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Essentiellement parce qu’il faut arrêter de prendre les imbéciles pour des cons.

Invité surprise
Le vrai visage des syndicats

J’y étais. Si, si, j’y étais. Avec monsieur Monolecte qui avait lâché une journée de SMIC pour l’occasion. Deux heures de route, une sourde colère et une ferme intention de voter avec nos pieds ; puisque nos voix se noient dans le brouhaha des sonos et se heurtent à l’autisme corporatiste de ceux qui prétendent nous gouverner.

J’y étais, donc, avec des milliers, des dizaines de milliers d’autres, plus de 2 millions, en tout, juste pour dire qu’on ne voulait pas payer leur crise, une fois de plus.
J’y étais pour dire non. Un non ferme et sans ambiguïté aucune. Le refus de la énième réforme scélérate, pour laquelle ils n’ont jamais été mandatés, laquelle ne résout rien, n’arrange rien, hormis les intérêts bien protégés du MEDEF.
J’y étais pour dire non. Non à l’aggravation des inégalités. Non à la désintégration lente et continue, par petits morceaux patients, de notre système de solidarité sociale, notre dissolution à notre corps défendant dans le grand et immonde « marche ou crève » global.

Donc, j’ai marché.
Donc, nous nous sommes comptés et nous avons vu que nous étions nombreux, que nous sommes le peuple et que nous ne voulons pas d’un recul de plus.
Donc, nous avons montré notre puissance et notre détermination et nous étions tous déterminés et prêts à faire ce qu’il faut pour le retrait inconditionnel de cette énième saloperie, de ce pas de plus vers la jungle capitalo-libérale que nous rejetons de toutes les fibres de notre être.
Donc, nous avons déferlé et là, on nous a invités à gentiment rentrer chez nous et à ne surtout pas faire de vagues en attendant que la loi passe dans la plus pitoyable des parodies de démocratie.

Les syndicats nous ont trahis

Je sais, ce n’est pas nouveau, mais maintenant, au moins, nous en avons la preuve, la certitude.
Ils ne représentent plus rien que les intérêts convergents de leurs dirigeants et de la classe possédante.
Ils nous ont fait défiler comme des cons de moutons derrière leur sono de merde destinée à étouffer nos slogans, nos voix, notre colère, à mieux nous contrôler, nous canaliser, nous utiliser pour leur propre profit.

Ils amusent la galerie.
Canalisent la légitime colère du peuple que l’on dépouille.
Et surtout, font tout, pour que le démantèlement de notre protection sociale commune au profit des officines privées où leurs places sont déjà assurées, se fasse tout en douceur, avec des grèvounettes qui ont cela de bien qu’elles ne dérangent plus personne, et surtout pas la bonne marche des affaires qui se négocient sur notre dos.

Demain, je n’irai pas manifester.
Parce que je n’ai pas l’intention de servir la soupe une fois de plus aux sociaux traîtres de tous bords.
Ils lancent leurs petites journées de promenade de santé, juste pour faire la démonstration de leur capacité de mobilisation, démontrer qu’eux seuls ont le monopole de la contestation, qu’ils restent les interlocuteurs uniques avec lesquels les gérants des caisses noires du MEDEF peuvent négocier.
La petite démonstration de légitimité des syndicats, de leur aptitude à nous maintenir bien sages et bien mignons dans la contestation qui ne sert à rien, ils peuvent se la garder.

La seule chose qui marche et qui a toujours marché contre les lois injustes et les administrations qui gouvernent contre le peuple, c’est la grève générale et illimitée, c’est le moment où nous cessons enfin de nourrir l’ogre du profit avec notre peine, notre temps et le meilleur de nous-mêmes.

Aucune négociation !

Pourquoi je n'irai pas manifester 1

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98 Commentaires

  1. Parfait ! Je n’aurais pas dit mieux !
    (mais il paraît qu’en tant qu’ancien rocardien, que je ne suis pas la vraie gauche)

    Réponse
  2. Les syndicats servent à gérer le peuple, ce n’est pas nouveau (ni inutile d’ailleurs).
    Personnellement je ne manifesterai pas car je fait partie de l’espèce honnie de ce pays : le banlieusard. Lorsqu’il y a un gros mouvement social, les trains s’arrêtent sur ma ligne, je ne peux donc pas venir à Paris où tout se passe.

    Réponse
  3. Rien ne vous empêche de défiler le même jour sans étiquette de syndicat.
    Croyez vous que tous les manifestants sont syndiqués et suivent justement ces syndicats?
    Evidemment, non.

    Dans l’optique d’indépendance cité dans votre article, il y a bien eu le "No Sarkozy Day"
    Problème: il a été noyauté en interne et même la première session n’a réuni que 4000 personnes.

    Malheureusement en dehors d’un appel intersyndical (le mot est important) et multi-parti, point de salut pour être entendu.

    Triste mais c’est la vie sociale en France.

    Cdt,
    Cpolitic

    Réponse
  4. Les syndicats, c’est toi, c’est moi, c’est nous, c’est eux… Ne nous trompons pas d’ennemi. N’inventons pas non plus un ennemi imaginaire.

    Les débouchés politiques sont tels qu’on peut comprendre que même nous, la base, on flanche….
    parce que le PS propose quasiment la même politique ? Même les retraites, avec l’allongement de la durée des cotisations… Certains évoquent même la retraite à points !

    Paradoxalement, c’est peut-être pour ça qu’il faut y croire. Une grève générale reconductible ne se décrète pas au sommet. Et aujourd’hui, nul ne sait ce qui va se passer.

    Plus la grève sera dure et donc reconductible, plus elle montrera aux libéraux de droite, et surtout de gauche, que le peuple veut de la justice sociale, une autre politique.

    Moi, je fais semblant d’y croire parce que rien n’est acté d’avance.

    Réponse
  5. Salut,
    François de Bernard a écrit un truc du genre : "ces syndicats qui maintiennent à tout prix un prolétariat afin de toujours être son défenseur". Bon, heu, c’est approximatif… la citation, pas le fond de sa pensée. Il considère le pouvoir syndical comme appartenant à l’oligarchie des dominants avec le pouvoir médiatique, politique, économique…

    Chérèque a avoué, à demi-mots avoir (ou vouloir ?) voter pour le mari de la chanteuse :

    http://snudi84.apinc.org/chrono_upl… à lire absolument….

    Réponse
  6. Il me semble qu’en fixant la date du 23 les syndicats espéraient bien dégonfler un peu le mouvement….

    Par contre, cette info http://www.la-vie-nouvelle.fr/actua… a peu circulé. Quelqu’un en sait plus?

    Ce qui est marrant, c’est qu’en commentant une action plutôt musclée, au moins symboliquement, le porte parole syndical proteste que "ÇA NE GÊNAIT PERSONNE, alors pourquoi la direction de TOTAL a-t-elle fermé le dépôt?"

    Réponse
  7. je n’irai pas non plus et ça me fait (quand même) (un peu) chier. (banlieusard (93), fonctionnaire (les syndicats dans la fonction publique c’est en plus des bordels à carriéristes))

    l’an dernier, avant de prendre pour la première fois cette décision de ne plus défiler au pas, j’avais tout seul dans mon coin essayé d’imaginer une sorte de machine rapide à projeter de la peinture jaune sur les têtes de la tête de cortège.

    feignant et seul (seul ça n’a pas de sens, c’est un peu du terrorisme), j’ai laissé tomber (pas envie non plus de me faire massacrer par les fafs du SO à thibault).

    je me console en me disant que je serai enfin comptabilisé comme gréviste grâce à une nouvelle chef de service qui fait son travail. (avant c’était congé-payé pour tout le monde avec trois manifestants, maintenant c’est trois grévistes et une armée d’irresponsables).

    merci de dire

    Réponse
  8. Bravo au Charles Péguy des temps modernes!

    Réponse
  9. La révolution, c’est de rester chacun chez soi?

    Les gens énervés c’est ce qui manque dans les manifs d’aujourd’hui.
    Venez.
    Mais pas avec une pancarte.
    Avec un bidon d’essence et des allumettes.

    Réponse
  10. Chère Monolecte,

    Je suis d’accord avec vous sur les sociaux traitre, mais k=j’irais quand même manifester demain. Sarko ne comprend que ça ou la force et, à ma connaissance, aucune opération ferme n’est à l’ordre du jour ! Aussi, que faire d’autre. Je suis navré que nous soyons une de moins. Naïvement certes, je crois que c’est nous qui gagnerons vu qu’on est les plus gentils ! 🙂

    en tous cas, excellente plume que j’ai toujours beaucoup de plaisir à lire (et à faire lire !).

    Bien cordialement.

    Laurent.

    Réponse
  11. Si tout le monde fais comme toi, et c’est bien ce qui risque d’arriver, revient à conforter l’exécutif sur ces décisions.
    Ceci dit, je pense aussi que les syndicats ne sont pas assez fermes voir risibles en proposant des grèves reconductibles, il faut a ce pays une bonne grève général illimitée pour faire plier ce gouvernement.

    Réponse
  12. Encore une fine analyse circonstanciée et éclairante qui apportent des solutions ! Quel courage de dire enfin la vérité vrai aux français !

    Réponse
  13. Je comprends pas en quoi les syndicats vous ont trahi? Ce n’est pas expliqué dans le billet. Pourtant, ça m’intéresse.

    Réponse
  14. "les syndicats" ? De qui parle-t-on ? des têtes ? de la base ? De la CFDT ou de SOLIDAIRES ? parce ces syndicats et les autres n’ont pas du tout le même discours, ni le même objectif, ni la même conception de la lutte… Ne généralisons pas ! Si vous n’êtes pas syndiqués : syndiquez-vous pour faire changer les choses, si votre syndicat n’est pas assez combatif : changez de syndicat, et surtout renseignez-vous : les syndicats ne sont pas tous mous…

    Réponse
  15. et bien, moi non plus, je ne vais plus manifester! j’attends le seul mot d’ordre, la seule réponse possible: cessons le travail, à partir de demain, restez chez vous tranquillement, discutez avec votre voisin, partagez votre pain et votre vin et regardez l’effet que cela produira sur la folle machine!!! il ne faudra pas attendre longtemps pour que ça bouge! Purée, on est tellement nombreux que je ne comprends toujours pas pourquoi cela n’arrive pas! mais je ne désespère pas, je patiente gentiment en trouvant chaque jour, une bonne façon de résister.
    Le reste, c’est du flan, n’est il pas?

