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22 février 2010

Comme un chardon sur une lande sauvage, petite fleur charmante habillée d’épines, la môme grandit et devient une personne fort intéressante, piquante et délicieuse à la fois.


φιλία

  • Mais, c’est que je n’ai pas demandé à naître, moi !

La môme nous balance ça, un week-end, à l’heure du déjeuner, sa frimousse plissée par un intense chagrin boudeur et terrifié. Le genre de petite sortie qui nous cueille au creux de la vague et nous pousse dans nos retranchements.

  • Bon, autant te le dire tout de suite : pour autant que je sache, actuellement, sur cette planète, il n’y a pas un humain qui a demandé à naître. Voilà, on est tous logés à la même enseigne. Un beau jour, on est né et depuis, il a bien fallu faire avec.

L’ampleur du phénomène coupe le sifflet de la gamine, mais ne déride pas son front.

  • Mais ce n’est pas ça qui te dérange le plus, n’est-ce pas ?
  • Non.
  • C’est quoi ?
  • Je ne veux pas mourir.

Oui, forcément, vu sous cet angle, vivre est assez contrariant. Notre fin inéluctable m’a très souvent plongée dans des affres d’angoisse existentielle sans fond et des fois, encore, je suis subitement écrasée par la perspective de ma propre finitude. Maladies, accidents, les arrières-grands-mères qui déclinent lentement mais sûrement, sans que jamais nous n’abordions frontalement le sujet à la maison, la rumeur de la vie qui nous tue à coup sûr finit toujours par arriver jusqu’aux oreilles de la gosse. Qui cogite, qui tricote de la tête avec au moins autant de vigueur qu’avec ses petites guiboles fluettes. La môme qui grandit, qui évolue sous nos regards que l’on ne trouve jamais assez attentifs, la môme, notre môme.

Depuis un mois, elle se lave toute seule, transformant la salle de bain en annexe d’Aqualand. Il y a 15 jours, elle était toute fière d’arriver en haut de sa première voie d’escalade. Six mètres de reptation verticale, les genoux flageolants. Mais elle s’est accrochée et elle y est arrivée. Sa fierté de gosse s’abreuvant à la mienne. Elle déchiffre aussi un monde de mots nouveaux qui s’est ouvert récemment à elle, par la grâce d’une école républicaine encore fonctionnelle. Elle s’essaye sans cesse à nous écrire des histoires dans sa grammaire hésitante de néophyte qui réinvente chaque jour le langage SMS.
Alors, comment s’étonner que sur le long chemin qui la mène à l’âge de raison, se dressent, parfois, des questionnements intimes et bouleversants ?
Avec interdiction de botter en touche.

  • Oui, ça, je comprends bien. On a tous plus ou moins le même problème : le fait qu’on va tous mourir un jour ou l’autre qu’on le veuille ou non. Et c’est vrai que ça fout vraiment la trouille.
  • Et alors, comment tu fais ?
  • Ben, comme toi, je suis là sans l’avoir demandé et je vais mourir, même si je ne le veux pas. Je pourrais me pourrir le temps que j’ai à vivre avec ce problème ou faire ce qui m’a semblé le mieux à faire vu les circonstances : profiter autant que je le peux de chaque moment que j’ai à vivre.

La môme a tourné son petit visage lunaire vers moi, en quête d’une consolation, d’un espoir, d’une clé que je n’ai pas vraiment.

  • Bon, d’accord, on va tous mourir et c’est pourri. Cela dit, on n’est pas pressé et on espère tous mourir le plus tard possible. Regarde le chat. Mine de rien, il lui reste quoi ? Six ou huit ans. Mais nous, on a du bol, si on ne fait pas trop les couillons et qu’on a un peu de chance, ça peut durer super longtemps. Et vivre, ça peut vraiment être super bien.
  • Ha bon ?
  • Ben oui. Toi aussi, tu aimes bien regarder la nature, les oiseaux, les arbres, les nuages dans le ciel. Tu aimes bien passer du temps avec nous, avec tes copains, apprendre de nouveaux trucs, faire de nouvelles choses. Il te reste tout plein de choses à faire et des tas de trucs très intéressants à voir. Et c’est ça qui compte. Pas de penser à la mort, mais de bien occuper la vie qui t’a finalement été donnée. Tout ce temps t’appartient. À toi de voir ce que tu vas en faire. Avoir peur ou vivre.

