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Pour la plupart des gens, la politique, ça se résume à de foutus combats des chefs entre des Sarko-pas-beaux et des Ségolène-la-vilaine que l’on tranche, de temps à autre, d’un négligent bulletin de vote.
Et après, on s’étonne que le petit peuple se désintéresse de la chose publique !


Shit happensC’est tellement vrai que mon blog, au départ classé dans les blogs politiques, a fini dans les blogs société. Parce que je n’y parle pratiquement jamais des petites manœuvres d’appareils, du jeu de chaises musicales mis en scène par les peoplelitiques, les petites phrases assassines, les grandes stratégies d’accès au pouvoir et sa médiocre réalité quotidienne.

Franchement, savoir qui, de la brochette de clowns complaisamment mis en scène depuis des années par des médias serviles, va servir la soupe aux forces de l’argent lors de la prochaine passation de la louche en or, ça intéresse qui ? En quoi les petits soldats de l’économie de marché triomphante et indépassable — que nous sommes tous — sont-ils intéressés par les luttes de pouvoir des laquais des grandes fortunes et des multinationales dont ils reçoivent prébendes et feuilles de route ? Ce n’est pas comme si nous avions le choix de notre société, le choix de notre mode de vie, le choix du monde que nous voulons laisser à nos enfants, le choix du monde que nous voulons ici et maintenant. Sur ces questions centrales, les espaces de discussion et d’information que sont censément les médias ne s’arrêtent pratiquement jamais. Parce que ces questions-là, c’est l’affaire des experts et des professionnels de la chose publique. Pas du petit peuple. Lequel doit surtout s’intéresser à quelques petites choses essentielles pour la bonne marche du monde tel qu’il est : trimer comme des bœufs, consommer comme des porcs et voter comme des moutons quand on lui intime l’ordre de le faire et pour les bonnes personnes, de préférence.

En fait de démocratie représentative, nous sommes passés à une démocratie de représentation, dans le sens théâtral du mot.

La scène politique nous sert le spectacle des turpitudes de son petit personnel, un peu comme la mythologie grecque occupait la plèbe avec les drames et les passions qui déchiraient l’Olympe. Et les grands prêtres de l’info, dépendants de cette théâtralisation de la vie publique, amplifient à dessein la dramaturgie politique, se font les caisses de résonance des petites phrases creuses et des basses manœuvres des acteurs de la vie publique et médiatique. D’où l’importance du tapage autour des questions d’appareils ou du monologue du nabot.

Comment s’intéresser encore aux discours, alors qu’ils sont probablement l’aspect à la fois le plus vain et le plus édifiant de la peoplelitique ? Sarko parle, parle, parle. Il raconte des choses, en promet d’autres, mais finalement, que reste-t-il de tout ce bruit de fond informe ? Ces actions. Et il y a loin des promesses aux réalisations concrètes. Parce que c’est ça, la politique : du concret, chaque jour, dans nos vies. Sarko et ses petits copains peuvent bien raconter ce qu’ils veulent : nous sommes en mesure de voir quels sont leurs actions, leurs décisions et leurs résultats. Et nous voyons que le programme politique qu’ils suivent est bien loin de celui qu’ils nous vendent chaque jour. Parce qu’il faut bien appâter le chaland pour continuer les petites affaires entre amis.

Tout est politique

J’entends souvent des gens qui m’assurent, la main sur le cœur, comme un gage de bonne santé mentale, que la politique ne les intéresse pas du tout. Ce à quoi je réponds toujours doctement :

Si tu ne t’intéresses pas à la politique, elle, elle s’intéresse toujours à toi.

Se lever tôt est déjà un acte politique.
Ce que l’on mange est politique : malbouffe industrielle, produits de saison, cuisiné main ?
Quand on s’habille : chez H&M ou une boutique de quartier, et est-ce que j’ai vraiment besoin de ce manteau en plus ou de cette paire de pompes ?
Quand on se déplace : ai-je besoin de la voiture pour faire 100 mètres ou est-ce que je peux tolérer de prendre la pluie sur mon visage, quel est le moyen de transport le plus efficace, est-ce que j’ai vraiment besoin de faire ce trajet ou est-ce que je peux faire autrement ?

Même la taille des poils de cul est une affaire politique, comme chaque moment de notre vie, chaque décision de nous prenons ou que nous laissons d’autres prendre pour nous. Est-ce que je vais faire des gosses ? Dans ce monde, dans cette société ? Est-ce que je vais bâtir un foyer, un empire, des châteaux en Espagne ? Est-ce que je traite convenablement chaque personne que je côtoie dans la journée : la caissière, le facteur, le passant, l’autre connard qui conduit si mal ? Est-ce que je consacre mon temps aux choses vraiment importantes ou est-ce que je le gaspille ? Pourquoi n’ai-je pas encore benné la télé et bêché mon jardin ?

Qu’est-ce qui aura le plus de sens dans mon rapport au monde : glisser un bout de papier dans l’urne de temps à autre et laisser d’autres vaquer aux affaires collectives, en râlant abondamment au bistrot du commerce contre leurs petites inaptitudes ou grandes trahisons ou sortir de chez moi, de mon petit confort égoïste et planter allègrement les deux mains dans la merde du monde qui vit, qui bouge et qui évolue ?

La politique, c’est l’action citoyenne, chaque jour, tout le temps. C’est la politique qui a imprégné chacun de nos pas ces derniers mois, pendant que nous exprimions dans la rue notre profond rejet du théâtre des Guignols et de leurs mensonges répétés. C’est la politique qui conditionne forcément le monde dans lequel nous vivons, parce que c’est le politique, le lieu de la décision et de l’action et nulle part ailleurs.

Aujourd’hui, l’essentiel de la force politique dans laquelle nous sommes englués est utilisée à nous convaincre de notre impuissance en tant que citoyen et de la nécessité indépassable de nous soumettre à la loi du Marché. Santé, travail, éducation, vieillesse, tout ne peut plus se penser que comme des activités que l’on doit absolument rentabiliser ou alors réduire à leur plus simple expression, parce que nous devons être COM-PÉ-TI-T-IFS. Cela est notre seul et unique projet de société. Et quels que soient les partis en présence, les conflits de personnes, de structures, ce modèle de société n’est jamais, jamais remis en question. La politique-spectacle devient alors le lieu de la soumission et la seule action autorisée est celle qui permet la soumission de tous à ce modèle-là.
Sans autre forme de discussion.

Nous pouvons pérorer sans fin sur les qualités et défauts supposés de tel ou tel personnage de la commedia d’ella politica, commenter les paroles de l’un, les vêtements de l’autre, nous extasier ou nous indigner des manœuvres de tout ce petit monde pour approcher sa chaise de la table du banquet, tant que nous ne nous mettons pas en tête de vouloir entrer dans l’action, de critiquer la structure même du pouvoir, la manière dont on y accède et ses objectifs réels.
La polémique stérile : oui ! La remise en question et la refondation de notre modèle de société : non !

La seule realpolitik que je reconnaisse, c’est celle qui implique l’ensemble des citoyens. C’est celle qui use les semelles, qui bouscule les idées, qui pense des lendemains qui chantent et qui expérimente de nouvelles manières d’y arriver. C’est celle qui se construit jour après jour, même si on n’est jamais, au départ, que trois gus dans un garage.

Bienvenue dans la vita activa.

Politics 1

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96 Commentaires

  1. Pas mieux. Je plaide sans cesse sur mon blog l’idée que notre carte bancaire a bien plus de pouvoir que notre carte d’électeur.
    S’il y a bien un message à faire passer aujourd’hui, plutôt qu’une consigne de vote, c’est celui-là : soyez des citoyens conscients. Le moindre de nos actes est politique. Il ne nous manque qu’une masse critique pour faire tomber les grandes surfaces, les constructeurs d’auto qui polluent, les vendeurs de vent. Juste ça.
    Il faut bloguer, mais il faut aussi en parler ailleurs que sur le web. Défricher les campagnes en organisant des conférences, ou en participant à celles qui sont organisées. Mettons plus de SEL dans notre quotidien. Foutons la merde en n’achetant plus rien de neuf et d’industriel. Et faisons notre propre publicité.

    Réponse
  2. Pas mieux. Je plaide sans cesse sur mon blog l’idée que notre carte bancaire a bien plus de pouvoir que notre carte d’électeur.
    S’il y a bien un message à faire passer aujourd’hui, plutôt qu’une consigne de vote, c’est celui-là : soyez des citoyens conscients. Le moindre de nos actes est politique. Il ne nous manque qu’une masse critique pour faire tomber les grandes surfaces, les constructeurs d’auto qui polluent, les vendeurs de vent. Juste ça.
    Il faut bloguer, mais il faut aussi en parler ailleurs que sur le web. Défricher les campagnes en organisant des conférences, ou en participant à celles qui sont organisées. Mettons plus de SEL dans notre quotidien. Foutons la merde en n’achetant plus rien de neuf et d’industriel. Et faisons notre propre publicité.

