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Petites histoires de ceux qu’on laisse au bord de la route.

Auto-stop, par Patrick MignardSa silhouette pâle s’est brutalement matérialisée à la lueur de mes phares. Je suis crevée et il est pité à un endroit improbable, à la sortie du rondpoint, juste à l’embranchement de la bretelle d’accès de la voie rapide. Il agite les bras comme un sémaphore et je me dis juste qu’il est vraiment mal placé, c’est qu’il est déjà très tard, que je suis bien seule dans ma petite voiture, qu’on ne sait jamais sur qui on va tomber, mais que je ne sais pas non plus sur qui il va tomber à son tour une fois que j’aurais laissé les ténèbres l’engloutir à nouveau dans mon rétroviseur, qu’on vit dans un monde de cons où tout le monde a peur de tout le monde et qu’il me faudra quand même bien mourir un jour ou un autre.


La nuit, c’est toujours plus délicat, surtout quand tu es une femme seule. Ça, on te l’a bien appris : femme seule = victime. Même si tu t’en défends, même si tu fais ta bravache, ça cautérise tout l’hémisphère droit de ton cerveau et un peu le gauche aussi. La fois d’avant, c’était déjà tard dans la nuit, déjà en rentrant de Fleurance, déjà seule, mais avec une plus grosse voiture. Cette fois-là c’était une femme flageolante qui avait surgi de la nuit chaude de l’été, à la lisière d’un bled paumé. Ça avait été instinctif : ne pas la laisser au bord de la route, à la merci du premier connard venu. Elle avait été un peu surprise en découvrant ma petite silhouette perdue devant le grand tableau de bord de la R25.

  • Ah, tu me sauves la vie, tu sais !

Nous ne saurons heureusement jamais jusqu’à quel point cette assertion a été vraie, mais son haleine pâteuse et avinée envahit rapidement l’habitacle.

  • Ce n’est rien, je ne me voyais pas te laisser toute seule au bord de la route.
  • Ah si, tu es quelqu’un de génial, tu es un ange, tu es mon ange gardien !

C’est fou comme l’alcool embellit tout avant de tout mochifier.

  • Tu vas où ?
  • Au bled suivant, font une fête, je devais y aller avec des potes, mais je les ai perdus. Doivent y être.
  • T’es sûre ?
  • Oui, oui, ça va aller, je connais du monde là-bas, t’inquiète pas… t’es une vraie petite mère pour moi, une vraie petite mère…

Et elle est repartie, vers le brouhaha du balloche qui ne couvrait pas les rires trop forts.


J’ai freiné tellement brusquement que je me suis surprise moi-même. L’homme court vers ma voiture et son visage s’encadre dans la portière passager pendant que je dégage le siège à côté de moi sur lequel je stocke immanquablement mes petites affaires quand je me déplace. Il a l’air plutôt jeune et ses traits expriment à la fois la lassitude de l’heure et le soulagement de la fin de l’attente.

  • Montez vite, vous êtes super mal placé.
  • Vous allez où ?
  • En direction de Vic. Ça vous va ?
  • Oui, très bien.
  • Ça craint pour faire du pouce, ici.
  • Oui, mais à la sortie de la voie rapide, au milieu de nulle part, c’est encore pire.
  • C’est vrai.

Je redémarre aussi vite que possible dans la nuit étoilée. Je baisse le son pour ne pas lui rayer les tympans.


Cet autre jour, j’étais côté passager. On rentrait de Bordeaux sous un cagnard qui nous laissait vaguement comateux à ce feu rouge qui n’en finissait pas. Encore 20 bornes avant la maison, les chats qui ont pissé à côté de la litière, les pièces restées fraiches derrière les volets mi-clos et le putain de verre d’eau fade que je ne vais pas manquer d’avaler à grands traits impatients en arrivant. C’est alors que je l’ai remarqué, du coin de l’œil, presque contre ma portière, alors que son gilet de sécurité aurait dû me déchirer la rétine. En un quart de seconde, je vois sa trogne burinée par les saisons, sa démarche un peu lourde et moi qui ne reconnais jamais personne, je le loge immédiatement :

  • Vous voulez rentrer à Manciet en pouce, c’est bien ça ?
  • Ben oui…
  • On ne va que jusqu’à Nogaro, mais on peut vous laisser à votre coin préféré, devant Les Cordeliers.
  • Mais comment vous savez ça ?
  • C’est facile : il m’arrive de boire un pot là-bas et un jour, je vous ai vu devant en train de chercher une voiture.

  • Regarde ce drôle de type : s’il faut, il est complètement bourré.

Alors que j’étais tranquillement affalée en terrasse à téter mon Ricqlès, juste en contre-bas, un bonhomme rougeaud à la démarche incertaine s’était mis à alpaguer chaque véhicule qui passait devant et ce n’est pas une image. Il se dressait au milieu de la route, s’agrippait aux portières et parlait avec chaque conducteur qui avait le malheur de passer par là. À moment donné, j’avais bien cru qu’il était passé sous les roues d’un gros-cul espagnol trop pressé pour ralentir, et puis non, le bonhomme était reparti à la charge avec sa drôle d’allure de canard ivre. Quand, finalement il avait été embarqué par une femme plutôt souriante derrière le volant de son Espace, j’avais partagé mon étonnement avec la serveuse.

  • Il était bourré ou quoi, ce type ?
  • Bah non, c’est (un camion qui passe, c’est toujours un nom qui se perd) : tout le monde le connait dans le coin. Il travaille à droite, à gauche et comme il n’a pas le permis, il fait du stop pour rentrer chez lui.
  • Ah bon, c’est un habitué ?
  • Oui, ça fait longtemps qu’il fait ça. Il vit à Manciet. Vous savez, sans voiture, ce n’est pas très facile, par ici.
  • Non, ce n’est pas trop facile.

C’était juste en sortant d’Éauze que j’avais ramassé ce petit couple qui avait l’air tombé du nid.

  • Je suis désolée, ma voiture ne paie pas de mine, mais elle est très confortable.

C’était du temps de la R25.

  • Non, non, pas du tout, on est très contents que vous vous soyez arrêtée. De toute manière, ce sont rarement les berlines neuves qui s’arrêtent pour les autostoppeurs.
  • Ah bon, vous croyez que c’est un truc de pauvres que d’aider les autres ?

Là, je les ai pris à contrepied et ils me regardent comme un étron au milieu d’un saladier. Je change de braquet.

  • Vous avez fait des stats, ou vous avez l’habitude de vous déplacer comme cela ?
  • Depuis qu’on est ici, oui, on est bien obligés.
  • Ah, je me disais bien que vous n’aviez pas l’accent du coin. Vous venez du Ch’Nord ?
  • Oui, c’est ça.
  • Ah, mais qu’est-ce que vous faites alors si loin de chez vous, paumés au milieu de la pampa gasconne à espérer que quelqu’un vous ramasse au bord de la route ?
  • On nous a dit que par ici, il y avait du travail pour ceux qui n’ont pas peur de bosser, alors on est venu. Le problème, c’est que là-haut, on vivait en ville et que du coup, on n’a jamais eu besoin du permis de conduire.
  • Vous voulez dire que vous cherchez du travail dans le coin sans avoir de voiture ?
  • Oui, c’est ça.
  • Mais personne ne vous a dit que ça allait être très compliqué, vu qu’il n’y a pas de transports en commun ?
  • Ben, maintenant, oui, mais… on n’a pas d’argent pour le permis.
  • Ben, bonne chance, les gars.