Bizarrement, mes conneries ont eu l’air de la consoler. Peut-être qu’elle attendait juste de moi ma part de vérité. En attendant, elle s’emploie à vivre sa vie de gosse et à grandir.

L’autre jour, elle se fait payer une orgie de malbouffe par sa grand-mère. C’est une gosse. Elle a donc tendance à bien aimer aller manger chez le méchant clown. Elle aime surtout aller à la rencontre des autres gosses et se faire de nouveaux copains. Mais, là, pas de bol, elle est tombée sur une petite brute de trois ans qui a commencé par directement lui envoyer un bourre-pif dans la lucarne. La suite, elle l’a raconté à son père :

  • Ça m’a vraiment fait super mal, mais, au lieu de me rendre, j’ai fait ce que maman et toi n’arrêtez pas de me répéter : j’ai réfléchi. J’ai réfléchi et je me suis dit que ce n’était pas normal de donner des coups de poing à 3 ans à des gens qu’on ne connaît pas. Alors, je suis allée voir sa maman et je lui ai expliqué que ça ne se faisait pas et qu’un enfant, ça s’éduque. Après, je me suis dit aussi que cet enfant était peut-être juste malheureux, peut-être encore plus pauvre que nous, peut-être qu’il était en colère, ça pourrait expliquer, mais n’empêche que ça ne se fait pas…

J’ai l’impression que la gosse a finalement décidé de bien employer le temps qui lui est imparti.
Notre môme… qui vient d’entrer brillamment dans l’âge de raison.

L'âge de raison 1

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32 Commentaires

  1. Superbe dialogue.

    Est-ce la plume de l’auteur enamouré de sa progéniture, ou bien le style natif de la toute jeune héroïne ? Reste que ces échanges ont le goût simple de la tartine et du thé les jours de pluie : un bonheur.
    Merci donc.

    Emmanuel.

    Réponse
  2. cette petite a l’air sacrément intelligente… la dernière réplique est scotchante.

    Réponse
  3. et là j’ajouterai que çà vaut le coup de savoir donner des coups de poing; si on nous adonné des poings: c pour s’en servir contre les méchants qui font du mal aux plus petits (enfants, abeilles et oiseaux! non mais)

    Réponse
  4. Bonjour,

    Beaucoup de mômes dans ma vie, et 2 grands gars spécialement… Alors, je connais un peu et j’ai envie de partager avec toi l’ivresse des fiertés éducatives, parentales, ou simplement cette ivresse de l’amour qu’on ne compte pas… Oui quelques moments chouettes de vie, proches de la béatitude, et puis de foutus sales quart-d’heures, pour ne pas dire de foutus sales années …! Je ne m’étale pas sur ça, on est en train de parler de ces quelques douceurs de la vie.
    Oui, je connais beaucoup de mômes, et des ados, et des adultes, des grands et arrières grands parents…
    Mais d’âge de raison, je ne connais pas..
    Quand une maman qui m’avait confié son cher enfant, et me demandait à la fin de la journée s’il avait été sage, je répondais : "Heureusement non madame, c’est à 90 ans qu’on peut espérer effleurer la sagesse !" … Et encore….
    En attendant, c’est pas mal : " apprendre des nouveaux trucs"

    Réponse
  5. Je pensais plutôt à l’âge du raisonnement qu’à celui du raisonnable… 😉

    Réponse
  6. Fabuleux le cerveau d’un(e) gamin(e) qui bouillonne et aboutit à un résultat.
    La mienne n’a que 2 ans, j’ai hâte de voir la suite ! 😀

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  7. Quoi de mieux que de voir que son nain commence à raisonner, à tirer des conclusions, à faire tourner sa caboche avec des petit bouts de papa-maman dedans ?

