la technologie qui asservie. Et aussi, je crois que c’est important de comprendre que ce n’est pas lié à la "simplicité", ou au caractère "primitif" d’une technologie. Un moteur à explosion c’est simple et assez primitif… mais il y a besoin de carburant ! Par exemple, une éolienne ou des panneaux solaires peuvent être bien plus "libérateurs" et utiles qu’un groupe électrogène.
Et je dirais même que le but du hi-tech serait de libérer encore plus, d’être encore plus efficace. Mais le problème c’est cette société de consommation… J’ai bien l’impression que ce ne sont plus du tout les considérations techniques qui comptent aujourd’hui. Tout n’est plus que considérations commerciales, etc.
Tout en pensant à ce qu’on appelle le "Do-It-Yourself", et un peu comme en politique, j’ai le sentiment que : et les moyens, et les décisions échappent petit à petit à ceux qui sont les premiers concernés (les utilisateurs dans le cas de la technologie, et les citoyens dans le cas de la politique).
Murf. Saluuuuuut tout le monde ! Je me souviens, étant étudiant, n’avoir eu (boudiiiouuuu, plus de 40 ans déjà !) que juste un camping-gaz et une toute petite casserole… Je versais de l’eau froide dans la casserole, j’ajoutais directement le mélange concassé, et je laissais chauffer touuuut doucement (compter un quart d’heure pour une tasse). Je versais avec douceur, le marc restait au fond. Avec des grains fraîchement moulus achetés chez le torréfacteur du coin, très cher pour mon pauvre budget de l’époque, j’avais un café dont le goût et l’arôme n’ont pas trouvé d’équivalent depuis. Costaud ? Non, on ne peut pas dire, parfumé, plutôt.
nan si le café grec c’est très très bien. Mais c’est difficile à trouver moulu et le moudre soit même assez finement exige (je crois) un moulin manuel peu importé et dont l’usage est quelque peu rébarbatif pour le débutant.
Un détail, cependant, miss Mono vu ce que tu dis sur tes (mauvaises) expériences à l’expresso et l’italienne : les cafés moulus qu’on trouve dans le commerce sont de qualité très inégale. Pour ma part, je me fie pour le tout-venant à une célèbre marque belge que la décence m’interdit de mentionner ici très présente en hard discount son le rapport qualité prix, sinon, effectivement, il faut tester ce qui se vend par chez toi et savoir rester critique : le marché mondial du café est un marché d’escrocs parce que le client n’est pas assez exigeant avec la qualité.
Sinon, la fraicheur de la mouture compte aussi. énormément oserais-je dire.
Pour la cafetière, je te conseille la "moka", qu’on met sur le gaz. C’est ce qui coûte le moins cher et qui fait le meilleur café.
A la demande générale de la foule en délire
Principe de base du café grec ( libanais, palestinien, roumain turc et consorts…).
Café torréfié clair, moulu fin, très fin, très très fin même. Ou de l’épicerie orientale du coin.Ou ramené par des amis vacanciers.
Un récipient plutôt étroit à petite contenance en métal,émaillé ou pas (briki en grec, ibric en roumain). On en trouve dans toutes les brocantes et vide greniers au rayon souvenirs de vacances d’ailleurs.
Verser le volume d’eau froide que l’on va boire. (la petite tasse à ristretto par personne étant la norme )
Mettre une à deux cuillères à café de café (et oui) par tasse.
Ajouter le sucre selon ses habitudes.
Mélanger le tout à froid, le café tombe au fond.
Poser sur la plus petite flamme de la cuisinière à gaz feu moyen à minimum selon le temps à disposition. Surveiller. Après 2-3 minutes un changement se produit. Le café du fond remonte en surface sous forme de mousse. Ne surtout pas laisser bouillir, c’est prêt. (là il y a des variantes, qui laissent retomber et refont monter en mousse, une deux trois fois , selon les latitudes ) Versez, attendez un peu que le marc redescende, servez-vous un verre d’eau froide.
Buvez lentement,
Observez,
Le temps ralentit,
Un peu
avec de la cardamome (blanche, entière) dans la mouture !
«je me demande juste si tout cela est bien raisonnable»
Non, bien sûr ! Se méfier tout de même des conclusions rapides ; Ce n’est pas le progrès qu’il faut jeter mais les marchands trop habilles !
Le meilleur café pour moi ce n’est pas « l’expresso » (Beurk §;op !)