    Réponse
  3. Bel article dont je partage totalement l’idée centrale: la politique c’est partout, tout le temps, à travers ses actions au quotidien. Quant à ce que devrait normalement être la citoyenneté en République, chaque jour et pas seulement uniquement entre 2 élections, je poste ce lien:

    http://programme.lepartidegauche.fr

    Il me semble qu’on est ici dans le sujet, non?

    Réponse
  4. Bel article dont je partage totalement l’idée centrale: la politique c’est partout, tout le temps, à travers ses actions au quotidien. Quant à ce que devrait normalement être la citoyenneté en République, chaque jour et pas seulement uniquement entre 2 élections, je poste ce lien:

    http://programme.lepartidegauche.fr

    Il me semble qu’on est ici dans le sujet, non?

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  5. @agnès : et soudain, une question me taraude : en fonction de la taille des poils du culs ou d’ailleurs, peut-on mesurer en convertissant les centimètres en dizaines de milliers, le nombre de votes pour tel ou tel candidat à la présidentielle en fonction de l’étiquette politique de l’impétrant ?

    Réponse
  6. @agnès : et soudain, une question me taraude : en fonction de la taille des poils du culs ou d’ailleurs, peut-on mesurer en convertissant les centimètres en dizaines de milliers, le nombre de votes pour tel ou tel candidat à la présidentielle en fonction de l’étiquette politique de l’impétrant ?

    Réponse
  7. "La seule realpolitik que je reconnaisse, c’est celle qui implique l’ensemble des citoyens. C’est celle qui use les semelles, qui bouscule les idées, qui pense des lendemains qui chantent et qui expérimente de nouvelles manières d’y arriver. "

    Par exemple, le débat sur les retraites ?

    Réponse
  8. "La seule realpolitik que je reconnaisse, c’est celle qui implique l’ensemble des citoyens. C’est celle qui use les semelles, qui bouscule les idées, qui pense des lendemains qui chantent et qui expérimente de nouvelles manières d’y arriver. "

    Par exemple, le débat sur les retraites ?

    Réponse
  9. Très bon article, je partage ce constat.
    Je suis par contre un peu plus sévère sur les citoyens qui, au fond, ont la société qu’ils méritent. Tocqueville avait déjà mis en garde contre cette démocratie participative. Cette torpeur politique mènera à notre perte.

    Réponse
  10. Très bon article, je partage ce constat.
    Je suis par contre un peu plus sévère sur les citoyens qui, au fond, ont la société qu’ils méritent. Tocqueville avait déjà mis en garde contre cette démocratie participative. Cette torpeur politique mènera à notre perte.

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  11. Je suis tout à fait d’accord avec toi Agnès. La politique se fait au quotidien et pas seulement au moment d’aller voter. Si tout le monde refuse la malbouffe (pas seulement dans le discours mais en acte) et bien les Mc Do disparaissent du paysage.
    Le problème c’est que tout le monde est d’accord mais tout le monde ne pratique pas. Tout le monde est d’accord avec l’idée selon laquelle on consomme trop dans notre société de consommation mais tout le monde doit avoir son crédit revolving avec la carte de crédit qui va bien. Ce qui renvoie à ton post précédent…

    Réponse
  12. Je suis tout à fait d’accord avec toi Agnès. La politique se fait au quotidien et pas seulement au moment d’aller voter. Si tout le monde refuse la malbouffe (pas seulement dans le discours mais en acte) et bien les Mc Do disparaissent du paysage.
    Le problème c’est que tout le monde est d’accord mais tout le monde ne pratique pas. Tout le monde est d’accord avec l’idée selon laquelle on consomme trop dans notre société de consommation mais tout le monde doit avoir son crédit revolving avec la carte de crédit qui va bien. Ce qui renvoie à ton post précédent…

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  13. Laurent, je ne pense pas que la problématique puisse être ainsi circoncis à la pratique des gens et des majorités : tout le monde n’est pas d’accord avec notre Monolecteuse préférée, et même très loin de là. Et quant à la politique qui ne se ferait "pas seulement au moment de voter", la notion de "vote" serait à clarifier. Par exemple, voter aux élections présidentielles, ce n’est pas faire de la politique mais se tirer une balle dans le pied… Pas trop le temps de disserter sur le sujet, mais je suis tout de même globalement très d’accord avec ce que tu dis, Agnès (et j’aime beaucoup ta manière de le dire). Y’a juste que je considère réducteur ta façon de cantonner la problématique de notre "modernité" à la compétitivité.
    Vala.
    Anaikorki, fraternellement,

    Réponse
  14. Ma Sainteté a benné sa télé depuis 6 mois et remonté 4 tracteurs de bois aujourd’hui, avec des courbatures partout et des pectoraux qui poussent.
    Ma Sainteté a bon ?

    Réponse
  15. Une fois de plus c’est le bon sens et la lucidité qui ressortent de vos propos. Votre site devrait être déclaré d’intérêt public !

    Réponse
  16. Une fois de plus c’est le bon sens et la lucidité qui ressortent de vos propos. Votre site devrait être déclaré d’intérêt public !

    Réponse
  17. Tous les outils sont à mettre en œuvre pour favoriser une vie sociale "la moins pire possible".
    Aussi, je redoute le défaitisme qui peut sourdre des propos de ce blog.

    Voter n’est pas la panacée, mais voter, est un outil comme tous les autres mis à notre disposition.
    Laisser cet outil aux mains des gobergeurs de profits est une hérésie, c’est en ne l’utilisant pas joint à tous les outils possibles que l’on se tire une balle dans le pied. En attendant celle que l’on se prendra dans la tête, comme c’est parti, là. 🙂

    TOUS ENSEMBLE, TOUS !

    Amitié, Joel

    Réponse
  18. La politique est devenue la "peoplelitique" et, "en fait de démocratie représentative, nous sommes passés à une démocratie de représentation" : Excellent ! Je prends note pour le ressortir.

    Enormes bises !

    Réponse
  19. Agnès j’éprouve de l’amour pour toi, et pour ton travail – car c’est du travail.

    "l’emploi nous empêche de travailler", j’ai entendu ce sociologue dire ça chez Mermet, tu sais, Bernard Friot.

    C’est ça. Distinguer emploi et travail et, déjà, on avance.

    Réponse
  20. Agnès j’éprouve de l’amour pour toi, et pour ton travail – car c’est du travail.

    "l’emploi nous empêche de travailler", j’ai entendu ce sociologue dire ça chez Mermet, tu sais, Bernard Friot.

    C’est ça. Distinguer emploi et travail et, déjà, on avance.

    Réponse
  21. @ Swâmi :

    Ouais… je crois que c’est ça, en fait : il y a une partie locale, et une (autre) partie globale. En "local", il y a : benner sa télé, les poils, et tout ça. Et en "global" : tout ce qu’on nous fait, ou qu’on fait en notre nom, sans nous demander notre avis…

    La politique, c’est les deux… C’est le "global" ET le "local".

    Réponse
  22. Je plussoie en particulier le passage sur la bouffe faite à la main (ou en tous cas à la maison) 🙂

    Un problème étant de ne pas se laisser trop absorber par ça quand même (ça peut finir en monomanie, ce qui fait d’ailleurs penser à Balzac – "En province, le défaut d’occupation et la monotonie de la vie attirent l’activité de l’esprit sur la cuisine.")

    Réponse
  23. Rien à ajouter, ne serait-ce que la politique intéresse encore ceux qui sont "inclus" dans cette société…

    Si les autres se remettaient à voter, les choses bougeraient sans doute comme en Amérique latine… en virant droite et gauche social-démocrate qui appliquent la même politique.

    Réponse
  24. D’accord de bout en bout. Bravo !

    Réponse
  25. Cela me rappelle un débat que nous avons eu sur un forum de simplicité volontaire, dont certains participants assurer que la politique ne les intéressaient pas, alors que toutes nos discussions étaient politiques, mais pas politiciennes !

    Je ne vois pas de défaitisme dans ce que dit Agnès, mais au contraire une reconquête possible de notre pouvoir, tous les jours, et non juste ponctuellement, lors des élections …
    Une version positive de certains mots d’Albert Libertad, cités ici : http://www.alternativelibertaire.or

    Réponse
  26. Cela me rappelle un débat que nous avons eu sur un forum de simplicité volontaire, dont certains participants assurer que la politique ne les intéressaient pas, alors que toutes nos discussions étaient politiques, mais pas politiciennes !

    Je ne vois pas de défaitisme dans ce que dit Agnès, mais au contraire une reconquête possible de notre pouvoir, tous les jours, et non juste ponctuellement, lors des élections …
    Une version positive de certains mots d’Albert Libertad, cités ici : http://www.alternativelibertaire.or

    Réponse
  27. La prise du pouvoir, non comme moyen de s’élever personnellement, ou de faire chier les autres, mais comme moyen de faire, cette prise-là, est constante et diffuse, elle ne concerne pas que la tête de l’hydre. Le premier de nos pouvoir est le contrôle des élus. Comme tu le soulignes fort justement, la forfaiture de Versailles s’est déroulée sans représailles, alors qu’on parle de 500 gus dans un palais. C’est pas beaucoup, 500 gus et on les connait tous. Dans mon coin, le gus qui a voté contre nous, ben maintenant, il sait qu’il a un tas de gens pas contents à ses basques, qui viennent régulièrement pique niquer devant son parc privé, ou lui ruiner ses inaugirations ou fouiller dans ses casseroles. Bien sûr, là aussi, c’est une poignée de gus qui font chier de temps à autre… mais si la culture politique citoyenne se diffuse un peu mieux, on peut imaginer que notre votant anti-peuple se retrouve marqué à la culotte par des milliers de gus-citoyens-pas-contents et ce, dans sa vie quotidienne.

