D’un côté il y a le futur Grenelle de l’environnement qui, juré, craché, va sérieusement se pencher sur les questions des OGM, du climat et tout ça.
De l’autre, il y la bataille de chiffre autour du pouvoir d’achat des Français et de la courbe de la croissance qui bande mou.
Et au milieu, il y a nous, les pauvres cloches à qui l’on promet tout dans un monde de joyeux Bisounours.
Même si, sur le moment, j’ai eu l’impression d’être chassée du paradis à coups de pied dans les fesses, il s’avère à l’usage que j’ai enfin été libérée du salariat et que je compte bien ne pas retomber dedans.
Il y a moins d’une semaine, je dégoupillais joyeusement sur la monomanie actuelle du dimanche travaillé en citant abondamment un amendement destiné à rendre cette joyeuseté possible. Hier, le responsable de ce pneumatique parlementaire me répondait sur Bétapolitique où mon texte était repris. Et le même jour, Christine Lagarde en remettait une couche!
Y a vraiment le feu à la maison du salariat. Pas de bol, tous les pompiers sont à la plage!
Je me demande à partir de quel moment tout a basculé, qu’est-ce qui a fait que nous avons abdiqué presque toutes les dimensions de notre vie d’êtres humains pour ne plus être que des consommateurs!
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