La démocratie est généralement considérée comme le moins pire des systèmes politiques. Ce terme générique, car recouvrant une vaste déclinaison d’expressions du pouvoir exercé au nom du peuple, jouit toujours d’un préjugé plus que favorable. Le problème, c’est qu’entre l’Agora antique et l’Amérique d’Obama, l’idée même de démocratie est devenue un vaste fourre-tout hétéroclite.
Soyons clairs : je suis dans une grande période de doute quant à la validité de notre modèle politique et à la légitimité même de la démocratie représentative et de ses rituels, néanmoins, ce matin, un petit communiqué au coin d’un blog m’a fait un immense plaisir.
Depuis quelques jours, il y a un concert de tamtam dans la volière et c’est la panique à bord. Il n’est plus possible d’avoir la moindre petite connexion médiatique (journaux, radio, TV, web) sans se retrouver littéralement submergé par un tsunami de hurlements échevelés : c’est la crise, c’est la crise, c’est la crise !
Ça a l’air de franchement chier dans le ventilo, vu comme cela…
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