Sans voiture, ce n’est vraiment pas facile dans le bled. C’est pour cela qu’il a fallu que je consacre une partie de l’argent du chauffage pour changer la R25 quand il s’est avéré que de continuer à la réparer revenait à écoper le Titanic avec une cuillère à thé.

Du coup, je me dis que je dois aussi prendre ma part de ceux qui sont encore plus dans la merde que moi.


  • Vous habitez à Vic ?
  • Non, pas du tout, j’habite à Averon-Bergelle…

Ce n’est pas très loin de chez moi, mais d’un autre côté, il est tard, je suis crevée, je ne le connais pas et je n’ai carrément pas envie de faire un détour par les petites routes à la con où on voit les bestiaux qui traversent une seconde trop tard. Surtout que Saxo contre sanglier, je ne parie pas forcément sur la tôle.

  • … mais c’est très bien Vic, c’est énorme, c’est comme si j’étais chez moi. Au bar du centre, j’ai toujours des potes qui peuvent me ramener ensuite.

En fait, je me dis que ce gars est peut-être tombé du ciel. Minuit vient de passer, et cette portion de route est toujours longue, interminable, éreintante. Mais là, on discute et je ne vois pas le temps passer. Je lui raconte le principe du Marathon des sciences « ben non, ce n’est pas une course à pied, c’est une succession de 12 conférences scientifique pendant 12 heures ! », il me parle de sa musique, du fait qu’il revient de Toulouse en pouce où il a enregistré un album avec son groupe, et du Bikini, où il a joué, le mois dernier.

  • Merde, le Bikini, ce n’est pas rien : il y a 20 ans, j’y ai vu la Mano Negra en concert.
  • Ah oui, c’est super ça !

Il a la gentillesse de ne pas me faire remarquer qu’il y a 20 ans, il se tâtait pour savoir s’il continuait à chier dans ses couches ou s’il se tentait le pot. Je suis un putain de dinosaure.

  • Vous êtes certain que ça va aller ? Je peux pousser jusqu’à chez vous, si vous le souhaitez.

Nous sommes arrivés et je suis tenaillée par la mauvaise conscience de le laisser là au milieu de la nuit, même si la terrasse du bistrot est encore noire de monde.

  • Ça va aller. Je suis crevé, mais ça va aller.
  • J’écouterai votre musique, en rentrant.
  • Merci, c’est gentil.

J’ai eu confirmation sur Facebook qu’il avait fini par bien rentrer chez lui.

Les freaky frogs

Desperenza

76 Commentaires

  1. "J’ai eu confirmation sur Facebook"
    Ah ah ah … Là où il y a des tonnes d’amis en berline neuve qui jamais ne s’arrêtent pour les stoppeurs afin de retrouver au plus vite sa bande de potes virtuels avec lesquels on se raconte des trucs graves de la vie quotidienne… Comme les agressions dans la nuit noire ou pire, les pauvres imbéciles sans permis dans le gers.

    Arrêtez-vous, oui arrêtez vous tous pour amener les stoppeurs qui risquent autant que vous dans une mauvaise rencontre, c’est à dire très très très peu en fin de "conte"…

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  2. "Petites histoires de ceux qu’on laisse au bord de la route" il y a malheureusement un côté condescendant dans ce titre qui me dérange. Le côté de l’automobiliste d’ailleurs. Quid de celleux qui, comme moi, font EXPRÈS du stop ? Les gens ont 4 places dans leur bagnole et la conduisent seul. Ce n’est pas très décroissanciste. Les 3/4 de la population devrait faire du stop pour réduire la pollution et revenir à des rapports humains soutenables. Le stop c’est de l’activisme. Celleux qui en font par nécessité feraient bien de le considérer comme cela,illes n’auraient pas l’impression d’être "au bord de la route".

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  3. un bonhomme rougeaud à la démarche incertaine " s" ’était mis à alpaguer

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  4. En résumé, Miss, il vous reste à inventer un site de partage citoyen d’automobile pour limiter ce genre d’aléas.

    Mais quoi ? Un Ricqlès ? Un truc chilmique mondiialisé ?

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  5. Je ne sais pas si les gens qui passent voient seulement les auto-stoppeurs. Déjà, il n’y en a plus beaucoup. Il faudrait se demander pourquoi : parce que les gens ont tous des voitures? Parce que tout le monde a peur de tout le monde? La remarque sur le covoiturage est très juste : c’est une réelle marchandisation de quelque chose qui échappait à tout contrôle. On fait semblant d’enlever l’aléatoire, l’aventure du pouce levé ou de la portière ouverte et on planifie et, surtout, on contribue à cette idée que tout se paie forcément, que tout a un prix.

    Oui, c’est un truc de pauvres, je pense, de ramasser les gens au bord de la route. Même dans la rue, qui regarde encore les clodo qui font la manche? Qui les voit? Les gens sont tellement pressés, ont tellement mieux à faire que de s’occuper de ce qui peut arriver autour d’eux. Et puis l’autre est l’ennemi, le parasite, celui dont il faut se méfier, celui qui va peut-être salir l’intérieur cuir de ton 4×4 à crédit. Je pense que cela tient autant de la peur que de l’indifférence. Chacun dans sa bulle et comme cela, on ne risque pas de se rencontrer, de se parler et l’élargir son horizon.

    Pourtant, chaque fois que j’ai ouvert ma portière, c’est toute une histoire qui est entrée dans ma voiture.

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  6. bien sûr que c’est un "truc de pauvres".
    la mentalité de base de ce pays c’est quand même de s’enorgueillir de son indépendance et de n’avoir aucun recours à quelque forme d’assistanat ou de dépendance que ce soit, allons.
    "ils n’ont qu’à se démerder, comme moi!", dit le gros con en passant devant…"parce que c’est trop facile de compter sur les autres comme ça nan mais ho moi ma bagnole je la paie, hein".
    c’est comme ça qu’on a maintenant un site de covoiturage payant avec tout un tas d’évaluations des conducteurs, passagers, bagnoles, temps de parcours, ambiance…ça utilise les mots "solidarité" et "partage", ça se prétendrait facilement de gauche, même, mais ça capitalise, ça note, ça cote…encore une fois le fric va là où il est déjà, tu peux rentabiliser ta bagnole de fonction en prenant du stoppeur ou même du colis, enjoy le 15eme mois gratis sur le dos des moins chanceux que toi, petit cadre dynamique, et sois heureux, car tu "partages", tu es "de gauche", ta conscience est propre…
    pfff

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  7. Très bonne remarque d’Alexandria qui rejoint ce que je constate chaque jour de mon côté : une pensée "tout automobile" qui segmente l’espace public et le rend moins disponible et appropriable pour ses usagers. j’ai remarqué aussi la disparition des trottoirs ou leur biseautement pour les rendre plus accessibles… aux voitures.

