16 h 50. Quatre fois par semaine, quelle que soit l’activité en cours, il me faut tout laisser tomber immédiatement pour aller chercher la gosse à l’arrêt de bus.
La survie des petites écoles rurales
Soumises à des impératifs purement comptables qui visent essentiellement à répartir la pénurie organisée de postes d’enseignants à l’échelle du pays, les zones rurales se voient de nouveau amputées des services publics fondamentaux.
Au bistrot
L’autre jour, sur Facebook, le réseau social où l’on a que des amis, quelqu’un faisait remarquer qu’en France, les troquets étaient plus ou moins désertés.
Bien sûr, il y a désaffection et désaffection. Il y a toujours des bistrots emblématiques plantés sur les voies de migration des touristes qui ne désemplissent pas, mais globalement, avec un petit kawa facilement à 2 € (13 balles, quand même !), il y a bien des estaminets qui dépérissent dans notre beau pays, aussi animés qu’un bureau de l’UMP un soir de régionales.
L’âge de raison
Comme un chardon sur une lande sauvage, petite fleur charmante habillée d’épines, la môme grandit et devient une personne fort intéressante, piquante et délicieuse à la fois.
Cachez ce sein…
Dans les journaux, dans les hôpitaux, dans les alcôves, à la télé, sur les plages, dans la rue, à la radio, dans le lit, dans l’espace public comme dans la plus stricte intimité, l’OPA sur le corps des femmes ne cesse jamais ! Et c’est encore pire quand le féminisme médiatiquement correct s’en mêle !
Les enfants de l’esprit
On ne naît pas femme, on le devient
, écrivait Simone de Beauvoir dans Le Deuxième sexe. En fait, l’étude de l’éthologie et la longue observation des personnes que j’ai la chance de côtoyer m’ont enseigné qu’on ne naît finalement pas grand chose, ce qui ouvre un vaste champ de possibles, de la même manière qu’on ne naît jamais seul au monde, mais avant tout dans le regard des autres.
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