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Dimanche, j’ai vraiment voté utile : je suis allée bouffer Bambi avec mes amis.

Un vaste choix de chiottes

Un vaste choix de chiottes

Parce que bon, à une ou deux exceptions près, depuis que j’ai ma carte d’électrice, j’ai surtout voté contre. Et ce n’est pas vraiment comme cela qu’on m’avait vendu la démocratie.

L’idée de départ, c’était de choisir le modèle de société dans lequel on souhaite le plus vivre et à l’arrivée, tout ce qu’il reste, c’est le sursaut républicain et le vote utile.

J’ai été frappée par la justesse de cette remarque. Finalement, on me vend quoi comme projet politique, si ce n’est la peur du FN ? Et celle du chômage. Marrant, plus ces deux mulétas sont combattues et plus elles grimpent de conserve, comme des jumelles embarquées sur un tandem de cauchemar. Et plus toute l’action politique se résume à eux : les fachos et le chomdu. Les épouvantails de la République, qui justifient absolument tout et l’importe quoi. Et surtout la constance et la domination implacable qu’une politique de régression sociale qui, très logiquement, ne fait que nourrir les monstres du placard. Nous sommes tous à dire non, vraiment, arrêtez le lavement, ça nous fait maigrir toujours plus, nous sommes de plus en plus malades et on nous répond OK, pas de problème, on va changer l’infirmière!

Le chômage est donc le moteur et l’excuse de la régression sociale tout comme le FN est celui de l’absence de projet politique.

C’est tellement vaseux, de ce point de vue là, qu’on a du mal à distinguer l’uniforme du fossoyeur. Chaque fois que le gouvernement de Sarko prenait une baffe électorale, son équipe répondait : On vous a bien entendu, on a bien compris : on va accélérer les réformes! Et là, que répond le PS après sa fessée bien méritée ? Je vous le donne en mille.

Les affabulateurs

Et les voilà, à la fin des élections piège à cons où absolument rien n’a été proposé pendant la campagne si ce n’est de faire barrage au FN, qui plastronnent de leur victoire ou de leur manque de défaite. Les voilà qui se félicitent d’avoir emporté tant de cantons, de sièges, d’avoir su limiter les dégâts, d’avoir moins démobilisé que prévu, d’avoir écarté la menace fantôme du FN, nous rejouant pour la énième fois la même rengaine usée de l’alternance jusqu’à se gargariser avec leur propre bile.

Feignant d’avoir compté dans cette histoire, d’avoir mobilisé, d’avoir fait leur petit bizness de vendeurs de moulinets de bras.

Alors qu’on les vomit. Totalement. Complètement. On les conchie. On les méprise. Ils ne nous amusent même plus les petits boutiquiers de la démocratie de la peur et de la manipulation. Ces putains de pompiers pyromanes qui attisent chaque jour un peu plus les braises de la haine, du rejet, du mépris, rien que pour pouvoir sonner le tocsin de temps à autre pour nous maintenir sous leur joug et s’accrocher à leurs gras strapontins.

Je ne les supporte plus, ni les uns, ni les autres. Ni leurs mots vides, leurs têtes creuses, leur soif de pouvoir et de domination, leur mépris palpable de l’électeur, ce grand con pavlovien.

Je ne les supporte plus et je m’en voudrais de continuer à participer de quelque manière que ce soit à cette vaste mascarade pitoyable et pathétique. Comme beaucoup d’autres.

Je fais donc œuvre utile : je mange avec ceux que j’aime et je cultive mon esprit.

Critique.
Et abstentionniste.

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130 Commentaires

  1. http://www.peripheries.net/article262.html
    « En filigrane dans la plupart des sujets, quand elles ne sont pas évoquées directement, deux obsessions – qui le sont sans aucun doute à juste titre : le chômage et le Front national.

    Je me demande parfois si des études ont déjà été réalisées pour déterminer l’effet que produit sur l’auditeur ou le téléspectateur le ressassement indéfini, pendant une période donnée, des mêmes sujets, traités en outre de façon beaucoup plus sommaire que dans la presse écrite ; les effets de la durée, de la répétition. Allumées d’un geste machinal, la radio et la télévision, qui impliquent ou permettent une certaine passivité – on peut s’informer en faisant sa vaisselle, en se brossant les dents – nous font subir un traitement que nous ne maîtrisons pas. La forme prend facilement le pas sur le fond. On apprend donc assez peu, mais on subit beaucoup. »

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    • faut aller lire jaddo, son dernier billet de blog, qui répond parfaitement à cette question. les études il y en a.

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  2. Depuis 88, je n’ai plus jamais voté ‘utile’.
    Un catalan choqué par le fait que Sarko ait été élu avait demandé à un ami comment pouvait on avoir fait ce choix. Un autre catalan a immédiatement enchainé et dit: » La France n’a pas encore connu la dictature » (ou si peu, et indirectement, et pas sur tout le territoire, ajouterais-je) alors que la majorité de ses pays frontalier sont passé par là ». Beaucoup de français veulent le FN, à commencer par des jeunes de 20 ans excédés par les bagarres en boite impliquant des « arabes ». Et bien ils l’auront leur bleu marine. Et quand ça tournera au brun ils pourront remercier l’UMPS d’avoir joué avec le feu.
    Depuis 95, je n’ai jamais retourné ma veste. Mais il est vrai que maintenant je pense que je vais moi aussi manger avec ceux que j’aime et cultiver mon esprit critique. Et devenir abstentionniste. Sauf, peut-être encore un certain temps, pour les municipales et les départementales car je connais un peu les candidats.
    Notons tout de même qu’il y a eu beaucoup de bulletins blancs le week-end dernier. Oui, je sais bien que cela cautionne le piège à cons!
    Autre chose (quoique!): j’ai reçu cet excellent DVD que je conseille: http://www.lesmutins.org/howard-zinn-une-histoire-populaire-50
    Passez de bons moments avec ceux que vous aimez.

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  3. Je pense très fort que tu te trompe d’une certaine manière parce que tu ne comprend pas que quand ils disent tout ca, ils ne s’adressent pas a toi, ni a moi, ils parlent éventuellement a leur fans disons, mais avant tout a ceux pour qui ils font tout ca:
    la bourgeoisie le medef le capital

    Dès lors si on lis/écoute tout ca depuis leur point de vue a eux, ca prend de suite beaucoup plus de sens.

    C’est vraiment ca, on le voit quand même, ils sont tous complètement obnubiler par le niveau de satisfaction de cette classe là et pas d’une autre.
    En plus de l’etre également par l’union européene qui n’est jamais que leur semblables faisant la même chose dans leur coin et fliquant leur voisins pour s’assurer qu’ils suivent bien la ligne officiel.

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    • Précision: étant donné que la ligne politico économique ne doit pas changé, on comprend aussi immédiatement pourquoi il ne reste que la peur et le chantage pour tenter de rester au pouvoir (tant qu’ils jouent encore un peu a la démocratie, il se peut que ca leur passe d’ailleurs, ca serait pas une nouveauté et le législatif est toujours un peu plus préparé pour cela)

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  4. Bienvenue chez les cocus de la république, et,,, les éveillés, un autre monde est possible…
    Pour qu’il advienne, commençons donc par cesser d’alimenter l’ancien, qu’il crève…
    Réveillons les bourreurs d’urnes, qui, en pleine ébriété démocratique, embardent dangereusement à « Droite » et à « Gauche » tentés de finir le talus d’extrême Droite…
    – Peur des Le Pen ?
    – Qu’est-ce qu’on en a à branler, leur programme est déjà au pouvoir, depuis le pitreries masturbatoires des Pasqua et autre Chevènement, en passant par les Sarkozy et finir par Valls. Ce dernier est sans nul doute le plus dangereux avec ses réseaux suprémacistes de merde qui nous jettent les uns contre les autres…
    Elle est là la muleta. La peur de l’autre, le noir, l’arabe, le PD, mais que courent les prédateurs sexuels et les délinquants financiers.

    Allez, de quoi muscler votre indignation : http://www.agenceinfolibre.fr/bernard-saugey-ump-pour-eviter-leurs-reflexions-idiotes-il-faut-cacher-aux-francais-les-depenses-faramineuses-du-senat/

    C’est ces mecs-là qui prétendent nous faire bosser jusqu’à 67 ans!

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  5. Ce billet est ce que j’ai lu de plus intelligent et de plus sensé au sujet de ces élections. Je ressens exactement les mêmes choses au mot près… Ce qui est absolument désespérant c’est que je ne vois pas d’issue à ce pitoyable merdier…

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  6. Complètement d’accord sur la gerbe qu’ils provoquent, sur leur discours qui ne change pas d’un iota malgré toutes les alarmes sociétales possibles.

    Là où je ne suis pas tout à fait en accord, c’est sur l’absence de distinction faite à la fois par les médias, les partis et que tu reprends à ton compte entre l’enjeu local et national. Sur ce point, tant pour les municipales (du moins dans les petites et moyennes communes) que pour les départementales, je continue de voter pour des gens que je connais, qu’on peut voir à l’œuvre et qui ne sont pas *obligatoirement* dans une posture politicienne et dogmatique. Il en reste, et heureusement.

    Mais tous les débats qu’on peut suivre en télé / radio sont complètement décorrélés de ça, sont uniquement partisans… Tout à l’heure je les entendais (PS / PG / EELV) parler qu’il leur fallait s’unir au sein de la gôôôche : LOL.

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  7. « Le fait que ce terme de « dépression » soit utilisé indifférement dans deux pseudo-sciences qui font autorité en ce monde, à savoir l’économie et la psychiatrie, est en soi significatif. Dans sa version psy, la dépression correspond à la transformation en maladie individuelle d’un fait de société, à savoir l’absence. Les gens que l’on décrète déprimés sont tout simplement des gens que plus rien ne lie aux autres et qui ont donc perdu tout art de vivre. Des gens qui ne peuvent plus habiter un monde. Mais le capitalisme se nourrit du désastre qu’il engendre, et une expérience assez commune dans un monde aussi inhabitable a été transformée en simple problème personnel traité à coups de molécules chimiques, faisant du même coup la prospérité du business pharmaceutique -et tant pis si les anti-dépressifs n’empêchent nullement les suicides, et sont même suspectés de les faciliter… »

    Je ne fais que citer ce que j’ai lu ici même : http://seenthis.net/messages/356532
    et ça me semble foutrement pertinent pour ces lendemains qui n’ont jamais chanté que dans nos rêves.

    « Valium, tranxène, nembutal, yoghourt, aciiiid ! » https://www.youtube.com/watch?v=70hbtlN5-ow

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  8. On n’arrive pas à imaginer que la situation devienne pire.
    On n’est pas Grec, on n’est pas Espagnol.
    Pétain, il y a que les vieux et les fachos qui se rappellent de lui.
    Je ne sais même plus si on peut encore parler de Vichy dans les écoles.
    La mode est d’aller faire des quenelles et faire des selfie devant d’anciens camps de concentration nazis.

    Quand les fachos seront au pouvoir pour faire le sale boulot des bourgeois et que la chasse aux pauvres de toutes les couleurs aura commencé, et que les dernières libertés individuelles seront remplacées par l’adoration obligatoire de la patrie avec lever des couleurs dans toutes les écoles, même maternelles, tout ceux qui n’auront pas réussi à se trouver une planque dans le système, commenceront à regretter d’avoir laissé ces gens accéder au pouvoir, mais ce sera trop tard, c’est plus difficile de se débarrasser de l’extrême-droite que de morpions collés sur tes poils de cul.

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    • eux, regretter ?! remarque on s’en fout, dans ‘trop tard’ il y a ‘cé fini’..
      le dénicheur de ‘responsable’ tu sais ce truc: « c’est l’autre, option tous pourris x/etc. » aussi capable de raffinement et délicatesse -cé pas moi qui exagère ! genre « on n’a pas essayé le bleu » ni aucune aptitude à tenir un pinceaux..
      aïe, ça va m’énerver (tu n’y es pour rien !)
      le branlo se rêvant en Bm.. ferait mieux de conserver son Solex,
      lui ‘coupable’ ?! il ignore la vergogne, le scrupule.. les maux cé les autres !
      nan.. il y a un espoir (c’est sûr l’époque force au grattage): parait que ça s’élimine tout seul.. sinon du Dtt ?! pour les traces, ben on y verra bien, hélas.. alors en profiter, bonne soirée !