Le bon café s’achète en grains parce que moulu de frais c’est bien meilleur. Ces grains auront poussé en montagne… Donc à éviter les "robusta" qui comme leur nom l’indique sont robustes mais arrachent la gueule ! (Quant on ne sait pas ce que c’est et que les grains sont trop noirs, c’est du "robusta"). Il faut les moudre longtemps en moulin électrique… ça colle un peu parfois mais il en faut moins pour obtenir un café serré. (Disposer aussi à la maison d’un vieux moulin sera utile les jours de tempête 😉 .) Et pour le préparer la méthode manuelle primaire, quoi que disent les marchands de gadget à la mode, de la bouilloire sur le gaz et du porte filtre en papier reste la meilleure à mon avis. On prépare ainsi juste de quoi pour le nombre de tasses à servir.
Bonnes dégustations !
A ce sujet, pas le café mais plutôt la technologie omniprésente et la consomation électrique qui en découle, il y a pas très longtemps je suis tombé sur le c.. en lisant le court passage d’un article qui parlait de nucléaire.
Voir ici : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/…
Je sors la petite phrase du contexte :
– chaque recherche sur Google brûle autant qu’une ampoule basse consommation pendant une heure
La source ici : http://www.dotgreen.fr/ewb_pages/g/… d’après l’article.
En effectuant un petite recherche (google), on trouve sur ce site : http://www.concepteur-redacteur-blo…
– 1 personnage virtuel de Second Life consomme chaque année autant d’électricité qu’un Brésilien et 10 fois plus qu’un Camerounais.
– Télécharger la version électronique d’un quotidien consomme autant d’électricité que de faire une lessive (source : institut de recherche IZT).
Etc…
Si on veut être cohérents, il va falloir aussi changer son comportement sur la toile.
Que se passerait-il si nous sortions de l’addiction au café?
/mode groupie ON/
ômondieu ômondieu Seb Musset est passé ici!
(épouse moi bordel)
/mode groupie OFF/
nan sinon je voulais dire à Agnès que j’ai trop fait une bonne affaire en matière de café et de simplicité volontaire sans le vouloir, moi. je m’étais pris une cafetière à pression ikéa à 10 euros l’an dernier. j’en suis ravie, elle fait aussi le thé, c’est que du bonheur.
et bin cette année ils ont eu des remontées client comme quoi le bol explosait quelquefois et ils les reprennent, dites donc, à valeur d’achat!
résultat je vais aller me reprendre une cafetière théière neuve à gratuit.
j’aime de plus en plus la Suède.
et pour le reste bin y’a longtemps que j’ai capté que la facture edf augmentait quand même avec les "mode veille" et autres "simple diode" qui ne "consomment rien", mais j’en ai eu une preuve encore récemment…ayant rompu avec le mâle dominant je l’ai vu partir avec sa répartition équitable des biens du ménage, à savoir toutes ses cochonneries à bruits lumières et jeux vidéos ne consommant soi disant "rien"…
bilan carbone de l’opération: -50% sur la facture. j’ai même plus besoin de faire mes machines en heures creuses, dis voir. C’est beau. Tu veux économiser? Jette ton geek. C’est radical. ;P
J’utilise nespresso, en grande partie parceque je suis une grosse feignasse, aspect qu’ils ne mettent d’ailleurs pas trop en avant dans leurs pubs bizarement. Un seul geste et rien à laver: c’est ce que je demande à la technologie. En fait j’ai eu la cafetière pour 70€, c’est pour les dosettes que ça douille.
Bonjour Agnès, ce matin , d’abord bravo pour ta campagne de cycliste, ton regard sur les gens . Ton score est formidable. Un voisin.
Chère Agnès,
Beau score. Comme quoi il reste encore des endroits du pays où la lobotomie n’est pas encore la norme.
Cela dit, oui on peut faire une pause dans la course à la techno. Si l’on devait revenir aux années 60, ce serait jouable. A l’époque il y avait déjà pas mal de trucs sympas (Teppaz, miniK7, 404?!)
euh…
vous avez fait quoi comme score Agnes ?
et vous comptez surtout continuer comment après ça ?
Bon article Dame Agnès.
Pour votre café, je vous propose ça : http://www.xeberon.net/gaetan/dotcl…
Moi ça fait trois ans que je l’ai et ça dure une bonne vie ces choses là, ça marche à la physique de base et le café est bon et serré.
