En 2010, on descendait dans la rue. En 2011, on nous y jette.
Noël en juin
Il me suffit de jeter un œil par la fenêtre pour me demander quel est le sombre abruti qui a décidé qu’on fêterait Noël en décembre.
L’impasse
Ce n’est pas comme si nous n’avions pas été patients. Ce n’est pas comme si nous n’avions pas participé massivement (bien que souvent à notre corps défendant !) au grand effort collectif (pour une fois !) de modernisation du monde. Ce n’est pas comme si nous n’avions pas aussi porté en nous ce grand espoir de lendemains qui chantent.
Mais tout de même, au bout de plus de 30 ans d’efforts, de sacrifices (toujours décidé par les uns et supportés par d’autres, mais toujours les mêmes autres), de régressions sociales massives, alors même que l’on nous contraint à toujours plus de serrage de ceinture, il est peut-être temps d’arrêter de jouer les gros naïfs confiants et de demander à nos apôtres du bonheur libéral si, au bout du compte, ils ne se seraient pas un peu payé la fiole de 99 % de l’humanité.
Effet ciseau
Et là, est-ce que tu commences à bien la sentir, la main invisible du marché ? Est-ce que tu la sens bien, son étreinte implacable qui t’a choppé par les balloches et qui te broie, continuellement, inexorablement, jusqu’à ce que tu mettes genou à terre, jusqu’à ce que tu ploies l’échine, jusqu’à ce que tu ne sois plus rien qu’un grand cri de douleur ?
Virtualité augmentée
L’information, c’est vous qui la vivez, c’est nous qui en vivons
Jules-Édouard Moustic, Groland
Les derniers jours du monde
C’est quand, chaque matin, tu te lèves en pensant que cela va forcément être encore pire que la veille.
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