    Le dernier truc qui m’a passablement énervée : mon bled et celui d’à côté ont décidé de déblayer la voie ferrée abandonnée qui les unit pour la rendre de nouveau praticable. Super bonne idée, je me suis dit dans un premier temps. La route est tellement étroite et fréquentée entre les deux bleds qu’il est très dangereux de l’emprunter en vélo et qu’il me faut soit faire des détours considérables par des petites voies de cambrousse soit charger mon vélo sur ma voiture pour aller de l’un à l’autre, soit un temps fou dans tous les cas, pour seulement 5 km. La voie ferrée est directe et protégée des voitures, ce qui me permettrait d’aller au bled à vélo avec ma fille.

    Que nenni : il s’agit en fait de créer un vélo-rail payant qui fonctionnera juste pendant l’été pour amuser les touristes. Gros investissement des deux communes, mais décrit comme pouvant être rapidement rentabilisé. Tout ce fric, tout ces efforts juste pour un piège à touristes! Et nous, on pourra continuer à se faire écraser ou à devoir prendre la bagnole pour 5 petits kilomètres!

    Je suis furieuse que MON fric serve à ce genre de choses plutôt qu’à des équipements et aménagements à destination des besoins réels!

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  8. Récemment, je suis parti en ballade à pied dans le Gard sous le cagnard et me suis paumé, j’aime bien me paumer ça crée du suspens.

    Après avoir demandé aux rares habitants le chemin, j’ai fini par faire du stop et ai été étonné quand même que des voitures s’arrêtent dont la plupart étaient modestes, des ouvriers ou des jeunes sans le sou, mais aucune voiture rutilante ne s’est arrêtée dont les conducteurs doivent être atteints de cécité ou "cessité".

    Fût un temps étudiant, je faisais du stop pour économiser le train sur 500 km, et ça marchait… et permettait de taper la discute pour faire passer le temps. Moins sûr que ça marcherait autant maintenant.

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  9. Dame Pupuce, Dame Monolecte, je pense qu’on peut utiliser ce site – blabla ou d’autres du même genre – sans avoir pour objectif de gagner du pognon. Parce qu’on peut aussi avoir une voiture (plus toute jeune mais qui fait encore très bien l’affaire) et pas trop de sous pour mettre de l’essence dedans. Alors un parcours qu’on ne pourrait pas faire tout seul – ou pas aussi souvent – parce que trop cher en sans plomb et en péage, on peut le faire si on est quatre dans la caisse. Et là, s’il y a enrichissement, il n’est qu’humain et dans mon cas, parcours habituel de 500 km, c’est 5 h, et la plupart du temps, ces 5h ne sont pas perdues, mais alors, pas du tout…Bien sûr on peut trouver que parler coût c’est sale et pas très glamour, mais la réalité s’impose, quand il y a coût il faut bien mettre de l’argent en face, et si on peut faire ça équitablement (en l’absence de généreux mécène) je trouve que c’est pas si mal. Bien sûr que le côté aventure du pouce levé en prend un coup, mais ce n’est plus l’objectif du truc. Là, il s’agit de faire un déplacement à moindre coût tout en en limitant autant que possible le côté aléatoire. C’est pas pour rien que la SNCF commence à s’inquiéter du développement du covoiturage organisé. Mais ça reste encore – principalement – un truc de pauvre, puisque le "non-pauvre" n’a souvent guère le soucis de réduire les coûts.
    Maintenant, je ne suis pas en train de prétendre qu’il n’y a pas quelques blaireaux qui viennent y faire du business, tout système génère sa part de profiteurs et de salopards, mais jeter le bébé avec l’eau du bain est un peu brutal…surtout pour le bébé, qu’il soit de gauche ou de droite.

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  10. « … les auto-stoppeurs. Déjà, il n’y en a plus beaucoup. Il faudrait se demander pourquoi » … (Agnès, 10 août, 11 h 34.)
    « Bien sûr que le côté aventure du pouce levé en prend un coup, mais ce n’est plus l’objectif du truc. Là, il s’agit de faire un déplacement à moindre coût tout en en limitant autant que possible le côté aléatoire. » (Collier à tiques, 10 août, 12 h 32.)
    J’ai quitté Paris (où j’ai vécu 40 ans sans éprouver le besoin de passer le permis) pour prendre ma retraite près de Sète. Il y a même des bus. Un soir, j’ai raté le dernier pour rentrer chez moi. Je déteste les taxis. (Ici, en plus, ils te font payer leur retour…) J’ai donc opté pour le stop (le "pouce"… Joli mot…).
    J’ai failli me tuer simplement pour aller à pieds de la gare de Sète jusqu’à un endroit "possible" pour le pouce : il n’y a plus rien de prévu pour les piétons le long des routes. Sans parler des innombrables ronds-points, échangeurs et autres surfaces bitumées à l’usage exclusif des motorisés… J’en fais régulièrement l’expérience chaque fois que j’essaie de me promener (aller d’un point à un autre en utilisant la voirie commune, payée – aussi – par mes impôts de piétonne). Faire de la randonnée ? Il faut une voiture – ou un co-voitureur – pour rejoindre le point de départ…
    Il y a quarante ou cinquante ans, c’était facile de marcher : il y avait des chemins de terre, des petites routes de campagne peu fréquentées, et à allure maîtrisable…
    Je suis née trop tôt dans un monde déjà post-moderne…

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  11. Agnès Maillard, en réponse à votre précédent commentaire, pardonnez mes mots qui seront certainement trop durs mais c’est un peu facile de désresponsabiliser chacun 1) de son attitude vis à vis des stoppeurs et 2) vis à vis de ces marchands du temps qui s’installent sur la moindre niche marchante concevable du web.

    Le web est désormais un univers marchand et je reste d’ailleurs perplexe que des gens comme vous s’obstinent à vouloir animer la galerie marchande, surtout sachant que sans vous et l’audiovisuel qui y est librement disponibles, la plupart des consommateurs béats cibles des égoïstes cherchant la moindre niche commerciale sur laquelle exister partiraient.

    Mais ce n’est pas un "modèle de société" qui pousse chacun à ignorer autrui : c’est un choix lucide de chacun. Et il est vrai qu’en se qui me concerne, constatant la générlalisation des peurs et des egoïsmes, je ne donne plus mon sang (pour sauver un vieux riche qui a la chance d’avoir accès à un hôpital ? Qu’il se démerde avec ses SICAV et don fonctier !) et effectivement, je ne fais plus rien de bénévole. Mais chacun est libre ou non de faire ces choix là : mais à prétendre qu’il existe un dictat social, on en viendrait presque à valider le vote utile, Chirac 2002, la constritution européenne DTC au nom d’un idéal social qui est bien plus souvent l’alibi des privilégiés. Que le vieux monde crève, et le plus vite possible : et tant pis si quelques uns attendent sur la route pour "rentrer du travail" : ils n’avaient qu’à ne pas contribuer au vieux monde plutôt que d’aller emmerder le premier venu pour continuer, encore un peu, à servir l’ordre capitaliste.