Pour ce qui est des grosse machine technologique, il y aurait un avantage si les concepteur ne pensait pas qu’à l’obsolescence programmée de leur machine pour vendre plus.
J’avoue ne pas comprendre cet engouement technologique incessant qu’on les gens : toujours le derniers portable, la dernière bidouille électronique, pas vraiment utile, qui n’apporte pas grand chose de plus par rapport à ce qui existait déjà.
Le truc qui me dérange dans cet engouement nourrit à la pub, c’est que ces trucs technologiques en tout genre mangent de l’électricité, font le tour du monde en avion pour être conçus, sont composés de terre rares, de plastiques, sont assemblés par des chinois sous payé et des machines qui carburent au nucléaire ou au pétrole, amènent la plus grosse partie du bénéfice aux actionnaires, confortent une division du travail absurde, maintiennent le système de croissance en place, et surement le pire : ils ne sont pas conçus pour durer, et le recyclage de ces appareils n’est pris en compte que dans des programme d’aide au développement aux pays tels que le Ghana histoire de leur refourguer tout ces déchets.
Non le retour à l’age de pierre n’est pas une bonne chose, mais on devrait penser à fabriquer des trucs qui dure un peu plus dans le temps, et arrêter d’en changer tout les 6 mois. Et on devrait se poser la question de comment ça a été fabriqué, par qui, et à qui va l’argent que je donne.
Pas d’accord avec Alexandre (#10) !
La cafetière à piston :
– ne fait pas que du jus de chaussette : tu doses comme tu veux ! Pour un café plus fort, mettre plus de café (ben oui) et/ou, plus économiquement, laisser infuser plus longtemps.
– ne laisse pas passer de marc si on moud son café de façon adaptée (donc pas trop finement).
(Le marc est mauvais pour la santé ?)
De surcroît, d’après certaines sources (http://sites.estvideo.net/cafe/prep… – bon d’accord, pas forcément hyper fiable), c’est la méthode de préparation privilégiée par les dégustateurs professionnels !
Agnès, embrasse ta cafetière à pression pour moi et fais lui part de ma très vive reconnaissance. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire vos aventures. Le dernier paragraphe est très bien aussi. A ce propos, j’aimerais utiliser, dans un guide, une photo que tu as prise de moi. Combien cela me coûtera-t-il?
On s’adapte tant bien que mal à la régression technologique, alors qu’on s’habitue si facilement aux nouveautés qu’elle nous sert, jusqu’à, avouons-le, une certaine dépendance. Le système est programmé pour qu’actuellement tout s’use rapidement, mais on s’acharne à remplacer ou à réparer malgré l’horreur du coût. A crédit chez certains. On vit la société du cours terme.
Or les raisons vitales l’emportent finalement toujours. D’ailleurs notre nature reprend vite le pas du minima lorsque la techno disparait, comme lors d’un voyage au retour à soi du côté du trou du Q du monde. Car si par mégarde tout ce confort tombait en panne… ce serait alors une respiration majeure apportée à la planète, dépouillée qu’elle est aujourd’hui de notre soif d’amassement individuel.
On vit un contemporain qui fonctionne sur la nouveauté, qui nous markette pour qu’on puisse toucher et goûter aux futilités servies par des apprentis sorciers insouciants. On joue le jeu de l’hyper consommation, et on devient acteur inconscient de l’irrémédiable pourrissement de la Terre nourricière. Nous sommes tous les interprètres d’un mauvais film qui met en scène notre dépérissement, piégés par le flux financier qui doit nous [mal]mener coûte que coûte, vite et bêtement, sans peser intelligemment les retombées à long terme. Je crains que la fin soit plus proche qu’on ne pense, à force de prôner l’ostensible et l’irréfléchi court terme.
Dans un avenir qui se rapproche, devant la nécessité, Il faudra bien pourtant savoir partager, réparer, soigner, panser le si peu qu’il restera, le trop plein et le trop tard nous ayant largement surpassés . Ce sont nos enfants que nous remercierons de nos gaspis et de nos mépris présents.
Pour le café, c’est sa qualité, le temps d’écoulement de l’eau frémissante et la dose qui font sa réussite. Non la dosette toute prête ou la super percolatrice vendues très chères, autant jetables l’une que l’autre on dirait… 🙂
@le Monolecte : il est tard, je suis lessivé, et pourtant j’ai lu jusqu’à la fin, ‘m attendant à la morale de l’histoire… Il n’y en pas ? Juste pour dire que tu fais partie du moc ? Non !!!!! moi aussi !