    Réponse
  16. Finalement, n’est-ce pas justement faire le jeu des socio-traitres que de ne pas venir? Et si la solution était effectivement de prendre ce qu’on nous donne (une journée tous les 15 jours) pour en faire ce qu’on voudrait (une grève générale illimitée) en débordant les appareils syndicaux, qui n’attendent peut-être bien que ça?

    Réponse
  17. T’as raison, mais pour moi, faut surtout en vouloir à la CGT.
    Seul syndicat capable de mobiliser le pays.
    Mais syndicat dirigé par un mec qui comprend rien (ou qui fait exprès de rien comprendre) et qui fait autant de tord aux français que Sarkozy ou la CFDT.

    L’Union Syndicale SOLIDAIRES, demande, comme toi, la grève illimité. Ils ont raison, mais faut admettre qu’il n’y a pas forcément grand monde qui les suivrait (à cause du fric dont tout le monde a besoin).
    Donc à mon avis, faudrait plutôt proposer une grève illimitée, mais avec une organisation qui permettrait de créer des temps fort comme par exemple tous les jeudi un maximum de monde en grève.
    Et puis plutôt que de suivre le parcours officiel de la manif, aller à certains points névralgique de notre système afin d’essayer de le paralyser.

    Réponse
  18. Moi, j’irai quand même : elle serait trop contente que la mobilisation baisse, cette clique qui orchestre le recul social généralisé au profit de ses amis les riches.
    Et puis il y a cet appel à la grève générale de syndicalistes unitaires.
    "Syndicats de la CGT, de la FSU, de Solidaires, de la CNT, de la CDMT, de la CTU, du STC, … Ensemble, nous construisons la grève générale pour le retrait du projet de loi sur les retraites ! Ensemble, pour un syndicalisme de lutte plus fort et plus efficace."
    http://www.syndicalistesunitaires.o
    J’aimerais y croire. Ce n’est en tout cas pas en restant chez moi que ça fera reculer le pouvoir !

    Réponse
  19. De toute facon avec le "plan vigie pirate rouge foncé" les terroristes vont inciter plein de gens a éviter les bains de foule .

    Réponse
  20. moi non plus je n’irai pas. J’étais à celle de Paris le 7 et c’était déprimant et terrifiant. D’un coté les militant scandaient "retrait" et on savait pourtant de l’autre que CGT et CFDT s’étaient mis d’accord pour ne plus le réclamer… Arnaque !
    Comme pour le reste : Tout le monde politique, médiatique, et même les citoyens (pas tous mais…) font comme si tout était normal, comme si nous étions en République et en démocratie… et pourtant, tout indique que nous en somme sortis et gravement !
    jusques à quand continuerons nous à jouer ?
    Vivement la Libération !

    Réponse
  21. à 100% d’accord. j’étais à celle du 7 dans la ville la plus proche de mon bled, et en dehors du temps de merde, j’ai jamais vu une manif aussi triste et (semble-t-il) sans enjeu.

    quelle alternative ? comment se libérer des syndicats et aller nous-mêmes dans la rue réclamer notre dû ? Sans drapeau, sans fanion, juste la rage.

    Réponse
  22. Le problème c’est qu’au niveau national les syndicats appelant à la grève générale ne pèsent pas assez lourds (quoique) et n’ont surtout pas les relais médiatiques nécessaires pour lancer quelque chose seuls: Chérèque et Thibault laisse tomber. FO ne le voudrait pas. Les seuls qui pourraient appuyer un appel reconductible avec Solidaires c’est peut être la FSU.
    Mais le fait est que le 23 est la seule chose sur laquelle nous puissions nous appuyer, nous n’avons donc pas le choix et devons nous en saisir pour tenter de déborder les directions de la CGT CFDT qui ont bien senti que ça a failli partir plus fort qu’ils ne le prévoyaient et ont tenté d’étouffer le mouvement en repoussant au 23. C’est peut-être un peu naïf, mais vieille devise des arts martiaux, utilisons la force de nos adversaires, c’est à dire leur capacité à faire venir des millions de salariés dans les rues, et faisons leur comprendre que pour gagner il faut aller plus loin.
    Soyons aussi déterminés et patients que nos adversaires !

    Réponse
  23. Parce-que je ne suis pas d’accord avec la réforme sarko qui se veux une machine à créer du chomage et a précariser.
    Parce-que je refuse la propagande des uns et des autres qui racontent que la réforme est inéluctable.
    Parce-que je ne marche ni pour un syndicat ni pour des pipolitiques, clientélistes par définition, ils retourneront leur veste quand le vent changera de sens.
    Parce-que pour le CPE, on a gagné, parce-que en 2005 ils ont triché.
    Parce-que dans grève il y a rêve.
    J’irais faire la grève demain. Et si on est assez nombreux, le vent tournera.

    Ils peuvent toujours se passer mutuellement de la pommade et s’écouter chanter leur courage politique. Ils ne nous dirigent que parce qu’ils ont su nous diviser.

    Mais la grève générale, ce sera avec plaisir. 😉

    Réponse
  24. choisir entre la peste et le choléra : rester chez moi et faire plaisir au président du petit Etat voyou ou bien y aller et conforter des syndicats qui malgré leurs beaux discours trahissent la classe "d’en bas "….. J’étais à la manif du 7 sept. Quelle tristesse ! Un défilé bien convenu, entre les clous, bien respectueux du trajet imposé, ronchon mais sans vraie rage… Sans jeunes… Heureusement que les syndicats n’existaient pas en 89 sinon nous serions toujours en monarchie..

    Réponse
  25. Mais une grève générale ne se décrete pas, comme ça , sur mot d’ordre d’un/des syndicats. C’est une décision qui nous appartient , à nous.

    Alors rester chez soi à "bouder"…..c’est puéril, au mieux.Vous l’êtes souvent ais-je remarqué à vous lire.

    Réponse
  26. "Je comprends pas en quoi les syndicats vous ont trahi?"

    Oui, et surtout, qu’ont-ils fait de plus ou de moins aujourd’hui qu’à l’occasion des précédentes réformes ?

    Réponse
  27. Superbe article que j’aurais pu écrire moi-même.
    Si tu n’y vois pas d’inconvénient (sinon me l’écrire en urgence) je vais le publier sur mon site d’actus de résistances demain matin…
    Dan pour Danactu-resistance…

    Réponse
  28. Je n’irais pas à la manifs qui comme le 8 rassemblera les nantie du travail : Les agents de l’administration qui ont ont pris leurs retraite au commencement de leurs carrières. Les précaire, les travailleurs du bâtiment , des services eux ne seront pas là et donc moi non plus.
    J’irai donc travailler demain par solidarité avec les sans voies. Franais.

    Réponse
  29. Mon mal de dos s’est rétabli et j’ai décidé d’aller battre le pavé demain malgré ma nonchalance et mon utilité sociale – mesurée à l’aune du marketing généralisé -, à peu près ras des jolies pâquerettes que j’aime pourtant tant.
    Je vais demain à la Capitale pour grossir les rangs, sans inscription partisane et sans me ranger derrière la sono. Je vais contribuer à faire nombre, atome parmi les atomes sans attendre l’émergence d’une quelconque connexion…las…mais pour faire masse.

    J’y vais juste pour être comptée.

    Vive Paris, Vive Toulouse.

    L’oligarchie se paie notre tête et nous invite à nous terrer par peur de la terreur rampante dans les rues de France (L’intérieur sent décidément le renfermé)…rien que pour leur cracher à la gueule qu’on ne tombe pas dans le panneau savamment dressé par leurs complices propagandistes formatés par des ethos, des psychos, des psychas, des socios…traîtres.

    On y va d’abord la fleur au poing en guise de préliminaire à la grève illimitée?

    Distribution générale de pâquerettes…

    J’vais faire cueillette: un pétale=un point retraite pour nos amis CRS.

    Réponse
  30. C’est typiquement le type de choix pourri : si tu ne participe pas, le gouvernement et la droite gagne, si tu participe les syndicats traitres et donc la droite et le gouvernement gagnent.

    Réponse
  31. Même type d’attitude et de raisonnement que celui qui a conduit certains à ne pas aller voter en 2007. Parce que voter Ségo, c’était soit disant pactiser avec le diable. On voit bien aujourd’hui dans quelle m…. ces gens et ce genre de raisonnements nous ont foutu : la politique du pire, ça ne mène jamais nulle part ! Tous dans la rue demain, il n’y a pas d’autre alternative.

    Réponse
  32. totoze: faut pas être pessimiste : d’une manière ou d’une autre, l’inaction paye. Réfléchissez par exemple à l’état de la cause communiste en 1936 à comparer à l’état dans lequel vous la retrouvez en 1946, après avoir laissé la droite gouverner dix ans..

    Réponse
  33. une fois de plus, je ferais mon mouton, faut croire que les imbéciles aiment bien prendre l’air , en troupeau …

    y sont ou les vrais révolutionnaires conscientisés médiatiques quand les prolos de Jacob Delafon bloquent leur usine ?

    y sont ou quand il s’agit de se bagarrer là ou la france qu’a pas que des problémes de ouifi rural se bagarre …

    Véééé , j’échange pas mon baril de cgtiste de base contre 3 barils de community manageuse falal flattée !

    Réponse
  34. Mr l’énervé, tu comptes quand même pas sur le PS pour nous sortir de la merde ? N’ayant pas voté Ségolène Royal, je te remercie d’éviter les amalgames douteux.
    Non je n’y suis pour rien, je n’ai pas créé les Tucs (ancêtres des CAE, CES, SEC, CIO, Contrat jeune, contrat vieux…) comme l’a fait Mr Rocard, non je n’ai pas privatisé EDF comme l’a fait Mr Jospin, non je n’ai pas expulsé des pauvres gens par milliers comme l’a fait Mr Chevènement… la liste peut être complétée jusqu’à la nausée.
    Dès qu’une grève générale illimitée est décrétée je redescend dans la rue, mais pas demain.

    Réponse
  35. très beau texte, belle lucidité. Tout est dit, même la messe. Non aux manifs pseudo-"utiles"…
    Une bonne grève générale de cinq jours, un par année de retraite volée, et tournante encore mieux à la mode des 3×5, il n’y aura que cela qui "émotionnera" les poches des vampires… Et les fera lâcher prise.

    Réponse
  36. Salut Monolecte,

    Je suis globalement en accord avec les prémisses de ton billet: les manifs organisés ces derniers mois par les syndicats visent non pas à changer quelque chose au programme gouvernemental mais à dilapider les énergies des travailleurs dans des manifestations inoffensives.

    Cependant, si la conclusion est "alors ne manifestons pas", ça me semble erroné.

