Pour la plupart des gens, la politique, ça se résume à de foutus combats des chefs entre des Sarko-pas-beaux et des Ségolène-la-vilaine que l’on tranche, de temps à autre, d’un négligent bulletin de vote.
Et après, on s’étonne que le petit peuple se désintéresse de la chose publique !
La ballade irlandaise qui me tient lieu de sonnerie de portable m’arrache subitement de ma sieste quotidienne : tu devrais y aller ; je n’ai jamais vu autant de flics devant le lycée ! La minute d’après, je m’engouffre en titubant dans mon carrosse de combat, la joue encore marbrée des plis de mon oreiller.
C’est à cela que l’on me reconnaît : c’est que j’ose tout, y compris de me tromper ou de me contredire sans même faire mine de m’excuser ou de chercher la moindre cohérence dans tout ce foutoir qui n’arrive même pas à me servir de pensée!
Laissez-nous vivre encore un peu, par Le Monolecte
Ce n’est pas la rue qui gouverne. L’affaire est entendue depuis 2002 et son grand bond en arrière. Mais que cela ne nous empêche en rien d’ouvrir encore bien grand nos gueules de prolétaires.
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