Un pas en avant, cinq pas en arrière : telle est la vie du chômeur et du travailleur précaire, deux faces d’une même pièce qui tombe toujours du côté poisse.
Cela va faire un an qu’on nous le rabâche sur tous les tons : le chômage baisse, le chômage baisse!
Du coup, cela sonne un peu comme une victoire pour le gouvernement sortant, puis pour l’arrivée du princident, lequel, faut-il le rappeler, est aux manettes depuis bien plus de 6 mois.
Le chômage baisse tellement bien qu’il a fallut reporter de 6 mois les résultats de l’enquête emploi de l’Insee, le temps que tout le monde soit bien convaincu de la baisse et surtout, qu’un énième nouveau mode de calcul soit mis en place.
Voilà, nous faisons baisser le chômage
, nous disent-ils. On ferme le ban. Circulez, il n’y a rien à voir.
Donc, rien sur les variations des taux d’emploi, ni sur la qualité des emplois. Donc, en fait, des chiffres pour rien, qui ne veulent rien dire.
L’armée des ombres
Dans les faits, les chiffres indiquent que le chômage baisse surtout parce que les sanctions-radiations augmentent (voir PDF-joint). Ce qui signifie qu’un chômeur de moins n’est pas forcément un travailleur-cotiseur de plus. Il disparaît, juste. Parce que le taux de chômage, c’est juste cela : des chiffres, des nombres, des quantités, qui s’additionnent ou se soustraient. Se multiplient, aussi parfois. Mais que l’on utilise surtout pour mieux diviser.
Une masse. Un poids statistique. Qui dit qu’il faut serrer les fesses ou qu’il est l’heure de consommer. Des politiques de l’emploi : et hop, on ouvre les vannes de l’emploi aidé par ci, on durcit les sanctions par là et hop, on a un beau chiffre à présenter au 20h00. Une minute d’exposition tous les mois. Et on passe à autre chose.
Mais derrière ce chiffre, il y a des gens. Des personnes comme vous et moi. Des hommes, des femmes, des vies, des rêves, des espoirs et des gouffres de désespérance. Un coup je te radie à cause d’une convocation que tu n’as pas reçu (et oui, on avait oublié de te l’envoyer!). Un autre je te case dans un contrat aidé, précaire et contraint, le temps que passent les élections. Juste pour le chiffre. Comme une grenouille dans son bocal.
En 2006, il y a eu 358 000 emplois aidés de signés… voilà qui a dû faire joli dans les stats, puisque les stats du chômage ne sont guère regardantes sur la qualité de l’emploi. Autant d’hommes et de femmes à qui on a promis de sortir du trou noir du chômage et de l’opprobre sociale. Autant d’occasions de se remettre en selle et de se remettre à rêver d’un avenir meilleur.
J’ai déjà dit tout le mal que je pense des contrats aidés, de ces sous-contrats qui ne servent qu’à gérer la place des uns et des autres dans la file d’attente vers un véritable emploi, celui qui permet de se loger décemment, de bouffer, de ne pas crever de froid l’hiver, de ne pas s’habiller au Secours populaire, de ne pas bouffer aux Restos du cœur. Celui qui permet de ne pas être comme un oiseau sur la branche. Des miettes d’espoir que se disputent les gueux.
Mais je pense aussi que bien utilisés, pour soutenir une démarche de qualification, d’insertion vers un véritable contrat, les contrats aidés pourraient aussi bien être utiles.
Un accompagnement sur la durée.
Le temps de se mettre en selle.
Pas juste un cache-misère, qui sert à améliorer les sacro-saints chiffres, le temps d’une élection.
C’est pour cela que j’ai rencontré une précaire qui est sur un siège éjectable, comme des milliers d’autres en cet automne de rigueur budgétaire qui ne dit pas son nom. Parce que les élections sont passées, qu’il faut trouver quelque part le blé qu’on a filé aux plus riches d’entre nous cet été. Et qu’il a donc été décidé dans la plus grande discrétion de couper les vivres aux emplois aidés, comme ça, à la hache. Renvoyant les plus fragiles vers encore plus de précarité.
Parce qu’il faut sortir de l’anesthésie intellectuelle provoquée par l’accumulation des chiffres et s’intéresser aux gens, aux personnes, à leur vie et à ce qu’ils ressentent quand ils subissent le poids du nombre.
L’entretien avec Aurore est raconté sur Équilibre précaire. Vous pouvez aussi l’écouter en intégralité dans le fichier ogg joint à cet article.