    Je ne peux que te renvoyer au commentaire que j’avais laissé sous ton texte "La grande illusion". Le parallèle me semble total: ici tu explique pourquoi tu délaisse la manif comme moyen d’action; là tu expliquait pourquoi tu délaissais le vote comme moyen d’action.

    J’écrivais en particulier ceci:
    "Y’a un tas de gens qui seraient enchanté que tu ne votes plus, que nous ne votions plus. Le taux d’abstention et de non inscriptions est déjà très élevé. Ne vas pas croire que ça les inquiète outre mesure. Bien au contraire. L’abstention est encore plus massive dans les milieux populaires, ceux-là même qui auraient le plus d’intérêt à voter pour autre chose. Ceux-là même qui ne s’abstenant pas, ailleurs, on élut leur candidat en Bolivie ou au Vénézuela. Alors autant qu’ils ne votent pas. Et autant qu’Agnès les incitent à ne pas voter; c’est toujours ça de pris. Sinon, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver."

    Je pourrais reprendre avec "Y’a un tas de gens qui seraient enchantés que tu ne manifestes plus,… etc.". C’est d’ailleurs exactement le sens de la phase "aujourd’hui quand y’a une manif on ne s’en aperçoit plus". On peut discuter de sa pertinence (est-elle vrais ou fausse, même partiellement?). Mais son rôle n’est pas là: elle vise simplement à décourager les gens de se bouger, et à laisser aller en se disant que de toute façon ça ne sert à rien. Et c’est d’ailleurs aussi le rôle de ces manifs inoffensives que d’en convaincre les gens. Une fois ceux-ci convaincu, le gouvernement dira que "finalement les gens sont pour la contre-réforme, vu qu’ils ne sont pas descendu dans la rue", ceux qui seraient plutôt contre se diront quand même "ha oui, c’est vrais, y’avait peu de monde, donc les gens approuvent"Et voilà le travail…

    Or, le problème n’est pas de moins manifester, mais plus (avec grève reconductible, par exemple). Et tu n’arriveras pas à cela en arrêtant de manifester. Et tu ne lanceras pas la grève générale toute seule dans ton coin; la manif est un excellent lieu pour la concrétiser. Pourquoi n’y viendrais-tu pas avec un tract expliquant cela et appelant à un mouvement plus fort? 1000 copies, c’est une dizaines d’euro, je t’en paie même une partie si tu veux. Plutôt que le texte ci-dessus, tu aurais pu, avec ton talent, nous écrire ce tract percutant et on aurait sans doute été des dizaines à le photocopier et le differ dans les manifs de demain…

    Parce que là, je récapitule: pour faire de la politique, tu as renoncé: au vote, puis maintenant aux manifs. Alors en attendant l’hypothétique grève générale que tu souhaites, il te reste quoi? La lutte armée?

    Le problème, c’est que je vois avec inquiétude ce comportement se généraliser: on a en face de nous un gouvernement autiste, et la plupart de nos actions se heurtent à un mur; les votes sont contournés (Lisbonne) , les manifs ignorées, etc. Alors s’installe la conviction que le vote ne sert à rien, la manif non plus, et comme la lutte armée n’est pas pour demain (et que si c’est très joli au cinéma, en vrais ca fait des vrais morts avec du sang et c’est beaucoup moins amusant), donc ils ne font plus rien…

    Je ne crois pas que ça fasse avancer le schmilblick…

    Yannick, qui n’ira probablement pas à la manif demain pour d’autres raisons mais qui aurait bien été présent.

    Réponse
  37. Et si nous manifestions à contre-courant (depuis l’arrivée), en faisant coucou à nos amis moutons ?

    Réponse
  38. Chère Mono,

    Nous, à Actuchomage, irons et appelons à manifester demain, même si nous avons été choqués/dégoûtés par la décision des principaux syndicats d’attendre jusqu’au 23 pour reprendre la mobilisation générale alors que le texte de Woerth devait être adopté en première lecture le 15 à l’Assemblée, et que nous nous soyons exprimés à peu près dans les mêmes termes que toi (en plus cinglant) dans un article.

    Article qui nous a d’ailleurs valu des commentaires fort désobligeants… Même si nous semblons désavouer les critiques que nous avions émises, nous irons à nouveau battre le pavé demain avec nos parapluies noirs, parce qu’il faut qu’à nouveau les salariés et les chômeurs se montrent en masse et que cette mobilisation soit à nouveau un succès. Après, si les principaux syndicats décident de saboter le mouvement, faisant en sorte qu’il ne monte jamais en puissance, alors nous adopterons l’attitude que tu prônes à juste titre.

    "Give mobilisation a chance", dirions-nous. On y a été une fois, on ira une seconde fois (et pas une troisième).

    Je t’embrasse !

    Réponse
  39. Oui et alors ? Là, Agnès, faut proposer ott’chose. Un truc mieux que la manif ? Un truc qui fait gagner ? Un truc mobilisateur et tous ensemble ? Un truc qui fou la merde et qui les transperce, les transgresse ces bourgeois de merde!!!

    Un truc qui les stoppe, bloque sur place!!!

    Bon, demain j’ai du boulot. Je vais pas à la manif. De toute façon elle ne sert à rien. Faut en faire un peu plus pour les emmerder.

    Demain je vais bosser, les vendanges… le vin pour vous saouler… Un truc de vers chez nous, Agnès connait bien, du Madiran…

    Bon à demain. Et si vous voulez tout foutre par terre, pour de vrai, sans faire semblant, mieux qu’en 68. Je serai là. En attendant faut bouffer. Surtout que par ici les contrats c’est du cdd tout petit.

    Donc à arrêter faut le faire pour de bon.
    Hein ?

    Réponse
  40. Sans rire, quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi les syndicats ne déclarent-ils pas la grève générale. Pour la CFDT je comprends, mais pour les autres ça me dépasse! Je ne crois pas que leur intérêt soient à ce que cette scélérate "reforme" soit entérinée (leur légitimité vis à vis de leur adhérents serait morte, même en cas de légères "concessions gouvernementales…); or ils savent bien que seule la radicalité fera reculer le nabot malfaisant. Dons MOI PAS COMPRENDRE. If someone can help me…

    Réponse
  41. je suis ce blog depuis les débuts et je n’ai jamais posté de commentaires…j’approuvais et appréciais en silence…
    mais pour ce billet je peux comprendre que tu sois lassé de ces traitres de syndicat, mais rien de nouveau en ce 21eme siècle…cela fait combien de temps que nous sommes au courant de leur petit manège…mais la rue ne leur appartient pas encore… c’est à nous tous de se réapproprier cet espace pour construire de nouvelle forme de lutte, échanger, combattre…ce n’est pas en faisant son caliméro derrière son petit écran et en criant au traitre que tu obtiendra quoi que soi…la lutte et le changement ont besoin de toutes nos voix…alors tu devrais commencer à mettre en application ta vision des choses et la partager au sein de ces manifs…

    Réponse
  42. @lemonolecte…

    vous dites "essentiellement parce qu’il faut arrêter de prendre les imbéciles pour des cons"…

    ça jette !

    on dirait une pente savoneuse de lassitude… qui va vous conduire à une certaine misanthropie… non raisonnée…

    vous faites quelle distinction dans les définitions respectives de l’imbécile et du con ?
    je ne veux pas dire que les deux termes renvoient à un même concept… mais que bien au contraire, ils doivent renvoyer à des concepts différents.
    d’où ma question sérieuse !

    Réponse
  43. On le sait que les syndicats sont des bordels. Mais faire un papier pour appeler à la démobilisation, c’est débile. Comment déborder les syndicats si on reste chez soi ?
    Faudrait déjà commencer par désobéir lorsqu’à la fin de la manif on nous dit "rentrez chez vous". Qu’on reste sur place et qu’on discute ensemble de la suite. En dehors des directions syndicales.

    Réponse
  44. Il paraîtrait que la plus grosse quantité d’employés, d’ouvriers, d’apprentis sont livrés aux mains souvent pus ou moins tyranniques de petits patrons qui ne comprendront jamais que c’est en traitant le mieux possible son personnel qu’on en obtient en retour ce qu’il y a de meilleurs en lui.
    Le secteurs le plus créateurs d’emplois dans mon coin, en bas à droite – toutes – de la France, à part la Marine, ben c’est la sous-traitance à la Marine.
    Y a bien sûr dans ce grand coin des tas de baraques de plages, imbattables question mal-bouffe et boulot au noir. Des boites de services, ménages à 4 h du mat…Pleins de boites avec le patron sur place (pas besoin de caméra…), une autre personne de la famille (idem pour la caméra) et 1, 2 ou 3 prolos (+ apprenti) qui bossent dur, quand on le lui impose… Le droit syndical, ? Ils connaissent même pas. Ils ne peuvent approcher la machine à café, ça pourrait les inciter à uriner = perte de rentabilité.
    Ces millions de sous-smicards, certains vont même pas voir de retraite vu qu’ils sont même pas déclarés (et pas plus payés pour cela, parce que quand on se garde toutes les charges pour soi on pourrait en refiler une petite partie au gueux, non ? Mais là non.
    Où vais-je ? Ces millions donc, qui gagnent un sous-smig, qui payent un loyer de vacanciers, qui n’en peuvent plus et qui en rentrant le soir n’ont le choix qu’entre deux clowns surpayés pour leur dire que ça pourrait être pire la vie, qu’il ne faut rien en changer… Ces millions, ils voudraient bien faire une grève, une bonne (pas rien que pr ls retraites dont le gouvernement leur a pujadaridé qu’elle était bonne). Une bonne vrai grève, contre toutes les injustices renaissantes, dont on exigerait le paiement et dont on serait sûr que le salopard de patron (ben oui, y en a) ne nous virerait pas.

    Et, ces cons tout la-haut (se reconnaîtront), ils pourraient plus dire : y a moins de gens qui font grève que de gens qui restent chez eux satisfaits de notre politique; que le cul leur pèle.

    Pardon pour ce long squat de beau blog: j’ai eu un voisin qui en 20 ans de labeur, dans une imprimerie de 10 employés, n’a JAMAIS pris un jour de congé payé (même pas payé !). Un dernier pour la route, une boite d’enseignes, une quinzaine d’employés, PAS une augmentation depuis leur embauche datant pour certains de plus de 20 ans. Cette année, il les a gâtés, il a investi dans du matériel de surveillance, une caméra à chaque poste… Et j’en connais d’autres, je ne suis plus jeune.

    Pour eux le droit de grève, il n’a même pas été encore créé.