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  9. je me disais aussi.. après ces qqls (très) bons repas échangés, partagés cette année /ne me rappelle plus des menus exactement (pas d’tête) mais pas des moments délicieux (ouii qql raillerie mais no mépris -surement pas ! ni sarcasme ou dédain)
    bien tenue* la case, taulière hospitalière pas chiche ni bégueule, et même si pas grand mère ni pressée n’empêche l’escient qu’une mémé ne se pousse pas dans les orties

    voilà, après une sortie de table alors son passage aux toilettes..
    désolé du manque de chic (pas de tac ?) adaptation, libre interprétation (..) de qql situation / ouiz, des ellipses plus heureuses.. ça reviendra (alternance, récurrence, mobilité, fréquence et des bises)

    *le p’tit helvète sera plus solidaire que flatteur (ni très gaspillage)

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  10. Valls est enfermé dans le cockpit, baveux, les yeux exorbités, bien décidé à ne rien changer à la route qu’il s’est fixée. Mais le pire c’est qu’ici personne n’essaye de défoncer la porte. Au contraire, tous les membres de la compagnie « Politicards & Co » sont là, hilares, à faire sauter les bouchons de Champagne en se pissant dessus de joie pour fêter la fin de leur mascarade électorale saisonnière. Ils sont tous d’accord pour suivre cette route-là.
    Par contre, du côté des passagers, c’est un silence de mort, celui de la sidération devant tant d’ignominie.
    Sûr que dans les dernières secondes ça va gueuler un peu, quand l’issue du voyage ne fera plus de doute pour personne. Mais pour l’heure, ils se demandent tous où et quand ils ont commis l’erreur de trop, celle qui les
    a, d’ores et déjà, définitivement condamnés à sortir du jeu…

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      • Je viens d’aller relire ton texte de 2007. Et pour le coup il y a de quoi être glacé d’effroi !
        Tant de lucidité depuis si longtemps, et d’autres sûrement avant encore, pour en arriver où nous en
        sommes aujourd’hui. Zéro prise de conscience de la masse, ou à peu près. A croire que pour vraiment percevoir
        la réalité du mur, il n’y a pas d’autre solution que de s’éclater la tronche dedans.
        Mais bon, Macron ne veut pas que Dailymotion devienne chinois. Nous sommes sauvés !

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        • Désolé, j’ai un éditeur de texte qui merde un peu on dirait…

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          • – J’ai des alinéas intempestifs, mais la cause est identifiée. Le prochain coup je ferai gaffe.
            – Je reconnais que les sons africains font souvent décoller de la grisaille. Moi, ce qui me fait plaisir aux oreilles en ce moment, c’est ça : https://youtu.be/zVqEtah-ncg

          • merci pour ce morceau de musique.
            C’est Victor qui a répondu à Hollande :
            il vaut mieux avoir toute sa tête que toutes ses dents.

  11. « Alors qu’on les vomit. Totalement. Complètement. On les conchie. On les méprise. Ils ne nous amusent même plus les petits boutiquiers de la démocratie de la peur et de la manipulation. Ces putains de pompiers pyromanes qui attisent chaque jour un peu plus les braises de la haine, du rejet, du mépris, rien que pour pouvoir sonner le tocsin de temps à autre pour nous maintenir sous leur joug et s’accrocher à leurs gras strapontins. »

    Tout y est

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  12. Les medias qui nous soulent 24h sur 24 dictent la politique de ce pays, pendant que les partis jouent à la baballe:
    Une fois toi…une fois moi… s’inquiétez pas il y en aura pour tout le monde….
    Quelle comedie!

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  13. C’est peut-être difficile à comprendre pour des nobliaux mais je voudrais rajouter ceci :

    donc tous ceux qui ne savent pas voter les mains dans les poches sont des prisonniers du boulot.
    Le bulletin de vote, faut aller le chercher
    ( avec les dents )

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      • Mettons que on est à la fin du livre de Flaubert, l’Education sentimentale.
        Vous surmontez votre peur panique et vous allez voir Vladimir ( longtemps après)
        et là, il dit :
        qui c’est cette vieille ?

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  14. que d’ingratitude! alors que le petit caudillo de Barcelone se démène pour nous créer le meilleur des mondes sans passer par la case FN!
    Mais… si le FN renonçait au référendum sur l’Europe, et à la retraite à 60 ans, sûr qu’il deviendrait « responsable ». C’est pas moi qui le dit, mais la télé (si on écoute bien).
    Car pour ce qui est défendre les « arabes » (c’est à dire les musulmans), j’aimerais pas devoir compter sur le parti S si j’étais un. Et surtout une!
    Et pour ce qui est de défendre la « démocratie représentative », il suffit de regarder le nombre des voix des différents partis au 1er tour pour voir l’arnaque. Et la modification que le petit caudillo avait faite du code électoral pour avoir la confirmation.

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    • Le « petit caudillo de Barcelone » est à moitié suisse.
      Cela a son importance.

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  15. Cette fois, il y avait le votre blanc qui était comptabilisé.
    Pourquoi n’a-t-on pas fait campagne pour ce « choix » ?
    Même s’il comptait comme « non exprimé », un fort taux aurait eu du sens.

    Le vote blanc veut dire : je veux choisir, mais pas ceux-là.
    S’abstenir, c’est vouloir quoi ? Rien peut-être.

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    • Désolée, je ne vais pas faire le déplacement pour être considérée comme non-votante, c’est un foutage de gueule de trop!

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      • une pensée pour Viktor Ianoukovitch peut-être ?

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  16. Le truc avec les élections, c’est comme un jeux dont tu n’aimes pas trop les règles : si tu joues tu affirmes que tu les acceptes, même si elles ne te sont pas parfaites. Ainsi lorsque tu votes, même blanc, tu affirmes que tu crois que le système pourrait te permettre de choisir une personne qui te représente. Qui te représente, pas qui est le moins pire. S’il te représente, c’est qu’il fait, grosso merdo ce qu’il a dit qu’il ferait. Que ce soit pour le national, l’européen, ou même le local. Bon, en plus comme ceux qui sont élus changent tout seul les règles dans leurs coins.

    Pour le cas du local, il ne peut en aucun cas servir à montrer que le parti au pouvoir central à la confiance des électeurs, parce que c’est pas la même échelle. D’ailleurs je propose que les formations politiques n’aient pas droit de cité dans les élections locales et les candidats doivent présenter un programme à la place d’une appartenance. Et qu’ils soient jugés à l’aune de ce qu’ils ont fait. Je ne m’attarde pas sur la lolerie de un homme une femme, c’est con, pourquoi pas plutôt un riche et un pauvre ou un travailleur et un chômeur ou un cadre et un ouvrier ? Il y a pas 50% de femmes à l’armée et cela n’inquiète personne. Peut être que les femmes sont moins arrivistes, menteuses, arnaqueuses et donc naturellement moins présente dans ce métier de mafieux. (suffit de regarder celles qui sont là : Lagarde, c’est pire qu’une marionnette des guignols.

    Ainsi actuellement les élections sont un peu la « soupape » ou on laisse les gens s’exprimer en devant choisir entre ducont ou ducont, pour avoir à la fin, le même ducon qui fait les mêmes conneries, ne semant que désespoir et misère pour la grande majorité. Et surtout en votant des lois et des traités qui transfèrent de plus en plus de pouvoir à l’europe à des gens non élus. A quoi bon payer 1000+ personnes si c’est pour être obligé de faire ce que le luxembourg décide ? autant directement rayer toutes les instance politiques française au dessus de la commune et laisser l’europe décider, et en faisant cela à tous les pays d’europe, en SORTANT de l’europe ceux qui ne sont pas à l’euro et ceux qui ne mettent pas au pot. En obligeant à une harmonisation fiscale et sociale : un seul pays de 300 millions de personnes, les même lois et règles pour tous, sinon c’est juste de la merde en barre.

    De toute façon nous ne sommes peut être même plus en démocratie l’exécutif faisant les lois et obligeant le judiciaire à suivre le chemin balisé : il manque juste la statut de l’autre pédalo (ce serait pas pire que le god géant en forme de sapin (ou l’inverse). Bienvenue en République Oligarchique de France.

    Réponse
    • C’est bien dommage qu’il n’y ait pas 50% de femmes à l’armée et celles qui y sont quand même ont tout lieu de le regretter. Et je pense que si le Sénat n’était pas surpeuplé de vieux schnocks blancs riches, la loi rétrograde sur la prostitution n’aurait jamais pu sortir.

      Nous ne sommes pas une putain de minorité. Pas plus que les employés et ouvriers!

      Réponse
      • Ce n’est pas la question et vous n’avez pas compris le point que je soulève : Est-ce que vous pensez réellement que une personne sur deux voulant faire de la politique est une femme ? Si vous pensez sincèrement que c’est le cas, vous ne pouvez qu’être pour, mais si un seul instant on pense que ce n’est pas le cas, pour tout plein de raison : d’autres motivations, une autre manière de vivre et penser le « combat » d’autres aspirations de vie, il est profondément stupide de sur-représenter les femmes en politiques par rapport à sa répartition dans la population initiale s’y destinant.

        Vous voyez cette parité homme-femme comme un combat, c’est votre choix, ce n’est pas le mien. Bien entendu dans la société égalitaire, non, plutôt interchangeabiliste, on pense que hommes et femmes c’est la même chose et donc qu’ils peuvent faire les même métiers, qu’ils ont les même compétences, les même aspirations, les même besoins et les même dons. On en arrive à nier les études sortant des neuro-sciences, comme des obscurantistes pour arriver à une terre promise d’égalité alors que nous sommes tous différents. Cela ne fait gagner personne et fait surtout se chipouiller sur des trucs stupides. Pourquoi pas 50% de femmes dans toutes les hautes écoles, dans toutes les filières, dans tous les métiers. Votons une loi pour que ce 50% soit obligatoire partout et dans tout : qu’est ce qui se passera ? il y aura une part croissante de gens qui ne sont pas à leur place, comme lorsque l’on complète les listes pour des élections en prenant le tout venant pour juste arriver au bon nombre.

        Vous croyez que merkel ou lagarde ou lepage ou marine ou tourraine ou taubira auraient voté différemment que les « vieux schnocks blancs riches » ? sérieusement ? ce n’est pas parce que sont des hommes, c’est parce que ce sont des vieux riches, ce serait des vieilles riches se serait encore pire.

        Vous êtes aveuglée par ce combat futile homme-femme alors qu’il n’est plus un marqueur depuis bien longtemps, sauf à pondre des lois qui font plaisir, ne coûte rien, et n’amène rien. La compétence, l’honnêteté, l’engagement n’a pas de sexe, vouloir le sexer en disant qu’avec les femmes ça lavera plus mieux, je suis mort de rire : yaka regarder tatcher ou merkel ou lagarde des modèles pour nous faire réaliser combien les femmes sont plus trop mieux. C’est juste sexiste de penser qu’un homme pensera différemment d’une femme face à la prostitution. petitement sexiste. Vous les femmes, vous n’avez pas le monopole de l’intelligence.

        Des cons, il y en a de tous les bords et des 2 sexes, j’en ai un peu ma claque de lire que nous les hommes on est plus cons que la moyenne, juste parce qu’on est des hommes. Par contre pour l’odeur des cheveux, ça n’a rien à voir avec une origine, mais pour les hommes, ça a à avoir, juste parce que ce sont des hommes. cool… j’ai du mal à comprendre la différence, mais probablement parce que je suis un homme et donc moins intelligent et moins intègre.. si en plus j’ai plus de 45 ans… je dois pas être loin du vieux schnock blanc (désolé pour la couleur). peut être un poil raciste de noter qu’ils sont blancs, mais la aussi…

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        • C’est parce que je suis une femme, que la société entière est pensée, faite et dirigée par des hommes, que je sais que ce n’est pas anodin du tout que tout soit fait pour décourager la moitié de la population d’accéder aux postes clés.
          Il n’y a rien de futile dans la domination continue de la moitié de l’humanité, rien.