    Là, déjà, la pression du peuple, on la sentirait mieux. Bien mieux qu’avec un petit bulletin de vote de temps à autre.

    Dans un autre bled du coin, c’est une grosse poignée de gus énervés qui a fouillé dans les poubelles de l’élu-baron. Ils ont fini par obtenir sa tête au tribunal. C’est assez rare pour être signalé.

    La corruption, les abus de pouvoir, ça marche surtout quand on laisse faire!

    Réponse
  28. Un jour ou l’autre les "trois gus dans un garage", même s’il sont devenus 3 millions, vont se trouver confrontés à la question de la prise du pouvoir. Et là, il ne faudra pas compter sur les porte-flingues du MEDEF pour s’effacer bien poliment. Un indice: quand le peuple dit NON au TCE, la "représentation nationale", dressant son chapiteau à Versailles (quel symbole!), décrète que ce sera OUI. Il n’y a donc pas grand chose à espérer du suffrage universel.

    Autre indice: la tendance de plus en plus évidente du pouvoir à la criminalisation de l’action militante, à commencer chez les plus jeunes. Il faut donc s’attendre à des réactions de plus en plus violentes de la classe dominante à mesure qu’elle se sentira menacée dans ses privilèges. Les trois gus du garage risquent de setrouver un peu seuls s’il faut affronter les robocops et les juridictions d’exception style anti-terrorisme (voir Tarnac).

    Mais il est vrai que rien n’est jamais écrit d’avance. Donc ne pas se résigner.

    Réponse
  29. La bouseuse : https://blog.monolecte.fr/2010/
    "Pourquoi es-tu l’inférieur, l’humilié, l’offensé, le serviteur, l’esclave ? Parce que tu es l’électeur, celui qui accepte ce qui est ; celui qui, par le bulletin, sanctionne toutes ses misères, consacre toutes ses servitudes."
    De ce lien : https://blog.monolecte.fr/2010/… qui y est posé.

    Exactement le contraire.
    Voter, c’est utiliser un outil, un outil durement trucaillé, chichement distribué, limité dans son efficacité, mais le seul outil concédé en partage aujourd’hui par les gorets financiers.
    Sans l’usage de cet outil, au sein de cette société, AU SEIN DE CETTE SOCIÉTÉ, nous restons des chuchoteurs convaincus (peut-être en deux mots ?), noyés sous les couche-culottes médiatiques.

    Votez pour refuser ! 🙂

    Amitié, Joel

    Réponse
  30. La scène politique nous sert le spectacle des turpitudes de son petit personnel, un peu comme la mythologie grecque occupait la plèbe avec les drames et les passions qui déchiraient l’Olympe.

    « La société qui repose sur l’industrie moderne n’est pas fortuitement ou superficiellement spectaculaire, elle est fondamentalement spectacliste. Dans le spectacle, image de l’économie régnante, le but n’est rien, le développement est tout. Le spectacle ne veut en venir à rien d’autre qu’à lui-même. »
    Guy Debord La société du spectacle 1967

    Réponse
  31. La scène politique nous sert le spectacle des turpitudes de son petit personnel, un peu comme la mythologie grecque occupait la plèbe avec les drames et les passions qui déchiraient l’Olympe.

    « La société qui repose sur l’industrie moderne n’est pas fortuitement ou superficiellement spectaculaire, elle est fondamentalement spectacliste. Dans le spectacle, image de l’économie régnante, le but n’est rien, le développement est tout. Le spectacle ne veut en venir à rien d’autre qu’à lui-même. »
    Guy Debord La société du spectacle 1967

    Réponse
  32. ben ce qu’il faudrait

    pour qu’on sorte du système du spectacle ou du spectaclisme

    c’est que ce ne soit plus Debord qui le dise

    mais tout un chacun

    donc arrêter de citer Debord, qu’a probablement pas eu l’intention d’être sur la scellette, d’avoir le beau rôle, celui du fou du roi, comme celui de la tête d’affiche…

    à chaque fois que vous dites quelque chose en citant quelqu’un d’autre, vous faites le jeu du système du spectacle en entretenant la référence à un acteur sur une scène, quelqu’un mis à l’écart du tout commun anonyme, qui du coup premet de se déresponsabiliser de son expression

    citer quelqu’un d’autre, c’est dire quelque chose tout en disant que c’est pas soi-même, un individu ordinaire et commun, qui en est COUPABLE,

    donc c’est dire implicitement qu’il n’y a que des individus exceptionnels qui peuvent dire des choses profondes, non ordinaires, extraordinaires

    c’est aussi renvoyer le commun à sa jalousie du hors commun

    et donc c’est implicitement placer à distance de toute incarnation, de toute réalisation dans le quotidien, de cette chose exprimée comme révélation venant d’ailleurs

    moi je propose

    de dire par soi-même comment on sent les choses, comment on applique par exemple la théorie du spectaclisme de Debord dans ses analyses de la réalité vécue

    ben pour les représentants politiques

    c’est la même chose

    ne plus les désigner

    ne plus dire qu’ils ont dit que

    dire ce qu’on a analysé pour construire sa pensée à partir de sources qui transparaîtront d’autant mieux qu’elles seront directement appliquées dans les propositions d’expressions d’organisations d’actes à réaliser.

    en attendant, à cause de cette attitude du commun à citer les noms d’auteurs d’idées forts intéressantes, à mettre à distance donc la révélation du fonctionnement MAUVAIS du système

    les tenants MALEFIQUES du système mauvais

    EUX

    ont très bien compris comment utiliser la théorie de Debord ou de Marx pour perfectionner leur action, leur pouvoir de nuisance sur autrui

    Ils font très consciemment du Marx et du Debord, non pas pour sortir du capitalisme ou du spectacle, mais pour le perfectionner, le renforcer, le développer.

    le feu

    ça peut servir à faire chauffer la soupe

    ça peut aussi servir à brûler vif un bouc-émissaire.

    Réponse
  33. ben ce qu’il faudrait

    pour qu’on sorte du système du spectacle ou du spectaclisme

    c’est que ce ne soit plus Debord qui le dise

    mais tout un chacun

    donc arrêter de citer Debord, qu’a probablement pas eu l’intention d’être sur la scellette, d’avoir le beau rôle, celui du fou du roi, comme celui de la tête d’affiche…

    à chaque fois que vous dites quelque chose en citant quelqu’un d’autre, vous faites le jeu du système du spectacle en entretenant la référence à un acteur sur une scène, quelqu’un mis à l’écart du tout commun anonyme, qui du coup premet de se déresponsabiliser de son expression

    citer quelqu’un d’autre, c’est dire quelque chose tout en disant que c’est pas soi-même, un individu ordinaire et commun, qui en est COUPABLE,

    donc c’est dire implicitement qu’il n’y a que des individus exceptionnels qui peuvent dire des choses profondes, non ordinaires, extraordinaires

    c’est aussi renvoyer le commun à sa jalousie du hors commun

    et donc c’est implicitement placer à distance de toute incarnation, de toute réalisation dans le quotidien, de cette chose exprimée comme révélation venant d’ailleurs

    moi je propose

    de dire par soi-même comment on sent les choses, comment on applique par exemple la théorie du spectaclisme de Debord dans ses analyses de la réalité vécue

    ben pour les représentants politiques

    c’est la même chose

    ne plus les désigner

    ne plus dire qu’ils ont dit que

    dire ce qu’on a analysé pour construire sa pensée à partir de sources qui transparaîtront d’autant mieux qu’elles seront directement appliquées dans les propositions d’expressions d’organisations d’actes à réaliser.

    en attendant, à cause de cette attitude du commun à citer les noms d’auteurs d’idées forts intéressantes, à mettre à distance donc la révélation du fonctionnement MAUVAIS du système

    les tenants MALEFIQUES du système mauvais

    EUX

    ont très bien compris comment utiliser la théorie de Debord ou de Marx pour perfectionner leur action, leur pouvoir de nuisance sur autrui

    Ils font très consciemment du Marx et du Debord, non pas pour sortir du capitalisme ou du spectacle, mais pour le perfectionner, le renforcer, le développer.

    le feu

    ça peut servir à faire chauffer la soupe

    ça peut aussi servir à brûler vif un bouc-émissaire.