    La vie, quoi…

    Réponse
  8. Vous êtes très jolies sur la photo!

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  9. Et y’ a des fois, c’est les mômes qui entrent dans l’âge de raison, avant les parents… 😉

    Et, la raison, c’est bien… mais il faut constater que, parfois, certains sont juste méchants et tout simplement bêtes. Les limites de la raison, quoi. Alors, est-ce qu’il faut essayer de leur faire entendre raison ? Est-ce qu’il faut les éviter, les fuir ? La vie est trop "courte" pour perdre du temps avec ce genre d’individus… Je suis plutôt adepte de "l’esquive", de "la fuite". C’est pas très courageux, je sais.

    Bon, il y a la raison… mais je trouve qu’il y a quelque chose d’aussi important, c’est : la responsabilité. La même responsabilité que celle du sujet dans l’expérience de Milgram (encore lui). J’admets que c’est peut-être pas forcément une bonne idée, de faire comprendre à un enfant qu’il ne faut pas forcément obéir (aveuglement). Mais je crois que c’est important de se rendre très tôt compte qu’on est responsable de ses actes. Ça évitera, peut-être, de regretter des choses (qu’on a faites) plus tard…

    Réponse
  10. Très belle histoire (et contée de manière plaisante). Elle est bien cette petite fille ! Et ses parents n’y sont évidemment pas pour rien…
    Juste une question, par pure curiosité, on aimerait savoir ce qu’a répondu la maman de la cogneuse.

    Réponse
  11. "j’ai réfléchi. J’ai réfléchi et je me suis dit que ce n’était pas normal de donner des coups de poing à 3 ans à des gens qu’on ne connaît pas. Alors, je suis allée voir sa maman et je lui ai expliqué que ça ne se faisait pas et qu’un enfant, ça s’éduque. Après, je me suis dit aussi que cet enfant était peut-être juste malheureux, peut-être encore plus pauvre que nous, peut-être qu’il était en colère, ça pourrait expliquer, mais n’empêche que ça ne se fait pas… "

    Tu n’enverras ce génie précoce à l’Elysée et à l’Assemblée nationale pour un stage obligatoire qui s’avère des plus urgents pour tout ce beau monde…

    Réponse
  12. C’est là que tu te rends compte que tu vises juste en matière d’éducation. Si ta gamine a repéré le problème, c’est qu’elle a reçu ce qu’il fallait pour l’analyser et y faire face. "fécilitations" maman et papa 🙂

    Réponse
  13. Adorable…

    Elle a de qui tenir, cette petite. Intelligente et sensible. Quel age a-t-elle, si ce n’est pas indiscret ?

    Je me souviens encore lorsque j’ai passé ce cap de la prise de conscience de notre mortalité, de mon père qui faisait de son mieux pour me rassurer. Il était moins convaincant que toi, Agnès. J’aurais aimé qu’il me réponde ce que tu as répondu à ta fille.

    Magnifique photo.

    Réponse
  14. La crevette musquée a sept ans depuis le début de l’année. Je l’ai eu au téléphone tout à l’heure et je lui ai demandé ce qu’avait répondu la maman :

    • Mais il n’a que trois ans!

    Et la gosse, sans se démonter :

    • Mais même à trois ans, on peut éduquer ses enfants!