S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche (à crédit).
je n’avais pas vu tes billets sur les chiffres du chômage. Ils sont très intéressants et documentés (c’est un statisticien qui parle…)
Dans la suite de ton billet de 2005, on remarque qu’on a toujours 54% des sorties par radiation (ou absence au contrôle), soit 227000. Ce qui est intéressant à rapprocher des entrées "autres cas", 126000, soit 27% des entrées. On peut raisonnablement penser qu’il s’agit essentiellement de réintégrations de précédents "absents au contrôle".
Le temps de traiter le dossier, réinscrire, etc. c’est toujours autant de moins dans les chiffres. (c’est quoi le délai moyen de réinscription après radiation ?)
Moi, j’aurai créé 1 million d’emploi à 1000 euros par mois avec les 12 milliards de cadeaux fiscaux de Sarko.
Et un autre million en demandant (en obligeant :-)) à chaque Français actif de donner 40 euros par mois au lieu de s’acheter une connerie qui ne sert à rien et pollue. En fait, je crois que le chomage est indépendant de la quantité de marchandises produites, il n’est qu’une question de partage. Je pense donc que tout cela est voulu pour maintenir la pression sur ceux qui ont un emploi, un peu comme de nous jeter à la face en permanence la vie riches pour nous maintenir toujours envieux et pas partageurs.
Sinon merci pour ce blog
Je pense que l’évaporation doit être énorme. La restriction toujours plus forte appliquée aux critères d’éligibilité à une quelconque aumône liée au harcèlement toujours plus pesant auquel sont soumis les chômeurs doivent fortement les inciter à ne plus s’inscrire à la fin du énième petit boulot ou d’une période de radiation administrative. Pour de plus en plus de chômeurs, être inscrit se résume à être emmerdés : peu ou pas d’allocation de remplacement, pratiquement plus de crédits affectés à la formation professionnelle, un service de placement indigent (je n’ai rien pour vous) lié à une contrainte toujours plus pesante (prenez ce boulot pourri, mal payé, temporaire et loin de chez – autrement dit, perdez du fric! – ou je vous radie!), avec des droits qui ne sont plus assurés : plus de fric dès les premiers jours de janvier pour l’aide au déplacement ou l’aide à la reprise d’emploi avec déménagement… enfin pour pratiquement toutes les aides théoriquement censées aider le chômeur dans ses démarches actives.
Du bâton à tous les étages et plus de carottes… faut être maso pour insister.
Bref, le service public de l’emploi a été vidé de sa substance, n’est plus qu’une coquille vide au service de la coercition sociale avec un seul objectif : maintenir dans un état de fragilité maximum un important réservoir de main d’œuvre très bon marché.
Et le pire dans tout ça?
C’est que tout le monde s’en fout!
Alors oui, pourquoi se priver de jouer avec la vie des gens : on ouvre les vannes du contrat aidé en période électorale (358 000 contrats en un an… c’est énorme!) et on leur sert le kiki quelques mois plus tard dans l’indifférence générale.
On ne soutient pas assez les chômeurs dans cette société… vraiment pas!
Simplicissimus: par défaut c est deux mois pour ce que j en sais.
(j ai expérimenté la radiation après convocation jamais reçue: sanction: radié deux mois) mais j’ai cru comprendre que cela pouvait etre modulé à la hausse.
Juste un détail : les "chiffres" du chômage baissent. Et c’est la plus stricte vérité. Il n’y a que les chiffres qui baissent. "Nous faisons baisser le chômage", là encore, c’est tout à fait exact. Ils omettent simplement de préciser la manière dont ils le font baisser.
Le plus terrifiant, dans l’histoire, c’est qu’on doit sans doute être une majorité maintenant à savoir que ces chiffres sont bidonnés. Et pourtant, tout le monde s’en tamponne. Et ils s’en moquent de savoir que nous savons, puisque cela ne change rien.
merci Fin de partie.
Donc au moins 250 000 demandeurs d’emploi effacé du stock par l’absence au contrôle. Et ça, en régime stationnaire. A réviser à la hausse lors des "campagnes de radiation".
Sans compter l’évaporation (trop découragés pour se réinscrire,…)
bien d’accord avec toi. Tout le monde s’en fout.