    Alors, faites grève pour eux, ils le méritent.

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  45. Ici en Espagne, l’ambiance est toute pareille pour la Grève Générale du 29 septembre prochain… les centrales syndicales majoritaires qui l’ont convoquée, UGT (Union Générale des Travailleurs) et CC.OO. (Commissions Ouvrières) l’ont fait parce-qu’ils risquaient la guillotine s’ils ne le faisaient pas, mais ils ont tout fait pour que ce soit un vrai échec. Ils ont même embauché le clown qui nous représenta à l’Eurovision (Chiquilicuatre) pour faire les vidéos promotionnels les plus cons qu’on puisse s’imaginer.

    Alors tout le monde se demande… est-ce qu’il faut y aller pour en faire un succès dont ils se créditeront?

    Mais il ne faut pas faire le con… puisque on sait qu’ils ont tout fait pour qu’on n’y aille pas… il faut que ce soit un succès malgré eux, pour que demain encore cela puisse être un succès SANS EUX.

    Parce-que en fait, ce qu’ils ont fait c’est vendre LEUR DERNIÈRE GRÈVE à la patronale. Mais il faut que cela reste une bonne grève si nous ne voulons pas nous desanimer tant que personne ne prendra le relais après eux.

    J’ai aussi la très nette impression que tout le monde croit que tout l’enjeu est PATRONALE contre TRAVAILLEURS… et la, c’est comme si Sun Tzu essayait de gagner une partie d’échecs ( http://www.iechecs.com ) en ne voyant que 9 carrés du tableau. Les syndicats ne sont même pas des tours ou des fous… juste des pions. Et nous, si on n’est pas des Sun Tzu on n’est que poussière qu’on ne voit que quand elle fait dessert. On ne peut jouer notre rôle si ce n’est en prenant conscience de notre pouvoir et en jouant nos propres options.

    Pas des options de grève, mais de Grand Rève.

    S’ils ont l’air si grands, ce n’est pas parce-qu’ils sont énormes… c’est parce qu’on reste à genoux.

    Réponse
  46. Malheureusement, le syndicat, c’est notre seul outil. En inventer un nouveau, à côté de ceux existant ? Pour faire quoi ? Pour faire des "journée d’action" et multiplier les mini-grèves isolées ici ou là, dans telle branche ou tel département car trop petit pour appeler à plus ? C’est bien ça le triste, les seuls syndicats historiques du mouvement ouvrier restent les outils les mieux adaptés, à condition de se les réapproprier… Et les syndicats atomiseurs peuvent alors rejoindre le mouvement. Mais c’est par la base que ça se passera, comme ça s’est toujours passé. Le Non au TCE en 2005, l’appel au Non de la CGT n’était pas acquis d’avance… Il a fallu des discussions, une pression de l’intérieure pour qu’un vote surprenant (considérant les appareils) fasse surgir un appel au Non régulier et normal (considérant la base).

    En 2003, réforme des retraites aussi, à Marseille, Thibault et Blondel n’entendent pas la base appeler Grève Générale, Grève Générale ! Ils ne se serrent pas la main en reprenant ce que scande la foule devant eux, et qu’attendent tous les travailleurs de ce pays, encore aujourd’hui.

    Il n’est pourtant pas impossible de parvenir à un tel appel, il faut, depuis la base, depuis sa place, en parler, à chacun et pousser, par en bas, pour faire changer les appareils, comment faire autrement ? Parlons-en autour de nous: tout le monde est d’accord ! Lutter contre les bureaucrates, sans relâche, mais pas lâcher nos syndicats, virer les appareils dès que l’occasion se présente (aller aux réunions, aux CE etc) mais pas les laisser faire ! Surtout pas !

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  47. Et puis moi, c’ qui me dérange, plus que la trahison… c’est le mensonge. Aujourd’hui, les notables (dirigeants de toutes sortes, etc.) n’ont plus le moindre scrupule à mentir (comme promettre quelque chose et faire l’inverse, etc.).

    Alors… comment est-il possible de continuer à parler, à débattre, à négocier, etc. avec des gens qui n’ont plus de paroles ? C’est problématique !

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  48. Agnès tu as tout à fait raison.

    La seule manière d’arriver à quelque-chose c’est que les bases débordent (enfin) les syndicats. Mais cela sera-t-il possible tant que les gens n’auront pas perdu assez, tant q ue la merde ne sera pas sur le seuil de leur porte ? Rien n’est moins sûr tellement on s’habitue bien au confort, et le fait de suivre gentiment les appels des syndicats est un confort mental puissant !

    Alors, non il ne faut peut-être pas manifester avec les syndicats mais il faut offrir aux syndiqués l’opportunité de penser et d’agir autrement (vu que les camisoles mentales fonctionnent en plein). Peut-être faut-il profiter de ces manifs pour leur expliquer que le pouvoir c’est eux et pas les syndicats bouffés par le pouvoir qu’ils côtoient de trop près ?

    Faut-il faire passer aux manifestants un manifeste de résistance à la manipulation ? Sur le modèle du (très bon) "manifeste de résistance à la tristesse" (voir ici : http://1libertaire.free.fr/manifest…), écrit en 1999 à Buenos Aires en 1999 par des argentins, des chiliens des boliviens, des péruviens, des belges et des français.

    En tout cas le peuple doit apprendre à ne plus être dupe de la propagande communicationnelle de tout à chacun (et l’on voit que peu à peu cela se met doucement en place).

    Peut-être aussi faut-il aussi développer des mouvements de guerilla de la communication sur le modèle des Cultural Jammers ?
    Peut-être faut-il établir des stratégies sur le modèle des actions du groupe "Kein Mensch Ist Illegal" avec l’opération "deportation class" contre la Lufthansa en 2001, voir ci-dessous.
    http://cybersolidaires.typepad.com/
    http://www.aeroplans.fr/Aviation-Co

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  49. 43 commentaires, fichtre ! ! ! Allez, 44 !
    Je suis syndicaliste, et comme toi j’en ai ma claque ….
    Sous Chirac, Rafarin, deVillpin, les émminences de la gauche parlementaires nous disaient "c’est la droite dure"! ! ! Le CIP est retiré mais pas la loi d’où il venait ! ! !
    et aujourd’hui, malgré le degré supérieur, "ça négocie dans les salons…
    bien sur je vois cela avec mon regard libertaire, militant SUD PTT, tiens mon nouveau patron Stéphane Richard, ex chef de cab à mâme Lagarde à bossé avec DSK ministre de Jospin, un grand communicant SR…
    Oui j’en ai ma claque du syndicalisme qui joue à l’économie de marché qui me dit "on veut pas bosser avec vous SUD, car vous nous bouffez la laine sur le dos aux élections !"
    Es pélat lou moutoun syndical !
    Bouna neit.

    Réponse
  50. j’ essaierai de manifester demain, car les luttes syndicales aboutissent des fois (les manifs du cpe ont aboutis), je suis d’ accord, les partrnaires sociaux sont des traitres et fonctionnent comme des partis politiques, mais il existent d’ autres formes de luttes : bloquer les points strategiques economiques, comme la bourse, les voies de communication…….

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  51. Il n’y a pas que les syndicats qui appellent à manifester..
    ATTAC, Fondation Copernic, Solidaires, FSU, UNEF, Femmes Egalité, Osons Le Féminisme, FASE, Résistance Sociale,
    Les Verts, MPEP, Gauche Unitaire, PCOF, Les Alternatifs, Parti de Gauche, PCF, NPA, G. Filoche (Inspecteur du travail).
    J’irai donc avec eux manifester mon désaccord avec cette politique de destruction des acquis sociaux, de l’éducation nationale etc.. je souhaite que nous soyons encore plus nombreux que le 7 mais ce n’est visiblement pas gagné. Cordialement
    Avez vous vu le slogan de la société d’assurance thelem :"pourquoi payer comme un malade quand on n’est pas malade " ?..

    Réponse
  52. Moi, je suis invalide. D’habitude, les jours de manif, comme je n’ai plus la force d’aller à Paris, je vais faire ma "manifestation individuelle" dans un lieu très fréquenté comme un centre commercial. Oui, mais cette fois-ci je viens de faire un malaise cardiaque et, demain, pour moi ce sera l’hôpital. Si vous saviez comme cela me fait mal de ne pas pouvoir participer ! Et cela me fait encore plus mal de lire les messages de ceux qui PEUVENT, mais ne VEULENT pas. Si, nous, le peuple, nous sommes moins nombreux que le 7, c’est Sarko qui va se gargariser ! N’oubliez pas ce qu’il a eu le culot de déclarer le 8 au matin : "Il y a 63 millions de Français et seulement 3 millions dans la rue. Donc 60 millions sont d’accord pour réformer les retraites." (Je suis âgée et me trompe peut-être dans les nombres…). Voilà, ceux qui resteront chez eux seront considérés comme d’accord avec ce Président des Riches qui va finir par démonter tout l’héritage du CNR. Est-ce vraiment cela que vous voulez ?
    Il faut que cela cartonne le 23, il faut que la base réclame la grève générale, hurle dans les oreilles de Thibaut et Chérèque, défendre nos droits et ceux de nos enfants. Moi, hélas, je ne peux pas, alors je compte sur vous. Merci à tous ! Je vous embrasse.
    PS: Un prof de la région de Toulouse vient de se faire renvoyer sans raison, sauf celle d’être un militant syndicaliste. C’est fini le temps où être syndiqué, c’était être protégé. Sans indemnité, ni droit au chômage, il n’a plus rien. Pour lui aussi, il faut envahir les rues …

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  53. Tout à fait d’accord avec ton analyse, Agnès, sauf que…

    Sauf que je pense que c’est précisément de ce genre de manifestations que partira la petite étincelle, au moment où les manifestants en auront trop sur la patate pour obéir au mot d’ordre de "gentiment rentrer chez nous".

    Pour en arriver là, il faut qu’ils soient d’abord sortis de chez eux, non ? Rappelle-toi les manifs anti-CPE, quand les manifestants ont à l’évidence débordé les consignes syndicales 😉

    Réponse
  54. Entièrement d’accord, pas besoin d’être affilié à un syndicat et seule une grève générale et illimitée peut faire reculer un gouvernement. Seul le blocage total du pays peut faire bouger les choses. A quoi servent ces manifs dans lesquelles les gens courent et chantent comme s’ils étaient à la fête alors qu’ils devraient exprimer leur colère ? L’on ne manifeste pas pour s’amuser mais pour revendiquer sur des choses graves car importantes.
    "Tant que les manifestants chantent c’est que le peuple est heureux" doivent se dire ceux qui profitent du bon peuple, naïf, malléable et corvéable à merci.
    Dans quelques semaines je vais avoir soixante dix ans et si j’ai donné les plus belles années de ma jeunesse à mon pays il ne m’a rien donné en échange sinon de l’ingratitude. Voir ce qu’il devient ne me donne plus envie d’être français car il est tombé bien bas, tenu entre les mains d’individus qui prônent la morale alors qu’ils ne sont que de vulgaire malfrats.
    Moi non plus je n’irai pas manifester mais je suis prêt à soutenir une révolution.