    Réponse
  34. Bonjour,

    je suis globalement d’accord avec ce papier, mais je tenais tout de même à réagir sur 2 points:

    1. Vous dites:
    "[…] la brochette de clowns complaisamment mis en scène depuis des années par des médias serviles […]"
    Je suis assez amusé, et plutôt content, de constater cette "mode" ce la critique des médias qui sévit en France depuis quelques mois. Lorsque je vivais en France, une grande parti de mon activité militante consistait à cette critique des médias, et personne ne m’a jamais pris au sérieux.
    Et il y a une erreur que vous faites tous: les médias ne sont pas serviles, ils sont associés. Entre un Pujadas et un Sarkozy, il n’y a pas un rapport de maître à esclave, mais un rapport de collaboration. De même que Mélanchon qui le traite de laquais: c’est une erreur. Ce n’est pas un laquais, c’est un collaborateur.
    Les médias et les politiques sont deux des fronts (le troisième étant l’économie) de la même classe, la classe dominante.
    Relisez vos classiques, par exemple les travaux sur le modèle de propagande (Herman & Chomsky), si vous doutez de ce que je raconte là.

    2. vous dites que tout est politique. Ok, en un sens je suis plutôt d’accord. Mais il faut faire attention tout de même avec ce genre d’assertion ultra générale. En général, lorsqu’il y a le mot "tout" dans une phrase, il faut se méfier.
    Par exemple, si un oiseau se crashe sur la vitre de mon appart et la casse (la vitre). Est-ce politique? Je veux dire, dans ce cas, y a-t-il un sens à chercher causes et coupables de cet incident? Je crois que non. Et le problème si l’on prend le "tout est politique" comme une vérité globale, on pourrait commencer à se prendre la tête sur des considérations méta-causales (tentative d’exégèse exhaustive de la causalité d’un événement) qui ne mèneront, au mieux, qu’à des réflexions métaphysiques (pourquoi cet oiseau est-il? pourquoi ma vitre est transparente? …), et au pire, à des interpretations pseudo-politiques, ridicules et dangereuses (il faut qu’on enlève toutes les vitres des appartements).
    Je sais, c’est pas très clair ce que je raconte là. Mais c’est pas facile à expliquer, et puis ça fait des années que je ne pratique plus le français, je vous demande donc d’être indulgent :]

    Réponse
  35. Bonjour,

    je suis globalement d’accord avec ce papier, mais je tenais tout de même à réagir sur 2 points:

    1. Vous dites:
    "[…] la brochette de clowns complaisamment mis en scène depuis des années par des médias serviles […]"
    Je suis assez amusé, et plutôt content, de constater cette "mode" ce la critique des médias qui sévit en France depuis quelques mois. Lorsque je vivais en France, une grande parti de mon activité militante consistait à cette critique des médias, et personne ne m’a jamais pris au sérieux.
    Et il y a une erreur que vous faites tous: les médias ne sont pas serviles, ils sont associés. Entre un Pujadas et un Sarkozy, il n’y a pas un rapport de maître à esclave, mais un rapport de collaboration. De même que Mélanchon qui le traite de laquais: c’est une erreur. Ce n’est pas un laquais, c’est un collaborateur.
    Les médias et les politiques sont deux des fronts (le troisième étant l’économie) de la même classe, la classe dominante.
    Relisez vos classiques, par exemple les travaux sur le modèle de propagande (Herman & Chomsky), si vous doutez de ce que je raconte là.

    2. vous dites que tout est politique. Ok, en un sens je suis plutôt d’accord. Mais il faut faire attention tout de même avec ce genre d’assertion ultra générale. En général, lorsqu’il y a le mot "tout" dans une phrase, il faut se méfier.
    Par exemple, si un oiseau se crashe sur la vitre de mon appart et la casse (la vitre). Est-ce politique? Je veux dire, dans ce cas, y a-t-il un sens à chercher causes et coupables de cet incident? Je crois que non. Et le problème si l’on prend le "tout est politique" comme une vérité globale, on pourrait commencer à se prendre la tête sur des considérations méta-causales (tentative d’exégèse exhaustive de la causalité d’un événement) qui ne mèneront, au mieux, qu’à des réflexions métaphysiques (pourquoi cet oiseau est-il? pourquoi ma vitre est transparente? …), et au pire, à des interpretations pseudo-politiques, ridicules et dangereuses (il faut qu’on enlève toutes les vitres des appartements).
    Je sais, c’est pas très clair ce que je raconte là. Mais c’est pas facile à expliquer, et puis ça fait des années que je ne pratique plus le français, je vous demande donc d’être indulgent :]

    Réponse
  36. … et on en est où du truc des retraites ? y’a quoi qui se passe ?

    Réponse
  37. A smolski/Joel (commentaire 20)

    Des tas de gens ne votent pas pour des raisons que je respecte ; ce n’est pas mon cas, je vote. Mais voter seulement dans l’urne, en continuant à nourrir le monstre dans son quotidien (avec son porte-monnaie, ses apprentissages, ses manières de s’informer) n’est pas suffisant (et à mon avis, moins joyeux)
    C’est cet aspect de la citation qui m’a frappée.
    Je vote donc deux fois, dix fois, cent fois chaque jour, et de temps en temps je vote aussi dans les urnes.
    Amitiés aussi,

    Réponse
  38. @ Paul 22

    « en citant quelqu’un d’autre, vous faites le jeu du système du spectacle »

    On appelle ça une mise en abîme, genre camembert des moines…

    Trop fin. Désolé. 🙂

    Réponse
  39. @ Paul 22

    « en citant quelqu’un d’autre, vous faites le jeu du système du spectacle »

    On appelle ça une mise en abîme, genre camembert des moines…

    Trop fin. Désolé. 🙂

    Réponse
  40. D’accord avec vous "la bouseuse".
    Utiliser son droit de vote lors des élections, oui, mais ne n’oubliant JAMAIS que la démocratie ne se limite pas à ça… quoiqu’en disent, en gros, les élus (j’ai été élu, je fais ce que je veux.. c’est la démocratie… gna-gna-gna).
    Nous avons aussi le droit, et je dirais, le devoir citoyen, de manifester, d’interpeller les élus, de leur demander des comptes…

    Allez aussi "voter" là, si vous le voulez bien :
    http://www.devenezuncolibri.org/
    Pour faire sa part de colibri, comme dans la légende brésilienne.

    Réponse
  41. D’accord avec vous "la bouseuse".
    Utiliser son droit de vote lors des élections, oui, mais ne n’oubliant JAMAIS que la démocratie ne se limite pas à ça… quoiqu’en disent, en gros, les élus (j’ai été élu, je fais ce que je veux.. c’est la démocratie… gna-gna-gna).
    Nous avons aussi le droit, et je dirais, le devoir citoyen, de manifester, d’interpeller les élus, de leur demander des comptes…

    Allez aussi "voter" là, si vous le voulez bien :
    http://www.devenezuncolibri.org/
    Pour faire sa part de colibri, comme dans la légende brésilienne.

    Réponse
  42. B. Constant :
    "Le danger de la liberté moderne, c’est qu’absorbés dans la jouissance de notre indépendance privée et dans la poursuite de nos intérêts particuliers, nous ne renoncions trop facilement à notre droit de partage dans le pouvoir politique ."
    De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes.

    Réponse
  43. B. Constant :
    "Le danger de la liberté moderne, c’est qu’absorbés dans la jouissance de notre indépendance privée et dans la poursuite de nos intérêts particuliers, nous ne renoncions trop facilement à notre droit de partage dans le pouvoir politique ."
    De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes.

    Réponse
  44. Bonsoir,
    juste une question très idiote : plutôt que de lancer des appels à manif que les syndicats récupèrent comme ils peuvent pour ne pas trop gêner leurs copains patrons : serait-ce une bonne idée de lancer des opérations "journée sans achat" avec une communication estimant quel impact cela peut avoir en terme de diminution drastique des rentrées de TVA ?

    Cela pourrait être, dans la durée un super moyen de faire sauter un gouvernement : plus de rentré de tva, qui doit représenter la part la plus importante des recettes : 45%. Pas d’argent, pas de goinfreries. Le décalage de temps nécessaire à la mise en place des recettes de remplacement (cause loi de finance) suffirait à les étrangler. La solution de l’emprunt ne tiendrait pas car cette situation ne permettrait pas d’envisager un remboursement sans risques pour le prêteur, donc dégradation de la note, donc charge de la dette qui explose, donc faillite, donc libération de la sphère politiques par les goinfres obèse de pognons.

    Cela impacterait moins les régions et départements… C’est assez facile de mobiliser comme cela, avec un compte en temps réel du "manque à gagner" et une estimation de quel est le seuil pour que le gouvernement, nainsident compris, saute.

    ce serait un jeux marrant, (croissance raisonnée compliant et probablement écolo compliant aussi). Et là pas de risque de se faire récupérer par les syndicats, pas de risques de faire charger des CRS, pas de risques de se retrouver en GAV, juste rester avec ses enfants/amis à la maison à jouer à des jeux de sociétés.

    Réponse
  45. Bonsoir,
    juste une question très idiote : plutôt que de lancer des appels à manif que les syndicats récupèrent comme ils peuvent pour ne pas trop gêner leurs copains patrons : serait-ce une bonne idée de lancer des opérations "journée sans achat" avec une communication estimant quel impact cela peut avoir en terme de diminution drastique des rentrées de TVA ?