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  12. Ah, les site de covoiturage affiliés à Paypal pour éviter les "lapins" posés par d’indélicats passagers! Plus de transaction directes possibles entre les conducteurs et leurs passagers. ça m’a valu un échange de mails un peu chaud cette histoire et le boycott. D’ailleurs, il y a eu un article sur bastamag ou rue89 à ce sujet…

    Dans les années 80 il existait Allostop, une association qui mettait en relation automobiliste et passagers. C’était sympa.
    Je trouve normal de recevoir ou donner une participation aux frais. A l’arrière de ma vieille grosse berline de riche (que j’utilise trop peu mais qui me rend bien service et qui n’intéresse personne, donc je la garde. Me déplace plus en deux roues, motorisé ou non) j’ai collé un autocollant "covoiturage". J’ai proposé plusieurs fois des trajets (10h) de la frontière espagnole à l’allemande et vice versa pour 70€: jamais de candidat. Est-ce le fait que j’effectue ces trajets de nuit le samedi (moins de circulation, pas de camions) qui rebute? Est-ce un trajet peu recherché? Bref, dommage!
    Du stop j’en ai fait et j’ai souvent galéré, beaucoup même!
    Des stoppeurs j’en ai pris. Des qui me chapardait une bricole dans le vide poche latéral, et plus récemment des qui à peine dit bonjour et indiqué leur destination remettent leurs écouteurs dans les oreilles et "profite du con qui s’est arrêté". Du coup je remonte le son de France Musique jusqu’à ne plus entendre le grésillement insupportable!
    Alors il ne faudrait pas trop critiquer les automobilistes non plus! Les mentalités ont changé, et ce, des deux cotés.
    Il faudra réapprendre à s’apprivoiser…

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  13. D’un autre côté, comme je le raconte avec l’ouvrier de Manciet, tu as tendance à vite tomber sur des gens que tu connais.

    Tiens, une fois, je rentre de Manciet où j’avais visité la mère d’un copain et devant moi, il y a une bagnole qui rame et qui, très vite, se met à cracher de la fumée avec cette petite odeur très caractéristique du métal chauffé à blanc. Je commence à faire des appels de phare en série, jusqu’au moment où le conducteur s’arrête sur le bas-côté et descend pour voir pourquoi je le racolais de la sorte. C’était un pote de randonnée, que je n’avais pas vu depuis plusieurs mois et dont je ne connaissais pas la voiture. 

    Parce qu’ici, on se reconnaît à la voiture et on se fait coucou quand on se croise. C’est con, mais ça me fout toujours la banane quand quelqu’un me salue derrière son pare-brise. Le drame, c’est quand j’ai changé de voiture : il a fallut près d’un trimestre pour que les gens recommencent à me dire bonjour sur la route 😀

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  14. – Houla,, le Gers en stop, faut être joueur, limite aventurier!!! :o)

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  15. Lal post10
    "à servir l’ordre capitaliste"
    Mais a-t’on le choix dès lors que l’on vit dans et par le système même ?
    Le moindre instant de nos vies sont aux ordre de ce capitalisme et ce n’est donc pas volontairement que :
    "quelques uns attendent sur la route pour "rentrer du travail" : ils n’avaient qu’à ne pas contribuer au vieux monde"
    Ce vieux monde, c’est un fait, non un choix et il faut bien y manger et y vivre, non ?

    Tout à fait d’accord pour ce qui concerne le bénévolat, il faut que ce soit un choix personnel, un épanouissement recherché plutôt qu’une complainte aux pauvres, comme de s’arrêter pour un stoppeur d’ailleurs.
    Ne pas juger afin de ne pas être jugé, Lal. 🙂

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  16. J’ai repris à m’arrêter pour les pouces en l’air : souvent ce sont des ZADistes de NDDL qui sont en déplacement hors des limites de la zone à défendre (sinon ils sont en vélo, les machines sont communes à tous). De toute façon, dans ces coins-là on n’a pas intérêt à faire du 200 à l’heure, même s’il y a moins de GM qu’à l’automne dernier.

    Nos amis sont de bons marcheurs : j’en ai pris un, une fois, qui rentrait du CHU de Nantes, tranquillement : il y a largement 30 bornes !

    En tout cas, c’est toujours sympa. Continuons !

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  17. "il s’agit en fait de créer un vélo-rail payant"

    Quoi-t-est-ce un vélo-rail?

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  18. "Quoi-t-est-ce un vélo-rail?"
    Un pédalo avec des roues sur voie de chemin de fer.
    Le principe d’utilisation est un genre de promenade à péniche sur voie ferrée au lieu d’être sur canaux, ce peut être sympa par rapport à tout ce qu’on trouve comme attrappe-couillon estivalier.

    Agnes, et pourquoi ne pas l’utiliser sans prendre ton propre vélo ?

    Réponse
  19. Merci pour ces riches petites histoires d’autostop, racontées du point de vue de celle qui conduit. Je viens de lire ces autres histoires-là, du point de vue d’une autostopeuse-poète, que je vous signale avec plaisir http://lesmainsdanslespoches.tumblr

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  20. Oui, le vélo-rail sera payant pour les locaux auxquels il n’est pas destiné, par définition. On bénéficiera d’une réduction pour les 3 premiers mois, parce que hors saison. Vous êtes vraiment trop bon, mon prince!

    Avec cette connerie, on aurait pu en financer des km de voies cyclables, mais voilà, les voies cyclables ça ne rapporte rien, ça coûte!

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  21. "Avec cette connerie, on aurait pu en financer des km de voies cyclables"
    Agnes, et pourquoi ne pas coupler le vélo-rail avec une piste cyclable tout à côté ?
    La maintenance serait la même pour les deux.
    Ne désespére donc pas si vite !

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  22. Parce qu’ils s’en foutent! Il n’y a jamais de fric pour les équipements à destination des besoins des locaux, mais, bizarrement, on en trouve toujours pour financer une connerie à destination des touristes. Nous sommes des autochtones de la réserve indienne, voilà la vérité et tout ce que l’on attend de nous, c’est qu’on fasse la danse de la pluie avec une plume dans le cul pour distraire le parigot à la recherche d’authenticité rurale:

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  23. Juste une question, ton vélo-rail payant pour les touristes, il sera aussi payant pour les locaux qui le financent avec leurs impôts locaux?

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  24. Il fût un temps où le "vélo-rail" s’appelait draisine, fort joli mot ma foi, ne les laissons pas nous piquer le vocabulaire.

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  25. C’est con, mon beau-frère s’était fabriqué une draisine (pédalage en position vectorielle), un truc infernal, avec 4 roues de vélo (entre autres) et il a bien failli battre le record de vitesse des draisines avec. Sauf qu’il n’y avait pas suffisamment de voie ferrées désaffectées dans le coin pour l’utiliser.
    Il l’a jetée à la casse il y a quatre ans quand il y n’a plus eu accès à l’entrepôt dans laquelle il la rangeait.
    Si j’avais été au courant des projets de ton bled, on l’aurait mise de côté pour que tu la récupères. Comme ça t’aurais pu faire de la draisine clandestine sans avoir rien à raquer…
    Dommage.

