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La règle et l’exception

Par Agnès Maillard
21 juillet 2017

La règle et l'exception 3

Notre gros problème, c’est que nous avons la mémoire courte. Qui se souvient qu’il n’y a pas encore si longtemps, le repos du dimanche était la règle ? Et qui se souvient que cette règle du repos dominical qui avait seulement 111 ans avait été accordée juste pour ne pas user trop vite le salariat au turbin ?

Fermeture exceptionnelle le dimanche« N’achetez pas mesdames, n’achetez pas,
Laissez-nous l’dimanche, dimanche,
Dimanche, Laissez-nous le dimanche,
Mesdames, n’achetez donc pas. »

Ils sont 3 000 employés, à Bordeaux, ce 28 février 1904 à reprendre leur chanson en chœur :
« Viens la foule,Viens donc manifester,
Plutôt que d’acheter. Viens en foule,
Viens, viens dire à ce pantin,
D’fermer le dimanche matin. »
Source : La reconquête du dimanche, Fakir, aout 2011

Bien sûr, toute règle a ses exceptions et, pour la plupart, elles sont pertinentes et justifiables. Ainsi, même au temps de sa gloire, le repos dominical connaissait un très grand nombre d’exceptions.

Graphique présentant les différentes exceptions au repos dominical

Paru dans Le Monde du 1er octobre 2013 : Travail du dimanche : une règle, de nombreuses exceptions

Ce qui caractérise l’exception, c’est précisément qu’elle ne soit pas la règle, c’est ce qui est hors de la règle commune, qui parait unique. Sauf que depuis 10 ans, le repos dominical est constamment attaqué dans son principe et que d’exceptionnelles, les ouvertures du dimanche et des jours fériés sont devenues habituelles.

Nous ne doutons pas que le bulldozer législatif de l’été aura tôt fait de faire du dimanche un jour travaillé comme un autre et d’éborgner plus que sérieusement la notion même de travail de nuit ou de repos hebdomadaire!

De l’exception à l’habituel

Par principe, je ne vais pas dans la société marchande le dimanche et les jours fériés. Le problème, c’est qu’à force d’un patient travail de sape, dont notre actuel roitelet a eu sa part, la possibilité maintenant de magasiner 7/7 jours existe et que quand quelque chose est accessible, on finit toujours par avoir une bonne raison d’y aller.
Dans mon cas, c’est parce que le matelas gonflable de l’invitée avait rendu l’âme dans la nuit du samedi au dimanche.

Me voilà donc à découvrir l’hypermarché du coin un dimanche matin… bondé de monde. J’arrive à la caisse, un peu vraiment honteuse d’être là et de participer à l’exploitation de la classe laborieuse dont je fais aussi partie et je m’en ouvre à la caissière.

— Mais c’est tous les dimanches comme cela ou c’est juste parce que ce sont les vacances ?

— C’est mon premier dimanche, mais oui, pour ce que j’en sais, c’est tous les dimanches comme cela.

— Mais les gens n’ont pas assez de toute la semaine pour faire leurs courses ?

— Faut croire que non… mais en fait, c’est surtout parce qu’ils s’ennuient chez eux et qu’ils ont pris l’habitude de se retrouver ici le dimanche matin.

— Super! Et pour les gens qui sont obligés de venir travailler aujourd’hui, qui ont des frais en plus, ce n’est pas cool du tout!

— Mais non, c’est sur la base du volontariat et puis, le dimanche, ce sont des étudiants qui tiennent la caisse, ça leur rend bien service.

Vaguement dubitative malgré cet intéressant échange, je n’informe auprès de la caissière qui doit avoir à peu près mon âge.

— C’est cool, vu comme ça… vous étudiez quoi ?

— Heu… bon, en fait, moi, ce n’est pas pareil, je viens d’arriver… alors, exceptionnellement, on m’a demandé de venir renforcer les effectifs par rapport à l’affluence…

Extension du domaine de l’exception

Ce qui est amusant, quand on y pense, c’est que pendant qu’on banalisait la consommation du dimanche, la démarche absolument inverse s’est appliquée à l’accessibilité aux services publics, pourtant autrement plus indispensables à la vie quotidienne de la population que la possibilité de pousser un caddie n’importe quand et n’importe comment.

Je ne me souviens plus très bien du moment où j’ai été informée de la première fermeture exceptionnelle d’accueil de la CAF de mon département. Entre 2012 et 2013, l’accès libre, qui était la norme, a été de plus en plus restreint et la prise de rendez-vous est devenue la règle exclusive en 2014. Bien sûr, cela a été présenté comme un progrès. Surtout grâce à la magie de la dématérialisation!