    Cela pourrait être, dans la durée un super moyen de faire sauter un gouvernement : plus de rentré de tva, qui doit représenter la part la plus importante des recettes : 45%. Pas d’argent, pas de goinfreries. Le décalage de temps nécessaire à la mise en place des recettes de remplacement (cause loi de finance) suffirait à les étrangler. La solution de l’emprunt ne tiendrait pas car cette situation ne permettrait pas d’envisager un remboursement sans risques pour le prêteur, donc dégradation de la note, donc charge de la dette qui explose, donc faillite, donc libération de la sphère politiques par les goinfres obèse de pognons.

    Cela impacterait moins les régions et départements… C’est assez facile de mobiliser comme cela, avec un compte en temps réel du "manque à gagner" et une estimation de quel est le seuil pour que le gouvernement, nainsident compris, saute.

    ce serait un jeux marrant, (croissance raisonnée compliant et probablement écolo compliant aussi). Et là pas de risque de se faire récupérer par les syndicats, pas de risques de faire charger des CRS, pas de risques de se retrouver en GAV, juste rester avec ses enfants/amis à la maison à jouer à des jeux de sociétés.

    Réponse
  46. D’un autre côté, vu la gueule du travail et des salaires, ça fait un petit moment que beaucoup de gens font la grève de la consommation dès le 5 du mois, et pour l’instant, ça n’a pas fait trébucher le système.

    Réponse
  47. D’un autre côté, vu la gueule du travail et des salaires, ça fait un petit moment que beaucoup de gens font la grève de la consommation dès le 5 du mois, et pour l’instant, ça n’a pas fait trébucher le système.

    Réponse
  48. Ouais…
    Il faut quand même savoir que la désobéissance civile dans un état policier comme le notre c’est l’assurance de se retrouver devant un tribunal ou d’avoir tous ses moyens de paiement bloqués… Et là, tous les apolitiques intoxiqués crient en chœur: C’est bien fait, c’est un terroriste.

    Ce sont les gens que vous appelez à un sursaut de conscience qui font précisément que le système marche. Cette masse populaire qui a soit disant du "bon sens". Je rappelle pour mémoire qu’une immense majorité des votants de ce pays est impliquée dans l’élection de Sarkozy. Alors? un parallèle avec l’Allemagne des années 30 peut être, et cette lancinante question pour les historiens: comment un peuple cultivé, hautement civilisé, à t’il pu…

    Oui, la "culture" et la "civilisation" ne sont rien. Il suffit de flatter les bas instincts et la bête revient au galop.

    Vous demandez aux gens de réagir, mais contre quoi grands dieux? La seule réaction de masse possible interviendrait en cas de dysfonctionnement majeur du système (genre distributeurs à billets qui ne crachent plus rien) ou un chômage généralisé à la moitié de la population et la disparition des aides de survie.

    Cela n’arrivera pas. Les chose se passeront insidieusement, progressivement. Chaque jour apportera (apporte?) de nouvelles contraintes et personne ne se rendra compte globalement que la mesure est passée.

    Il n’y a aucun moyen de résister individuellement sauf à aimer se faire hacher menu. La seule solution qui nous est possible en temps qu’individus est de se planquer, de gruger le système à la marge et éventuellement pour les fondus, une petite action revendicative de temps en temps mais sans s’exposer, au risque d’être catalogué comme ennemi de l’état et traité comme tel sous les ricanements méprisants de ceux qu’on a voulu réveiller précisément.

    Dans la nature humaine, la veulerie le dispute volontiers au courage, les circonstances se chargeant de décider quel aspect prime. Comme l’époque est à la lâcheté généralisée et revendiquée, il va falloir dégringoler encore bien plus bas.

    Il ne se passera rien et nous allons nous faire bouffer. Tous. Comme en 40.

    Réponse
  49. Ouais…
    Il faut quand même savoir que la désobéissance civile dans un état policier comme le notre c’est l’assurance de se retrouver devant un tribunal ou d’avoir tous ses moyens de paiement bloqués… Et là, tous les apolitiques intoxiqués crient en chœur: C’est bien fait, c’est un terroriste.

    Ce sont les gens que vous appelez à un sursaut de conscience qui font précisément que le système marche. Cette masse populaire qui a soit disant du "bon sens". Je rappelle pour mémoire qu’une immense majorité des votants de ce pays est impliquée dans l’élection de Sarkozy. Alors? un parallèle avec l’Allemagne des années 30 peut être, et cette lancinante question pour les historiens: comment un peuple cultivé, hautement civilisé, à t’il pu…

    Oui, la "culture" et la "civilisation" ne sont rien. Il suffit de flatter les bas instincts et la bête revient au galop.

    Vous demandez aux gens de réagir, mais contre quoi grands dieux? La seule réaction de masse possible interviendrait en cas de dysfonctionnement majeur du système (genre distributeurs à billets qui ne crachent plus rien) ou un chômage généralisé à la moitié de la population et la disparition des aides de survie.

    Cela n’arrivera pas. Les chose se passeront insidieusement, progressivement. Chaque jour apportera (apporte?) de nouvelles contraintes et personne ne se rendra compte globalement que la mesure est passée.

    Il n’y a aucun moyen de résister individuellement sauf à aimer se faire hacher menu. La seule solution qui nous est possible en temps qu’individus est de se planquer, de gruger le système à la marge et éventuellement pour les fondus, une petite action revendicative de temps en temps mais sans s’exposer, au risque d’être catalogué comme ennemi de l’état et traité comme tel sous les ricanements méprisants de ceux qu’on a voulu réveiller précisément.

    Dans la nature humaine, la veulerie le dispute volontiers au courage, les circonstances se chargeant de décider quel aspect prime. Comme l’époque est à la lâcheté généralisée et revendiquée, il va falloir dégringoler encore bien plus bas.

    Il ne se passera rien et nous allons nous faire bouffer. Tous. Comme en 40.

    Réponse
  50. Merde ! J’ai kiffé grave à lire ce papier. J’aurais bien voulu l’écrire: "En fait de démocratie représentative, nous sommes passés à une démocratie de représentation, dans le sens théâtral du mot" !

    Monolecte Président, Monolecte Présent(e) !

    Bon w-k.

    Réponse
  51. Merde ! J’ai kiffé grave à lire ce papier. J’aurais bien voulu l’écrire: "En fait de démocratie représentative, nous sommes passés à une démocratie de représentation, dans le sens théâtral du mot" !

    Monolecte Président, Monolecte Présent(e) !

    Bon w-k.

    Réponse
  52. Bonjour !

    Je découvre ce blog, que j’ai lu avec plaisr et intérêt.

    A propos de la politique, une raison au nécessaire maintien de la conscience politique dans le Peuple, c’est que la démocratie ne va pas de soi !!!

    Si on part de cette défintion d’une société démocratique, c’est selon Paul Ricoeux "une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traversée par des contradictions d’intérêt et qui se fixe comme modalité, d’associer à parts égales, chaque citoyen dans l’expression de ces contradictions, l’analyse de ces contradictions et la mise en délibération de ces contradictions, en vu d’arriver à un arbitrage." On voit que la recherche d’équilibre Inhérente à la démocratie, la rend instable, et donc fragile. La force au contraire se maintient d’elle-même, elle s’impose !!

    Réponse
  53. très juste ce que dit Roland à mon avis.

    et pour les "historiens" qui se demandent comment un peuple "cultivé" a pu…

    ben à mon avis, ils font une projection de leur propre état culturel sur l’ensemble de la population à laquelle ils s’identifient, par sympathie.

    le peuple, la grande masse, la grande majorité, n’est pas cultivé, n’a pas le bon sens qui lui est attribué dans un certain idéalisme social.

    le peuple résiste lourdement, sourdement, à toutes les époques, aux efforts de scolarité qui sont faites, parce que l’apprentissage de la "culture" qui permet de se rendre compte, d’être vigilant à l’égard ds abus et malhonnêteté des puissants, est exigeant d’abnégation entre le travail qu’il demande et la facilité de vie pratique que présente quotidiennement toute vie, même dans la misère.

    il y a aussi le mécanisme du bouc-émissaire, qui fait qu’il est toujours plus facile de se retourner contre l’autorité bienveillante locale qui tentent de forcer les conscience que contre celle, moins évidente, plus distante du pouvoir en place : l’autorité bienveillante qui tente de faire prendre conscience, c’est aussi bien le professeur, le père ou l’aïeul qui sermonne, que le contestataire qui analyse, ou qui manifeste.

    Réponse
  54. @ Hervé_02 (et Agnès Maillard)

    Je suis tout à fait d’accord avec Hervé. (Agnès quelqu’un aux minima sociaux CONSOMME tout son revenu tout comme quelqu’un gagnant 3 000 €. Pourquoi est-ce que ça fait si peur que ça de ne pas consommer pendant 2 jours?)

    En effet on pourrait même aller plus loin et tenir longtemps. En limitant la grève de consommation aux Week-end, en ne regardant pas la TV, en utilisant pas EDF, ni Internet, ni le téléphone… Ne rien consommer pendant 48h je pense que ça serait plus efficace qu’une manifestation. Mais pour que ce soit réussi il faut l’engagement massif de plus de 3 000 000 de personnes.

    Si les français refusent en masse de payer les impots c’est pareil, ça fonctionne. A un moment donné ça demande de faire une action (politique) et pas seulement des mots et des discours. Le probème aujourd’hui c’est que très peu de français peuvent se passer de leur simili confort moderne.