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  26. «Très bonne remarque d’Alexandria qui rejoint ce que je constate chaque jour de mon côté : une pensée "tout automobile" qui segmente l’espace public et le rend moins disponible et appropriable pour ses usagers.»

    C’est un effet du paradoxe de l’inhumanisation des distances que relevait déjà Ivan Illich dans les années 70: aller globalement plus vite tend à éloigner les choses jusqu’au point où l’homme n’a plus assez de sa mobilité naturelle pour assurer ses trajets quotidiens. Pauvre ou riche, il se voit alors contraint pour cela de se doter de prothèses, telle la voiture.

    L’optimal en terme de vitesse humaine était selon lui atteint avec le vélo, qui est une mécanique simple, pas très onéreuse à entretenir et qui se contente d’optimiser la force humaine, n’empiétant ainsi que peu sur l’autonomie naturelle des individus.

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  27. pourquoi pas un petit train transportant les vélos et leurs humains ?

    Réponse
  28. @27 vieille dame

    Je ne me souviens pas qu’Illich ait parlé des trains dans ce que j’ai lu de lui, mais j’imagine que le problème serait le même que pour la voiture: si les distances quotidiennes supposent d’avoir accès à un petit train (mécanique coûteuse, nécessitant beaucoup d’infrastructure et un lourd entretien), l’individu n’est plus autonome.

    Il faut aussi voir que pour Illich les solutions doivent être universellement praticables, c’est à dire même pour les populations les plus déshéritées. Or si on peut envisager que tout le monde acquiert et sache entretenir un vélo, il est plus difficile de penser poser des voies ferrées partout. Le différentiel dans la vitesse de déplacement étant par ailleurs économiquement pénalisant (ceux qui n’auront pas accès au train n’iront pas en ville lointaine où, grâce au train, se concentreront les biens services et emplois), il vaut donc mieux dans le cadre d’une société égalitaire que personne n’y ait accès (la vie économique dans son ensemble se tenant alors dans des distances humaines).

    Réponse
  29. Il y a aussi Mc Luhan qui indiquait (pour comprendre les medias) que l’usage d’un outil anesthésiait la partie de notre corps qui l’utilisait, en prenant l’exemple d’un marteau pour enfoncer un clou qui anestésiait notre main pour en supporter l’action.

    On peut croire que par extension, l’usage d’un véhicule aussi sophistiqué et prégnant sur notre attention qu’une voiture nous anesthésie beaucoup plus et que c’est là, peut-être, qu’on peut voir que l’agressivité et l’incivisme sans vergogne des conducteurs n’est en fait que l’expression de cette anesthésie sur leurs qualités humaines.

    Réponse
  30. @ seb

    Il me semble qu’Illich avait calculé que, compte tenus de ce qu’il était nécessaire de faire pour obtenir une voiture, la vitesse finale pour l’utilisateur, était de 6 kilomètres par heure, soit le pas de l’homme pressé! :o)

    Réponse
  31. Pour l’histoire du vélo-rail, ils sont pas finis vos élus!
    D’un autre côté : élus = électeurs! Et les électeurs, y sont finis à quoi? A l’armagnac?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Armagn

    Réponse
  32. " la danse de la pluie avec une plume dans le cul"

    c’est le nouveau bassin d’emplois de par chez toi où c’est du folklorique local que les bouseaux ?

    Réponse
  33. Agnes @ post 24
    "Il n’y a jamais de fric pour les équipements à destination des besoins des locaux, mais, bizarrement, on en trouve toujours pour financer une connerie à destination des touristes."

    "Nos concitoyens sont devenus aujourd’hui de simples consommateurs de la république. On ne veut pas que le maire soit intelligent mais que le maire mette un candélabre devant ma porte."
    Agnes, tu ne donnes pas assez de détail sur cette histoire de velo-rail. 🙂
    Tu parles de financement, mais qui aura la propriété et l’exploitation de ce joujou ?
    Peut-être que les maires n’ont pas toute l’attitude et que le financement dépend de cet exploitant et que c’est mieux que rien faire ?
    De plus, vous êtes combien de vélocipédistes participant aux votes par rapport aux votants tuturistes ?
    As-tu davantage de renseignements permettant de mieux comprendre la position des élus locaux, je veux dire en leur faveur ?

    Je me souviens dans ton blog de ta rencontre avec le maire pendant ta canditature, il ne semblait pas si revêche envers tes idées !

    Réponse
  34. Pour en revenir au fait que les pauvres pratiquent plus la solidarité que les riches, y a qu’à regarder "Nus & Culottés" pour s’en apercevoir ! Systématiquement, les mecs galèrent comme des bêtes dans les bleds de bourges…

    Réponse
  35. COVOITURAGE : ayant fait beaucoup de stop quand j’étais +jeune, je suis pour bien sur.
    Montpellier – Paris, il y a 1 mois
    Je cherche un covoiturage sur le site payant (on paye le site un peu et on défraie l’automobiliste un peu +)
    De 45 à 55 euros le défraiement , la SNCF était à 90 à 120 E mais il y avait un IDTGV à 60 E.
    Mon heure de départ était un peu libre dans la journée,
    donc j’ai choisi le trajet le plus court, le plus sûr et 10 à 15 E de + : SNCF

    C’est un témoignage, pas un parti pris jusque là

    Mais là où je râle c’est que le défraiement de l’automobiliste n’est plus une contribution au voyage, c’est devenu une rentabilisation du voyage repartie sur 3 passagers.

    Réponse
  36. Une fois, j’ai vu un type avec un casque faire du stop. Comme j’étais en moto, je l’ai pris. (solidarité motarde, tout ça)

    J’ai regretté, il était lourd comme un âne mort et ne savait pas DU TOUT se tenir. En plus, la proximité l’a "ému", c’était excessivement gênant.

    Et puis en moto, impossible de converser.

    Sinon, j’hésite rarement à prendre des auto-stoppeurs quand je suis en voiture.

    Réponse
  37. Le problème de faire participer obligatoirement les stoppeurs aux frais de voyage, c’est que même si tu prends personne, tu auras les mêmes frais sur le dos.
    Et donc, le stop n’a pas à produire une source d’échange financière mais à demeurer un réel partage, sinon, c’est autre chose, un genre de taxi plutôt.

    Réponse
  38. j’ai lu un article ce soir qui contenait cette phrase suivante me donnant l’impression que notre monde est foutu:
    "Hélas, le grand philosophe serait en retard… d’une apostrophe historique. L’Europe, approfondie et surtout de la solidarité c’était peut-être pour avant-hier et encore. Désormais, le séisme devient permanent et nos institutions ex-démocratiques s’enfoncent trop bas sous la ligne de flottaison. Et dans les profondeurs… on y rencontre bien d’autres créatures politiques étonnantes et monstrueuses, c’est ainsi."

    Mais à chaque que je lis Agnès j’ai l’impression que le monde est beau et libre. Je m’inculque cette valeur et ça marche chez moi. Et pour être franc je réussi avec beaucoup d’efforts et de risques mais surtout avec l’aide de Dieu.

    Merci Agnès, tes écris comportent une AME

    Réponse
  39. Bonjour _Passage vite fait_, je ne pensais pas du tout que tu me lisais, même de temps à autre. 

