Alors que la campagne électorale n’en finissait plus de se traîner, le gouvernement Villepin semblait n’avoir plus qu’un seul objectif : mener à bien coûte que coûte la simplification du Code du Travail.
Un pas en avant, cinq pas en arrière : telle est la vie du chômeur et du travailleur précaire, deux faces d’une même pièce qui tombe toujours du côté poisse.
C’était un peu la veillée d’arme à la télévision hier soir : tout le monde ne parlait plus que des grèves, à croire que la Terre avait cessé de tourner.
Il y a des microcosmes où le retour d’ascenseur est un art qui ferait pâlir d’envie les héritiers de monsieur Otis.
Il y en a d’autres où on se renvoie le monte-charge, non pas qu’il y a quoi que ce soit à y gagner, mais juste parce qu’on en a envie, parce qu’on veut partager une petite joie discrète et flamboyante.
Commentaires récents