          D’où le combat permanent que nous devons mener pour ne conserver que des droits fondamentaux, partout, tout le temps : le droit de s’exprimer (ne nous fais pas chier avec tes petits combats de bonne femme, il y a toujours plus grave, important, etc.), le droit de travailler (si toutes les gonzesses s’occupaient enfin convenablement de la maison, des gosses et de nous, ben, y aurait plus de chômage!), le droit d’être autonome financièrement, d’être reconnu pour notre boulot et pas pour notre sexe (je dois rappeler que les femmes continuent systématiquement à être moins bien payées que les hommes, moins promues, moins tout, dans la société?) et le plus important de tout, le droit de disposer de notre propre corps… qui se transforme souvent en droit sacré des hommes à en disposer et à décider pour nous : diktats sociaux de l’apparence physique qui vont jusqu’aux mutilations, menaces permanentes contre le droit à l’avortement, violence médicale permanente, culture du viol, culture de l’appropriation de la femme par l’homme (il n’est pas anodin de devoir se battre pour conserver son propre nom!).

          Et je précise blanc, parce que tout cela est encore pire pour celles d’entre nous qui sont racisées.

          J’adore la diatribe qui laisse penser que pour avoir le droit à l’égalité réelle, il nous faudrait prouver que nous sommes meilleures que les hommes.
          Ben non. Ni meilleures, ni pires. Tout comme pour les hommes, il y a des femmes connes, bornées, des boulets… mais on ne pose pas la question de savoir si un homme payé mieux qu’un femme juste parce qu’il a une bite n’est pas, par hasard, con, nul, incompétent, s’il mérite d’être mieux payé que les femmes.

          Nous, on doit systématiquement prouver.

          Mais bien sûr, comme tout groupe dominant, il est difficile de bien vouloir condescendre à prendre la mesure de tous les avantages que l’on a à juste être un homme plutôt qu’une femme. Tous les hommes blancs savent sans avoir besoin de se le dire que, en lice pour un job intéressant avec une femme, ils ont une meilleure chance d’avoir le job. De la même manière, en tant que blanche, je sais sans le savoir que quand je cherche un logement, je peux être emmerdée éventuellement pour mes revenus mais qu’on ne me dira pas que c’est pris, juste en voyant ma gueule. En tant que blanche, je sais sans le savoir que si je croise des flics, il y a une forte probabilité pour qu’ils ne me calculent pas. Alors que si je n’étais pas blanche, j’aurais la quasi-certitude que j’arriverais en retard à mon rendez-vous pour cause de contrôle d’identité.

          Bref, j’ai juste dit que nous sommes la moitié de l’humanité et tu me sors une diatribe comme quoi y en a marre qu’on attaque les hommes et qu’on dise qu’ils sont cons, gnagnagna… c’est toi qui a dit tout ça, j’ai juste dit que les femmes, c’est la moitié de l’humanité.

          Dans le monde, les femmes effectuent les 2/3 du nombre d’heures de travail et produisent plus de la moitié des aliments, mais elles ne gagnent que 10 % du revenu total, possèdent moins de 2 % des terres, reçoivent moins de 5 % des prêts bancaires. Dans les régions les plus pauvres et de forte émigration, jusqu’à 70 % des femmes travaillent dans l’agriculture.
           
          Les femmes effectuent la majeure partie du travail domestique et de soins non comptabilisé dans l’économie. En Afrique subsaharienne, elles passent 40 milliards d’heures par an à l’approvisionnement en eau de la famille, ce qui équivaut à une année entière de travail de toute la population active de la France.
           
          Lors des 30 dernières années 552 millions de femmes sont entrées sur le marché du travail et 4 travailleurs sur 10 sont des femmes mais elles gagnent en moyenne 80 centimes contre 1 euros pour les hommes (Rapport Banque mondiale 2012).
           
          218 millions d’enfants travaillent dans le monde, parmi eux, plus de 100 millions de fillettes. Parmi les enfants de moins de 12 ans qui travaillent, les filles (54 millions, dont 20 millions affectées à des tâches dangereuses) sont plus nombreuses que les garçons (OIT). La situation est en aggravation dans le contexte de la crise économique actuelle.
           
          Les femmes constituent 70 % des 1,2 milliard de personnes vivant avec moins de 1 dollar/jour. L’égalité salariale n’existe dans aucun pays. Ainsi, dans l’Union européenne, les femmes gagnent en moyenne 17 % de moins que les hommes. Partout le chômage, la précarité, le travail non qualifié et à temps partiel touchent en premier lieu les femmes. Dans le secteur formel, en moyenne 1 homme sur 8 occupe un poste de haute direction, pour une femme sur 40.

           
          Chiffres et données sur les inégalités femmes-hommes, données ONU 2011

          Réponse
          • Je vous laisse votre combat, mais affirmer qu’un homme comprends moins bien est sexiste et affirmer qu’un blanc pense ce qu’il pense parce qu’il est blanc est raciste.

            Si votre combat vous dédouane de votre sexisme et de votre racisme et que vous vivez bien avec tant mieux pour vous, mais, que vous soyez homme ou femme, vous n’entrez pas dans ce que j’appelle une réalité.

            Maintenant vous avez tous les droits que vous désirez du moment que ce n’est pas interdit par la loi.

            Juste pour finir, tout votre laïus victimaire agrémenté de réflexions qui suent la beaufitude ne vous sert pas. Je ne parle même pas des stats approximatives mondiales sur la condition de la femme (qui ne tiennent pas compte des structures sociales) pour confirmer un statut de victime en france. C’est un chouïa capilotracté.

            Tous les hommes blancs savent sans avoir besoin de se le dire que…. c’est stupide et c’est du racisme anti-homme.

            Lorsque je regarde autour de moi je ne vois pas ces différences, je ne vois pas des victimes, je ne vois pas des moins payées, je ne vois pas des violées, je ne vois pas de femmes forcées à se mettre à la mode, je ne vois pas de femmes entrainées de force dans le réseau du mannequinat pour enfiler des tenus qu’elles abhorrent… mais je vais arrêter là.

            Que vous habitez dans une région de vieux cons est un fait avéré, que ce soit une région très patriarcale car très probablement arriérée y’a pas photo, merci de ne pas en faire une généralité.

            On peut reprendre la totalité de votre diatribe en remplaçant femmes par pauvres et hommes par riches et vous savez quoi, ça marche pareille, avec même des différences encore plus flagrante. Cela veut dire que la société n’est pas égalitaire (encore une porte ouverte enfoncée) est-ce que la situation est pire pour les femmes _en france_ je ne sais pas. Il faudrait une vrai étude historique sur le partage des taches, les raisons qui ont amené cela. Je suppute que la guerre 39-40 (la génération de mes parents), la 14-18 (mes grands parents), (et en partie celle d’algérie) avec la presque totalité des hommes au front a changé la configuration de la société française/européenne et cette partition des taches traine encore derrière elle une organisation de la société ou la femme gère ce qu’il reste de la famille.La génération des 40 ans qui a peu connu et surtout la génération des 20 à une toute autre idée de la partition sociétale et ce n’est pas ces combats qui me semblent d’une autre époque qui vont changer les choses : elles changent toutes seules avec la configuration de la société.

            Pour la place des femmes en politique, j’ai une idée sexiste bien sur, patriarcale bien entendu parce que je suis un homme. Le monde politique est composé en très grande partie de la classe riche, dite dominante. Dans cette classe, les femmes n’ont pas besoin de travailler et de nombreuse n’en ont pas envie. Elle ne veulent pas s’engager en politique préférant les réunions entre copine, donc mécaniquement il y a peu de femmes. Celles qui y sont sont « malmenés » non parce qu’en face ce sont des hommes, mais parce que ce sont des cons (pour arriver à ces postes, hein y’a pas de choix). Le réduire au fait que ce sont des hommes est une erreur (de mon point de vue) et surtout englober (c’est pas raciste ça ?) TOUS les hommes (si ce n’est toi c’est donc ton frère) dans le même sabot ne peut que vous aliéner ceux qui sont « normaux », leurs faisant penser « bon encore un combat de femelle hystérique. ET si la majorité des hommes est plutôt « normale » ces discours sont contreproductifs. On peut toujours se concentrer sur une minorité pour se donner raison cela n’en fait pas une réalité.

          • /auto censuré 2x ! trop énervé.. oui: un combat !
            J’aime ! et les différences.. femme, filles, frangines, copines..
            éclairant (hélas) tes chiffres Agnès

            rien à voir.. aux propos d’Henri Kanaan, alors je pensais à l’éclipse de « l’amour du métier » au ‘profit’ de l’opportunisme, du vite-fait et du « pour ma gueule »
            Bonnes Pâques.. les ti lapins et piécettes en cocolat sont prêtes pour les enfants qui savent le jardin accueillant 🙂

          • « Nous, on doit systématiquement prouver. »

            « systémiquement » ou « pour un grand nombre d’entre nous » plutôt non ? parce que « systématiquement » ca voudrait dire a chaque fois, que c’est la règle absolue alors que le fait(qui prouve au contraire que c’est loin d’être systématique)est là : des myriades de femmes sont traitées exactement comme le sont les hommes dans leur boulot, réalité que n’importe quelle personne à peu près saine d’esprit peut constater en permanence depuis quelques décennies. encore faut-il sortir la tête des sables mouvants du féminisme radical qui n’a cure de la réalité. De la même manière que lorsque qu’une femme témoigne du fait qu’elle n’est jamais harcelée. Elle doit subir de ce même féminisme radical(ainsi que du féminisme intersectionnel)(radical, intersectionnel, au final ca reste de belles arnaques….)un paternalisme/maternalisme des plus immondes, « elle est dans le déni », « c’est une exception, les statistiques ne sauraient mentir » et autres mensonges que professent les militant-e-s…

            Etre prise pour des connes par le patriarcat c’est déjà bien éreintant et meurtrier, mais on doit se fader les autruches militantes par dessus le marché…

      • … »si le Sénat n’était pas surpeuplé de vieux schnocks blancs riches »…
        Sauf que, en l’occurrence, si je ne me trompe pas, il s’agit de deux femmes qui ont déposées les deux amendements ! L’UDI Chantal Jouano et une sénatrice PS (dont je n’arrive pas à me remémorer le nom).
        Ceci dit : « si le Sénat n’était pas surpeuplé de vieux schnocks blancs riches » n’enlève rien au fait que je suis (en grande partie) d’accord.
        Enfin, je me souviens d’une image parue lors d’un 08 mars d’il y a 4 ou 5 ans. Une jeune femme portait une pancarte sur laquelle était écrit : »Je suis une femme et pas uniquement le 8 mars » !

        Réponse
        • … Et suis curieux de connaitre le nombre de femmes présidentes de départements… maintenant qu’il y a des binôme obligatoirement « bisexués » ! Suis pas certain qu’il y aura beaucoup plus de femmes à la tête des départements !

          Réponse
  17. Le « vote blanc » ça fait pub pour lessive ou slogan pour suprématiste (bon) aryen.

    Peut-être que nos problèmes viennent du fait que la plupart des gens n’ont pas envie de mettre les mains dans la merde, s’occuper de politique et préfèrent payer d’autres (politiciens professionnels) à le faire à leur place pour qu’ils aient le temps d’aller traîner des caddies dans les supermarchés et ne pas rater les émissions de TF1 tout en continuant à se faire exploiter par le système économique pyramidal.
    La révolution commencera quand les gens balanceront leur TV à la décharge…alors le pouvoir commencera à faire dans son froc.

    Réponse
  18. Faire de la politique ce n’est pas uniquement faire la tête de gondole pour un parti politique.
    (c’est combien le ticket d’entrée pour une « simple » campagne électorale pour les départementales? 3000 euros? 6000 euros?)

    La plupart des gens ne consacreraient même pas une heure de leur temps par semaine pour un exercice de la citoyenneté pour ne pas rater une seule heure de programmes de TF1 ou pour ne pas rater une heure de pousse-caddy. (je vois toujours les mêmes gens dans des réunions publiques dans mon bled: anti-TAFTA, soutien à la Grèce,…)

    Dans des instants de rage je me dis qu’on a la dictature qu’on mérite et qu’il ne faut pas même compter sur l’école, parait-il un repaire de gauchistes, quelle blague, pour contrecarrer cette tendance à l’abandon de se mêler de ce qui nous regarde et de s’organiser (dans l’enseignement obligatoire d’un élève de lycée, y-a-t-il, par exemple, une histoire du syndicalisme? On préfère discuter d’idées vagues et générales, dans des cours de philo’ éventuellement, c’est moins subversif).