    Réponse
  55. Comme je partages ta colère Agnès. Et pas seulement celle dirigée contre contre ce gouvernement de charogne.
    Après l’intersyndicale du 9, qui a décidé de rester l’arme au pied jusqu’au 23, histoire d’eteindre les braises, j’ai eu la même réaction que toi. J’ai dis au copains du syndicat: "le 23, je fais grêve de la grêve, marre d’etre pris pour un con !". Et puis…
    Et puis, on s’est rendu compte (les copains du syndicats et moi) qu’on etaits pas tout seul, que la colère était partagé. On a poussé fort et réussi à imposer de "faire quelquechose" le 15. Et on a vu que ca prenait. Alors, demain, je vais, encore, lâcher une journée de salaire, alors que les temps sont durs et le budget sérré, avec l’espoir d’etre, beaucoup, plus nombreux que le 7, histoire que Sarozy , mais aussi Thibaut fassent dans leurs froc. Et vendredi matin, 8h, AG. Et là, tout est possible, le, meilleur comme le pire.
    Mais je suis d’un naturel optimiste, parceque je le vaut bien 😉

    Réponse
  56. Moi, j’avais 560€/mois et j’ai démissionné hier. Ça te va? Je suis assez bobo pour toi?

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  57. bravo yannick dors tranquile monolecte la droite se manifestera pour toi et bientot tu te réveillera avec la gueule de bois.

    Réponse
  58. "Sauf que je pense que c’est précisément de ce genre de manifestations que partira la petite étincelle, au moment où les manifestants en auront trop sur la patate pour obéir au mot d’ordre de "gentiment rentrer chez nous"."

    Heu, Yéti : la question des retraites, aujourd’hui, c’est l’histoire des mecs ambauchés sous Giscard qui n’ont jamais connu le chômage, qui ont acheté leure première maison dans les seventies, et qui filent du fric à leurs mômes qui malgré 112 ans d’études n’ont pas trouvé de taf…

    Alors, hein, pour des révolutionnaires… je te parie qu’ils ont tous au moins une fois dans leur vie voté Rocard ou trouvé Chirac sympathique. Et la malbouffe, ils la mangent, et de bon coeur.

    Réponse
  59. Bonjour Agnès!

    Bon, je comprends (qui ne peut pas comprendre?) ton exaspération devant la situation actuelle.

    Moi même, syndiquée CGT et militante active, quand j’entends Thibault ou Chérèque à la TV ce matin, j’ai une grosse envie de sortir la boîte à gifles.

    Donc je la sors.

    Et cette boîte à gifles c’est quoi pour nous, les prolos (syndiqués ou pas)? De rester chez soi par colère et dépit et en plus, de le crier haut et fort comme tu le fais? Non. Je pense que au contraire, tu donnes là du grain à moudre à ceux que, j’en suis sûre, tu veux combattre et virer autant que moi ou d’autres cons imbéciles qui iront ENCORE manifester aujourd’hui.

    Pourquoi je vais manifester?

    Parce que ça m’amuse d’aller user mes semelles, perdre une journée? Parce que je n’ai rien d’autre à foutre?Parce que je fais confiance aux directions nationales des organisations syndicales? Parce que je pense que c’est une manifestation, sans prises de parole publique, sans "meeting", tous les 15 jours qui va faire plier Parisot/Sarko?

    Mais non, bien sûr! J’y vais parce que je n’ai pas le choix, pour défendre ma peau, celle de mes gosses, de mes vieux…J’y vais parce que pour l’instant les conditions de la grève générale ne sont pas encore réunies ( mais ça monte, de partout, doucement, mais sûrement). Et donc qu’il faut maintenir la pression..sur les organisations syndicales! Les manifs depuis quelques années servent aussi (et surtout) à ça! Les directions nationales des syndicats ne prennent pas les mêmes décisions avec 4 millions de personnes en manifs, des syndicalistes ultra-mobilisés, et des grévistes qui augmentent chaque jour qu’avec 1 million et pas de grèves! Le PS ne peut pas faire les mêmes saloperies si nous sommes debout à nous battre avec tous nos moyens (pas épais j’en suis d’accord mais si même le peu qu’on a on l’abandonne…) si on est 4 millions à gueuler et à s’arrêter de bosser que si on est 500.000.

    Voilà, c’est une première chose. Deuxième chose, aller en manif, ça te permet de discuter, et de mobiliser aussi. les plus "timorés". Présents, mais "timorés".

    Ca permet de contrer la CFDT qui dans les cortèges, chante et crie que EUX ils veulent "une autre réforme" et "allonger la durée de cotisation" et ces conneries de jaune de m… Ca permet de faire de la "propagande politique" chacun à sa modeste échelle, là où justement , Chérèque et Thibault et aubry veulent ABSOLUMENT "dépolitiser" le mouvement.

    C’est aussi un geste de solidarité, pour les plus "disponibles" d’entre nous, envers toutes celles et tous ceux, ouvriers, employés, chômeurs, aux salaires de misère, qui font ENCORE l’effort de faire grève et de manifester!

    L’histoire du mouvement ouvrier et syndical n’est pas née hier. Tu le sais.

    On a eu des victoires, et comment!, mais aussi, combien de défaites, de divisions, d’éclatements?

    Pourtant "nous" sommes là, encore, réduits oui, mais ce n’est pas la première fois, dans l’histoire de la CGT en tout cas (seule que je connaisse vraiment). La direction nationale de la CGT est bicéphale.

    Notre véritable organe (très imparfait, je le reconnais) à nous prolos syndiqués dans cette OS, c’est non pas le bureau conf (que je m’abstiendrai de qualifier….) mais le CCN. Lors de la proposition par Thibault et le bureau conf de soutenir le TCE pour 2005, NOUS, par la base par le CCN, avons OBLIGE Thibault à manger son chapeau et à abandonner son projet de soutien. Et nous avons fait en sorte , CONTRE LE GRE du Bureau conf, de porter l’exigence absolue d’un "NON" au TCE. Et crois moi c’était loin d’être gagné au départ. Mais ils ont du tourner casaque et se plier à la base. Je n’oublierai JAMAIS ça. A chaque fois que je panique ou que je désespère, j’y repense.

    Et puis de toute manière, sauf à rêver spontanéisme des masses (ce qui n’est pas mon cas), on n’a pas beaucoup d’autres outils que celui là. On n’a plus (pour l’instant) aucun parti politique qui tienne la route pour porter valablement un projet politique de société différente, alors si on lâche le syndicalisme de classe, même boiteux, même amputé, on n’a plus qu’à se flinguer, Agnès! La réalité elle est là AUSSI.

    Par ailleurs sur le fond, ton analyse des certes évidentes carences et lacunes et "trahisons" des OS me semble un peu courte.

    Il y manque, il me semble, une analyse en termes de classes et de sous couches sociales du monde du travail actuel, en termes de configuration de la société du travail (largement entendue), et aussi, corrélativement, des ravages que la social-démocratie du PS a faits pendant 35 ans dans le monde du travail et dans les orgas de la classe ouvrière.

    LA lutte des classes est partout, comment n’aurait-elle pas AUSSI traversé nos organisations? Nous sortons d’une longue période de collaboration de classe qui a désarmé les travailleurs. Il faut reprendre le collier, Agnès, il faut s’inscrire dans le mouvement et militer.

    Tu crois que je partage tout ce que dit ou fait (ou ne fait pas!) la direction nationale de mon syndicat? Certainement pas!

    Mais je vois tous les jours AUSSI l’efficacité que peut avoir la CGT (celle "de classe et de masse" avant que Louis Viannet ne commence à nous la démonter pièce par pièce) dans les entreprises, y compris les PME. Il n’y a RIEN d’autre comme arme aujourd’hui pour le prolétariat moderne. RIEN.

    Si tu vas expliquer à des jeunes salariés précarisés de chez H&M ou GoSport ou la FNAC que la CGT et militer et se battre par tous moyens ça ne sert à rien, ils vont t’envoyer voir ailleurs s’ils y sont.

    La CGT c’est NOUS. Ce que nous en faisons NOUS. Que ce syndicat ne soit pas (encore) aujourd’hui ce qu’il devrait être, ce qu’il PEUT devenir, qu’il soit enkysté par une certaine bureaucratie, lieu de luttes de pouvoirs de certains fédérocrates, qu’il ne soit pas en adéquation avec le monde du travail actuel et ne le représente plus ou pas assez bien, et tout ce que t u veux , oui et oui!

    Mais quoi d’autre Agnès? QUOI D’AUTRE?

    Et puis, ce n’est pas seulement parce que les directions nationales sont minables que ça ne va pas comme on voudrait dans les luttes actuelles. Leurs attitudes s’appuient aussi sur des réalités de classe objectives! C’est aussi parce que, du fait d’un changement profond dans le salariat français moderne, parce que faute de parti(s) portant une perspective politique crédible, alternative, anticapitaliste, parce que la collaboration de classe a fait des ravages partout, parce qu’il n’y a pas de campagne de syndicalisation nationale digne de ce nom, ni de formation des nouveaux militants etc…il n’y a pas un français sur deux syndiqué aujourd’hui!

    Le syndicalisme de classe ( je ne parle donc pas des danseuses patronales type CFDT ou CFTC et ça, ça ne date pas d’hier), le syndicalisme de classe c’est à la base, sur le terrain, dans les entreprises, sur le lieu d’exploitation quelle que soit désormais la forme de cette exploitation (et donc y compris dans le "salariat déguisé"). Ca repose sur le travail quotidien des militant-e-s, dans ces lieux d’exploitation. Pour des miettes, des broutilles diront certains, pleins de mépris, genre 1,5 % d’augmentation des salaires via les NAO, genre égalité des salaires hommes/femmes, protection des libertés syndicales dans l’entreprise, grève et mobilisation en cas de menace de PSE etc. ET AUSSI à la participation aux structures interprofessionnelles.