    Rien qu’une grève de cadeau de Noel ça foutrait une belle merde. Mais tout ça c’est en rêve!!!

    Réponse
  55. @ Laurent

    Bien sûr que " si tout le monde faisait .. " , on y arriverait !!! mais t’as déjà vu une action où " tout le monde fait .. " ??? j’ai bien peur que cela n’existe pas … et si tout le monde boycottait les élections , ce serait formidable, on obligerait ainsi le gouvernement à passer à autre chose !!
    Les boycotts et autres actions qui pourraient s’avérer puissantes, ne sont jamais suivies par une masse suffisante de la population. Dommage …

    Réponse
  56. @ Laurent

    Bien sûr que " si tout le monde faisait .. " , on y arriverait !!! mais t’as déjà vu une action où " tout le monde fait .. " ??? j’ai bien peur que cela n’existe pas … et si tout le monde boycottait les élections , ce serait formidable, on obligerait ainsi le gouvernement à passer à autre chose !!
    Les boycotts et autres actions qui pourraient s’avérer puissantes, ne sont jamais suivies par une masse suffisante de la population. Dommage …

    Réponse
  57. !bonjour
    juste une question très idiote : plutôt que de lancer des appels à manif que les syndicats récupèrent comme ils peuvent pour ne pas trop gêner leurs copains patrons : serait-ce une bonne idée de lancer des opérations "journée sans achat" avec une communication estimant quel impact cela peut avoir en terme de diminution drastique des rentrées de TVA ?

    Cela pourrait être, dans la durée un super moyen de faire sauter un gouvernement : plus de rentré de tva, qui doit représenter la part la plus importante des recettes : 45%. Pas d’argent, pas de goinfreries. Le décalage de temps nécessaire à la mise en place des recettes de remplacement (cause loi de finance) suffirait à les étrangler. La solution de l’emprunt ne tiendrait pas car cette situation ne permettrait pas d’envisager un remboursement sans risques pour le prêteur, donc dégradation de la note, donc charge de la dette qui explose, donc faillite, donc libération de la sphère politiques par les goinfres obèse de pognons.

    Cela impacterait moins les régions et départements… C’est assez facile de mobiliser comme cela, avec un compte en temps réel du "manque à gagner" et une estimation de quel est le seuil pour que le gouvernement, nainsident compris, saute.

    ce serait un jeux marrant, (croissance raisonnée compliant et probablement écolo compliant aussi). Et là pas de risque de se faire récupérer par les syndicats, pas de risques de faire charger des CRS, pas de risques de se retrouver en GAV, juste rester avec ses enfants/amis à la maison à jouer à des jeux de sociétés.

    Réponse
  58. !bonjour
    juste une question très idiote : plutôt que de lancer des appels à manif que les syndicats récupèrent comme ils peuvent pour ne pas trop gêner leurs copains patrons : serait-ce une bonne idée de lancer des opérations "journée sans achat" avec une communication estimant quel impact cela peut avoir en terme de diminution drastique des rentrées de TVA ?

    Cela pourrait être, dans la durée un super moyen de faire sauter un gouvernement : plus de rentré de tva, qui doit représenter la part la plus importante des recettes : 45%. Pas d’argent, pas de goinfreries. Le décalage de temps nécessaire à la mise en place des recettes de remplacement (cause loi de finance) suffirait à les étrangler. La solution de l’emprunt ne tiendrait pas car cette situation ne permettrait pas d’envisager un remboursement sans risques pour le prêteur, donc dégradation de la note, donc charge de la dette qui explose, donc faillite, donc libération de la sphère politiques par les goinfres obèse de pognons.

    Cela impacterait moins les régions et départements… C’est assez facile de mobiliser comme cela, avec un compte en temps réel du "manque à gagner" et une estimation de quel est le seuil pour que le gouvernement, nainsident compris, saute.

    ce serait un jeux marrant, (croissance raisonnée compliant et probablement écolo compliant aussi). Et là pas de risque de se faire récupérer par les syndicats, pas de risques de faire charger des CRS, pas de risques de se retrouver en GAV, juste rester avec ses enfants/amis à la maison à jouer à des jeux de sociétés.

    Réponse
  59. aux partisants des journées merveilleuses sans achat :

    ah bon !

    parce que vous achetez tous les jours quelque chose ?

    alors vous allez me dire : ben oui, ne serait-ce que la consommation électrique ordinaire…

    non sans blague !

    au cas où vous ne seriez pas au courant : ce que la grande majorité des commerçants de toute échelle disent et dont ils se plaignent, c’est de la décroissance évidente de la consommation globale

    ce dont se pleignent la grande majorité des TPE et PME, ce sont des mauvais payeurs, autrement dit, là encore de décroissance de la consommation ET des mois sans achants de la part de ceux dont ils dépendent en tant que prestataires qui ont déjà travaillé à la réalisation du service ou du produit qu’ils espèrent vendre.

    vendre pour vivre de son travail

    et ces TPE et PME, ce ne sont pas les grands distributeurs, les coopératives monstrueuses des Leclerc et Auchan, des Volia et compagnie…

    ce sont le gros des entreprises qui permettent à chacun de gagner son logement, son chauffage, son eau pour prendre sa douche et faire sa soupe…

    alors après

    qu’individuellement

    vous preniez conscience que la grande majorité des achats que vous faites sont surnuméraires, inutiles, voir luxueux ou stupides, comme par exempe la télé, les logiciels microsoft,, les jeux vidéos, les canapés, les vaisselliers, les service de vaisselles, les bibelots, la grande majorité des produits en parapharmacie et en pharmacie, certaines médecines "pseudo-magiques", la quasi-totalité des produits de cuisine préfabriquée, la grande majorité des produits d’entretiens lourdement coupables de polutions catastrophiques, les véhicules de grand volume "familiaux" gros consommateurs de carburants, les portables,, les abonnements à des services imébsiles de psudo-communication, les assurances…
    etc
    etc
    etc…

    la quasi totalité des produits pour lesquels ont nous imposent des emplois et de mentir sur nos motivations

    ben justement

    c’est pas de consommer qu’il faut se plaindre : consommer, c’est payer pour le travail d’un autre donc de soi

    c’est comme cet autre de travailler à un produit inutile voir grave dans son invention qui ne répond pas à un réel besoin et a été institué comme indispensable en faisant appel aux plus bas atavismes grégaires humains.

    et donc

    contre ce travail forcé à des imbécilités mauvaises : ben c’est la grêve qui répond

    on a besoin de consommer du pain, des toits, de l’eau, de l’électricité etc…

    on a besoin de participer par son travail à ce dont on a besoin pour répondre collectivement à nos besoins

    mais pas de travailler à l’entretien de la domination et de l’orgueil imbéciles de quelques puissants qui ne le sont que par leur pouvoir de naissance de possession sur les ressources de productions.

    et la grêve

    c’est dire non à ça : à ce tabou de la domination de la propriété des ressources de production.

    Réponse
  60. aux partisants des journées merveilleuses sans achat :

    ah bon !

    parce que vous achetez tous les jours quelque chose ?

    alors vous allez me dire : ben oui, ne serait-ce que la consommation électrique ordinaire…

    non sans blague !

    au cas où vous ne seriez pas au courant : ce que la grande majorité des commerçants de toute échelle disent et dont ils se plaignent, c’est de la décroissance évidente de la consommation globale

    ce dont se pleignent la grande majorité des TPE et PME, ce sont des mauvais payeurs, autrement dit, là encore de décroissance de la consommation ET des mois sans achants de la part de ceux dont ils dépendent en tant que prestataires qui ont déjà travaillé à la réalisation du service ou du produit qu’ils espèrent vendre.

    vendre pour vivre de son travail

    et ces TPE et PME, ce ne sont pas les grands distributeurs, les coopératives monstrueuses des Leclerc et Auchan, des Volia et compagnie…

    ce sont le gros des entreprises qui permettent à chacun de gagner son logement, son chauffage, son eau pour prendre sa douche et faire sa soupe…

    alors après

    qu’individuellement

    vous preniez conscience que la grande majorité des achats que vous faites sont surnuméraires, inutiles, voir luxueux ou stupides, comme par exempe la télé, les logiciels microsoft,, les jeux vidéos, les canapés, les vaisselliers, les service de vaisselles, les bibelots, la grande majorité des produits en parapharmacie et en pharmacie, certaines médecines "pseudo-magiques", la quasi-totalité des produits de cuisine préfabriquée, la grande majorité des produits d’entretiens lourdement coupables de polutions catastrophiques, les véhicules de grand volume "familiaux" gros consommateurs de carburants, les portables,, les abonnements à des services imébsiles de psudo-communication, les assurances…
    etc
    etc
    etc…

    la quasi totalité des produits pour lesquels ont nous imposent des emplois et de mentir sur nos motivations

    ben justement

    c’est pas de consommer qu’il faut se plaindre : consommer, c’est payer pour le travail d’un autre donc de soi

    c’est comme cet autre de travailler à un produit inutile voir grave dans son invention qui ne répond pas à un réel besoin et a été institué comme indispensable en faisant appel aux plus bas atavismes grégaires humains.

    et donc

    contre ce travail forcé à des imbécilités mauvaises : ben c’est la grêve qui répond

    on a besoin de consommer du pain, des toits, de l’eau, de l’électricité etc…

    on a besoin de participer par son travail à ce dont on a besoin pour répondre collectivement à nos besoins

    mais pas de travailler à l’entretien de la domination et de l’orgueil imbéciles de quelques puissants qui ne le sont que par leur pouvoir de naissance de possession sur les ressources de productions.

    et la grêve

    c’est dire non à ça : à ce tabou de la domination de la propriété des ressources de production.