    PS:
    Les partis démocratiques (où on vote pour décider qui dirige et comment on dirige) sont ce que les adhérents en font. Les partis sans vrais militants où on ne discute de rien, ou rarement, sont bien sûr des instruments au service d’une bureaucratie et si, il y a des permanents, c’est la lutte pour la préservation des places à tous les échelons (postes d’élus, de secrétaires du parti rémunérés, à tous les échelons nationaux…)

    Réponse
    • « dans l’enseignement obligatoire d’un élève de lycée, y-a-t-il, par exemple, une histoire du syndicalisme? On préfère discuter d’idées vagues et générales, dans des cours de philo’ éventuellement, c’est moins subversif »

      on voit où tu veux en venir :
      d’après toi faudrait aller voir les syndicats.
      alors une question :
      Crois-tu vraiment que les enseignants sont là pour amuser la galerie ?

      Réponse
      • Des gens ont acquis les « bons réflexes ».
        On leur parle de politique, ils te parlent d’élections, on leur parle de syndicalisme, ils te parlent de syndicats, dans l’acceptation autorisée de ce terme bien sûr.

        A la question:
        « Crois-tu vraiment que les enseignants sont là pour amuser la galerie ? »
        On s’amuse peu en classe, pas plus qu’on s’amuse en garde-à-vue. L’école est devenue une grande garderie pour tous les âges, au moins jusqu’à 16 ans. Quand les gosses sont à l’école ils ne mettent pas en danger la propriété et la sécurité des gens de biens. Quand ils sont à l’école pour leur apprendre à se lever tôt dans la perspective de leur futur statut d’exploité par un « taulier », ils peuvent même apprendre à lire, cela leur sera utile pour apprendre à lire leur future lettre de licenciement et tout rappel à la loi et autres commandement des gens de biens et c’est très utile pour que la pub’ pénètre bien au fond de l’âme des gens.

        Réponse
        • OUF !
          mes petits caïds de voisins, ils sont plus intelligents que toi.

          Réponse
          • L' »intelligence » c’est s’adapter à « son milieu naturel ». Dans un pays de mafieux, une bonne adaptation est de devenir un mafieux soi-même.
            Il ne faut pas trop compter sur les « gens intelligents » pour changer radicalement les choses dans le bon sens.
            Je ne pense pas que les gens qui nous gouvernent par délégation et abandon de pouvoir de notre part soient des imbéciles, ils confondent l’intérêt de la masse des gens avec celui de quelques privilégiés qui règnent en caïds sur nos vies. Ces derniers ont le pouvoir de vie et de mort sur des millions d’individus: si tu ne fais pas ce qu’ils veulent, tu te condamnes à une mort sociale aussi surement que si on te mettait devant un peloton d’exécution.

          • Plutôt bien vu : dans un monde capitaliste où le marqueur social, c’est l’accumulation d’argent et l’exhibition des signes extérieurs de réussite financière, je trouve les gamins des zones de relégation sont particulièrement adaptés… et c’est bien ce qu’on leur reproche.

        • Agnès,
          surtout pas de reproche !
          vous allez leur faire un reproche, ils vont tous vous dire avec aplomb que on dit pas un reproche mais une reproche.

          Réponse
  19. Le stade ultime du capitalisme c’est sans doute la mafia.

    « je trouve les gamins des zones de relégation sont particulièrement adaptés… et c’est bien ce qu’on leur reproche. »

    Ceux qui le leur reprochent devraient faire preuve de mansuétude, quand ces gamins auront bien « réussi », ils devront embrasser l’apparence de respectabilité pour faire fructifier leur affaires et les politiciens professionnels, au moins par les dons à leur parti (l’argent est le nerf de la guerre pour se faire élire) ne seront pas oubliés j’en suis sûr.

    Réponse
    • Il faut voir Gomorra ou The Wire pour effectivement y voir comment est particulièrement bien décrite la convergence entre mafia, politique et affaires.

      Réponse
  20. Je partage à 200% cette analyse en ajoutant que, pour l’électeur, si voter socialiste au 1er, c’est voter à droite au second, alors le choix est vite fait, hélas de voter FN dès le 1er !

    Réponse
    • On est majoritaire à préférer ne pas voter du tout. Le FN n’est pas une alternative crédible au capitalisme ultralibéral, d’autant qu’il en est l’instrument, voire le fer de lance pour une accélération sans frein.

      Réponse
      • Pour ma part, je vote blanc ! Ça revient sensiblement au même.

        Réponse
      • Les électeurs du FN ne s’abstiennent pas, eux.
        Rassurez-vous, on n’aura pas le FN aux prochaines élections nationales, seulement l’UMP qui aura récupéré les « bonnes » idées du FN.
        A quand un gouvernement d’union nationaliste? FN, UMP gouvernant ensemble…
        Les élections sont devenues un piège: tu votes, ton vote est compté comme caution pour continuer la politique de casse sociale du PS, largement le continuateur de celle déjà entreprise par l’UMP quand Sarkozy était assis dans le fauteuil du monarque.
        Tu ne votes pas, tu laisses le champ libre à l’expression de plus en plus décomplexée des sympathisants FN et de toute façon il y aura toujours assez de gens qui votent pour que le PS et l’UMP clament victoire à chaque élection.
        Il suffit que seuls ceux qui profitent bien de l’organisation économique actuelle pour entendre cette clameur même si l’abstention dépasse les 60%. La légitimité de beaucoup de politiciens professionnels se mesure maintenant uniquement au nombre de profiteurs du système économique qui les soutient, une autre façon de rétablir le vote censitaire.

        Réponse
        • Je dirais que l’éligibilité est devenue, de fait, censitaire. Ce qui délégitime cette démocratie dite « représentative » où une caste politique essentiellement composée d’hommes blancs bourgeois d’âge mûr est censée représenter un pays nettement plus hétérogène, avec une moitié de femmes, une majorité de prolétaires et un grand nombre d’autres minorités plus ou moins importantes, parfois rendues très visibles, mais paradoxalement très inaudibles : pauvres, chômeurs, jeunes, précaires, racisés, malades, handicapés, etc.

          Réponse
          • on pourrait leur conseiller le livre dans lequel Régis Debray explique à sa fille que c’est une pute.

          • « où une caste politique essentiellement composée d’hommes blancs bourgeois d’âge mûr est censée représenter un pays nettement plus hétérogène ».

            Et même si les hommes politiques étaient tous noirs et avaient moins de 30 ans (les USA ont un président noir), il y aurait certes un progrès dans la représentation, mais ce serait toujours de la représentation et les gens continueraient à abandonner le pouvoir dans les mains d’un petit groupe d’individus au service des mêmes. La finance n’est ni noire, ni blanche, ni jaune, à l’heure actuelle elle a la couleur du dollar.

            Qu’on se comprenne bien, ce que je viens d’écrire n’est pas un argument pour légitimer le fait que la plupart des politiciens professionnels ont plus de 50 ans, ils sont blancs et sont des hommes.

      • Les gens qui votent blanc croient qu’ils n’ont voté pour aucun candidat.
        En fait, ils ont voté pour le gagnant de l’élection sans le savoir d’une certaine façon en faisant grossir son pourcentage.
        Par ailleurs, pour les élections départementales afin qu’une liste puisse se maintenir au deuxième tour il fallait recueillir au moins 12,5% des inscrits. (les « triangulaires » ou plus, étaient possibles pour cette élection)
        Le vote « blanc » ou l’abstention ont empêché bon nombre de « petites » listes de se maintenir au deuxième tour.

        Réponse
  21. Il ne faut pas se laisser berner par cette histoire de représentation.
    Tous les politiciens professionnels ne sont pas issus de la moyenne ou grosse bourgeoisie mais au final rien ne les empêchent de servir la soupe à l’oligarchie.
    J’aimerais bien voir un(e) Rsaste, ancien(ne) employé(e), issu(e) d’un milieu ouvrier devenir député(e) de l’Assemblée nationale.
    Son revenu mensuel net passerait de moins de 500 euros à plusieurs milliers d’euros.
    Il va falloir que cette personne soit forte dans sa tête pour se rappeler pourquoi elle a été élue.

    Réponse
    • Pire, le citoyen de base a intégré la hiérarchie qu’on lui a mise dans la tête: Une personne en bas de l’échelle est moins compétente et moins intelligente qu’une autre tout en haut de l’échelle.
      Le citoyen de base ne votera donc jamais, en moyenne, pour un candidat qui n’a pas « réussi » socialement.
      Il préférera voter, au contraire, pour un milliardaire. Les milliardaires ont les moyens pour pratiquer le clientélisme, un pauvre clampin ancien smicard ne les a pas 😎

      Réponse
  22. Moi de même. Abstentionniste pour la première fois.

    Oui, tous les masques sont tombés, désormais.

    Il y a en France trois grands blocs :

    1/Un bloc Libéral pro-européen, sous commandement allemand, et pro marché transatlantique = UMP-UDI-PS.

    2/ Il y a en France un bloc nationaliste/fasciste = FN

    3/ Il y a en France un bloc républicain ( Gauche ) en mal d’homogénéité du fait de la question non encore tranché de la dite  » Europe  » = FDG, NPA + Une partie de EELV. ( Le mouvement « Nouvelle donne « , très à gauche, reste cependant attaché à l’ Europe des banques et des marchés financiers de façon incohérente au vu de ses idées et préconisations politiques )…

    Par honnêteté intellectuelle je me dois de noter un autre parti, l’ UPR, de tradition gaulliste, qui appelle à sortir de l’Europe pro-allemande sous pavillon US. Un peu comme le parti l’ANEL qui gouverne avec Syriza en Grèce.

    La dite  » Europe  » de plus en plus visible pour ce qu’elle est depuis l’élection de Syriza en Grèce est une dictature financière qui veut nous fédérer aux USA dans le Grand Marché Transtlantique. Un projet de fusion idéologique avec les USA comme hier le bloc de l’EST sous occupation soviétique. Cette vision politique est assumée à la fois par l’UMP, l’UDI mais aussi complètement maintenant par le dit  » PS  » – Il faut être fou désormais pour apporter de l’eau au moulin du projet transatlantique en votant pour ce parti, le PS, qui a liquidé tout son corpus idéologique et est atteint par le syndrome de  » la haine de soi  » –

    Voter pour l’ UMP-UDI sous prétexte de contrer le FN dans un « front républicain  » fait bien rigoler quand on connait les vues de ces partis sur l’Europe qui déconstruit la république française et lorsqu’on entend les commentaires de Nicolas Sarkozy sur les cantines scolaires et autres bilevesées racistes, pro-FN. N’oublions pas que Monsieur Sarkozy a écrit la préface du livre rédigé par le dirigeant politique fasciste Italien, monsieur Fini. Tout cela est bien évidemment une vaste mascarade où le FN est le mistigri utile afin que les deux partis jumeaux, l’UMP/PS puisse conserver le pouvoir pour mille ans.

    Nous n’avons plus le choix maintenant. Il faut rompre les rangs de ce mauvais théâtre et ne plus assurer les prébendes et autres salaires mirifiques de cette bande de faux-jetons et autres cyniques. Ancien électeur du PS – du second tour des élections – depuis trente années, je ne donnerai plus jamais ma voix au PS désormais. Non seulement celui-ci est un  » astre mort  » du point de vue politique mais c’est surtout devenu une machine idéologique qui a tourné son fusil vers moi, dans mon dos.

    Je ne voterai plus pour qu’il me tire dessus. C’est clair comme de l’eau de roche.

    Réponse
    • Mettre le NPA et tout le Front de Gauche dans un pôle républicain c’est un peu fort de café.
      Les conneries républicanisantes, un rien ou franchement cocardières, voire chauvines, tu les trouves essentiellement au Parti de Gauche, composante, il est vrai, du Front de Gauche.
      Le NPA se méfie de la République car depuis 1875 on a vu ce qu’était devenu le concept de république (Réécoutez Henri Guillemin pour vous en convaincre).
      Dans la Constitution de la République française, il n’est écrit nulle part que les banques et leur affidés dirigent le pays (et le monde plus généralement) et pourtant. Donc toutes les conneries à la Chouard ne sont que des diversions pour différer le choc inévitable: la contestation effective massive de cet état de fait et la tentative de reprise du pouvoir par la base.