    Faut dire que nous n’avions pas trainé en chemin. Dès qu’elle a su parler. Et même pour le vocabulaire ou la grammaire, on ne l’a jamais laissé dire n’importe quoi. Bon, maintenant, il faut bien dire la vérité : tous les gros mots qu’elle connaît (en trois ou quatre langues, en plus), elle les tient de moi, pas de l’école… Nobody’s perfect

    Réponse
  15. J’imagine bien la mère :
    "Aujourd’hui, je me suis fait donner une leçon d’éducation par une enfant de sept ans. VDM"

    Moi j’ dis "bien mérité" 🙂

    Réponse
  16. Super.

    Réponse
  17. Et oui, c est ma petite fille, no comment!!! parfois sur le c…tellement justement elle est culottée!
    un rêve inaccessible…p.our elle, que la vie lui soit la plus douce possible….un rêve de grand mère tout simplement

    Réponse
  18. Me revient à l’esprit cette phrase de Janusz Korczak: http://fr.wikipedia.org/wiki/Janusz

    "Vous dites ‘C’est fatigant de fréquenter les enfants !’
    Vous avez raison.
    Vous ajoutez ‘Parce qu’il faut se mettre à leur niveau, se baisser, s’incliner, se courber, se faire tout petit !’
    Là, vous avez tort.
    Ce n’est pas cela qui fatigue le plus.
    C’est plutôt le fait d’être obligé de s’élever jusqu’à la hauteur de leurs sentiments, de s’étirer, de s’allonger, de se hisser sur la pointe des pieds pour ne pas les blesser."

    Réponse
  19. Bonjour Agnés, bonjour à tous,
    Ce qui est le plus surprenant n’est pas tant dans la remarque de ta môme aprés le coup de poing, que sa ou ses questions sur la mort. En effet la conscience de sa propre disparition est quelque chose d’infiniment plus difficile à construire et plus particulièrement pour un petit bout .
    Quelqu’un à écrit que nous vivons comme si nous étions immortels, cela nous permet de réaliser des choses qui nous dépassent.
    Je viens de voir partir mon aimée aprés 40 ans de vie partagée ,de vrais grands bonheurs et des moments de malheurs, en tout cas une vie bien pleine que je souhaite à toutes et à tous.
    Bien que nous nous y préparions l’expérience est unique (par définition) et je vis des moments de vertige inconnus.
    J’ai été bouleversé mais aussi rassuré par la manière dont mon petit fils de quatre ans à pu verbaliser et se représenter la douleur qu’il à pu ressentir et l’absence de sa grand mère.
    Je crois qu’effectivement il m’a aidé avec toute ma famille à rester debout parmis les humains.

    Réponse
  20. Toutes mes condoléances, Michel. Je sais que la formule est un peu bateau, mais je le pense sincèrement. Je trouve ton commentaire très émouvant et empli de sagesse.

    Au moins, vous avez eu la chance de partager toutes ces années. Ce n’est pas rien, 40 ans… N’ayant pas encore la quarantaine, même si elle approche à grands pas, je ne parviens pas à imaginer ce que ça représente. Je suppose que le vide créé par sa disparition doit être vertigineux.
    Comment se remettre à exister et à apprécier le temps qui reste lorsqu’on a perdu la moitié de soi-même ? Courage. Les souvenirs de ces années communes est un bien très précieux. J’espère qu’il t’aidera à surmonter cette perte et à combler ce vide, ainsi que ton petit fils dans les veines duquel coule une partie de votre sang commun.

    Mon commentaire est sans doute très maladroit, mais il vient du fond du cœur.

    C’est beau la vie, mais ça passe tellement vite…

    Réponse
  21. C’est beau ,émouvant de lire ,d’entendre cette vie d’enfant qui commence à apprendre et mon dieu qu’elle apprend bien !
    Merci pour ce témoignage .

    Réponse
  22. Commentaire d’un autre gamin de 7 ans : "Oui mais si on mourait pas on finirait par s’ennuyer !".