    Réponse
  61. Alain N°34 https://blog.monolecte.fr/2010/
    "On voit que la recherche d’équilibre Inhérente à la démocratie, la rend instable, et donc fragile."
    La démocratie, par son côté de mise en sommeil des aspirations propre à chacun ne se trouve plus qu’à bâtir sur "magouilles et arrangements" faisant ainsi à répétition le berceau chaotique des totalitarismes les plus absolus.

    Le totalitarisme : "un avatar incestueux issu lâchement de nos vaines fornications sociétales ?"

    Pourquoi se cloîtrer aux seuls systèmes sociaux démocratiques, fascistes ou collectivistes, eux qui ont si largement montré, et depuis longtemps, l’étendue infini de leurs totales "déconfigures" ?
    L’anarchie, par ce qu’elle représente d’aspirations et de necéssités individuelles, offre cet équilibre permanent de l’individu avec la société qu’il compose et perpétue.

    Résister, c’est partager ! 😀

    Amitié, Joel

    Réponse
  62. @ Flo: Si personne n’essaie de réaliser des rêves, alors nous sommes dans l’Utopie et il n’y a plus d’espoir… Et si chacun prenait conscience et faisait à son échelle sans attendre un mouvement de masse magique…

    @ Paul :

    Bien sur que tout le monde consomme tous les jours. Consommer ça n’est pas seulement faire chauffer sa CB tous les jours, c’est aussi mettre le moteur de sa voiture en route pour aller acheter son pain, c’est utiliser EDF, C’est utiliser Internet, c’est voir des pubs papier, TV, Internet tous les jours…

    Si juste on ouvrait les yeux sur le fait que l’aliénation de la population est financière. Chacun perd sa liberté parce qu’il a des crédits, parce qu’il a plein de prélèvements automatiques qui tombent chaque mois et chacun ne peut plus faire grève et chacun est donc amener à vivre dans une société qui à des valeurs contraires à son éthique juste à cause de l’argent.

    Pour être libre il faut s’affranchir des contraintes financières? Pour y parvenir 2 solutions: 1) être riche, 2) pouvoir ne pas consommer… et tous les pauvres essaient de réver qu’ils pourront devenir riche c’est pour ça qu’Euromillions marche bien.

    (@ Hervé_02 vous avez posté 2 fois le même post à la virgule près, à quelques heures d’intervalle. Quelle mémoire)

    Pourquoi ne pas consommer semble irréalisable ? (juste 2 jours par semaine)

    Réponse
  63. Un des problemes de notre démocratie est que le droit de vote est un droit et non une obligation.
    Aux temps lointain de mon service militaire on se prenait 3 jours de corvées si l’on ne se présentait pas au festin de la cantine sans raisons approuvées ,au motifs de gaspillage de nourriture.
    La nation (par le biais de nos impôts)investissant dans l’organisation d’élections,sa non utilisation devrai être facturé aux abstentionnistes de tous poils ,dans ce cas on aurai sans doute pas la personne de petite taille à la tête du pays avec 42% des électeurs inscrits

    Réponse
  64. Un des problemes de notre démocratie est que le droit de vote est un droit et non une obligation.
    Aux temps lointain de mon service militaire on se prenait 3 jours de corvées si l’on ne se présentait pas au festin de la cantine sans raisons approuvées ,au motifs de gaspillage de nourriture.
    La nation (par le biais de nos impôts)investissant dans l’organisation d’élections,sa non utilisation devrai être facturé aux abstentionnistes de tous poils ,dans ce cas on aurai sans doute pas la personne de petite taille à la tête du pays avec 42% des électeurs inscrits

    Réponse
  65. non sans blague… z’êtes vraiment sûr qu’on n’aurait pas la même personne de mauvaise intention et d’ambition égoïste à la t^te du pays ?
    z’êtes vraiment sûr d’ailleurs que c’est lui qui est à la tête du pays ?

    et puis, je déteste le personnage : mais je trouve lamentable de le stygmatisé de part sa taille ou son phénotype.

    ce n’est pas sa taille, ou son sexe qui font ce qu’il représente de mauvais.

    c’est son état d’esprit.

    continuez à le mépriser pour sa taille : ça fait son jeu et sa décrédibilise votre contestation.

    Réponse
  66. non sans blague… z’êtes vraiment sûr qu’on n’aurait pas la même personne de mauvaise intention et d’ambition égoïste à la t^te du pays ?
    z’êtes vraiment sûr d’ailleurs que c’est lui qui est à la tête du pays ?

    et puis, je déteste le personnage : mais je trouve lamentable de le stygmatisé de part sa taille ou son phénotype.

    ce n’est pas sa taille, ou son sexe qui font ce qu’il représente de mauvais.

    c’est son état d’esprit.

    continuez à le mépriser pour sa taille : ça fait son jeu et sa décrédibilise votre contestation.

    Réponse
  67. "continuez à le mépriser pour sa taille"
    Il faut l’avoir entendu réagir à des propos sur sa gueule de vieile chouette un jour à france inter (le vrai, pas celui de hess et val) pour goûter cette pertinence redondance sur son physique !

    Ce ne sont pas les personnes de telle ou telle acabit qui font les frais de ces sarcasmes, seulement celles qui s’y croient et qui sont président de la république française.

    Cest l’idée de sa grande petitesse dans sa tête qui est stigmatisé à l’envie. 🙂

    Les immigrés sans papier sont bien nommés des roms ou des expulsables, plus jolis ça ?

    Amitié, Joel

    Réponse
  68. "continuez à le mépriser pour sa taille"
    Il faut l’avoir entendu réagir à des propos sur sa gueule de vieile chouette un jour à france inter (le vrai, pas celui de hess et val) pour goûter cette pertinence redondance sur son physique !

    Ce ne sont pas les personnes de telle ou telle acabit qui font les frais de ces sarcasmes, seulement celles qui s’y croient et qui sont président de la république française.

    Cest l’idée de sa grande petitesse dans sa tête qui est stigmatisé à l’envie. 🙂

    Les immigrés sans papier sont bien nommés des roms ou des expulsables, plus jolis ça ?

    Amitié, Joel

    Réponse
  69. pas d’accord

    en faisant ça, vous éludez la critique profonde sur son état d’esprit et vous entretenez les connotations de sens qui sont trop facilement le mode de pensé de la trop grande majorité des gens qui ne réfléchissent pas plus loin que sur le critère physique de petite taille et en revanche sont complètement sous le charme de ce que représente le personnage, d’envie de réussite personnelle, de volonté de pouvoir, de médiocrité culturelle sûre d’elle-même, de suffisance etc… et qui entretiennent du fait même de ce mode de pensé la stygmatisation d’autres populations sur des critères tout aussi ignoblement connotés.

    Réponse
  70. Je crois paul qu’il ne faut pas se tromper.

    La stigmatisation humoristique partagée sur un personnage aussi étroit de pensée relève de la necessité à la survie pour chacun de nous.
    😀

    Rions un peu, en attendant la mort.
    Je peux rire de n’importe quoi, mais pas avec n’importe qui.
    P Desproges. (Dieu l’tripote !)

    Amitié Jojo

    Réponse
  71. Je crois paul qu’il ne faut pas se tromper.

    La stigmatisation humoristique partagée sur un personnage aussi étroit de pensée relève de la necessité à la survie pour chacun de nous.
    😀

    Rions un peu, en attendant la mort.
    Je peux rire de n’importe quoi, mais pas avec n’importe qui.
    P Desproges. (Dieu l’tripote !)

    Amitié Jojo

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  72. Desproges : l’exemple de "philosophe" de la petite bourgeoisie triomphante

    ça c’est un ennemi beaucoup plus redoutable encore

    idem pour les coluche et autres…

    Réponse
  73. Desproges : l’exemple de "philosophe" de la petite bourgeoisie triomphante

    ça c’est un ennemi beaucoup plus redoutable encore

    idem pour les coluche et autres…

    Réponse
  74. Le dernier emperuer de chine finit comme jardinier

    je verrai bien un grand nombre de politiques finir comme cantonniers. très utiles pour la collectivité.

    Réponse
  75. "Coercition ou dérision, that is the question?"
    Sacré cheik Expire, suppôt de l’impérialisme des nations !
    😀

    Réponse
  76. "Coercition ou dérision, that is the question?"
    Sacré cheik Expire, suppôt de l’impérialisme des nations !
    😀

    Réponse
  77. Il n’y apas d’affaires d’Etat,mais des Etats d’affairistes.
    La politique est liée au citoyen lambda Républicain.Les syndi-
    cats sont aujourd’hui les "fusibles" complices des affairistes.
    Les familles plébeiennes,ne sont pas que des citoyens de la
    France "d’en bas",titre péjoratif précisés par les politiques et
    médias,même analogie avec "la rue".Les vents mauvais son-
    nent le glas de cette 5ème REPUBLIQUE.