      Réponse
      • Votre commentaire n’est pas faux. Historiquement c’est vrai. Mais l’ancien parti Trotskiste qui a, à sa tête M.Besancenot et qui dit sur TF1 que Trotsky ne lui parle pas quand il le lit, vous comprendrez bien que depuis 1989, de l’eau a coulé sous les ponts, aussi, de ce côté.

        Mon avis aurait dû être plus mesuré mais je faisais surtout allusion à  » ENSEMBLE  » qui a rejoint depuis le FDG. Issu du NPA, il me semblait que le projet de VI° république ne les rebutait pas. Me serais-je trompé ?
        Quid du NPA canal historique ? Quid de L.O ?

        Vos propos montrent une certaine haine pour le concept de  » République » préférez-vous la Monarchie ?

        https://www.m6r.fr/

        Réponse
  23. Merci à vous, Agnès Maillard.

    Une question, je vous prie.

    Lisez-vous le blog de M.Paul Jorion ? L’avez-vous déjà rencontré? Je suis certain qu’une vive sympathie mutuelle pourrait naitre de votre rencontre avec lui.
    Votre blog est autonome, bien sûr, sans aucun doute, mais un billet de vous sur le sien dans un échange de vues réciproques serait de bon aloi, me semble t-il. La naissance des forces nouvelles d’avenir se fait en partie sur le net. Ces forces et consciences ne devraient-elles pas se rencontrer avant éventuelle fédération politique?

    Qu’en pensez-vous ?

    Réponse
  24. Mon père, blessé et prisonnier de guerre sous l’uniforme de l’armée française s’est tout de même retrouvé dans le camp d’extermiination de buchenwald (un de ses satelittes en fait…) en tant que membre du peuple polonais.
    Cette expérience l’a complètement déstructuré, au même titre que la plupart des prisonniers qui en sont revenus.

    Laisser le parti fasciste revenir au pouvoir en s’abstenant ou en votant blanc n’est pas seulement suicidaire pour les humanistes, c’est un acte de désespoir et d’inhumanité.

    Un acte d’INHUMANITÉ !!!!!!!!

    Bien sûr, on peut croire que voter c’est cautionner une idéologie au pouvoir, cependant, celle-ci n’a rien à voir avec le fascisme, rien.
    En ce sens, ne pas voter ou voter blanc c’est se taper une branlette de cerveau pervers en s’imaginant qu’ainsi on « agit » contre…

    Voter n’est pas agir pour que la décrépitude se poursuive, voter ou non ne l’empêche pas en fond, mais c’est agir, mieux, c’est COMBATTRE la peste brune et c’est pour l’instant la seule alternative pacifique qui nous maintient tous en vie et tous intègres quoiqu’il en soit.

    Nous ne sommes pas encore dans l’état de légume tel que sont sortis les survivants des camps, poursuivons la lutte pour laquelle eux-mêmes ont poursuivi la leur en survivant et en crachant ainsi à la gueule des fascistes qui les exterminaient systématiquement.
    Ce sera toujours ça que nous aurons réellement fait et que nous léguerons à ceux qui nous relèverons.

    Réponse
    • A l’enfant qui te questionnera sous le régime fasciste qui le pourchasse :

      – Qu’as-tu fais pour qu’ils ne viennent pas au pouvoir ?

      Tu répondras :
      – Je me suis abstenu.

      Ne t’étonne pas alors qu’il te méprise davantage que ses bourreaux.

      Réponse
      • Rappel : la peste brune est arrivée au pouvoir par les urnes.

        Réponse
      • Agnes : »Rappel : la peste brune est arrivée au pouvoir par les urnes. »

        Faux !
        Et de toute façon, s’abstenir l’aurait-elle évitée ?

        Les nazis sont venus au pouvoir avec à peine 30% des voix pour eux mais par coalition avec la droite en place qui voulait conserver ses prébendes, hitler, à sa grande surprise, fut nommé chancelier.
        Il ne lui restait plus qu’à bricoler les lois pour devenir le furher et éliminer tous ses concurrents.

        Réponse
        • Cuisine électoraliste standard, chez nous aussi, les mecs au pouvoir sont loin d’être représentatifs de quoi que ce soit encore moins soutenus par la majorité. Avec des variantes, les mêmes causes produisent les mêmes effets.

          Maintenant, je vais te dire ce qui fait réellement grimper les fachos et les a toujours fait grimper : la rupture du contrat social. Plus les inégalités se creusent, plus les fachos montent, façon vases communicants. Et qui piétine ce contrat social ? Ceux-là mêmes auxquels tu enjoins de voter.

          Réponse
          • Par ailleurs je trouve fort de café que l’on se complaise à vivre dans une démocratie sans pour autant voter contre la venue du fascisme qui s’y accroche?

        • Agnes : « Cuisine électoraliste standard »

          Laisser s’inviter le fascisme à cette cuisine démocratique c’est le mettre directement aux manettes du pouvoir.

          Je suis d’accord avec toi que la démocratie pousse à épouser son père le fascisme, c’est pas une raison pour lui obéir en s’abstenant de rejeter ce fascisme par le vote tant qu’on le peut.

          Réponse
  25. Par ailleurs je trouve fort de café que l’on se complaise à vivre dans une démocratie sans participer à la votation qui en est le pilier pour contrer directement le fascisme qui s’en nourrit.

    Réponse
    • Smolk,

      Donc, si l’on te suit, il faudrait nourrir la démocratie pour pas laisser crever le fascisme qui lui serait consubstantiel ???
      J’ai bon ??? :o) CQFD…
      Tu n’es pas très nuancé pour un qui craint le totalitarisme, on est avec toi en votant ou contre toi en ne le faisant pas !!!
      Georges Walter Bush n’eût pas dit mieux… :o)
      Et encore une fois, désigner la crapule A ou la crapule B pour mettre en musique le programme de C qui lui est hors concours, ce système ne vaut même pas le papier qu’il emploie.
      La liberté, ce n’est pas choisir celui qui va te violer…
      Nous sommes dans les mains des banquiers et des multinationales, donc baisés quoi qu’on fasse, on peut juste choisir de collaborer ou non…

      Réponse
  26. Ah Ah Ah Clocel tu me fais un procès d’intention !

    Non, il faut combattre la démocratie ET il faut combattre le fascisme, la première parente directe du second.
    La démocratie se combat différemment du fascisme parce que les conséquences subies sous la démocratie sont radicalement différentes de celles subies sous le fascisme.

    Je rappelle que le fascisme déstructuralise les individus par principe. Voir « 1984 » de G Orwen par exemple.
    La démocratie, elle, ne peut se le permettre aussi directement, et donc il est préférable de combattre la démocratie par le biais de cette nuance entre les deux.

    Pour éclairer ce terme de déstructuration dont j’ai vu mon père en être un exemple vivant, voici une anecdote :

    Un auteur a transcrit le carnet de combat d’un grand chef de la résistance.
    Il n’a toutefois pas pu en présenter l’intégrale, par exemple la fois où ce chef de la résistance anti fasciste écrit :

    « Aujourd’hui nous avons capturé un milicien de 18 ans.
    Après l’avoir questionné, nous lui avons crevé le bide d’un bon coup de pioche.
    Le salopard a mis 3 jours pour crever. »

    Voilà ce que fabrique le fascisme avec nous sous son emprise et voici pourquoi la nuance entre démocratie et fascisme est bien à maintenir.

    Enfin, si tu votes sous la démocratie, au moins tu fais quelque chose de concret contre le fascisme qui s’y tapit.
    Alors que lutter contre le fascisme ne se fait que par l’utilisation des armes fascistes et à le devenir soi-même.

    Réponse
    • Désolé Clocel, je ne vais sur you entube que par obligation professionnelle.
      Je trouve triste que sur des sites de combats sociauxon présente des sources qui nourrissent google.

      Réponse
      • Il faut être très riche culturellement pour pouvoir faire l’impasse sur le premier diffuseur audiovisuel, désolé, je ne peux pas me le permettre…
        Tu préfère Dailymotion Vivendi/Archontes ?
        Tu préfères aller payer pour voir ce qui t’appartient déjà chez ces enfoirés de l’INA qui n’ont aucuns scrupules à faire du Business avec notre patrimone ?
        T’es pas facile à suivre Smolk ….

        Réponse
      • Je propose souvent une retranscription de l’essentiel avec le lien sur you entube s’il n’y a que ça de disponible, c’est plus long mais plus correct.
        A charge de ceux qui désirent divulguer leurs idées via des vidéos d’utiliser (aussi) du libre, pas aux auditeurs de se colleter du privatiseur à gogo, non ?

        C’est comme fesse bouc auquel je n’adhère pas, même professionnellement alors que ce serait une source pour tripler mes revenus basés essentiellement sur l’image.

        Pas facile de faire des choix, je l’avoue, mais les faire et s’y tenir est, de mon point de vue et sans jugement sur personne, beaucoup plus gratifiant quant à ma vie, mes idées, mes amis, mes amourrrrrs…. 😉

        Réponse
    • Ils ont tué ce jeune milicien à coups de pioche pour économiser des balles. 😎

      Blagues à part, je partage ton analyse. L’élection qui a précédé l’arrivée d’Hitler au pouvoir n’est pas celle où son parti, le NSDAP, a fait le meilleur score parait-il. Elle marquait un repli de celui-ci.
      Si tu laisses un tel parti prendre de l’importance dans les urnes tu le rends intéressant aux yeux de la grosse bourgeoisie pour soulager le capitalisme en crise et prendre les mesures qu’un parti traditionnel ne prendrait pas: parti unique au pouvoir, interdiction des syndicats etc.

      Z’avez envie de savoir si le FN va s’imposer comme la solution, même provisoire, aux yeux des possédants au capitalisme en crise? Moi pas.
      Il faut se préparer à un douloureux cas de conscience en 2017: Sarkozy ou la fille Le Pen au deuxième tour des élections présidentielles. J’espère que l’avenir ne sera pas aussi cruel.

      Réponse
  27. Alors à part Smoski, personne ne veut voter ?
    Et non par découragement mais par fierté… Parce que l’offre politique n’est pas assez bonne pour soi… Comme s’il y avait lieu d’être fier de ne pas admettre qu’en fait la politique n’est pas le bien commun mais le moindre mal commun.

    Sans dire que Le Pen soit fasciste, le simple fait que le FN mette tout sous le dos des immigrés et « assistés », soit un parti incapable de s’allier donc détraque les institutions d’ailleurs déplorables de la Vème République et rendre l’UMP de plus en plus semblable à lui et je ne vais pas lister le reste est assez grave pour tenter de lui barrer la route.

    Quand il sera élu, ou l’UMP entiérement devenu semblable à lui au pouvoir, il sera trop tard.
    Une politique pire sera mise en place.
    Pour élire autre chose, ce sera coton…

    Peut-être, je n’en sais rien, que le FN prendra un pouvoir tyrannique comme on peut le redouter d’un pouvoir extrémiste.
    Je ne crois pas que ce soit très probable, mais une faible probabilité est assez grave pour ne pas prendre de risque.

    Les gens, surtout à gauche, parlent de principe de précaution au risque de stériliser la recherche.
    Mais quand il s’agit de politique, on oublie jusqu’à la prudence la plus élémentaire.

    Réponse
  28. Pourquoi ce dédain du vote ? Par mépris des institutions, par survalorisation de l’agitation, manifestation ou révolution.

    D’un côté on se vante tout le temps de notre Révolution, d’un autre côté on ne se demande guère pourquoi le retour de la royauté, pourquoi Napoléon I et III et pourquoi Vichy.
    Peut-être bien, entre autre, parce qu’on rêve tellement d’une démocratie parfaite qu’on néglige de défendre celle qu’on a !