Hum…au risque de casser un peu l’ambiance…il existe une solution très simple au problème du café, de sa cafetière et du coût de tout ça, c’est……………..le thé..
Une théière, de l’eau chaude et c’est tout. Et encore, la théière c’est vraiment pas obligé, une tasse, un bol et une passoire suffisent. Bon, j’avoue ne pas avoir de mérite à me défiler de la sorte, je déteste le café. Son goût, son odeur mélangé à l’eau, tout m’insupporte. Et je dois dire qu’aujourd’hui, en voyant l’ampleur du problème à résoudre lorsqu’il s’agit de trouver un systeme de remplacement satisfaisant pour honorer cet exigeant breuvage, et bien….je n’ai vraiment pas de regret !
Confort – 57 :
"On s’adapte tant bien que mal à la régression technologique, alors qu’on s’habitue si facilement aux nouveautés qu’elle nous sert, jusqu’à, avouons-le, une certaine dépendance."
Ce n’est pas mon sentiment, je prendrai l’exemple de la fierté d’un enfant devant ses premiers dessins, ainsi de nous-mêmes adultes, devant la nécessité subie, toutes les méthodes paliatives que nous bricolons ne nous rendent-ils pas peu fier aussi à juste titre ?
"Le système est programmé pour qu’actuellement tout s’use rapidement, mais on s’acharne à remplacer ou à réparer malgré l’horreur du coût. À crédit chez certains. On vit la société du cours terme."
Le fait que les coûts de "propagande" (pub) de la plupart des nouveautés doublent les frais de production (et donc grèvent les bénéfices d’autant) donne à penser que cette propagande est bien le but, et non pas l’objet en soit qu’elle désigne sous ses papillottes mirobolantes.
La propagande vise à moduler la société dans un certain sens, et ni la technologie apportée, ni la pérénité engagée dans la façon de ces produits n’importe en fait.
À preuve, tous ces ustensiles en parfait état de marche qui sont basculés quotidiennement dans les bennes de récupérations communales.
Tchap ! 🙂
@ smolski
On trouve des cafetières de type cona bien moins cher que ça. La Bodum Pebo coûte une soixantaine d’euros chez Bodum même, et on peut la trouver moins cher ailleurs.
Anecdote : selon certaines sources, ce serait un Écossais, une fois encore, qui aurait inventé la cafetière dite italienne. La cafetière napolitaine serait l’invention d’un Français, et c’est un archevêque de Paris qui a inventé la cafetière à percolation vers 1800 !
surtout changer rien à vos mentalités hein : continuez comme ça à faire fonctionner la concurrence entre produits au prétexte de goûts et usages…
les marketeurs s’en frottent les mains : à chaque évolution, ça leur donne l’occasion de relancer la propagande et les ventes.
Le café, je m’en fiche un peu, je m’en passerai sans problème.
Par contre, sans electricité, plus de lecture du Monolecte, et là, c’est nettement plus grave… Comment vais-je survivre ?????
Et ce score ?
Oui Agnès, et ce score au fait ???….
Pas très bon le café des cafetières italiennes? Faut vraiment pas etre connaisseur; c’est le meilleur. Evidemment, la cafetière, elle doit etre "culottée". Pas lavée au détergent à l’intérieur. Juste rincée.
De toutes façons, le café en France c’est de la lavasse qu’a pas de gout.
Dans certains domaines, je n’ai jamais quitté l’âge de pierre et dans d’autres je regrette vraiment de l’avoir fait…
Alors là, Agnès, c’est à desperer de tout!
Pour te mettre en colère = tu peut courrir pour don pour une cafetière electrique, une Senso pendant que tu y est, histoire de faire comme les cochon-dindes??
Bref… si t’est infoutue de faire un café avec une caferière, de gratter une allumette, et d’attendre le doux bruit et le bonne odeur…
Plus la peine de nous les gonfler avec tes diatribes féministes, et "alter".
Cédi et picétou!
Sinon, il a le café Turc.
tiens les cafetières modernes…
Ben moi, en m’baladant sur le parking d’Auchiant,chi tombé sur un colis suspect.
Histoire d’en avoir le cœur net, j’ai été voir c’tait un joli carton carré posé au milieu du parking, avec une cafetière dessinée dessus. Carton ouvert. je regarde à l’intérieur, une cafetière dis donc, Krups un truc à mille balles.