    Grâce aux conseils de mes lecteurs avisés, j’ai lu le texte de Yvan Illich sur la différence entre transport et transit et c’est, mis en mots, ce que je ressens depuis longtemps. Entre les chiens hargneux, les routes étroites, les chemins clôturés, le tout automobile a fait l’impasse sur les autres modes de déplacement et nous assigne littéralement à résidence. Je me sens moi-même privée de mon plus élémentaire droit de circulation quand je dois obligatoirement prendre ma voiture pour me rendre au bled à côté, à seulement 4,5km. Entre le fait que ma voiture consomme nettement plus sur les petits trajets et qu’entre le temps que je mets à me garer et à me rendre à pied à ma destination finale, j’aurais bien avantage à y aller en vélo : vite fait, GRATUIT, écologique, pas bruyant et tout aussi rapide sur les courtes distances.

    Seulement voilà, le vélo, ici, c’est à nos risques et périls. J’ai manqué claquer plusieurs fois à cause du je-m’en-foutisme des automobilistes à qui on a appris qu’ils avaient tous les droits de circulation pour eux-seuls et qui donc, klaxonnent d’un air impatient quand ils se retrouvent derrière un cycliste à la sortie d’un virage, doublent en rasant les mollets, conscients du fait qu’un choc ne leur serait pas préjudiciable directement, voir par jeu (si, si, cela m’est déjà arrivé). L’essentiel des impôts est ici consacré à faire des routes, les refaire et les réparer, et ce d’autant plus souvent que les agriculteurs défoncent régulièrement le bitume avec leurs machines et trouvent tout naturel que la collectivité paye pour eux. 

    En ce moment, nos élus ont collé 30 millions d’euros d’argent public pour construire une bretelle de raccordement à l’autoroute A65 de… 7 km. Pourquoi cette dépense somptuaire? Parce que cela permet de dire qu’il y a un accès à l’autoroute dans le Gers. 30 millions. Et pas un kopek pour des pistes cyclables, terriblement moins coûteuses et bien adaptées à notre habitat éparpillé. Avec la même somme, on pourrait aménager entre 100 et 300 km de pistes cyclables, selon le niveau d’aménagement.

    Et pendant ce temps, les gens croulent sous les taxes et bossent comme des fous pour rembourser la voiture et la nourrir de carburant de plus en plus cher… pour aller au boulot.

    Réponse
  40. Merci Passage vite fait,

    Donc, rien n’empêche d’ajouter ensuite une piste cyclable adjacente pour laquelle les frais de débroussaillement seraient communs sans vilipender d’office cette initiative de velo-rail.

    Pour ce qu’il est des crédits trouvés à la caisse de la communauté des communes concernées, ils seront directemement remboursés par l’Office de Tourisme pendant l’exploitation.
    C’est donc bien un truc qui est gratuit pour les citoyens des communes et payant pour tous ceux (de la commune et d’ailleurs…) qui l’utiliseront.
    Je ne vois pas le problème ?

    Je n’hésite jamais à parler avec le maire des difficultés qu’il rencontre à rendre compte de chacune des décisions prises en commun auprès de chaque citoyen qui lui fait part de ses griefs, genre :
    « Pourquoi tu mets pas ce candélabre devant ma porte avec l’argent que je te donne ? »

    Ainsi, je répugne à accuser d’incurie un élu local qui n’en peut beaucoup moins que ce que l’on pense, bien sûr lorsqu’il est honnête, on ne parle pas d’eric woerth et consorts, là, hein ! LOL

    Réponse
  41. Bonjour , pour smolski

    http://www.ladepeche.fr/article/201

    Et là je suis d’accord avec toi Agnès. J’ai vu la cabane/chalet en bois déjà installé devant l ancienne gare… alors que l’ouverture est fixé au 1 er avril 2014…
    Par contre pour les équipements utiles pour les personnes , alors là…

    Réponse
  42. La voie appartient toujours à RFF, donc, il n’est pas possible d’en faire ce que l’on veut et de toute manière, la volonté est clairement affichée de faire des trucs rentables.

    Et tu as vu l’exemple que je cite : 30 millions d’euros pour faire de l’affichage avec une bretelle de raccordement et aucun projet pour des circulations alternatives, alors que le coût des transports pèse de plus en plus lourd sur le budget des ménages.

    Réponse
  43. "la volonté est clairement affichée de faire des trucs rentables"
    Oui, ça je le vois mais je ne pense pas que cela soit du domaine des élus locaux comme le suggère ton post.
    Voire des gouvernements non plus car ils ne sont que la suite logique d’un état mis au service de la consommation de chacun avec l’aval des peuples avides qui les habitent.

    Préconiser de réaliser d’abord des investissements au service des populations c’est prendre le problème par le mauvais bout, c’est à dire par la conséquence et non par la cause.

    En la matière, pour la piste cyclable et ce velo-rail, je ne vois que de composer avec ce qui est décidé, ce que faire se peut, plutôt que de s’y contre-carrer…
    On ne connaît pas le prix du passage ni d’un abonnement ni rien pour ce velo rail. Peut-être que les cyclistes peuvent se regrouper par 5 afin d’en partager le coût ?
    Et peut-être que de là une communauté peut se souder et avancer opportunément vers la piste cyclable dans un second temps ?

    En tout cas, il ne me semble pas que de dénoncer ce velo rail en tant que gabegie soit raisonnable, ça irait plutôt dans un bon sens, au moins contre ne rien faire du tout !

    Réponse
  44. Super le lien donné par Pierre M. Boriliens post 44 ! o/

    Réponse
  45. Bonjour,

    Il existe un joli texte d’André Gorz là-dessus. Et ça date de 1973 ! L’idéologie sociale de la bagnole…

    http://www.les-renseignements-gener

    Réponse
  46. Bonjour Agnès , je passe tous les matins en parcourant mes blogs favoris , et même ou peut etre, surement, aussi parce que je ne suis pas d accord sur tout ce que tu écris, mais celà à le mérite d’ouvrir l’esprit et le débat sur des points de vue très différents.

    Et juste deux mots sur le vélo rail, il a été pensé et prévu essentiellement pour les "vacanciers" et nullement pour les  »locaux" .

    Bonne après midi 🙂

    Réponse
  47. Je sais que c’est un truc à touristes et ça me met hors de moi qu’on utilise nos impôts pour fabriquer des trucs dont nous sommes, de facto, exclus. En plus, j’aimerais bien voir l’étude de rentabilité du bousin, parce que ce genre de truc marche quand tu peux y passer au moins une heure et contempler des paysages intéressants. Là, ce n’est pas vraiment le cas. Je suis allée sur la voie verte du Marsan http://www.landes.org/voie-verte-marsan-et-armagnac et devine quoi : ce n’est pas que pour les touristes et c’est libre d’accès. Par contre, c’est attractif et ça peut attirer des amateurs de vacances vertes qui vont ensuite utiliser les services du coin. Si tu aménages le territoire pour les locaux, tu le rends attractif pour tout le monde : touristes, nouveaux arrivants, investisseurs, et tu évites la fuite des jeunes vers les villes plus importantes.