Si vous vous présentez à l’accueil sans rendez-vous, des outils en libre service restent à votre disposition : demande d’une attestation de paiement, dépôt ou retrait d’un formulaire, montant de vos prochains paiements…
Le conseiller d’accueil vous accompagne dans l’utilisation de la Borne ou du Caf.fr mais ne répond qu’aux questions générales et vous propose de prendre rendez-vous avec votre technicien conseil en cas de besoin.

Puis est arrivée la première fermeture exceptionnelle… et les suivantes.

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À situation exceptionnelle, moyens exceptionnels… c’est quelque chose de facile à comprendre. Je sais que dans d’autres CAF, les fermetures exceptionnelles ont commencé bien plus tôt et qu’elles sont à présent bien plus généralisées. On comprend tout à fait qu’une brusque augmentation d’activité produit une surcharge de travail. Pour la CAF, une dégradation des conditions sociales doit logiquement produire un engorgement des dossiers.

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Quand le dysfonctionnement devient habituel, c’est qu’il n’est plus accidentel, conjoncturel, mais bien structurel et délibéré.

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Que penser d’un engorgement récurrent ? De la répétition des fermetures qui d’exceptionnelles deviennent habituelles ? Que la situation sociale est nettement plus dégradée qu’on pourrait le penser ? Les agents des services publics sociaux sont en première ligne et pourraient en témoigner. Mais n’est-ce pas aussi le résultat d’une politique délibérée qui est le plus grand plan social de notre pays et qui ne dit pas son nom : le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux ?

Autre mauvaise nouvelle pour la fonction publique, le non-remplacement de fonctionnaires partant à la retraite, confirmé ce mercredi par le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner. « 570.000 départs à la retraite » (dans la fonction publique) sont prévus pendant le quinquennat. « Il ne s’agit pas de faire des ratios, 1 pour 2, 1 pour 3, 1 pour 4 ou 1 pour 1(…) mais on est dans une réorganisation en profondeur de notre administration dans ses objectifs et sa façon de travailler« , a-t-il expliqué.
Source : Point d’indice, non-remplacements… et carence : les fonctionnaires, premières victimes du quinquennat ?

Les fermetures exceptionnelles des services publics engorgés par l’explosion de la demande et l’écrasement des moyens, tant humains que matériels, sont donc en passe de devenir la norme, le nouveau mode de fonctionnement normalisé. Avec de la casse à tous les étages, tant dans la population que dans les rangs des travailleurs sous la pression d’une organisation du travail qui ne vise plus que les économies de moyens et leur transfert vers les centres de profit, sans aucune considération pour la casse collatérale.

 

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15 Commentaires

  1. Ce n’est pas le travail dominical commercial qui est en cause mais le l’ultra-consumérisme développé par le système de conquête monétaire mondial afin de toujours s’accroître en puissance jusqu’à l’extinction de toutes les espèces sur la planète, ce qui est le but fondamental de tout système de conquête.

    « Si nous ne pouvons être les vainqueurs, emportons le monde avec nous. »

    Réponse
    • Quel ultra consumérisme de gens qui nombreux voient leur pouvoir d’achat stagner ou régresser ?

      Réponse
    • L’ultra consumérisme est un état d’esprit orchestré.
      Pour le consommateur, c’est acquérir pour acquérir, pour le riche, c’est s’enrichir pour s’enrichir et pour le pouvoir c’est atteindre à toujours plus de pouvoir contre autrui.

      Ce cheminement irrationnel est typique d’une société de conquête qui ne peut agir que par ce qu’elle détruit, jusqu’à elle-même en définitive.

      Extrait du film : Le jugement de Nuremberg – Le plaidoyé d’un juge ministre des nazis.

      « Parce qu’il nous avait dit :

      – Relevez la tête !
      – Soyez fiers d’être de purs allemands !
      – Il y a des démons parmi nous, les communistes, les libéraux, les juifs, les francs-maçons… Une fois que ces démons seront détruits, vos misères vont prendre fin.

      Mais que firent ceux d’entres-nous qui étaient avertis ?
      Nous qui savions ces paroles mensongères, et pire encore, pourquoi gardions-nous le silence ?
      Pourquoi avoir accepté ?
      Parce que nous aimions avant tout notre patrie.

      Quelle importance cela avait-il que quelques politiciens extrêmistes perdent leurs droits ?
      Quelle importance cela faisait-il que quelques minorités raciales perdent leurs droits ?
      C’étaient seulement un épisode, ce n’était qu’un stade qu’il fallait dépasser. Cela serait rejeté un jour ou l’autre, hitler lui-même serait rejeté, tôt ou tard…
      Notre patrie est en danger, nous pourrons sortir des ténèbres, nous marcherons de l’avant !
      De l’avant est notre mot de passe !