    Donc, et je parle en connaissance de cause, oui, une vraie vie de chien pour le syndicaliste qui a décidé de faire à peu près correctement son boulot. Non, ce n’est pas un chemin pavé de roses, non ce n’est pas facile, c’est même plus souvent "du sang et des larmes" que "y’a d’la joie".

    Tout ça pour dire Agnès que le syndicalisme, ça s’inscrit dans un temps très long, que ça demande de garder la tête froide face aux conditions objectives, de la perspicacité aussi pour savoir distinguer (et ce n’est ps toujours évident!) le "bon grain de l’ivraie", ça nécessite de la patience, la révolution, ça demande de remettre cent fois sur le métier notre ouvrage, et y compris de participer aux combats de classe EN NOTRE SEIN.

    Ton attitude ne changera rien et même, va empirer les choses. Un syndicat (en tout cas comme la CGT), ce n’est pas (encore) un parti politique. Ça fonctionne différemment et là oui, les réformistes et les collabos ne gagnent que sur NOS capitulations et nos désertions à nous.

    Je pense (peu être à tort, tu me diras) que ton attitude aujourd’hui est le fruit de ton (in)expérience syndicale aussi. Sans vouloir te donner de leçon ,je crois que là où le bât blesse (comme chez bcp aujourd’hui) c’est dans l’absence d’expérience syndicale dans une boîte.

    Je pense que la majorité des salariés ne se rendent pas compte de ce que demande le combat syndical comme patience, humilité, écoute et courage. Car il en faut, du courage pour se syndiquer et ensuite, devenir militant-e. Il faut même peut être un grain de folie!

    Je me demande si les prolétaires qui adoptent plus ou moins la même attitude en général que toi ont jamais expérimenté le syndicalisme de terrain. Sinon, vous sauriez que l’action syndicale, c’est fait de patience, d’opportunisme (au sens de saisir les opportunités et les contradictions du patronat).

    La rencontre avec "les masses" (je ne parle pas de les "diriger" hein..) qu’implique un syndicalisme efficace, c’est l’école de l’humilité et de la patience.

    Rome ne s’est pas faite en un jour, la CGT dans une boîte non plus, crois moi! Quand tu as mené un an de combat (au vrai sens du terme!!) pour décrocher 1 % d’augmentation salariale aux NAO, NAO pour lesquelles tu t’es déjà battu un an pour les faire ENFIN tenir, là tu piges ce que ça veut dire "syndicalisme". Et je ne parle pas de la syndicalisation, des élections (à gagner impérativement haut la main désormais!!), et bref, de tout ça.

    Même quand tu es de nature "énervée" ou soupe au lait comme je le suis, le syndicalisme de terrain ,loin de t’entraîner au renoncement, ça t’entraîne, je pense, à la PATIENCE. Une défaite un jour, une victoire (d’étape, toujours d’étape!) le lendemain, et plus de défaites que de victoires. Mais pouce à pouce, on avance. On progresse. On doit.

    Je REFUSE de laisser la CGT, MA CGT, aux mains de ceux qui veulent notre mort. PAs question, jusqu’à mon dernier souffle et même si c’est pour certains Don Quichottesque, je me battrai. La CGT c’est à MOI, à NOUS, ses adhérents. Pas à Thibault, ni à Chérèque, ni à PArisot ni à Aubry… A NOUS. "La racaille, la canaille".

    Allez Agnès, ne boude pas, prends ton courage à deux mains, entre dans la danse, vient te battre avec nous, encore une fois. Adhère à la CGT Chômeurs Rebelles par exemple, participe, exprime toi, apprends. Et pour aujourd’hui, fais un effort, pour nous toutes et tous, ne "désespère pas Billancourt", ne nous laisse pas seuls face aux directions nationales molles, félonnes, face au patronat, viens manifester.

    S’il te plaît.

    Je te salue.

    Réponse
  60. 5000 euros par mois…
    J’ai un ami qui est cadre dans une grande société privée travaillant pour les collectivités. Il gagne 5000 euros par moi et tient le même discours que ce Monolecte…
    Il gratte son prurit révolutionnaire à tout bout de champ, entre sa maison de campagne et des invitations au théâtre subventionné…
    Vous y croyez vous aux bobos en révolte d’adolescent qui cassent du syndicat ?…

    Réponse
  61. @agnès : et beh ! tu cherches à battre le record de coms ou quoi ?

    Réponse
  62. PS : Après avoir écrit ce post, je reçois des nouvelles de camarades de Nice, de Marseille, et même d’Ajaccio (où ils sont plus de 4000 !) : les manifs sont blindées, il y a plein de jeunes, et des slogans du style "la CGT c’est pas à Thibault, c’est à NOUS", "retrait de la réforme, retraite à 60 ans !" A Ajaccio, la préfecture s’est fait bombarder d’oeufs, ils ont même fermé les grilles, en panique ! A Nice, il y a 10 minutes, le début du cortège passait devant la FNAC Place Masséna, et la queue n’avait toujours pas commencé à bouger ! A Marseille c’est le délire semble-t-il.

    BIEN BIEN ! AVANTI !

    NE NOUS LAISSONS PAS VOLER LE MOUVEMENT (RE) NAISSANT!

    Réponse
  63. 56 millions d’inscrits pour élire :
    Le président de la république et les députés de l’assemblée nationale
    2 millions de syndiqués en france …

    innocemment, je pensais choisir mes dirigeants et la politique de mon pays en votant gratuitement et pas en payant une carte de syndicat …

    On parle des grands combats gagnés par le peuple …. il me semble que le plus grand et le plus durement gagné et "le droit de vote" mais ca ne semble plus rien représenter ….

    Réponse
  64. @59 Que veut dire bobo ? Bo comme bohème, c’est ne pas se soucier du lendemain,, et bo comme bourgeoisie, c’est pouvoir se le permettre. Alors, oui, je pense que si l’on démissionne par les temps qui courent c’est soit que l’on est bobo, soit que l’on a embauché ailleurs, ou alors il y a un pb. Dans les deux premiers cas, c’est bien sûr tant mieux pour vous.

    Réponse
  65. Welcome!

    J’avais 2600 nets et j’ai démissionné v’la quelques mois….nada pendant 5 mois!!
    Heureusement je suis fourmi de la bourse (racine prolo tendance passoire radicale qui vaccine contre les agios).

    J’ai préparé quelques pâquerettes auto-collantes…

    Moi aussi je vais faire le deuil de mon ascension sociale larvée mais en battant le pavé…pour mieux trouver la liberté!

    Visionnes ça pour la énième fois!

    http://www.dailymotion.com/video/xe

    Courage.

    Réponse
  66. ERRATUM et PRÉCISIONS :

    65 Millions de français
    44 millions d’inscrits sur les listes
    37 Millions de votants en 2007
    1,9 millions de syndiqués

    Réponse
  67. @ Gali : où voulez-vous voulez en venir avec votre nombre de syndiqués ? L’UMP ne compte que 100 000 adhérents, ce qui ne l’empêche par d’enquiquiner 60 millions de Français ! Ce n’est donc pas la taille du truc qui compte.

    Sinon, les jours de grève, il ne faut rien faire. Pas travailler, pas défiler (sauf si c’est vraiment une très-très-très grosse manif). Il ne faut rien acheter, rien consommer. Rester au lit ou boire la pastis. Ne pas faire tourner le sytème à la con qui nous écrase (syndicats compris). Mme le Monolecte, vous avez donc raison, même si on sent poindre chez vous des causes de non-manifestation un peu étrangères au sujet qui nous intéresse…

    Donc : c’est le moment où jamais d’être libre.

    Réponse
  68. Je veux dire que pour faire changer les choses, on peut passer par les organes de la démocratie, s’impliquer dans la vie de la cité (conseil municipal, devenir député, …) simplement voter à chaque élections, et admettre aussi que certains puisse aussi avoir un avis différent.

    Après si on estime que les organes de l’état (président, sénateurs, députés) ne sont pas les représentants du peuple, il faut changer de régime politique complètement …

    mais je dois être utopiste de croire en la république.

    🙂

    🙂

    Réponse
  69. il y en a qui essayent d’organiser des assemblées générales interprofessionnelles, histoire de sortir des Etats-major syndicaux et de faire démarer une grève reconductible
    http://www.7septembre2010.fr/
    Mais est-ce que ça va marcher ? j’aimerais savoir combien de persones il y avai sur les marches de l’Opéra Bastille.

    Réponse
  70. Et en plus tu n’aurais pas été comptée. 2600 annoncés à Auch ce matin contre 3000 le 7 septembre, alors que nous étions sensiblement plus nombreux…

    La politique du déni…

    Réponse
  71. Bonsoir à tous et toutes.

    De toute façon la situation est aussi évidente que séculaire : le prolétariat est pris entre le marteau de la bourgeoisie et l’enclume politique.
    Quelque soit le gouvernement mis en place, il obéit aux ordres des riches afin de mieux piller les pauvres. La mafia quoi.
    Le problème est que nous sommes actuellement en présence de la pire des pègres ! (Et quand je parle de pègre, c’est la vraie !)
    Auraient-ils décidé, en haut, de finir de se goinfrer sur notre dos ?
    Si oui (ce qui me semble évident) il ne leur reste plus beaucoup de temps, sachant qu’ils savent pertinemment qu’ils vont se faire niquer en 2012…
    Moralité ? Il leur reste un an et demi pour terminer leur razzia, et ils ne vont pas s’en priver. A moins que….

    Réponse
  72. @ Gali 68

    La démocratie est un piège à cons et le restera tant que ça mordra à l’hameçon !
    Depuis le temps qu’on fait croire aux peuples qu’en votant pour un nom assigné à reproduire la politique qui lui est demandée et que ce dernier obéit aux banquiers…
    Il faut vraiment être aveugle pour ne pas comprendre que ce système est une forfaiture totalitaire dont le but est de nous maintenir de plus en plus et, surtout, de pire en pire dans la misère ! (Empire ?)

    PS : Grand merci à Virginie post 64 pour son lien ! ! !

    Réponse
  73. Oui, Luis, c’était moi! Et toi, tu devais être le représentant de Sud Solidaires, le seul gars sympa de la réunion. Excellent! J’ai tout raconté là, tu devrais te reconnaître : http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article726. Marrant, déjà, à l’époque, je disais que je ne croyais pas aux manifs. Comme quoi, le poisson rouge, c’est moi!