J’ai fait partie de ceux qui ont réagi aux manipulations qui s’annonçaient dès fin janvier sur les chiffres du chômage de l’Insee (annonce de la non-révision du calage des statistiques administratives de l’ANPE par l’Enquête Emploi). J’ai essayé d’agiter autour de moi et dans les associations de statisticiens, rien ou pas grand chose. "Ouh la la, c’est compliqué", "à l’Insee, ils font bien leur boulot", "ah oui, y a polémique" (variante de : "de toutes façons, les chiffres, on leur fait dire ce qu’on veut" (désolé : NON ! quand on les bidouille, on les bidouille…))
Bref, ça y est, on a eu cette semaine, LE chiffre de mars, le seul, le vrai. Entre temps, l’Insee n a TOUT changé dans le mode de calcul, mais c’est pas grave, on a le même chiffre que celui qu’on avait dit en mars (après tout, c’est ça l’important).
Alors, super, la ministre (heum…) se félicite de la poursuite de la baisse et du résultat des efforts engagés. La presse (heum…) publie sans commentaire (ou alors un vague rappel qu’il y a eu polémique). Les seuls qui râlent, c’est ACDC, mais de toutes façons, ils savent faire que ça…
Alors, oui ras le bol ! Ecoeuré, découragé, démotivé !
Franchement, je trouve que sur ce sujet des chiffres qui baissent et qui sont bidonnés – tout le monde le sait – les premiers à pointer du doigt sont les journalistes !
Il n’y a pratiquement plus de journalistes en France, et à mes yeux plus *aucun* sur le paysage audiovisuel français, encore qqs uns mais de + en + rares dans la presse papier.
Tous ces prétendus journalistes ne sont là que pour relayer les dépêches du gouvernement (ou de l’AFP), sans recul, sans complètement d’informations, juste relayer. Le chiffre du chomage baisse ? On relaye l’info au 20H et c’est tout, il n’y a pas besoin d’en dire plus.
Et quand un journal fait sortir une "affaire", sur ce sujet ou sur d’autres, çà n’a plus aucun impact, tout le monde s’en fout, c’est comme si rien ne s’était passé.
La faute à qui, sinon à nous, tout çà ? On n’a que la presse et l’information que l’on mérite, non ? Celle que la majorité achète, regarde ou lit. Ca me rend triste, tiens.
Bonjour.
Les chiffres de la DARES ne concernent que la catégorie 1 et la métropole. En septembre, il y a eu plus de 49 000 radiations administratives, catégories1+2+3, et DOM compris.
390 000 depuis le début de l’année,soit + 8,8 % de plus qu’à la même période en 2006.
Sur le demi-million de radiations administratives, 94 % ont pour motif "absence à convocation", et 2 % "refus d’emploi".
On ne le dira jamais assez, la radiation administrative entraîne pour le chômeur indemnisé la suppression de tout revenu, et ce pendant 2 mois en cas d’absence à convocation – ça peut être plus, ou définitif. Ca peut être 15 jours pour un "première incident".
Si mes souvenirs sont à jour, les critères de l’OIT retenus par l’INSEE excluent des chiffres du chômage toute personne ayant travaillé peu ou prou dans une période récente, même quelques heures. Inutile de dire que des quantités de demandeurs d’emploi ne seront plus comptés.
.
Voilà qui est interressant, surtout que partout les trolls UMP nous disent que le chômage baisse. C’est étrange, d’ailleurs les journalistes ne posent pas de question sur les chiffres. Je ne sais pas si vous avez vu le passage d’Emmanueli sur I>télé, c’est anecdotique, mais cela montre que l’absence de débat de fond peut se solutionner facilement. Il suffit parfois de sortir quelques chiffres et de leur donner de la cohérence.
cf ça => http://www.intox2007.info/index.php…
Et que dire aussi, que cette classe politique ferait bien de ne pas oublier les 5 ou 6 millions de précaires qui servent d’amortisseurs à problèmes pour les nantis et puissants… Ca me fait penser que je vais faire mon bilan 2007 de l’OCDE qui pond des chiffres qui nous permettent de dégommer les adeptes du TINA. Il suffit juste de savoir lire, et d’avoir 2 moitiés de cerveau pour en conclure des évidences.
A l’ANPE le monde du chômage est divisé en 8 catégories. C’est ce que montre Fabienne Brutus dans son livre:Chômage, des secrets bien gardés,la vérité sur L’ANPE qui est en livre de poche.C’est une salariée de l’ANPE.
