Je voudrais travailler à rendre les hommes plus profonds et meilleurs en les amenant à réfléchir sur eux-mêmes. Je suis en désaccord avec l’esprit de ce temps, parce qu’il est plein de mépris pour la pensée… L’homme moderne, surmené de travail, n’est plus capable de véritable recueillement, et il perd sa spiritualité dans tous les domaines… Or, la renonciation à la pensée est la faillite de l’esprit.
Albert Schweitzer, À l’orée de la forêt vierge, préface.
Les grandes guerres impérialistes avaient débité de la gueule cassée à la tonne, la grande guerre du capitalisme dégueule ses corps brisés sans même s’en soucier.
Souvent, ils regardent monsieur Monolecte avec la larme à l’œil et s’apitoient sur son sort : vraiment, tu sais, tu en as bien du courage pour la supporter depuis tout ce temps. Mais ils ne se posent jamais la seule et unique question intéressante, à savoir le présupposé masochisme de celui qui a pu ainsi lier sa vie à la mienne pendant plus d’un quart de siècle.
Je n’aime pas la frénésie et la confusion, la première étant souvent mère de la seconde. Or, c’est à cela que nous avons eu le droit : une non-campagne frénétique qui avait pour but de semer la confusion.
Commentaires récents