      Et l’Histoire enseigne que nous avons réussi. Nous avons réussi au-delà de nos espérances !
      Tous les principes de haine et de puissance du furher qui avaient hypnotisé l’allemagne devaient hypnotiser le monde.
      Et bientôt nous eûmes avec nous de puissants alliés. Tout ce qui nous avait été refusé en tant que démocratie s’offrait maintenant à nous.
      Le monde disait :

      Allez-y !
      Prenez… Prenez !
      Annexez les sudètes !
      Entrez en rhénanie, remilitarisez-là !
      Prenez l’autriche, annexez !

      Et soudain un jour, nous avons ouvert les yeux.
      nous avons découvert un danger bien plus terrible encore, le rite a commencé, il se répandit sur la terre comme un fléau hurlant !
      Ce qui ne devait être seulement qu’un épisode… Était devenu notre mode de vie. »

      Réponse
      • « L’ultra consumérisme est un état d’esprit orchestré.
        Pour le consommateur, c’est acquérir pour acquérir, »

        C’est ça, va raconter tes salades à ceux qui sont dans le rouge le 5 du mois…

        Réponse
  2. Plus on rend les choses disponibles plus on achète.. Même des fraises en hiver.

    Il m’est aussi arrivé de me faire la réflexion du bienfondé de passer aux caisses automatiques, celles ui tuent des emplois. Aujourd’hui on automatise tout avec un service en chute libre en qualité car la maintenance, celle qui devait créer l’emploi, ne suit pas, faute de budget.
    Ailleurs dans le monde, on conserve parfois ces boulots qu’on a oublié et même des pays comme la Corée du sud ou le Japon n’ont pas tout robotisé… Parce qu’ils pensent satisfaction du client, déjà et amélioration continue avant rentabilité pour les actionnaires….Même si ils l’ont aussi (cf Samsung, Takata, tepco…et autres scandales)

    Réponse
    • Les caisses sans caissières ne sont pas plus automatiques que celles avec, il faut scanner soi même les articles manuellement comme le font les caissières.

      Tout comme faire sont plein d’essence soi même, au lieu de le faire faire par un pompiste, rien n’est automatique. C’est du self service dont personne ne s’offusque concernant les pompes à carburant, les rayons où chacun prend l’article dont il a besoin, ou bien les restaurants self service, alors pourquoi ça pose tout d’un coup un problème avec les caisses de magasins ?

      Réponse
    • « Plus on rend les choses disponibles plus on achète. »

      Exactement, c’est donc bien au niveau de la production par le dumping commercial des groupes que se résoud les problèmes liés à la surconsommation en y associant le gavage médiatique qui en amplifie l’effet dans la conscience de tous.

      Réponse
      • « Plus on rend les choses disponibles plus on achète. »

        Une telle affirmation est aussi stupide que de prétendre qu’il y aura plus d’augmentation de la consommation en ouvrant les magasins le dimanche.

        Celui qui n’a pas un rond n’achètera pas plus parce qu’on lui amène la marchandise sur son pas de porte.

        Les gens de gôche, avec de tels raisonnements à la mord moi le nœud, sont à peu près aussi cons que ceux de droite

        Réponse
      • « Celui qui n’a pas un rond n’achètera pas plus parce qu’on lui amène la marchandise sur son pas de porte. »

        Oui, mais la production elle restera surdimensionnée et c’est elle qui produit l’essentiel de l’ultra-consumérisme d’aujourd’hui !
        Ce qui est consommé ou pas est très périphérique à la réalité des faits de leurs enrichissements et la surproduction ne leur sert qu’à élargir leurs extensions sur tout le territoire.
        Les groupes des grandes surfaces n’ont pas à être bénéficiaires pour s’enrichir, leur capital augmente par les mouvements financiers massifs qu’ils génèrent et par l’agiotage (agiotage : accaparement, tripotage, affairisme, magouillage) qu’ils pratiquent à la bourse.

        Réponse
        • « Oui, mais la production elle restera surdimensionnée et c’est elle qui produit l’essentiel de l’ultra-consumérisme d’aujourd’hui  »

          Tu comprends vraiment rien à l’économie, tu as des peaux de saucisson sur les yeux. Il t’échappe complètement que le chômage vient bien d’une stagnation ou baisse du pouvoir d’achat, pas de commandes, pas d’emploi. Les boites fonctionnent en flux tendu, elle ne s’amusent pas à produire et stocker des produits invendus ou invendables à des gens insolvables.