La première catégorie corespond au chômage officiel donné par les médias.les autre catégories ne sont pas comptées.l
Il y a plus de 4 millions d’inscrit-tes au chômage.A ceux là s’ajoutent ceux et celles qui peuvent s’inscrirent mais ne le font pas comme les RMistes,(la moitié ne sont pas inscrit-tes),celles qui ont l’allocation parent isolé, les adultes handicapés,60% des mères au foyer aimeraient avoir un emploi…etc
Dans le monde du chômage il y a ceux et celles qui cherchent un emploi, ceux et celles qui ont un empoi comme les CDD de courte durée, les chèques emploi service, ceux et celles qui travaillent avec les associations intermédiaires,et ceux et celles qui sont dispensé-es de recherche d’emploi. Il y en a 400 000. Les dispené-es de recherche sont plus nombreux-ses que les chômeur-ses a l’ére industrielle. En 1960 il y en avait 200 000.
Avec des moteurs de recherche on trouve des centaines de pages sur le"monde du chômage",les "chomeurs a plein temps", les "chomeurs a temps complet", les "chomeurs a temps partiel", les "chomeurs en colère", les "chomeurs heureux", les "chomeurs fainéant", les "chomeurs honnêtes",,,etc.
A ce jour, on ne connait personne qui ait réussi a faire le tour complet du monde du chômage.
http://acdc2007.free.fr
« (…) deux faces d’une même pièce qui tombe toujours du côté poisse (…) » …en référence à la fameuse tartine beurrée qui tombe toujours du côté beurrée, j’imagine ?
Ça me fait penser a l’idée amusante qui voudrait que, si on attache cette fameuse tartine beurrée sur le dos d’un chat (le chat retombant toujours sur ses pattes), on crée un mouvement perpétuel (de type logique 🙂 )…
En fait c’est un peu comme cela que ça se passe en réalité. Ils ont créé un véritable mouvement perpétuel…
Mais qui est le chat ? Le (la) politicien(ne) qui retombe toujours sur ses pattes ? Et est-ce que c’est pour ça qu’on avance pas ?
Je suis largement d’accord avec votre analyse des emplois aidés.
On pourrait aussi parler des stages, veritable bizutage officiel, ou chaque étudiant est sommé de travailler gratuitement ou presque au sein des entreprises.
Trés souvent à des postes ‘productifs’ et trés souvent sans aucune valeur ajoutée educative.
Mais nous ne tirons des conclusions diametralement opposé. Vous voulez plus d’Etat, alors qu’il est manifestement à la source de tout ces problèmes..
Le chomage est largement une création étatique, avec ses réglementations ubuesques, son salaire minimum, ses difficultés à licencier, ses usines à gaz d’aides, ses jeux avec la monnaie…
En URSS tout le monde avait en emploi avec un salaire minimum, cet tout le monde était trés pauvre..
La compassion pour les chomeurs, si elle s’accompagne de davantage d’Etat est mortifére.. Une maniére de consituer un reservoir de pauvres reconnaissants pour un emploi que l’Etat leur a fournit (apres avoir préalablement détruit les possibilités d’un trouver un par ailleurs.)
Oh ! Un nostalgique du communisme…
Un non sens aussi, sont ces contrats dits Pacte, CES CEC et maintenant CAE ne servent que le service public et associatif qui exploite encore plus le salarié.Mais que veux tu si ces contrats permettent à des familles de survivre en attendant des jours meilleurs pourquoi pas ?
Question emploi, on est mal barrés, et cela ne va pas s’arranger, les entreprises immobilières dégraissent déjà…et je vois de plus en plus de familles venir à l’assos, nous suppliant de leur trouver un logement, les assistantes sociales sont débordées, l’hiver va être rude, très rude.
Les chiffres du chômage … Chaque gouvernement les manipule et les interprète mais en fin de compte on se fiche pas mal de qui se trouve derrière ces chiffres…On veux des votes pour d’éventuelles élections…
Je viens de terminer mon CAE (un contrat aidé), il est bien dommage que ce type de contrat ne mène à rien d’autre qu’au chômage… Moi qui avais tant d’espoirs il y a 2 ans… Je suis bien déçue…
Dans ma jeune carrière professionnelle et surtout par le fait que je suis eligible à ce type de contrat aidé (travailleur handicapé) j’ai signé pas mal de CA et CAE.Tous m’ont permis d’avoir de l’expérience et de me remettre dans une activité professionnelle. Bien sûr ces contrats ne mènent à rien car tout le monde le sait les CA et les CAE engendrent des bénéfices pour la boîte qui embauchent les bénéficicaires. Quand on est une association humanitaire cela peut être une bonne chose et légitime. Mais quand on est une ANPE c’est intolérable voir révoltant. J’ai travaillé dans 2 anpe en tant que personnel administratif et je vous confirme que les anpe n’ont aucun égard pour les employés ejectables.Ils prennent l’argent versé gracieusement par l’Etat durant 12 voir 24 mois, ne se soucie aucunement des dispositifs auquels vous prétendez (formations par exemple) et vous dise au revoir merci pour tout. Le chômage est une réelle angoisse et en vous lisant je m’en rends horriblement compte…Les anpe n’ont que faire des chômeurs car souvent les conseillers à l’emplois qui n’ont pas de formations spécifiques conseillers (diplômés DESS psycho ou les ratés du Capes sont en grande majorité des conseillers à l’emplois …) sont souvent dépassés par leur propres imcompétences ou imcompréhension du système alors en plus si vous leur demander de vous faire parvenir en temps et en heure une convocation qui vous éviterez d’être radié et donc ne plus percevoir les Assedic , alors là, c’est trop pour eux.
