Entre le chômage, la création de ma petite entreprise, puis son fonctionnement par la suite, mon activité sur ce blog, mes papiers de correspondante de presse du bled et tout le reste de la vie quotidienne, cela faisait en fait plus de deux ans que j’étais sur le pont sept jours sur sept.
Plus le brouhaha médiatique autour de la présidentielle ressemble à une annexe du PMU et moins je m’intéresse à la question de savoir quel bourrin va franchir la ligne d’arrivé le premier. De toute manière, ils viennent tous de la même écurie…
Ce devait être en juin 1997. Nous venions de quitter précipitamment Paris après nous être rendus compte que bosser nous appauvrissait chaque mois d’avantage et qu’encore 3 ou 4 mois de boulot mal payé suffiraient pour finir de bouffer nos petites économies et nous retrouver en faillite personnelle.
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