Le plus étrange, c’est que c’était même pas la même qu’était en photo sur le carton.
Bon…
J’ai ramené ça à la maison… Et elle marche!
Seul inconvénient, faut des capsules.
bilan, maintenant je dépense des fortunes en capsules que je dépensais pas avant.
Malgré la gratuité du machin.
Une autre solution saxo était de ramener l’objet au magasin, à l’accueil, non ?
Je suis toujours surpris par les comportements bizarroïdes de mes contemporains, comme s"ils vivaient avec plusieurs vies à suivre, voire l’éternité, et non une seule qu’il convient d’habiller du mieux possible à chaque instant !
🙂
Tout d’abord, une cafetière : 150 euros. On ne vit pas, de toute évidence dans le même monde. une cafetière, au delà de 30 euros, pour moi, ça devient instantanément un objet de luxe, donc c’est trop cher. On fait fabriquer tous nos produits industriels par des esclaves, et en plus, il faudrait qu’on les achète au prix du diamant ?
je sais pas ce que tu en penseras, agnès, mais j’ai trouvé ça sur le net :
(mode pub on)
La Cafetière® Classic Espresso Rouge 3 tasses
La Cafetière® Classic Expresso en quelques mots :Traditionnel, Pratique et Parfaite pour un espresso italien. En exclusivité chez MaxiCoffee, Une Cafetière italienne, la Classic Espresso de la marque La Cafetière® experte en café depuis 40 ans, de contenance 3 tasses (soit 200 ml), alliant tradition et qualité
(mode pub off)
elle es trouge, elle est jolie, elle fait du café, elle fait trois tasse à la fois (mais il y en a une autre qui en fait 6!), elle peut se mettre sur une gazinière, voire même dans la cheminée (quoi qu’elle risque de ne pas rester jolie très longtmemps) et ne consomme donc pas de plutonium. Elle ne consomme pas non plus 6 kilos de capsules en alu tous les ans, "que c’est pas grave, puisqu’elles sont recyclées" (sauf que recycler de l’alu, ca demande un tout petit peu de plutonium quand même, vu l’énergie dépensée)… et elle coute 20 euros. à ce prix là, tu peux en acheter 7 pour remplacer ta machine à 150 euros.
Sinon, tu as une autre solution, encore moins chère, tu abandonnes le café, et tu bois du thé. Tu n’auras plus besoin de cafetière, tu achèteras du thé plutôt que du café, donc tu participeras un peu moins aux spéculaétions sur les matières premières, Et comme, dieu merci, les publicitaires et autres spécialistes en marketting n’ont pas encore réussi à convaincre les théinomanes que leur thé ne pouvait être bon que fait par une machine à 200 euros (mais ça viendra certainement, je n’ai aucune illusion à ce sujet), tu pourras préparer ton breuvage dans une casserole émaillée à 2 euros.
Dépêchons nous d’en profiter, pour le thé comme pour le café, on peut encore le faire avec autre chose que de l’eau minérale, ca durera peut-ête pas si longtemps qu’on l’imagine.
Bonne journée.
"Mais c’est cette accumulation de petites choses qui, chacune, exige son petit bout de centrale nucléaire pour fonctionner, qui est ahurissante."
Grosses discussions autour de ça actuellement…et pour cause!
"on ne peut pas se passer d’électricité", "retour à l’âge de pierre", "le nucléaire on peut plus s’en passer", "si le solaire marchait, ça se saurait" etc…
Bon, OK, les milliards d’individus qui ont peuplé la planète pendant 3 millions d’années sans jamais payer une facture EDF, ils savent pas ce qu’ils ont raté!
Tandis que nous, depuis 100 ans qu’on connaît le roi pétrole et la fée électricité qui s’est adjointe la fée Carabosse nucléaire depuis une cinquantaine d’années, on a sans doute tout compris…
On aura peut-être le temps de faire un bilan quand on se fera bouffer par les saloperies radioactives qui font "clignoter chaque petit bidule dans le salon"…un bilan, histoire de pas crever ignare…
tiraillé que je suis entre la modernité des équipements et l’aspiration à moins consommer et vivre plus simplement, j’ai fait le choix depuis que j’ai un chez moi d’avoir une cafetière italienne. Le café est sans doute moins bon qu’un bon expresso, mais je me réserve pour le prendre avec des amis au café du coin. A la maison, le café usé va dans le compost, il n’y a besoin que d’eau chaude et de gaz pour que ça fonctionne. Même pas de filtre. Comme la cafetière à piston. Magique.