Les CAE et CA est un cache misère qui , il faut bien l’admettre permettent à des personnes de sortir un temps la tête de l’eau. Pour ma part je cherche une crédibilité et une réelle assise professionelle et quand ces contrats poubelles m’auront apporté tous ce dont j’ai besoin pour m’attaquer franchement au marché du travail, je n’en signerais plus aucun . D’ici là vu ce qui se trame au loin il faut continuer à s’accrocher coute que coute et se persuader que le vent tournera forcément du côté des plus précaires. Prenons ce que nous avons à prendre en terrme de connaissances, compétences et formations. C’est ma phylosophie du contrat aidé. Je ne me sens pas ejectable, ni différente. Je travaille c’est déjà pas mal et , naïve ou pas, j’attends patiemment le jour ou le privé ouvrira ses portes aux différents de cette société et commencera par la même à les accepter. Pour finir, il ne faut jamais croire et se dire qu’un contrat aidé et une porte vers le CDI.Parce que cette idée n’est que pure illusion.
Dans ma jeune carrière professionnelle et surtout par le fait que je suis eligible à ce type de contrat aidé (travailleur handicapé) j’ai signé pas mal de CA et CAE.Tous m’ont permis d’avoir de l’expérience et de me remettre dans une activité professionnelle. Bien sûr ces contrats ne mènent à rien car tout le monde le sait les CA et les CAE engendrent des bénéfices pour la boîte qui embauchent les bénéficicaires. Quand on est une association humanitaire cela peut être une bonne chose et légitime. Mais quand on est une ANPE c’est intolérable voir révoltant. J’ai travaillé dans 2 anpe en tant que personnel administratif et je vous confirme que les anpe n’ont aucun égard pour les employés ejectables.Ils prennent l’argent versé gracieusement par l’Etat durant 12 voir 24 mois, ne se soucie aucunement des dispositifs auquels vous prétendez (formations par exemple) et vous dise au revoir merci pour tout. Le chômage est une réelle angoisse et en vous lisant je m’en rends horriblement compte…Les anpe n’ont que faire des chômeurs car souvent les conseillers à l’emplois qui n’ont pas de formations spécifiques conseillers (diplômés DESS psycho ou les ratés du Capes sont en grande majorité des conseillers à l’emplois …) sont souvent dépassés par leur propres imcompétences ou imcompréhension du système alors en plus si vous leur demander de vous faire parvenir en temps et en heure une convocation qui vous éviterez d’être radié et donc ne plus percevoir les Assedic , alors là, c’est trop pour eux.
Les CAE et CA est un cache misère qui , il faut bien l’admettre permettent à des personnes de sortir un temps la tête de l’eau. Pour ma part je cherche une crédibilité et une réelle assise professionelle et quand ces contrats poubelles m’auront apporté tous ce dont j’ai besoin pour m’attaquer franchement au marché du travail, je n’en signerais plus aucun . D’ici là vu ce qui se trame au loin il faut continuer à s’accrocher coute que coute et se persuader que le vent tournera forcément du côté des plus précaires. Prenons ce que nous avons à prendre en terrme de connaissances, compétences et formations. C’est ma phylosophie du contrat aidé. Je ne me sens pas ejectable, ni différente. Je travaille c’est déjà pas mal et , naïve ou pas, j’attends patiemment le jour ou le privé ouvrira ses portes aux différents de cette société et commencera par la même à les accepter. Pour finir, il ne faut jamais croire et se dire qu’un contrat aidé et une porte vers le CDI.Parce que cette idée n’est que pure illusion.