          Réponse
          • « elles ne s’amusent pas à produire et stocker des produits invendus ou invendables »

            Ben les poubelles quotidiennes des grandes surfaces disent le contraire.

            Encore une fois, l’essentiel de l’économie de ces grandes surfaces ne se fait pas spécifiquement sur les ventes de la production industrielle et alimentaire, elles organisent même leurs déficits locaux afin d’en tirer des bénéfices par rapport aux impôts, aides et redevances. Sans parler des produits dérivés tels que crédits, cartes de paiement, assurances, etc..

          • C’est un peu stupide de dire il y a moins d’argent donc cela sert à rient d’ouvrir le dimanche. Faut réfléchir un peu plutôt que d’imaginer avoir la science infuse et être plus intelligent que le voisin.

            Il y a 2 populations qui jouent en même temps :
            – Ceux qui sont ric-rac et effectivement il ne peuvent pas dépenser plus qu’ils ne gagnent (enfin pas trop longtemps) mais ce qu’ils dépensent le dimanche chez Tartenpion, ils peuvent plus le dépenser le lundi soir chez Duport. Ainsi le pari de Tartenpion d’ouvrir le dimanche est de ‘prendre du CA’ à Duport qui lui n’ouvre pas et aura vu une partie de sa clientèle, le lundi, ratissée la veille.(C’est pour cette même raison que l’on trouve des affaires scolaires au 15 juin, des maillots de bain au 15 avril, des jouets de noëls au 15 novembre : rafler les dépenses aux concurrents et engranger les ventes avant eux – ce qui d’un point de vue macro-économique est stupide : c’est _déplacer_ de la dépense en faisant juste souffrir plus une classe de travailleurs. Mais comme la mauvaise monnaie chasse la bonne, les mauvaises pratiques chassent les bonnes, ce qui expliquent que même dans le libéralisme (le _vrai), il y a des _règles strictes_ qui doivent être suivies)

            -Ceux qui ne sont pas ric-rac et qui peuvent se permettre de dépenser plus : là un jour de plus c’est une dépense en plus. De l’argent qui n’ira pas en épargne, qui n’ira pas chez les enfants en besoin, qui n’ira pas en don, dans des quêtes, dans des associations…. Cet argent là _peut_ créer du pib, mais ce pib qui est créé détruit la société.

            Il ne faut pas rêver, comme nous avons eu des milliers de crétins bêlant qu’il fallait faire barrage à la bête immonde au ventre encore fécond puis qu’il fallait donner sa chance au con afin de lui permettre de travailler, nous allons subir pendant 5 ans ses pensées misérables d’épicier de province qui ne connaît de la vie que les tableaux excell et les chiffres des formules et des solveurs. Ce n’est qu’un point de détail dans l’histoire de l’humanité qui ne fera qu’attiser la désespérance, la haine et la violence, mais de toute façon les gens ne connaissent et ne réagissent qu’à cela : Inch’Allah

  3. Par un abus de langage permanent, les régressions sont présentées comme des progrès essentiels, le travail du dimanche en est un excellent exemple, j’ai retrouvé un Bulletin de Ligue Populaire Lyonnaise, Pour le Repos du Dimanche, qui publie la liste des magasins et ateliers dont les patrons se font un devoir de fermer le dimanche et les jours de fête toute la journée, Janvier 1899.Ce qui est intéressant c’est que c’est une organisation patronale qui défend le repos de dimanche, même si cette organisation est d’origine catholique
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5529844g/f7.image.r=dangmann
    Même si vos publications se font plus rare, la qualité est toujours là.

    Réponse
  4. Pour une vision complète sur l’historique des revendications ouvrières et paysannes. Le repos hebdomadaire, la journée de 14h, de 12h, de 10h et enfin de 8h avec les congés payés:  » Les luttes et les rêves, une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours » de Michelle Zancarini-Fournel.
    https://www.herodote.net/Les_luttes_et_les_reves-bibliographie-596.php
    http://www.humanite.fr/l-histoire-monde-de-france-face-au-pretendu-roman-national-628060

    Réponse
  5. Le boulot le dimanche ? les vacances ? ce qui surtout anormal c ‘ est que nous travaillions 8h/jour quand nous ne devrions travailler que 4h/jour , avoir de quoi vivre confortablement , avoir accès à la culture et aux loisirs alors que ce n ‘ est pas possible – Ne finassons pas dans des petits bricolages ridicules – soyons exigeants , que diable !
    http://mondeindien.centerblog.net/

    Réponse

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