Pour le reste, je tâche de me limiter, mais internet est loin d’être économe en énergie… et comme j’en suis quasi drogué…
Se passer du nucléaire? Mais vous voulez revenir à la brosse à dent à main ou quoi?
(ironie je précise 😉 )
Ceci marche très bien, pas cher et tu peux même faire cuire ton café au feu de bois 😉
http://www.cuisinstore.com/cafetier…
Chez moi, j’utilise une cafetière italienne en alu, à poser sur une plaque ou le gaz après avoir mis de l’eau dans la partie inférieure et du café dans le filtre. Les seuls inconvénients:
* il ne faut pas oublier une pièce lors du montage, sinon risque de grosse catastrophe (jets de café dans toute la pièce)
* il faut surveiller (ça fait du bruit quand ça "passe" mais il faut être à proximité).
j’ai lu tous les commentaires, et constaté qu’une seule personne suggère de faire une cure d-tox du café.
Le café pousse a l’autre bout du monde, se déplace en avion et comme le sucre a un passé plombé d’esclavage avec toutes les souffrances et persécutions que cette pratique a coûté à l’humanité.
De plus, il y a une accoutumance énorme.
C’est triste tout de même de réaliser que TOUT ce qui est aujourd’hui facteur de convivialité a du sang et de la mort derrière et devant soi.
Un feu de bois autour duquel on raconte des histoires de vive voix en buvant, je sais pas moi, de la chicorée, c’est innocent et n’est pas chargé d’histoires glauques. Mais c’est antisocial, chez nous, de ne pas trôner sur des esclaves dans tout ce que nous faisons.
J’ai beaucoup été accro au café mais me sens des ailes depuis que j’ai décroché de cette saloperie.
Je veux bien à la grande rigueur, et encore, en reboire à la turque en Turquie si je retourne m’y balader parce que comme le dit Et si ? le temps s’écoule autrement. C’est un autre concept. Mais c’est encore un pays qui n’est pas producteur, alors…plutôt le thé. Car le pays en produit.
Mon estomac ne supporte plus le café, alors maintenant c’est 100% ĉicorée, instatanée, comme le café avant, fénéantise oblige ! et ça économise toutes les cafetières, qu’elles soient traditionelles ou teĉnologiques.
Euterpe post 76 :
"C’est triste tout de même de réaliser que TOUT ce qui est aujourd’hui facteur de convivialité a du sang et de la mort derrière et devant soi."
N’est-ce pas là aussi la définition la plus exacte de ce qu’est le vivant ?
"du sang et de la mort derrière et devant soi." ==> "facteur de convivialité."
Un lien de cause à effet ?
🙂
Cette histoire me rappelle une conversation sur les voitures de luxe et notamment la marque Ferrari.
Certaines personnes veulent une cafetière juste pour le plaisir d’avoir une jolie cafetière. Peu importe le reste et le prix de la cafetière. Au passage je me demande quelle serait la traduction française de "Low tech"
Ca aussi c’est old school, écrire un commentaire sur un blog 😉
Cet article n’a pas vieilli, rien n’a changé, tout a même empiré.
Je suis effarée de voir, alors que l’energie et les métaux rares nécessaires sont un enjeu crucial, que tout fonctionne sur batterie.
Tu veux t’épiler ? Te raser ? Te brosser les dents ? Te sécher les cheveux ? Les nouveaux apareils « tendances » fonctionnent sur batterie
Passer l’aspirateur ?Et je ne parle pas des robots, non, on remet à la mode des balais aspiro qui fonctionnent sans fil. Durée de vie, entre 2 et 4ans, mon traineau à 14ans et marche nickel.
Des écouteurs dans les oreilles ? Pff t’es has been si tu as un fil qui pendouille !
Des tondeuses à gazons robots, de nombreux outils de bricolages….
Je pense que la simplicité, le low tech en 2022 passe par choisir des objets qui ne fonctionnent pas sur batterie.
Juste revenir à la fonctionnalité, privilégier les méthodes passives. J’ai toujours la cafetière à piston que j’ai prise après cet article. Incassable, increvable, constance du résultat. J’ai juste changé une fois le filtre métal. Avec les sous économisés, je m’achète du meilleur café en grains.