J’ai perdu mon boulot en septembre, compte tenu du marché de l’emploi français et des pratiques désastreuses des cabinets de recrutement qui vous font déplacer pour un emploi hypothétique sans rien payer des frais de déplacement( 2000 km AR parfois + hotel…), j’ai cherché et trouvé un emploi à l’étranger dans l’union européenne.
Lors de mon inscription aux assedics ont m’avait fait miroiter les aides à la mobilité géographique, quand j’ai demandé d’en bénéficier on m’a dit, une heure quand même pour qu’ils me donnent la réponse, que ça n’était pas applicable pour l’étranger même si dans l’ue dont on nous bassine depuis des décennies.
Ils m’ont imprimé une page du site anpe où c’est mentionné, sauf qu’un avocat a regardé les références juridiques citées( articles, lois, circulaires…) dans la page en question et en fait aucun texte légal exclu les aides pour une reprise d’emploi à l’étranger.
C’est extraordinaire quand même, je trouve rapidement un emploi qui plus est à l’étranger, donc je ne vais pas être en concurrence pour un poste avec d’autres français qui souhaitent rester en France et on me dit niet pour les aides.
Le plus fort, c’est que sarko ( selon le canard enchainé ) a promis des aides à la scolarité des enfants pour les expats : par exemple à New York ça peut coûter 16000euros/an/enfant.
Une telle aide à la scolarité me parait absurde, puisque lorsqu’on s’expatrie on le fait en tenant compte des avantages( salaires ) et inconvénients( assurance maladie, impôts, scolarité ).
Si la promesse de sark est tenue ça va coûter bonbon au budget du quai d’orsay qui est le débiteur de cette aide.
Concernant les obligation d’accepter une proposition
il suffira de faire de la résistance passive : accepter l’offre d’emploi, mais ensuite, rien de plus facile que de se faire virer pour insuffisance ou autre! ça ce n’est vraiment pas difficile et risque d’être très drôle si cela se généralise! Les patrons ne voudront plus de cette mesure lol
Sans aller jusque là, il faut tout de même se rappeler qu’une offre d’emploi n’est pas un contrat de travail. Déjà, même en voulant le boulot et en étant super motivé, avec une lettre chiadée et un CV qui colle au poil, les 3/4 du temps, on n’a même pas de réponse, alors, avec une candidature bateau torchée sans conviction…
Sans aller jusque là, il faut tout de même se rappeler qu’une offre d’emploi n’est pas un contrat de travail. Déjà, même en voulant le boulot et en étant super motivé, avec une lettre chiadée et un CV qui colle au poil, les 3/4 du temps, on n’a même pas de réponse, alors, avec une candidature bateau torchée sans conviction…
Un detail ,por favor …
Il n est pas plus diffcile de licencier en France que dans n importes quel pays ultra liberal ….il ne l a jamais ete ,ni aujourd hui , ni hier ……faut arreter avec ces fadaises debiles.
Pire meme ,les prud hommes ont ete une juridiction douce pour les employeurs , un conseil ……allez en departage , c est plus sur ……un juge professionnel sera toujours plus juste et genereux qu un syndicaliste qui n a aucune notion d un prejudice financier .
En liberalie extreme…..bien sur il faut avoir les connaissances et les moyens d un avocat mais les droits du travailleur sont idem a des litiges commerciaux ……..un agent commercial independant etant mille fois mieux protege qu un commercial salarie …..incroyable non .
Y a des paradoxes parfois………
Un detail ,por favor …
Il n est pas plus diffcile de licencier en France que dans n importes quel pays ultra liberal ….il ne l a jamais ete ,ni aujourd hui , ni hier ……faut arreter avec ces fadaises debiles.
Pire meme ,les prud hommes ont ete une juridiction douce pour les employeurs , un conseil ……allez en departage , c est plus sur ……un juge professionnel sera toujours plus juste et genereux qu un syndicaliste qui n a aucune notion d un prejudice financier .
En liberalie extreme…..bien sur il faut avoir les connaissances et les moyens d un avocat mais les droits du travailleur sont idem a des litiges commerciaux ……..un agent commercial independant etant mille fois mieux protege qu un commercial salarie …..incroyable non .
Y a des paradoxes parfois………
Ouep …..comme j ai toujours dit , si on savait les motifs qui ont fait que l on n a pas ete recrute …….on serait content de n avoir pas ete choisi .
Ouep …..comme j ai toujours dit , si on savait les motifs qui ont fait que l on n a pas ete recrute …….on serait content de n avoir pas ete choisi .