    Réponse
  48. Un bon exemple de choix absurde, c’est la prolifération de TGV en France au détriment des lignes les plus utilisées en banlieue, TER, Corail…

    Tout ça car des élus font leur caprice d’avoir une gare TGV chez eux. Résultat, sur un Corail Bordeaux-La Rochelle sous la canicule, pas de clim et même pas de ventilation, ce qu’a à minima la moindre 4L ou 2 CV. Aucune possibilité d’ouvrir les fenêtres, seuls les contrôleurs le peuvent et ce sont des lucarnes minuscules qui même ouvertes n’amènent aucun air. Les wagons sont crades dedans et dehors, tout ça pour un prix pas donné du tout.

    Il me semble que les voitures sans pilote type Google seront le prochain nouveau transport en commun, plus besoin d’être propriétaire d’une voiture, la voiture viendra devant chez soi quand elle sera demandée et le paiement sera lié au km, une sorte de taxi ou mini bus automatique. Des voitures plus fiables, durant plus longtemps, consommant moins, mieux entretenues, plus sûres que conduites par un gus et surtout moins de voitures, une application iphone permettant de grouper les personnes pour un trajet faisant d’autant plus baisser le prix de celui ci.

    Réponse
  49. @ had
    Bordeaux-La Rochelle ? Bien sûr, entre Saintes et La Roche sur Yon ce n’est pas électrifié. Alors, forcément….

    Réponse
  50. @ chris post 52
    "les intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société non utopique, moins parfaite et plus libre."
    Pas d’accord :
    "L’utopie n’est pas ce qui est irréalisable mais ce qui est irréalisée."
    On peut donc croire que tant qu’elle n’a pas pris effet, une utopie est ce qui permet de nous confronter à la réalité quotidienne sans avoir à se soumettre définitivement.
    Et dès lors que l’utopie se réalise, une nouvelle utopie prend la suite afin de toujours et encore nous permettre un destin plus acceptable.

    Penser que sans utopie on est plus libre, c’est refuser de voir l’état où nous sommes asservis et nous y complaire.

    Réponse
  51. Forcément quoi quand on paye plein pot ?

    Réponse
  52. En réponse au commentaire 49 et son futur monde merveilleux …

    """Les utopies apparaissent comme bien plus réalisables qu’on ne le croyait autrefois. Et nous nous trouvons actuellement devant une question bien autrement plus angoissante : Comment éviter leur réalisation définitive ?…Les utopies sont réalisables. La vie marche vers les utopies. Et peut-être un siècle nouveau commence-t-il, un siècle où les intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société non utopique, moins parfaite et plus libre. (Nicolas Berdiaeff)

    Réponse
  53. chris

    Je ne parle pas d’utopie, mais de trucs réalisables en cours pour améliorer la situation. Ce qui ne résoudra pas tous les problèmes comme celui que nous finirons tous par crever la gueule ouverte ou fermée. Hein ! On est OK sur ce point ?

    Réponse
  54. Post 54
    "nous finirons tous par crever la gueule ouverte ou fermée"
    Et c’est bien ce qui donne de la valeur à chaque instant de notre vie, quel qu’elle soit !

    "Le secret des dieux est qu’ils sont jaloux de notre mortalité."

    Réponse
  55. Le choix du TGV — comme tous les choix qui sont fait depuis près de 40 ans — est un choix logique dans une société soumise à la domination capitaliste : on fait payer tout le monde pour le confort des meilleurs d’entre nous. 40 ans qu’on nous rabat les oreilles avec les forces vives de la nation, qu’on nous répète que rien n’est trop beau pour eux et que tout l’argent public est concentré vers leurs besoins supérieurs au lieu d’être dépensé en vain pour les parasites et les assistés, comprendre : nous! Elles sont tellement vives, les forces vives de la nation qu’on doit sans cesse les aider : aides à la création, aide à l’installation, aide à la recherche, aide au développement, aide à la prospection, aide à la formation, à l’embauche, au licenciement. Rien n’est trop beau pour le confort et le bien-être des classes supérieurs : aménagement d’espaces verts, de voie d’accès sur mesure, d’aéroports gigantesques, de dessertes centre-ville-aéroport high tech et haute fréquence, hypercentre piétonnisé, fibre optique, voies cyclables qui relient leurs quartiers entre eux, TGV pour les propulsent directement au pied des pistes ou sur la plage, bornes pour recharger leurs nouvelles autos écolos (3e voiture du foyer, mais c’est tellement écolo!), etc.

    Et pendant ce temps? La plèbe a le droit au Ouigo, pour le haut du panier de crabes et aux fermetures de lignes secondaires pour tous les autres, aux routes défoncées, aux quartiers enclavés, à la fermeture des services publics, au matériel roulant et cahotant, au low tech et maxi pannes, au serrage de ceinture perpétuel.

    Qui sont les plus assistés, selon vous?

    Réponse
  56. Les autoroutes, c’est un immonde hold-up sur notre bien commun! Quand les autoroutes, largement financées par nos impôts, ont commencé à balafrer le paysage, on nous a expliqué que les péages étaient une mesure transitoire, le temps d’amortir les frais de départ. Les investissements ont été amortis et les péages sont restés. Et voilà que les gangsters de l’équipe Sarkozy ont bradé les autoroutes qui étaient très rentables pour l’État et donc pour nous à leur copains des sociétés privées — toujours les mêmes, dirigées par des gens qui n’ont de cesse de stigmatiser le RSAste et le SMICard alors qu’ils vivent presque exclusivement de leur parasitisme d’État! — pour une bouchée de pain. Depuis, les profits sont encaissés directement par les boites privées qui font flamber les prix pour satisfaire l’ogre financier et on sait déjà comment tout cela va finir : ils vont rogner sur l’entretien et la sécurité pour engranger toujours plus de dividendes et quand ils auront bien essoré la carcasse, que les infrastructures seront bien dégradées par le mauvais usage, hop, on renationnalisera, le temps nécessaire pour que NOUS financions la remise à niveau, avant le retour des profits… et du giron du privé!

    Collectiviser les pertes et privatiser les profits!

    Facile d’être riches, dans ces conditions!

    Réponse
  57. Post 56

    Assez d’accord avec toi, sauf,,, qu’il y a plus de 40 ans que ce mode de gestion est en place, il n’a en fait jamais cessé d’être, une aristocratie en a remplacé une autre. Le dire est un truisme, mais il faut le répéter, sans cesse, ça rentre pas, et se sera ainsi aussi longtemps que les veaux alimenteront le train fou qui nous mène dans le mur…

    Réponse
  58. Pas que je suis fan de l’autoroute, mais les sociétés exploitantes se font un beurre pas possible aux frais du péquin sans que l’état n’y trouve trop à redire.

    Réponse
  59. @39

    Si je ne m’abuse, la citation est issue de "Greek Crisis" (je le sens rien qu’à l’usage des suspensions)? Je ne sais pas s’il faut s’en réjouir, mais il semble peu probable que la France subisse le même traitement que la Grèce, pour la bonne raison que c’est un trop gros morceau. Si la France tombe, il ne restera plus d’Europe pour imposer quoi que ce soit, car personne pour financer un semblant de carotte pour l’imposant bourrin. Les politiques français ont donc de bonnes chances de se retrouver seuls face à leurs responsabilités (ai-je dit que ce n’était pas forcément réjouissant?)