    Réponse
  78. "Je rappelle que Sarko n’est pas l’ennemi : il est le bouffon que l’ennemi met à notre disposition pour nous distraire. "

    Et comme il commence à trop faire tache à l’étranger (enfin, chez l’ennemi de l’étranger) , Mr et Mme MEDEF-CAC40 songent à le faire remplacer par DSK.

    Voir le dernier sondage dans le Nobs que même Jacques Julliard s’en barre.

    Réponse
  79. ZEMMOUR – CHANTRE DU RETOUR À L’ESCLAVAGISME CHEZ RUQUIER

    21 novembre 2010 Marion Bergeron – Pôle emploi Zemmour

    Zemmour (La Voix de son Maître)

    "Les patrons disent que vous (à Pôle emploi) que vous ne servez à rien : il y a 400 -000 offres d’emploi qui ne sont pas satisfaites. Le service public d’emploi coûte une fortune. Ça fonctionne pas pour l’instant." Les pauv’chômeurs souffrent, chu d’accord, mais dans votre livre, vous parlez de ceux qui ne viennent jamais aux RV.

    M. Bergeron raconte qu’elle a proposé une télécandidature, un processus très long, à un chômeur, pour un intérim de 2 jours et que le "chômeur-candidat" a décliné l’offre.

    ZEMMOUR :
    "s’il avait pas les allocations chômage, il le ferait"

    "bah, s’il crevait de faim, il le ferait"

    NAULLEAU (gromellement discret)
    "Bah on en est plus là."

    Fin de la "critique acérée" de Naulleau. Et on continue sans s’arrêter à la remarque.

    Le régime Pinochet est l’idéal de l’Antibienpensant Nouveau.

    Réponse
  80. ZEMMOUR – CHANTRE DU RETOUR À L’ESCLAVAGISME CHEZ RUQUIER

    21 novembre 2010 Marion Bergeron – Pôle emploi Zemmour

    Zemmour (La Voix de son Maître)

    "Les patrons disent que vous (à Pôle emploi) que vous ne servez à rien : il y a 400 -000 offres d’emploi qui ne sont pas satisfaites. Le service public d’emploi coûte une fortune. Ça fonctionne pas pour l’instant." Les pauv’chômeurs souffrent, chu d’accord, mais dans votre livre, vous parlez de ceux qui ne viennent jamais aux RV.

    M. Bergeron raconte qu’elle a proposé une télécandidature, un processus très long, à un chômeur, pour un intérim de 2 jours et que le "chômeur-candidat" a décliné l’offre.

    ZEMMOUR :
    "s’il avait pas les allocations chômage, il le ferait"

    "bah, s’il crevait de faim, il le ferait"

    NAULLEAU (gromellement discret)
    "Bah on en est plus là."

    Fin de la "critique acérée" de Naulleau. Et on continue sans s’arrêter à la remarque.

    Le régime Pinochet est l’idéal de l’Antibienpensant Nouveau.

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  81. Merome:des économies paralléles propres.David:l’apathie po-
    litique revient à la plèbe.Brutus:un fond de génie.Agn.Maillard:
    des idées à propager.Miha:la syntonie de la démocratie.Hervé:
    la pensée d’un grand nombre.Roland:du vécu,mais trop pessi-
    miste.Laurent:àretenir.Flo:essayer et transformer,être opiniâtre
    Paul:trés amusant et pourquoi pas!…

    Réponse
  82. Merome:des économies paralléles propres.David:l’apathie po-
    litique revient à la plèbe.Brutus:un fond de génie.Agn.Maillard:
    des idées à propager.Miha:la syntonie de la démocratie.Hervé:
    la pensée d’un grand nombre.Roland:du vécu,mais trop pessi-
    miste.Laurent:àretenir.Flo:essayer et transformer,être opiniâtre
    Paul:trés amusant et pourquoi pas!…

    Réponse
  83. "trimer comme des bœufs, consommer comme des porcs et voter comme des moutons", une vraie vie de bête, non ?
    Et trois "gus dans un garage", ça me fait penser à Apple et Microsoft…
    Désolé Agnès, j’ai pas trop la pêche… Je m’attendais à une rentrée de feu, ça a fait pshittt. Déficit de combattant, c’est pourtant pas les bonnes raisons qui manquent.

    Réponse
  84. "trimer comme des bœufs, consommer comme des porcs et voter comme des moutons", une vraie vie de bête, non ?
    Et trois "gus dans un garage", ça me fait penser à Apple et Microsoft…
    Désolé Agnès, j’ai pas trop la pêche… Je m’attendais à une rentrée de feu, ça a fait pshittt. Déficit de combattant, c’est pourtant pas les bonnes raisons qui manquent.

    Réponse
  85. Article et commentaires passionnants .
    Merci Agnès , une fois de plus . !
    N’y aurait il pas une légère coquille vers la 17éme ligne ? Ces actions ? Ou ses actions, ou encore ses actes ?
    Je sais tu aimes laisser un petit piège pour voir si nous te lisons avec attention ! 🙂
    Cdt .Tk LH.

    Réponse
  86. Excellent article, nous allons le republier, si tu n’y vois pas de d’inconvénients…Danactu-resistance, site d’actus de résistance….

    Réponse
  87. Excellent article, nous allons le republier, si tu n’y vois pas de d’inconvénients…Danactu-resistance, site d’actus de résistance….

    Réponse
  88. Pas d’inconvénients : mes articles sont sous licence creative commons, ce qui signifie que vous pouvez republier à condition de :

    1. Sourcer correctement (auteur et lien vers article d’origine
    2. Ne pas déformer mes propos (genre balancer un extrait hors contexte et me faire dire le contraire de ce que j’écris ici explicitement)
    3. Ne pas avoir d’utilisation commerciale : si vous faîtes des brouzouffes avec mes textes, alors, on doit aprler de la répartition des sous!
    Réponse
  89. Pas d’inconvénients : mes articles sont sous licence creative commons, ce qui signifie que vous pouvez republier à condition de :

    1. Sourcer correctement (auteur et lien vers article d’origine
    2. Ne pas déformer mes propos (genre balancer un extrait hors contexte et me faire dire le contraire de ce que j’écris ici explicitement)
    3. Ne pas avoir d’utilisation commerciale : si vous faîtes des brouzouffes avec mes textes, alors, on doit aprler de la répartition des sous!
    Réponse
  90. Très bon article,
    Je me permet de faire tourner ce lien sur la philosophie du teamplay
    http://www.ted.com/talks/lang/eng/r
    et je me demande ce qu’il y a à faire pour être acteur du quotidien a plus high level que notre niveau de péon.
    J’ai trouvé ça sans vraiment comprendre dans quelle mesure ce pourrait être efficace.
    http://www.avaaz.org/en/eu_citizens
    J’aimerais quelques réaction de votre part sur ces liens pour connaître votre analyse dessus 🙂
    Merci et tous mes voeux de soutien!

    Réponse
  91. Très bon article,
    Je me permet de faire tourner ce lien sur la philosophie du teamplay
    http://www.ted.com/talks/lang/eng/r
    et je me demande ce qu’il y a à faire pour être acteur du quotidien a plus high level que notre niveau de péon.
    J’ai trouvé ça sans vraiment comprendre dans quelle mesure ce pourrait être efficace.
    http://www.avaaz.org/en/eu_citizens
    J’aimerais quelques réaction de votre part sur ces liens pour connaître votre analyse dessus 🙂
    Merci et tous mes voeux de soutien!

    Réponse
  92. La question que je me pose est : Faut-il préparer 2017, voire 2022 ?

    Étrange interrogation alors que tout le système politico-médiatique ne bruisse que des présidentielles de 2012.

    Pourtant, je pense qu’il faut s’affranchir de ce calendrier politique qui nous est imposé afin de lui substituer un autre, le nôtre; mener une réflexion sur et pour le long terme, se sortir des petits jeux politiciens, du tweet et du buzz.

    Sans cela, je crois que nos belles idées resteront sur le carreau, les collectifs nés des grèves feront le même flop que ceux d’après le TCE, NPA et FdG continueront de s’entre-déchirer en batailles fratricides au dépens de nous tous, etc.

    De toutes façons, nous savons parfaitement que nous sommes et serons dans l’opposition ad vitam aeternam. Alors, à quoi bon s’agiter frénétiquement pour une élection de 2012 qui ne changera fondamentalement rien ?

    Réponse
  93. Ce sont des propos qui aident à relever la tête quand un "coup de mou" se présente! Merci Agnès de nous aider à y croire encore…

    Réponse

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  1. À tout moment, chaque acteur agissant dans notre société doit pouvoir être remis en question – WORLD-MUSLIMS-NEWS - […] en question l’immonde cirque électoral où nous devrions faire mine de nous passionner pour les ambitions personnelles et les…

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