    Comme un homme qui rêve tant à la femme idéale qu’il perd la sienne et ne trouve jamais la femme idéale car elle n’existe pas et que d’ailleurs il rêve tant qu’il est incapable de comparer. Il dénigrera sa femme mais celui qui était près à la jeter non pour une autre, qu’il aimerait, mais pour un rêve, n’aime personne. Alors doit-on l’aimer ? De même, ceux qui ne veulent pas préserver le moindre mal auront-ils le mauvais goût de se plaidre du pire ? Sans doute, ils ne sont pas des stoiciens.
    Que penser d’un paysan qui ne cesserait de déraciner ses arbres parce qu’ils penserait que d’autres donneraient plus de fruits ?

    Réponse
  29. Noblejoué : « D’un côté on se vante tout le temps de notre Révolution, d’un autre côté on ne se demande guère pourquoi le retour de la royauté, pourquoi Napoléon I et III et pourquoi Vichy. […] on rêve tellement d’une démocratie parfaite qu’on néglige de défendre celle qu’on a »

    La réapparition constante des dictatures n’est pas le fruit de nos abandons mais celui produit par les accaparisseurs. Il est beaucoup plus simple pour les bourgeois de savoir pourquoi ils se rassemblent, c’est pour la préservation de leurs pouvoirs, alors que pour les libertaires, il n’existe pas de liberté commune mais une, indivisible et unique pour chacun.

    « Je suis le maître de mon vaisseau, le capitaine de mon âme. »
    Madiba

    La difficulté vient d’abord de nous-mêmes, individuellement, et non de telle ou telle position absolue à défendre, comme le font les bourgeois soumis à leur ego.

    Alors oui, on peut se vanter des révolutions produites par les peuples, car chacune appelle à la suivante, encore et encore, provoquant ainsi la remise en cause perpétuelle des acquis qui installent les bourgeois, les forçant au recul permanent de leur gangrène sur nos vies.

    Réponse
  30. @ Smoski

     » Peut-être bien, entre autre, parce qu’on rêve tellement d’une démocratie parfaite qu’on néglige de défendre celle qu’on a ! »
    C’est encore prouvé sur ce site.

    Et j’ai dit ENTRE AUTRE.
    Mais il est vrai qu’ici on abandonne la proie pour l’ombre, pas comme dans d’autres pays…

    Pourquoi ? Le savoir, ce serait avoir une possibilité de changer de mentalité, donc de comportement et de ne plus perdre notre démocratie.

    Il est aussi possible que nos dominants soient pire que dans d’autres démocraties…
    Je n’en sais rien mais ce serait logique, chaque adversaire s’adaptant à l’autre.

    Là, je lisais des gens qui prétendent améliorer un système en le laissant tomber.
    Comme si on ne sauvait pas un patient de la mort mais qu’on se promette de le guérir… Si je voulais consolider le pouvoir des dominants, j’encouragerais cette démobilisation, ou non, pourquoi agir, il suffit de laisser faire.

    Les gens se divisent et se démobilisent tout seul.
    Fascinant.

    Plus ils ne votent pas, plus la droite se renforce et ils se plaigent de politique de droite.
    Ironique.

    Réponse
    • @Noblejoué

      IRONIQUE OU CYNIQUE ? QUI EST CYNIQUE AUJOURD’HUI A L’ÉLYSÉE ?

      Pas de leçons de démocratie, par pitié ! Hein !!!

      Homme de gauche, j’ai voté Jacques Chirac en 2002, c’est dire si je suis démocrate & républicain !
      Séquence souvenir ici 21 avril 2002 : défaite lamentable du Parti Socialiste :
      http://www.francetvinfo.fr/france/il-y-a-10-ans-le-21-avril-2002_85487.html

      En 2002 sans état d’âme, j’ai voté Jacques Chirac pour débarrasser la France d’un homme dangereux en la personne de M.Le Pen. Qu’ a fait après le Parti Socialiste de cet échec ? RIEN ! Aucune réflexion en profondeur. Une analyse fausse de la réalité et une politique contraire à ce que demande le peuple Français. Il a continué comme si de rien n’était…

      En 2007 face à un candidat corrompu, pathologiquement déséquilibré & grand assassin de masse – Guerre de Libye = 55000 morts ; hommes, femmes, enfants – j’ai voté M.François Hollande au second tour des présidentielles, pour débarrasser la France d’un homme dangereux en la personne de M.Sarkozy.

      Séquence souvenir : François Hollande – Discours du Bourget – 22 janvier 2012 :
      https://www.youtube.com/watch?v=up62HaC6cFI
      ( Cela fait sourire quand on revoie la vidéo et qu’on entend toutes les conneries qu’il a professé théâtralement et qu’il a surjoué cyniquement / On comprend mieux maintenant pourquoi ses mensonges ne trompent plus personne, un vrai bouffon ce M.Hollande ! )

      J’avais bien vu à l’époque que la couleur rose, initialement la couleur du Parti Socialiste avait complètement déserté les meetings de M. Hollande et qu’au delà de la couleur « bleue UMP », ses discours sonnaient déjà largement creux, mais face au fou de l’UMP, je n’avais pas hésité. En 2007, oui, j’ai voté pour M.Hollande.

      Résultats des courses : Une défaite sur toute la ligne après avoir au bout de trois mois du quinquennat, complètement abandonné son électorat,c’est à dire la majorité des françaises et des français : en majorité employées et ouvrières, employés et ouvriers.

      La nomination de l’aile droite via M.Vals – 5% au primaires du PS ! – fut le début du crépuscule. La nomination de Monsieur Macron qui a dit sur la BBC qu’il admire avec ferveur la dirigeante britannique d’extrême droite, madame Margaret Thatcher, sonne définitivement le glas du PS. Avec Macron et  » la politique de l’offre  » c’est tout le corpus idéologique du Parti Socialiste qui est anéanti. Aujourd’hui le gouvernorat de M.Hollande sous la coupe totale de l’Allemagne signe le glas de la V° République. Celle qui assassine Rémi Fraisse au delà du ravage social et de la corruption de ceux qui nous gouvernent.

      M.Hollande : 800 000 chômeurs de plus. Une politique de droite comme une autre. Imaginaire politique NULLISSIME, une trahison idéologique majeure. Une démission totale face à l’Allemagne et un honteux abandon du peuple Grec.

      Que vous dire de plus ? Que j’ai eu deux grand-père anti-fascistes qui ont sauvé la France pendant la seconde guerre mondiale, les armes à la main ? Oui, c’est le cas.

      Que vous dire de plus ? Que la bête immonde revient. Oui, c’est le cas. A qui la faute depuis trente ans et depuis le 21 avril 2002 ?

      Que vous dire de plus ? Que je démissionne ? Absolument pas !

      M6R : https://www.m6r.fr/2015/04/contre-les-magouilles-de-la-5e-republique-le-m6r-fait-la-transparence/

      Par contre, que M.Hollande et ses sbires Thatchériens ne comptent plus sur moi pour les sauver de leur propre stupidité politique et incurie économique. Que le parti dit  » Socialiste  » ne compte plus sur moi pour leur donner des salaires dorés tout en détruisant les classes populaires & moyennes. Que la bourgeoisie qui va du FN au PS en passant par l’UMP ne compte plus sur moi – le gueux précaire – pour la remettre indéfiniment au pouvoir via cette classe d’ordures qui chie sur le peuple français. Que la bourgeoisie ne compte plus sur moi pour l’armer un peu plus via mon vote afin qu’elle poursuive sa sale besogne. Comme disait José Bové – que j’avais soutenu au premier tour de l’élection de 2007 –  » ils cassent tout ? Nous reconstruirons !  »

      Car, c’est à nous maintenant, rien qu’à nous, de renverser la table et d’en finir avec cette V° République taillée pour une extrême minorité richissime qui se reproduit imperturbablement via différents partis politiques. Il va falloir retrousser ses manches et cesser d’aller voter comme un troupeau de moutons pour ceux qui cyniquement nous tuent à grand ou petit feu.

      Rappel : https://www.m6r.fr/

      Réponse
      • @ Marc

        Je parle de PROCESSUS dont les résultats sont ironiques et cyniques.
        Je me cite :

         » Les gens se divisent et se démobilisent tout seul.
        Fascinant.

        Plus ils ne votent pas, plus la droite se renforce et ils se plaigent de politique de droite.
        Ironique. »

        J’ai dit fascinant et ironique, fascinante la division et la démobilisation, ironique que plus les gens ne votent pas pour punir une politique de droite et plus ils attisent la dite politique de droite.

        Vous me ressortez Chirac. Ok, il a été élu par la droite et par la gauche. Oui mais ! Mais la droite a remporté les législatives grâce à la démobilisation de la gauche, et logiquement, un président de droite avec législateurs de droite a fait une politique de droite.
        Rien a redire.

        Par contre il est vrai que la gauche, au pouvoir, a tendance à faire une politique de droite.
        Là, il y a a redire.
        Mais si on ne vote pas, c’est pire.

        Pourquoi cette prime à la droite ?
        A mon avis parce que dans un monde où l’écart entre riches et pauvres se creuse pour raisons décrites par Picketty et où en compensation il est plus dur pour les gens de penser à gauche à cause de ce que fut toujours le communisme réel, à part parfois la politique, tout est du côté de la droite.

        Tout c’est beaucoup…
        Que les gens n’utilsent même pas le vote qui seul leur permet quelque chose est ce qui les achévera.
        C’était la séquence augure.

        Réponse
  31. Noblejoué : « Plus ils ne votent pas, plus la droite se renforce et ils se plaignent de la politique de la droite. »

    Au contraire de la bourgeoisie rituelle, le principe de la liberté n’est pas de se trouver à avoir tort ou raison contre autrui mais de partager des points de vue différents les uns des autres sur les actions à entreprendre au profit de cette liberté fraternelle qui nous est commune en idée et en fait.

    Réponse
    • « le principe de la liberté n’est pas de se trouver à avoir tort ou raison contre autrui mais de partager des points de vue différents les uns des autres  »
      Je ne conteste pas le principe de liberté. Chacun pense et dit ce qu’il veut.
      J’aime la liberté, mais aussi la vérité… Donc je défends ce que je crois être la vérité et libre aux autres d’être ou non d’accord.

      Que peut bien vouloir dire « bourgeoisie rituelle » ? Que la bourgoisie suive des rites ? Dans la discution aussi ?

      Pour la question de vouloir avoir raison, je crains bien que ce ne soit un caractère de la nature humaine, a vrai dire qui a été trés développé par les Grecs puis dans l’Occident où tout philosophe se démarque, s’oppose à un ou des prédécesseurs.
      Mais peu importe.

      Ce qui compte c’est que, comme le pensaient les Grecs, il y a des moments décisifs, qu’il ne faut pas laisser passer. Alors par le kairos, ne laissons pas passer les occasions qui nous restent de rendre le monde moins mauvais.

      Les occasions…. Au nom de quoi les laisser passer ?
      Au nom des rites tels que de la manif, les rites, il y en a dans tous les étages de la pyramide sociale, et de toutes les couleurs. Mais ah flute, la manif est récupérée par les réacs, voire manif pour tous, c’est pas du jeu.

      Elections : c’est parce que Hollande a été élu que les homosexuels peuvent se marier, ça et quelques autres trucs, c’est mieux que rien.

      Réponse
      • Maladroitement sans doute, je désirai marquer que nous étions tous du même bord, abstentionnistes ou non.
        Qu’en conséquence, on ne devait pas poser des anathèmes les uns contre les autres juste parce que nous ne sommes pas d’accord sur la façon de procéder.

        À dire vrai, en tant que votant exprimé, je suis toujours au recul à devoir le faire dans cette démocratie agonisante, et même, plus que mes raisons, ce sont les faits qui se déroulent dans les pays où le vote est inexistant qui me font préférer à voter plutôt qu’à m’abstenir, tant qu’on le peut encore…

        Réponse
        • Je vous comprends. Pardon Smoski de ne pas toujours le faire ! Et vous avez raison de dire que ce qui nous unit est plus important que ce qui nous divise.

          Réponse
    • @Clocel Merci de ce nouveau lien, je vais en diffuser le poème ! 😀

      Réponse
      • Smolk,

        Je te prie de noter à quel point nous sommes créatifs, nous autres, abstinents !!! :o)
        Tiens, on pourrait créer une expression: Bourrin comme un suffrageux !!! :o)

        Réponse
        • @ Clocel :

          Le petit cheval dans le mauvais temps, qu’il avait donc du courage !
          C’était un petit cheval blanc, tous derrière et lui devant.