    Les photos de la manif sont là : http://www.ethologie.info/photos/thumbnails.php?album=19

    Réponse
  74. Bonsoir,
    Hier soir, j’étais dans le même état d’esprit que toi, mais j’y suis allé à Auch comme heautontimoroumenos, nous avons eu quelques spectacles réjouissants un feu de pneus devant le local de l’ump allumé par un gars encagoulé, puis du fumier déversé toujours devant le local de l’ump. (les écologiste puristes seront furieux, mais à coté de se qui se crame sur la planète dans les diverses guerres, restons zen !)
    Solidaires avait distribué 2000 tracs invitant les manifestantEs à participer à une AG dans le parc du conseil général, point de "chute" de la manif, sur 7000 manifestantEs recensés par les syndicats nous étions 28. No comment, dors bien Nico… Chrek/Thibaut et autres veillent…
    Mais je ne suis pas d’accord de les traiter de traites, traites à quoi? CGT et CFDT ont eu leur congrès sans grosse opposition. Ils sont là pour gérer le climat social, point_barre.
    Je penses que c’est toi que j’ai connu il y a quelques années dans une manif à Auch et que tu avait participé à la délégation reçu en préfecture… Peu après certains responsables syndicaux faisaient la gueule, mais qui c’est celle là?
    Bona neit

    Réponse
  75. Alors là. Tu me déçois, c’est bien la première fois. Que d’amertume et de fatalisme dans tes propos. Cela faisait quelques temps que je lisais ce blog avec intérêt. J’apprécie ton style vivant et touchant à la fois.
    Mais là ce raccourci vers une forme de "tous pourries" nous ne savons que trop bien où cela peut mener.
    Ce n’est pas en baissant les bras et en sombrant dans le fatalisme que l’on pourras s’en sortir. C’est faire le jeu des manipulateurs qui nous gouvernent que de propager de tels messages.

    Relevons la tête
    Yvon

    Réponse
  76. Courage Agnès. La Louve a raison.
    J’ai failli ne pas sortir de chez moi hier et j’ai réussi malgré mon envie de claquer les boss des syndicats. Merci La Louve pour le message.
    A bientôt sur le pavé!
    MR

    Réponse
  77. Il existe une solution : que les lycéens et les étudiants descendent dans la rue quelques jours. Manifester le week end ne servira à rien puisque cela ne gène personne. Les salariés ne peuvent plus se permettre de perdre encore une journée de salaire. Les étudiants perdront quelques jours de cours mais ils l’ont déjà fait par le passé (en tout cas moi je l’ai fait) et c’est rattrapable. Hier à Poitiers, les lycéens qui se sont joints à la manif ont été acclamés comme des héros. NOUS AVONS BESOIN D’EUX !!

    Réponse
  78. ..je ne voulais pas y aller .. et pis, c’est plus fort que moi .. et bonne surprise après avoir défilé " pépères " comme d’hab de Bastille à Denfert : brêche ouverte par la CNT ainsi que plusieurs Solidaires , sortie de route , dynamisant les troupes " on marche jusqu’au ME(R)DEF " , avec les slogans à vous faire dresser tous les poils , c’était bon … et jusqu’à l’ecole Militaire , route barrée par les forces de l’ordre, et on s’en fout …. merci à la CNT et Sud pour cette impulsion exaltante et rafraichissante .. et à Samedi !

    Réponse
  79. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/20

    "Il y a une décélération incontestable de la mobilisation" contre la projet de réforme des retraites, a noté ce soir sur France 2 le ministre du Travail, Eric Woerth. […]
    Le ministre explique cette baisse par les "explications" du gouvernement. "On a bien expliqué la réforme et on doit continuer, parce qu’il y a quand même des gens dans la rue, quand même des grèves"

    Le gouvernement vous remercie de vos efforts en sa faveur.

    Réponse
  80. Non seulement les défilés ne servent à rien mais ils permettent aux sal……..de l’UMP de pérorer dans les médias. C’est insoutenable

    Réponse
  81. Merci à Agnès et à La Louve pour vos prises de position.

    Même si comme La Louve, je suis allé jeudi crier ma colère et surtout essayer de la faire monter chez les autres, je trouve la prise de position publique d’Agnès et les commentaires qu’elle suscite, utiles à la lutte qui s’annonce.

    Je suis persuadé que beaucoup de militants syndicaux et politiques de la vrai gauche ont envie de bâtir un grand mouvement pour stopper le retour au XIXe.

    Ta décision Agnès, partagée par beaucoup de personnes ne supportant plus la situation actuelle, peut être une arme donnée à tous les militants, pour se regrouper au sein de leurs organisations et bâtir le mouvement qu’il nous faut.

    Le souvenir cruel de 2003 c’est vrai, freine le départ d’un mouvement radical. Mais je pense aussi que rare sont ceux qui cotisent à la CGT qui acceptent de voir LEUR CGT porter une part de responsabilité (à l’image de celle de la CFDT dans le fiasco de 2003) dans la défaite sociale qui plane sur nos têtes.

    Taper sur Thibault est contre productif. Il faut l’ignorer et interpeller TOUS les syndiqués CGT à participer avec SUD, FO et les non-syndiqués de tout horizon à la construction d’une vague qui emportera cette saloperie de "réforme" et peut-être même ceux qui la portent.

    C’est tout cela que nous avions en tête, nous les 350 syndiqués ou non, actifs ou non qui nous sommes réunis à Grenoble en AG après la manif. Il y avait là des SUD, CNT, CGT, FO, PC, FASE, NPA, associations, collectifs, chômeurs, retraités et étudiants. Après un point sur l’état de la mobilisation dans les transports, l’énergie, l’éducation etc.. nous avons travaillé à ce qui nous unit. La construction pierre après pierre d’une grève générale qui bloque le pays et obligera la nomemklatura à de gros sacrifices pour débloquer le tout. A voir le nombre d’AG tenues ce jeudi, ça s’organise de partout.

    Aller à la manif, ou pas, chacun son point de vue, mais travailler à la construction d’un mouvement c’est absolument indispensable.

    ARRETEZ DE TAPER SUR LES SYNDICALISTES.

    Qu’on ne parle plus de Thibault, de Chérèque ! Il faut que les cotisants de la CGT fassent basculer LEUR organisation dans la construction de ce mouvement.

    A bientôt dans la lutte.

    Réponse
  82. Merci à Agnès et à La Louve pour vos prises de position.

    Même si comme La Louve, je suis allé jeudi crier ma colère et surtout essayer de la faire monter chez les autres, je trouve la prise de position publique d’Agnès et les commentaires qu’elle suscite, utiles à la lutte qui s’annonce.

    Je suis persuadé que beaucoup de militants syndicaux et politiques de la vrai gauche ont envie de bâtir un grand mouvement pour stopper le retour au XIXe.

    Ta décision Agnès, partagée par beaucoup de personnes ne supportant plus la situation actuelle, peut être une arme donnée à tous les militants, pour se regrouper au sein de leurs organisations et bâtir le mouvement qu’il nous faut.

    Le souvenir cruel de 2003 c’est vrai, freine le départ d’un mouvement radical. Mais je pense aussi que rare sont ceux qui cotisent à la CGT qui acceptent de voir LEUR CGT porter une part de responsabilité (à l’image de celle de la CFDT dans le fiasco de 2003) dans la défaite sociale qui plane sur nos têtes.

    Taper sur Thibault est contre productif. Il faut l’ignorer et interpeller TOUS les syndiqués CGT à participer avec SUD, FO et les non-syndiqués de tout horizon à la construction d’une vague qui emportera cette saloperie de "réforme" et peut-être même ceux qui la portent.

    C’est tout cela que nous avions en tête, nous les 350 syndiqués ou non, actifs ou non qui nous sommes réunis à Grenoble en AG après la manif. Il y avait là des SUD, CNT, CGT, FO, PC, FASE, NPA, associations, collectifs, chômeurs, retraités et étudiants. Après un point sur l’état de la mobilisation dans les transports, l’énergie, l’éducation etc.. nous avons travaillé à ce qui nous unit. La construction pierre après pierre d’une grève générale qui bloque le pays et obligera la nomemklatura à de gros sacrifices pour débloquer le tout. A voir le nombre d’AG tenues ce jeudi, ça s’organise de partout.

    Aller à la manif, ou pas, chacun son point de vue, mais travailler à la construction d’un mouvement c’est absolument indispensable.

    ARRETEZ DE TAPER SUR LES SYNDICALISTES.

    Qu’on ne parle plus de Thibault, de Chérèque ! Il faut que les cotisants de la CGT fassent basculer LEUR organisation dans la construction de ce mouvement.

    A bientôt dans la lutte.

    Réponse
  83. Certes , vous n’avez pas tort à propos des dirigeants syndicalistes : ce sont des notables installés , se repartissant sièges, postes et prébendes au niveau d’instances représentatives et autres caisses sociales brassant souvent des millions, apparatchiks appointés plus soucieux de préserver leur influence que du sort du syndicaliste lamda . . .Aux militants de les remettre sans cesse sur les rails , car c’est de la base, et seulement de la base que viendra le salut social . .
    S’abstenir , baisser les bras, c’est répondre en quelque sorte aux secrets espoirs du pouvoir et du patronat , assis sur notre lassitude . .
    frederic frep
    http://crayondenuit.canalblog.com

    Réponse
  84. Bonjour,
    Qu’allez-vous faire du samedi 2 octobre et du 12 octobre?

    Réponse
  85. Pour ma part, je ne suis jamais allé manifesté (ah si une fois j’avais environ 8 ans pour les allocs familiales).

    il est vrai que les manifs n’etaient pas trop dans les traditions familiales, mais ce n’est pas la raison principale. La vraie raison est que la grève est un moyen d’action hautement inefficient.

    J’insiste sur le terme "inefficient" qu’il faut distinguer de "inefficace". La grève n’est certes pas inefficace dans le sens ou elle peut aboutir à des résultats tangibles.

    Mais ces résultats sont acquis avec de sérieux couts pour tout le monde : les grévistes les premiers qui se privent de salaire, mais également les autres citoyens non-grévistes ou tout simplement non concernés par le problème (l’exemple des transports publics est assez flagrant).

    De plus il y a beau avoir 2 millions de personnes dans la rue, cela ne signifie tout juste que ces personnes sont opposées à une loi. Les propositions quant à elles, il faut aller les chercher dans le tas ! La grève est un bon moyen de manifester son mécontentement, mais pour le coté constructif du truc, on repassera plus tard…

    En 2010, avec internet et les réseaux, on ne devrait pas se contenter de demander un droit de gueuler, mais le droit de se faire écouter, le droit de participer à l’élaboration des propositions. Le droit de grève, c’est tout juste demander la permission de se faire entendre… un combat du XIXeme siècle en somme.

