Marche ou crève. Voilà le monde dans lequel nous vivons. Voilà le monde dont on a hérité et probablement celui que nous allons léguer à nos enfants. Pas de quoi pavoiser.

Marche ou crève. Voilà le monde dans lequel nous vivons. Voilà le monde dont on a hérité et probablement celui que nous allons léguer à nos enfants. Pas de quoi pavoiser.
Alors, ça y est ? Bien rentrés de vacances ? La peau tannée, l’œil vif et le poil brillant ?
Ça tombe bien, parce que la rentrée va être chaude bouillante… pas la rentrée sociale, le bon vieux marronnier que l’on nous sert à chaque fin d’été, non, votre rentrée à vous, sur fond de fièvre grippale et de dérogations massives au Code du travail…
L’habit fait probablement le moine tout comme l’occasion fait le larron.
La course au fric pour payer le loyer (l’emprunt…) quelques mois de plus est en passe de devenir un sport international de haut niveau auquel je m’adonne comme tout le monde, au détriment de ce blog, entre autres. Mais il s’agit bien là de tout ce que je consens à sacrifier à la détérioration entropique de notre vieux monde.
Cher petit Papa Noël,
Je ne suis pas sûre que tu as ouvert un service après-vente, mais vu ce qui nous est arrivé, avec mon petit frère, ce serait une bonne idée.
Alors qu’il y a encore quelques semaines, tous ceux qui, comme moi, critiquaient ouvertement et vertement le capitalisme débridé se faisaient traiter de réactionnaires allergiques au progrès et incapables de se conformer à la réalité, voilà que ces derniers jours, les très nombreux thuriféraires du marché triomphant expliquent à longueur de colonne à la une que les marchés ont soufferts d’un défaut de régulation et qu’ils ont toujours dit que l’immobilier, c’est comme les arbres, ça ne grimpe pas jusqu’au ciel.
Bande de faisans !
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