          Il n’y avait jamais de beau temps dans ce pauvre paysage.
          Il n’y avait jamais de printemps, ni derrière ni devant.

          Mais toujours il était content, menant les gars du village,
          A travers la pluie noire des champs, tous derrière et lui devant.

          Sa voiture allait poursuivant sa belle petite queue sauvage.
          C’est alors qu’il était content, eux derrière et lui devant.

          Mais un jour, dans le mauvais temps, un jour qu’il était si sage,
          Il est mort par un éclair blanc, tous derrière et lui devant.

          Il est mort sans voir le beau temps, qu’il avait donc du courage !
          Il est mort sans voir le printemps ni derrière ni devant.

          Paul FORT

          Réponse
  32. Jacques Sapir :  » Manuel Valls ment, Manuel Valls est allemand  » [ sur un air de cucaracha ]

    Extrait :  » Si l’on se fait une certaine idée de la France, alors il faut aussi reconnaître que la France est une idée, que l’on peut être français parce que l’on se reconnaît dans des principes, dans des combats, qui ont été, et qui sont encore menés, par les Français. C’est le sens de la chanson « Ma France » que chantait Jean Ferrat. C’est en cela que notre droit de la nationalité s’avère supérieur au « droit du sang ». Et là, il faut reconnaître que Manuel Valls, mais avec lui, Emmanuel Macron et François Hollande, ne sont pas, ne sont plus, français tout comme ne l’étaient plus les sinistres personnages de Vichy. Car le problème n’est jamais l’origine.  »

    Quand Manuel Vals a peur d’Alexis Tsipras et flingue le peuple grec dans le dos tandis que le premier ministre français se trouve au Portugal….(!)

    A lire sur le blog de Jacques Sapir :  » Sur l’air de la Cucaracha… »
    http://russeurope.hypotheses.org/3721

    Réponse
  33. Ce ne sont pas les politiques mais les pouvoirs qui sont les assassins, les politiques n’en dessinent que le contexte.
    Pour la lutte contre le pouvoir en place, un contexte sous la droite ou l’extrême droite ne sera pas le même qu’un contexte sous la gauche.

    « Le pouvoir n’existe que tant qu’on ne se révolte pas. »

    Réponse
    • « Pour la lutte contre le pouvoir en place, un contexte sous la droite ou l’extrême droite ne sera pas le même qu’un contexte sous la gauche. »
      Vraiment ???
      Smolk, arrête-moi si je dis une connerie, mais c’est bien Macron, Ministre de « Gauche » qui est en train de rétablir le STO ???
      « Mon véritable adversaire n’a pas de nom, pas de visage » Tu te souviens ???

      On ne se bat pas contre des concepts, mais contre les hommes qui portent les insanités du moment, ou alors, on finit chez les marxistes à jouer au bilboquet avec une boule pleine en attendant le grand soir…

      Ta pensée devient incontinente mon bon Smolk, tu finiras chez les gauchistes anonymes !!! :o)

      Réponse
    • Clocel : « On ne se bat pas contre des concepts, mais contre les hommes qui portent les insanités du moment »

      Nous sommes d’accord, c’est ce que je dis du pouvoir en place, quel qu’il soit, il est assassin. Tu me mettrais un pouvoir anarchiste en face que ce serait pareil. Non ?
      Aussi, dans la réalité du moment, j’invite à préférer de combattre un pouvoir assassin de gauche plutôt que de droite ou d’extrême droite.

      Pour l’incontinence, je n’ajouterai pas « une nouvelle couche » à cette remarque… 😀

      Réponse
  34. ON cause, on cause et on est tous d’accord sur le fond et le constat (au moins sur ce forum) mais il faut aussi agir et puique le changement ne viendra pas d’en haut, c’est un fait acquit, à nous d’agir, nous, les gens d’en « bas » qui nous sentons impuissant à faire bouger les lignes tant la corruption est installée à tous les niveaux, avec le TINA de Thatcher repris en choeur dans tous les médias ; alors quoi ? eh bien, déja commençer par se changer soi même, intégrer un nouveau paradigme dans lequel la frugalité , la simplicité volontaire soit le fil rouge de nos actes d’achats, de vie, de relation, de vision du monde.
    Pour ma part, j’essaye modestement, j’ai la chance d’avoir un jardin avec quelques poules, je fais durer et je répare moi même (voiture, electro…), je ne mange presque pas de viande, je boycotte les GS, je me soigne autant que possible sans medocs , selon la devise quand un systeme ne nous convient pas , il suffit de ne plus l’alimenter et je diffuse au maximun les infos que je collecte ça et là susceptible de faire réagir les collègues ,amis etc…et j’ai voté blanc parce que le droit de vote est important en attendant naïvement que ce vote (+de 10% dernièrement) comptabilisé aujourd’hui (c’est nouveau) soit aussi, un jour, invalidant lorqu’il n’y a pas majorité absolue pour l’un des candidats.

    Réponse
    • J’ai soutenu la campagne de José Bové en son temps mais aujourd’hui je me pose de drôles de questions. Elles sortent du cadre, j’en conviens.

      Oui, lorsque je lis que certaines personnes promoteurs de la dite  » décroissance  » s’enorgueillissent de vivre dans une roulotte  » sans eau ni électricité « , je m’interroge.

      N’est-ce pas au fond la réalisation du rêve des néolibéraux que celui qui nous ferait prendre pour projet personnel et héroïque la misère qui nous est désormais échue ?

      N’est-ce pas là une perversion de l’ Ecologie Politique et une autre promotion d’un individualisme tout aussi tordu que celui qui se sacrifie jusqu’à sa propre décroissance… corporelle. Devrons-nous demain encore nous excuser de vivre avant d’aller au cimetière ?

      Je ne conteste pas la révolution politique de l’ Ecologie , bien au contraire, mais je veux rester un esprit libre qui en interroge toutes les manifestations. Je sais que l’on peut grâce à l’utilisation de certaines techniques, obliger autrui à réaliser des actes qu’il n’aurait pas eu envie de produire spontanément et je me demande ce qui peut pousser certains individus à réclamer la misère qu’on leur a de toutes les façons, déjà, largement offert.

      Au delà des procédures d’influences comportementales, je me demande pourquoi pendant que des milliers de milliardaires et millionnaires se pavanent à la surface du globe, certaines personnes payent le prix fort à leurs places. Au delà de M.Freud, je me pose la question des effets de pouvoir et de la manipulation idéologique des esprits.

      Permettez-moi de douter sur l’outrance personnelle que certains ont à me culpabiliser parce que je lis des livres avec ma lampe de chevet et que je bois l’eau du robinet. Quand je pense à mes deux grands pères qui se sont battus pendant la guerre contre les nazis puis contre la misère – la leur et celle des autres – cela me resterai en travers de la gorge si je devais être condamné à vie, à vivre dans une roulotte, à puer des pieds et de la gueule pendant que les seigneurs ripailleraient et ricaneraient face à tant de docilité. A vrai dire, je sais pertinemment aussi qu’ils ne se contenteraient pas de cet état de fait. Ils n’hésiteraient pas à m’abattre à coup de fusil. Juste pour de rire, face à si peu de résistance de ma part.

      Traité de la servitude libérale : Analyse de la soumission Broché – 10 octobre 1994
      de Jean-Léon Beauvois (Auteur)

      Réponse
      • Ouaip, Marc.
        Très joli ce texte.

        Mais tu pourrais aussi citer Gandhi ou Mandela…
        Sur le sujet de la vie humble Gandhi a été pas mal, et il a renversé des puissants.
        Si quelques milliers de milliardaires sacrifient la possibilité de l’existence humaine sur terre au seul profit de leurs jouissance actuelle, mieux vaut les écarter et éviter de les imiter, non?

        La caricature de la roulotte et de la bougie en cire d’abeille est outrancière. Les énergies renouvelables existent, et la consommation à tout va contient en elle même l’esclavagisme auquel on se soumet pour y avoir accès (c’est un cercle vicieux autodestructeur qui, en prime, donne le pouvoir aux possédants).

        Ne plus retenir pour soi le critère de la richesse (matérielle) comme critère existentiel fondamental, c’est ne plus donner prise sur soi aux exploitants de cette situation. C’est surement la meilleure pierre angulaire ou poser son levier pour faire évoluer cette société sans qu’elle ait besoin de s’être fracassée dans le mur du néo-fascisme pour se remettre en question.
        Mais je peux me tromper…

        Une dernière remarque, ce n’est pas parce que certains se gavent qu’il faut les jalouser. Les ignorer sera plus efficace, leur existence n’en sera que réduite.

        Réponse
        • Entièrement d’ac avec saxo.

          Réponse
      • MARC : « cela me resterai en travers de la gorge si je devais être condamné à vie, à vivre dans une roulotte, à puer des pieds et de la gueule pendant que les seigneurs ripailleraient et ricaneraient face à tant de docilité. A vrai dire, je sais pertinemment aussi qu’ils ne se contenteraient pas de cet état de fait. Ils n’hésiteraient pas à m’abattre à coup de fusil. Juste pour de rire, face à si peu de résistance de ma part. »

        Prendre la pauvreté comme une docilité est un non sens de nanti.
        L’avantage de la pauvreté sur la richesse exploitante c’est de ne ne dépendre que de soit, de ne pas en faire une vertu mais de s’y exercer à la lutte, à l’insoumission, à la fraternité dans la nécessité, à celle du partage de l’existence, c’est à dire d’acquérir une tôlérance digne et responsable la plus étendue qu’il soit. Vivre réellement et pleinement par soi-même.

        Je vais te dire MARC ce que la richesse cache plus soigneusement que tous ses trésors comptables :
        La richesse envie à la pauvreté la liberté d’être et de penser qu’elle elle ne pourra jamais atteindre par la dépendance de sa richesse aux pouvoirs.

        Dit autrement :
        « Le secret des dieux est qu’ils nous envient notre mortalité. »

        Réfléchis plus qu’en surface à ces mots…

        Pour ce qui est d’abattre les pauvres d’un coup de fusil, c’est le quotidien le plus banal qu’il soit que tu décris là et je ne vois pas ce que tu as à reprocher de ce quotidien à ceux qui ne craignent ni le coup de fusil, ni la chèreté de leur existence assumée devant tous.
        En fait, ce que tu décris, c’est le prosélytisme le plus bourgeois qu’il soit possible de produire dans un souci d’auto-justification assassine.

        Réponse
      • Moi aussi j’ai voté Bové en 2007. Dois-je le regretter même si ce n’est pas moi qui aie trahi?

        La décroissance si elle ne s’impose pas comme un modèle de développement économique ce sera très violent.
        Il n’y a pas assez de ressources sur terre pour que tout le monde vive comme un membre de la classe moyenne américaine ou européenne, sachant cela, que croyez-vous qu’il va se passer si on laisse les choses aller à leur cours actuel?
        Z’êtes prêts à aller vous faire trouer la paillasse (vous et/ou vos enfants) pour avoir le droit de continuer à vous goinfrer?
        Ayant dépassé le demi-siècle d’existence je pense commencer à bien connaître l’être humain, ce « cancer de la terre » comme dirait l’agent Smith, et je n’ai malheureusement pas de doute sur l’issue probable même si je fais ce que j’ai à faire (je n’ai pas de voiture, pas de frigo, pas de machine à laver, plus de tv, j’évite le streaming, je n’ai jamais pris l’avion…)
        Il ne faut tourner non plus en grosse caricature la décroissance, il ne s’agit pas de retourner à l’âge des cavernes et l’éclairage à la bougie. Il s’agit de trouver un mode de développement durable qui permette de faire aux contraintes (réchauffement climatique, planète surexploitée qui se transforme en désert sans vie par la disparition de la biodiversité, 9 milliards d’individus qui n’ont pas à subir l’inégalité due à leur lieu de naissance…)

        Réponse
        • Henri Kanaan : « l’être humain, ce « cancer de la terre » »

          Ils sont peu les êtres humains qui instrumentent la destruction de la vie sur Terre, je n’en ferai pas une généralité pour tous les peuples.