    Réponse
  86. Je suis allé manifester le 23 même si ces promenades gentillettes me gavent sévère. Le matin, à Bayonne, nous étions encore plus nombreux que lors de la journée du 7. L’après midi, alors que les journées parlementaires de l’UMP se déroulaient à Biarritz, nous n’étions plus qu’une poignée à aller manifester, en raisons de bisbilles syndicales locales… Navrant. Encore une bonne occasion de manquée parce que de petits marquis locaux sont in-foutus de s’entendre. Bref. Résultat, on s’est fait bloquer par les CRS au lieu de foutre le bordel pour le raout UMPiste.

    Mais je retournerai aux prochaines manifs, moi le non syndiqué. Je retournerai aux prochaines manifs, moi, le seul gréviste d’une boite de 20 personnes, moi, l’intérimaire payé au lance pierre. J’y retournerai même si je dois me faire lourder. J’y retournerai parce qu’un mois de reconductible maintenant pèsera toujours moins que 3, 4 ou 5 ans de plus à aller bosser jusqu’à en crever. J’y retournerai parce que j’y crois encore et que c’est une des seules manières que j’ai de pouvoir commencer à discuter politique au boulot, avec des gens pour qui la figure du syndicaliste n’est ni Thibaut, ni Chérèque mais Vévert ( http://www.youtube.com/watch?v=hieI… ) !

    Rien à foutre des orgas qui tergiversent ou qui retournent leur veste, je retournerai faire grève parce que ma voix porte plus dans la rue que quand je colle un bulletin au fond de l’urne. J’y retournerai aussi parce je vois de plus en plus de jeunes dans les manifs et que je sens malgré tout que la sauce peut prendre.

    Amitiés à tous les arpenteurs de pavés et à ceux qui n’ont pas fait le déplacement cette fois ci.

    PS : "El pueblo unido…" mais ça, vous le savez déjà 😉

    Réponse
  87. @Stan : "Le droit de grève, … un combat du XIXeme siècle en somme."

    aussi, le XIXème siècle, socialement, on s’en rapproche.

    Réponse
  88. Faites passer l’info! de IACAM collectif cévennes:

    RETRAITES: POUR GAGNER, REPRENONS IMMEDIATEMENT LE CONTROLE DE L’INFORMATION!

    Bonjour,

    A Lyon, Paris, Marseille, Montpellier, Pau, Albi, Chambéry, dans les Hauts de Seine, la Creuse, le Cantal…
    Dans plusieurs raffineries, des dizaines de classes (du primaire et du secondaire), presque toutes les cantines de Marseille…

    La grève du 23 septembre a été reconduite!
    Il y a eu des centaines de grévistes le 24 septembre… Le 25… D’autres les rejoindront lundi…
    Des AG se sont prononcées pour la poursuite du mouvement avec d’autres rendez-vous à partir du 27 septembre…

    POUR RECONDUIRE LE MOUVEMENT JUSQU’AU RETRAIT DU PROJET GOUVERNEMENTAL

    Mais peu d’informations filtrent ou sont diffusées dans les médias.

    Pourtant il est essentiel pour la poursuite et l’extension du conflit que le maximum d’informations soient RAPIDEMENT communiquées et échangées.
    Ceci afin que celles et ceux passent, localement, à la vitesse supérieure dans l’affrontement avec ce gouvernement borné sachent TOUT DE SUITE qu’ils ne sont pas seuls.
    Et que le mouvement s’étend partout dans le pays.

    Dans ce domaine de la lutte pour sauver nos retraites, toute et tous peuvent aider en diffusant SYSTEMATIQUEMENT les informations qu’ils possèdent.

    Le site http://www.7septembre2010.fr en centralise un certain nombre, mais tout n’est pas connu.
    Vous pouvez aller chercher ces informations pour les répercuter autour de vous.

    Et surtout, faîre remonter celles qui ne sont pas connues en contactant le site (contact@7septembre2010.fr), ou mieux encore en laissant des commentaires sur les billets publiés (ils pourront être repris sous forme d’articles).

    Nous savons toutes et tous que le moral est très important pour les grévistes qui ont reconduit le mouvement.

    Vous pouvez amener UNE AIDE CRUCIALE en diffusant ces informations rapidement…

    LES PROCHAINS JOURS SERONT DETERMINANTS

    Informez le site et diffusez ses billets dans tous vos réseaux.

    http://www.7septembre2010.fr


    solidarité, fraternité

    Réponse
  89. Bon choix de photo.

    Sur le masque porté par un syndiqué, Machin 1er a l’air gentil.

    Réponse
  90. Et une petite grève de la consommation, ça n’inspire personne ?

    Il parait que la consommation résiste en France…

    Réponse
  91. @ espelon, je vous cite : aussi, le XIXème siècle, socialement, on s’en rapproche. Oui, vous avez raison de le faire remarquer ! Sauf que vous oubliez d’en préciser la raison majeure, c’est à dire, des syndicats en retard d’un bon siècle.

    Réponse
  92. Bonjour, merci à authueil qui m’aiguille ici…

    Je serais volontiers d’accord avec tout ce billet, et le jeu des syndicats me fait plus pitié qu’envie.

    Ceci dit… si on veut un système des retraites, on veut un système. Il ne suffit pas de réclamer l’argent "des riches" pour le recevoir, il faut un système contributif (qui doit payer quoi ?) et redistributif (qui doit toucher quoi ?), et même, s’agissant de retraites, un système durable.

    Si on veut la solidarité entre générations, la retraite par répartition, alors on veut une cogestion par des instances représentant les employeurs et les employés.

    Si on veut l’égalité entre les paysans et les architectes, alors on veut un régime unifié "par points" (un euro de cotisations vaudrait autant de pension pour tout le monde, et non plus, comme aujourd’hui, plus de pensions pour les professions en vogue que pour les professions en déclin).

    Si on veut la liberté de partir à la retraite plus tôt ou plus tard que d’autres selon l’emploi qu’on a (ou non), selon la situation du conjoint ou les projets familiaux, etc.,

    Alors on peut dire : ce n’est pas le boulot de l’Etat et de ses couleurs politiques changeantes. C’est un accord durable qui doit engager toute la société – patrons, salariés, indépendants. C’est à eux, et à leurs représentants élus, de veiller à ce que le système tienne la route et évite aussi bien l’accumulation de cagnottes aux dépens des retraités, que la faillite aux dépens de tout le monde.

    Et si on pense tout ça, on se retrouve d’accord avec le Mouvement démocrate (et pas très loin des propositions de la CFDT). Et effectivement, la réforme ne nous plaît pas, mais la CGT ne peut pas compter sur nous pour la soutenir.

    Réponse
  93. oups, une phrase est tronquée, la voici complétée :

    "Si on veut la liberté de partir à la retraite plus tôt ou plus tard que d’autres selon l’emploi qu’on a (ou non), selon la situation du conjoint ou les projets familiaux, etc., … et qu’on veut pouvoir le faire de façon équitable, sans spolier celui qui part tôt ni celui qui part tard, alors on veut une règle de calcul du genre des "comptes notionnels" à la suédoise."

    Réponse
  94. j’ai eu la même colere, j’ai aussi ecris que je n’irai pas manifester apres le 7 tellement j’étais dégoutée de voir l’intersyndicale nopus embarquer vers une action aussi lointaine… j’ai ecris ma colere a mailly…bref; le travail de fond pour la mobilisation des jeunes semble malgré tout porter ses fruits, et peut-être quelque chose de plus mordant… , les preavis reconductible, illimités sortent, les contacts entre syndicats qui veulent durcir existent, même si les grande gueules devant la camera ne repondent pas ou s’esquivent ensuite….mais ca on le savait a l’avance

    Réponse
  95. " Et vous les gardes-chiourmes de la classe ouvrière
    Vous sucrer sur not’e dos, ça ne vous gêne pas
    Vos permanents larbins nous conseillent la belote
    Et parlent en notre nom au bureau du patron
    Votez, manipulez, recommencez Grenelle
    Vous ne nous tromperez pas, maintenant ça marche plus
    Il n’y a que deux camps, vous n’êtes plus du nôtre
    À tous les collabos, nous on fera la guerre "

    Dominique l’avait deja dit il y a bien longtemps de ca!

    Réponse
  96. «Pour leur action, les syndicats ont besoin de l’existence du capital et de l’État, alors que l’intérêt des travailleurs réside dans leur abolition, parce qu’ils sont les producteurs de toute la richesse sociale et donc ses maîtres légitimes. En jouant les «extrémistes» face à un mouvement bien plus extrémiste qu’eux, les syndicats peuvent même croire avoir demandé avec cela le maximum que l’on puisse exiger du capital, mais sans jamais en discuter l’existence. Réformiste par nature, le syndicat reste le meilleur soutien d’un patronat devenu réformiste à son tour. Les bureaucraties politiques et syndicales ne sont donc pas des organisations ouvrières déchues ou qui auraient trahi, mais un mécanisme d’intégration à la société capitaliste, la société de la propriété privée ou de la propriété d’État, de la marchandise et du travail salarié.

    Leur programme est de perpétuer la lutte des classes en en dispensant chaque jour un faible succédané ; pour ce faire, ils ne peuvent jamais désavouer trop ouvertement les initiatives de la base, mais ils doivent les sélectionner, se les approprier et jouer à la surenchère dans les revendications. En bref, ils cherchent, par une transformation apparente des conditions sociales, à corrompre les travailleurs avec des aumônes déguisées en conquêtes et à briser leur force révolutionnaire en rendant, momentanément, leurs conditions de survie aussi supportables et aisées que possible. Le problème des syndicats et des bureaucrates staliniens se réduit à la préoccupation misérable de se maintenir en conservant leur «pouvoir contractuel» ; mais, pour le conserver, ils sont contraints d’affronter tous les dangers afin de pouvoir se présenter comme les «représentants» exclusifs des travailleurs, au moment où la base ouvrière leur rend cela toujours plus difficile en les privant de leur seule justification. Ils doivent constater que chaque jour est pire pour eux que le précédent et qu’il leur faut maintenant se préoccuper sérieusement de leur avenir.»

    Internazionale situazionista, 19 novembre 1969.
    http://juralibertaire.over-blog.com

    Réponse
  97. c’est sûr que les manifs a répétition ne servent a rien, faut bloquer le pays et que les autres pays de l’europe en face de même chez eux, le frique c’est eux qui l’on mais le pouvoir c’est nous qui l’avont (travailleurs) le pouvoir de tout changer en une seule lutte, celui de la justice sociale ……camarades il faut y croire , la révolution approche

    Réponse

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