    Réponse
  23. Désolé Agnès, mais vous allez en faire une inadaptée sociale qui plus tard se demandera comme sa mère pourquoi elle n’arrive pas à se vendre dans notre beau monde.
    Notre société donne un avantage décisif à celui qui balance la mandale en premier OU à celui qui en retourne une encore plus méchante en réponse, comme ça, vite fait, sans réfléchir.
    Réfléchir ? Rien que du malheur en vue !
    L’idéal, selon le désespoir de Brel, c’est d’être beau et con à la foi. Un visionnaire ce Brel !
    Alors, pourquoi tant de malveillance pour cette pauvre enfant ? Imaginez qu’elle vive 90 ans. 90 ans à lutter contre le courant ! Merci papa, merci maman ! Moi, à 40 ans j’en suis déjà épuisé.

    Réponse
  24. " Imaginez qu’elle vive 90 ans. .."

    Woody Allen: Eternity is really long, especially near the end

    Réponse
  25. Ce petit bout de femme est franchement extra !
    Cinqpommes a commencé à s’inquiéter de la mort l’année dernière, à l’âge de 4 ans. Depuis, ça revient par cycles. La dernière fois, à minuit et quelques, j’ai tenté de le réconforter en commençant par "mais enfin, mon chéri, c’est normal d’avoir peur de la mort et…" et là monsieur m’a coupé la chique sur un ton très posé: "Tu ne comprends pas, maman. J’ai pas peur. J’ai juste pas envie que tu meurs. Combien de jours on a encore ?" et un autre soir, c’était "tu sais, maman, je crois que c’est mieux si je meurs avant toi parce que je voudrais jamais te voir morte."

    Bon, j’arrête de m’épancher. Merci pour ce superbe billet et bravo pour la môme. 🙂
    Je m’attends donc à devoir rediscuter du sujet dans 2 ans avec mon petit gars 😉

    Réponse
  26. @ John
    J’aime bien Woody Allen, mais la citation est de Kafka.

    Réponse
  27. @PhyD2

    Moi, à 40 ans j’en suis déjà épuisé.

    Tu préfèrerais ne pas l’être, et faire partie de la masse des cons qui balancent la mandale en premier ? mmmh ? Franchement ?

    Réponse
  28. @RiGel

    Après disons…30 ans de réflexion, tout compte fait et à ma grande honte…oui.
    On ne dira jamais assez le bonheur du gros connard qui s’ignore ! & 😎

    Réponse
  29. Il est heureux, soit. Mais ça n’en reste pas moins un con.
    Et si il faut absolument devenir con pour être heureux… Je vais rester malheureux, je préfère.

    Réponse
  30. L’éternité, c’est long. Surtout vers la fin.

    Un billet touchant d’Agnès Maillard, qui commence ainsi : Mais, c’est que je n’ai pas demandé à naître, moi ! La môme nous balance ça, un week-end, à l’heure du déjeuner, sa frimousse plissée par un intense chagrin boudeur et te……

    Réponse
  31. « Crevette musquée » : voulez-vous dire que mademoiselle ne dévaste la salle d’eau que pour laver ses Barbie ?

    Blague à part, les enfants sont tous philosophes (et artistes) et les adultes essayent (ou non) de le rester tout en devenant adulte. Sacré grand écart…

    Pour le petit cogneur. La réponse de sa génitrice ne rassure guère. Il serait intéressant de savoir s’il reproduisait une violence où/et si c’était une peur de l’inconnu. Mais on a déjà ça dans la réflexion de Minilecte-la-sagesse ! (Parenthèse : j’aurais aimé être petite souris pour assister à l’échange entre Génitrix et Poète de sept ans !)

    PS Le « Mais, c’est que je n’ai pas demandé à naître, moi ! » me renvoie sèchement à un « tu sais, j’aurais préféré ne pas naître », lancé à 11 ans par ma fille qui commençait une traversée du désert. A trente ans, elle n’en est pas totalement sortie…

    Réponse
  32. Il y a des recherches qui touchent où il "faut" et voici que ce billet accompagnera les 7 ans de mon blog. Bonne soirée !

    Réponse

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