          Réponse
          • « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »
            Albert Einstein

          • @Clocel : Citation qui dédouane la responsabilité des nantis sur les démunis, comme l’eugénisme le fait si bien…

          • « Si on écoutait ce qui se dit, les riches seraient les méchants et les pauvres seraient les gentils.

            Alors pourquoi tout le monde veut devenir méchant ? » :o)

            Coluche

          • Il y a une différence entre la méchanceté sans le pouvoir de l’exercer et celle avec le pouvoir de nuire.

  35. En fait, certains pauvres envient les riches, certains riches envient les pauvres…
    Les pauvres sont dans une privation imposée. Que certains soient, dans le pire des cas, si soumis qu’ils n’osent pas envier, dans le meilleur des cas si nobles qu’ils aient d’autres ambitions que la richesse, est secondaire.
    Secondaire aussi que les pauvres et les riches s’envient parce qu’en fait c’est entre gens d’un niveau social comparable qu’on s’envie surtout.
    Ce qui est un des cas où on peut dire que ce sont les petites différences et non les grandes qui divisent.

    Petites différences…
    Entre les hommes mortels et les dieux immortels qui n’auraient franchement pas grand chose à voir avec les mythologies, les différences, non seulement mais de vie et d’intelligence et autres capacités seraient énormes.
    Trop grande pour être conçue par la plupart des hommes et a fortiori enviée, n’est pas Gilgamesh qui veut, qui d’ailleurs, le malheureux, échoue à conquérir la vie sans fin…

    Réponse
    • @Noblejoué : Le pouvoir est un choix en plus d’un vice.
      Qu’il soit mortel ou divin.

      C’est de là que l’envie des riches envers les pauvres surgit. Eux ont la possibilité immédiate de s’appauvrir pour se rendre libres, pas les pauvres de perdre leur liberté pour conquérir le profit des riches. Enfin, pas la plupart des pauvres et surtout pas immédiatement…

      Voir le film de Capra pour faire image : « Vous ne l’emporterez pas avec vous. »

      C’est pareil pour les dieux qui peuvent se priver de leur immortalité pour connaître tout ce que la mortalité apporte à la Vie, mais ils ne le feront jamais !

      Réponse
      • @ Smoski

        Plus important que le pouvoir. La nature. La nature humaine est inférieure à la nature divine si dieux il y a. Dire que les mortels valent mieux que les mortels est un non-sens pour moi.
        Un qui perd gagne.
        Une consolation de perdant, très partagée, évidemment, puisque les hommes sont mortels et qu’on se rassemble piteusement sur ce qu’on a même si ce n’est pas glorieux, notre mortalité commune, des ennemis communs.
        L’Homme a une appétence pour la pourriture, celle qui sera la sienne comme cadavre, et celle qu’ il produit comme lyncheur, je l’assume mais je me soigne, enfin, j’essaie…

        Maintenant le pouvoir.
        Je pense que vouloir excercer le pouvoir chez l’homme a deux causes.
        On l’oublie : nous sommes des animaux, plus précisément avec diverses caractéristiques dont l’instinct de domination.
        Et, mais il faut réfléchir un peu, la compensation.
        Diverses compensations, un mortel compense d’être en sursis en exercant un pouvoir sur les autres, l’impuissance du mortel niée par la puissance du pouvoir.
        Pour d’autres, ou s’ajoutant, on compense une mauvaise enfance, d’être subordonné en ayant ses propres gens, et autres choses semblables.

        Les dieux ne subissant rien de tout cela serait forcément meilleurs. A quel point ? Dur à imaginer, autant demander aux pervers de comprendre des gens altruistes et désinterressés.
        Et multiplier cette difficulté ou impossibilité par mille ou plus encore.

        Réponse
      • Encore une fois, Joël,
        qui sont les riches et qui sont les pauvres?…

        « Eux ont la possibilité immédiate de s’appauvrir pour se rendre libres » –  » pas les pauvres de perdre leur liberté pour conquérir le profit des riches ».

        Si c’était si simple, ce serait bien.
        Mais encore une fois « qui sont les riches ?  » et « qui sont les pauvres ? », et aussi, estimes-tu qu’on est soit l’un soit l’autre, ou pense tu qu’il y a des gens qui sont ni l’un ni l’autre?

        On est toujours le riche de quelqu’un ou le pauvre de quelqu’un d’autre selon qu’on regarde vers les plus ayant que soi ou vers les moins ayant. Alors parler des riches et des pauvres, c’est parler des extrémités, c’est à dire d’un tout petit nombre de personnes (je dis pas qu’elles sont négligeables, mais qu’ignorer les autres et les culpabiliser en les traitant de bourgeois, ou les enrrôler dans la catégorie « pauvres relatifs » selon les besoins, c’est tricher, et c’est se mentir à soi-même).

        Ensuite.

        Les pauvres, les « à plaindre », les « esclaves » seraient donc les riches? Puisque non-libres?
        Les riches (existentiellement), les bienheureux, les maîtres (de leurs destin) seraient donc les pauvres? puisque libres ?

        C’est paradoxal… Pourquoi vouloir aider les « pauvres » alors? c’est les riches qu’il faudrait plaindre.

        Et si ça rendait si libre que ça, pourquoi les riches ne s’appauvrissent pas? Parce qu’au contraire, moins tu possèdes, dans une société de possédants, moins tu es libre, contrairement à ce que tu voudrais (et qui, si ça a un sens philosophique, ça n’en a aucun de concret).

        On ne change pas des milliers d’années de conditionnement à l’avoir, et qui sait une propension naturelle à posséder aussi, peut-être, par un raisonnement, aussi beau soit-il. Il faut raisonner en en tenant compte.

        Pour finir, sur ta deuxième assertion, les pauvres qui rentrent dans le moule finissent par s’enrichir, si c’est le but de leur existence. Notre société ne leur interdit pas. Par contre ça peut prendre quelques générations. Et ils contribuent ce faisant au maintien de l’esclavagisme du système.

        La société des droits du sang a été abolie en France à la révolution française, et même si elle perdure par bien des aspects, elle est contrable par ceux qui veulent la contrer (contrairement au royaume uni, par exemple, où elle est encore officielle).

        Réponse
  36. Que la pauvreté au sens moyens matériels pour vivre soit un avantage est connu et reconnu depuis des lustres, il faut se boucher les neurones pour ne pas s’en rendre compte. Après, si elle mène à n’être que de la survie, bien sûr qu’elle est un handicap.
    Je parle donc de pauvreté dans le superflu là où l’on vit.

    Pour la richesse, je dis qu’elle est un handicap pour ce qui est de soi.
    Qu’on se goberge de la misère et de l’avilissement des enfants les plus démunis et de leurs parentés ne me paraît pas épanouissant pour quiconque s’y prête.

    Là encore, il suffit d’éveiller ses neurones plutôt que de tourner autours du pot et de ne pas entendre ce qui est dit.

    Réponse
    • « Que la pauvreté au sens moyens matériels pour vivre … »
      tu veux pas plutôt dire richesse?

      « Qu’on se goberge de la misère et de l’avilissement des enfants les plus démunis et de leurs parentés ne me paraît pas épanouissant pour quiconque s’y prête. »
      C’est une évidence. Et d’ailleurs, s’il en est qui se prêtent à ce jeu, ils ne le crient pas sur les toits. Je ne connais pas de société où il soit bien vu de se réjouir du malheur des autres.

      « Après, si elle mène à n’être que de la survie, bien sûr qu’elle est un handicap.
      Je parle donc de pauvreté dans le superflu là où l’on vit. »
      Bon, là tu me donnes un élément de réponse.

      Tu ne parles donc pas de pauvreté, mais plutôt de sobriété.

      Ce qui est plus général et que je comprends mieux.
      Ce que tu critiques, c’est l’indécence et l’exubérance. Le gâchis et l’irresponsabilité consumériste.
      Là je te rejoins.

      Maintenant, à moins d’âtre totalement démuni, on est toujours le riche d’un autre. Ce que je ne préconise pas, c’est le nivellement par le bas. C’est le don de tout ce qu’on a simplement par culpabilité d’avoir trop par rapport à d’autres.
      Apprendre à vivre avec peu, Ok, se remettre en cause, évidemment. Se dépouiller pour chercher la liberté… non. Faut pas pousser non plus.

      Réponse
      • saxo « tu veux pas plutôt dire richesse? »
        Oui pauvreté de richesse matérielle, si cela paraît plus clair. Je voulais préciser aussi que ce n’était pas une pauvreté sans richesses intellectuelles et pratiques, que le fait de ne pas aller s’instruire dans une institution ne rendait pas stupide pour autant, qwoâ !

        « Tu ne parles donc pas de pauvreté, mais plutôt de sobriété. »
        Être pauvre c’est être en danger, seul, alors que la sobriété ne me paraît pas l’être. Cette pauvreté là développe notre humanisme, nous instruit sur nous-mêmes et permet le partage de cette connaissance entre tous.

        « on est toujours le riche d’un autre »
        J’ai indiqué : « pauvreté dans le superflu là où l’on vit ».

        « Se dépouiller pour chercher la liberté… non. Faut pas pousser non plus. »
        « Homme de peu de foi », disait l’autre… 😀

        Maintenant, j’ajouterai en fond que tout ce que nous exigeons aujourd’hui de superflu dans nos vies est ôté à nos enfants dans 50 ans. Quoique qu’il soit difficile de réaliser maintenant pour abaisser nos exigences de confort et de sécurité, c’est une offrande qui n’a d’autre justification que le souci que nous avons des enfants, tous les enfants à venir.

        Réponse
  37. Depuis plusieurs années, j’aime beaucoup lire tes articles.

    Cela serait bien si tu en faisais un sur la fusion des régions et sur tout ce que cela entraîne comme changements pour la population et les salariés du public.

    Réponse
    • Pour l’instant, je n’en sais foutrement rien. Je pense que la tendance est à la concentration des pouvoirs dans les métropoles et à la gestion coloniale des territoires ruraux, mais il y a une autre finalité derrière, que je ne vois pas bien encore.

      Réponse
      • Tu devrais commencer à t’y intéresser. Je pense qu’il va se passer pas mal de choses.

        Réponse
    • Bonjour,

      Je suis technicien France Télécom/(hélas) Orange à Auch, et depuis quelques réorganisations nous sommes sur une direction qui englobe Midi Pyrénées et Languedoc-Roussillon et par le plus grand des hasard cela correspond avec la nouvelle « région » qui englobe les ancienne MP et LR, en fait l’Etat gère comme une classique entreprise soumise à l’économie de marché, et vogue la galère…

      bonne journée,
      Michel

      Réponse
  38. Bonjour,
    une devinette :
    jusque là on me faisait comprendre que j’étais au fin fond du Languedoc-Roussillon mais maintenant je me trouve au cœur d’une vaste région.
    Quelle ville suis-je ?

    Réponse
  39. Ah là là…
    souvenir souvenir… C’est sur ce joli bulletin doigt d’honneur que j’avais découvert ton blog Agnès…
    😉

    Sur le fond du billet… Malheureusement, je suis assez d’accord. Pfffff… c’est même triste de le reconnaitre. Je ne supporte plus leurs têtes, je ne supporte plus leurs voix… ni leurs propos quand je les lis, tous autant qu’ils sont.
    Quand j’aperçois un titre qui dit que Valls explique les résultats parce que la politique qu’ils mènent n’a pas encore porté ses fruits, je détourne les yeux, je ne veux pas lire une ligne de plus.

    Non seulement les représentants de la classe politique sont nuls, mais en plus ils frisent l’inintelligence irresponsable. Pas étonnant que Marine augmente son score, parce que, même si elle est plus brune que bleue, au moins elle a un peu de matière grise…

    Perso, j’ai pas renoncé à voter. Je pense que j’y retournerai, parce que c’est le seul outil d’expression qu’il me reste (étant contre toute forme de violence), mais j’avoue que ces quelques dernières élections, j’ai fait l’impasse sans regret. Je ne peux plus (pour l’instant) donner ma voix à des gens qui s’en servent pour me faire dire le contraire de ce que je pense.
    Ce n’est pourtant pas une solution qui me convient…

    Réponse

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