    @41

    «Seulement voilà, le vélo, ici, c’est à nos risques et périls.»

    Comme partout, j’imagine. Il y a une prédation de la voiture sur les autres modes de transport, qui coince tout le monde et aura bien du mal à se résoudre par la seule volonté individuelle. Parce que les gens qui disent «en bus il me faudrait une heure quand en voiture je mets 20 minutes» ne sont évidemment pas des menteurs. C’est juste qu’ils ne réalisent pas que si les bus sont trois fois moins rapides, c’est essentiellement parce que des voitures en plus sur les routes sont des bus en moins. Et quand ils le réalisent, il ne peuvent pas grand chose, car ce n’est pas retirer leur petite voiture de la circulation qui va les faire arriver dans des délais acceptables, il y a là un besoin de collectif que personne ne sait où trouver.

    En fait, quand on lit Illich et d’autres, je trouve que le plus désespérant est de constater que le système actuel s’est vu notifier son arrêt il y a déjà quarante ans, mais qu’on observe et subit son interminable agonie sous toutes les formes anticipées sans plus de solution…

    «Et pendant ce temps, les gens croulent sous les taxes et bossent comme des fous pour rembourser la voiture et la nourrir de carburant de plus en plus cher… pour aller au boulot.»

    https://www.youtube.com/watch?v=0zB

    Réponse
  60. C’est Villepin, l’ennemi juré de Sarko, qui a privatisé les autoroutes.

    A la limite, qu’il y ait un péage modeste pour les entretenir ne me gêne pas, assorti d’une baisse de prix ou gratuité pour les habitants locaux comme c’est le cas pour les résidents de l’ile de Ré passant sur le pont, dont certains sont d’ailleurs assez friqués, tandis que le pont d’Oléron est gratos, comme par hasard, l’ile des prolos versus l’ile des nantis.

    Le gouvernement et l’Europe semblent se réveiller sur l’intérêt de mieux isoler les bâtiments existants, ce qui permettrait une avancée écologique, de rééquilibrer la balance commerciale en important moins d’énergie non renouvelable, cette fameuse compétitivité énergétique, de créer des emplois, d’améliorer la situation des ménages en réduisant la facture chauffage. Mais ça reste encore très ténu et la connerie des statuts de cette BCE non keynésienne empêche qu’elle finance un tel projet au niveau européen trouvant plus malin de laisser crever les peuples et l’économie en même temps.

    Ces guignols parlent balance commerciale et compétitivité sans même voir que le gisement est sous leurs pieds dans la transition énergétique.

    Réponse
  61. Sinon, la croissance à coup d’importations d’énergie, les politiques devraient arrêter d’enfumer les français en leur mentant, ça n’ira nulle part :

    http://www.slate.fr/story/76532/cro

    Réponse
  62. Salut,
    C’est ma mère hier soir qui m’a donné l’adresse de ton blog. Elle vit par chez toi à Bourrouillan-city, perdue dans la pampa. Comme elle est descendue "à la ville", elle m’a dit entre deux verres de rouge pas d’à côté de chez elle que tu visitais souvent mon blog culinaire.
    Ton billet m’a beaucoup fait rire. Pour ma part je fais pas mal de co-voit’ dès que je fais plus de 100 bornes. Par contre j’ai essayé le Toulouse-Nogaro et je n’ai jamais trouvé personne de partant… pas faute d’essayer à chaque fois pourtant! Faire la route avec des inconnus c’est souvent très sympa. Pas plus tard que ce weekend j’ai fait découvrir le Pas de la Case à 2 jeunes lillois que je conduisais à Barcelone (la ville j’entends, pas le bled dans le Gers) et j’ai adoré leurs réactions. "Oui, la cartouche est à 25€. Oui les vaches se promènent librement. Oui aussi, y’a des stations de ski dans les Pyrénées…(et même des montagnes si tu regardes bien)".
    Et j’ai pas une berline neuve.

    Réponse
  63. Tu n’avais pas besoin de te présenter : cela fait longtemps que j’entends parler de toi. Et bienvenue dans mon blog de la pampa. 🙂

    Réponse
  64. Génial le blog de Ondine !
    "BOURROUILLAN-CITY"… cela me rappelle que j’ai bossé dans cette pampa chez un riche anglais mister Green, j’y ai installé un standard téléphonique… mais le plus important c’est d’aller sur le blog d’Ondine et se faire ses douceurs, des plaisir de la vie quoi !

    bonne journée
    Michel.

    Réponse
  65. bonjour,
    découverte pour moi de ce blog,j’ai lu avec attention les commentaires,ce que j’en ressort est que malgré que ce mot soit honnis par la plupart de nos concitoyens,vous faites de la politique et de plus d’une manière très interressante mais je trouve qu’il vous(vous tous)manque les bases d’une véritable vision de l’avenir de notre société car vous en seriez en quelque sorte les véritables fers de lance au niveau concret et c’est de cela ce dont nous avons besoin;tout cela est rafraîchissant pour moi;
    si je puis me permettre de donner une explication à mon propos et dans un premier temps une partie de parcours personnel,très succint je vous rassure,premier temps jusqu’à 30 ans vit en pleine cambrousse(région centre)deuxième temps vit en pleine ville(lyon 9)alors c’est vous dire que le contraste est d’un certain point de vue interressant;d’une part les galères de transport,le pouce je l’ai levé énormément,d’autre part le transport urbain une aberration pour l’humain tel qu’il est conçu et la circulation automobile l’enfer des villes;
    alors là où je veut en venir et si je vous est bien tous lu,mon constat est que des décisions locales prises sans concertations impactent la vie du citoyens or il est une choses que les gens oublient c’est que leurs bulletins de votes en sont l’issue,c’est bien ça hein?donc j’en conclue que l’on ne vote pas correctement ou plutôt l’on vote dans le moins pire en espérant une lueur de bon sens ou la plupart du temps l’on s’abstient(cas le plus répandu)sachez une chose toutes les décisions au niveau national et européen ont un impact sur la vie local,les restrictions budgetaire de ce gouvernement font que les collectivités locales se tourne vers le privé cela ne contribue en aucun cas à l’intérêt général qui est le bien vivre;
    alors pour moi il existe une alternative politique aux financiers qui dirigent notre société,elle s’appelle le front de gauche qui par la volonté d’une planification écologique remet au centre l’humain et aussi d’en finir avec la V république(monarchie républicaine)et faire la VIème dont le but est de faire participer le citoyen(démocratie participative)par son droit de véto(référendum révocatoire)par son implication à la vie de la commune;
    je vous renvoie pour exemple concret à ce que pratique le vénézuela ce que nos bons médias désignent comme une dictature depuis 1999,conseil de commune,déplacement de tout le gouvernement au plus près des populations pour retirer une synthèse de ce qu’il faut faire…etc….
    pour finir et désolé d’être si long,nous sommes un grand pays si beau par sa diversité de paysage,si riche par la diversité de sa population et si intelligent par son innovation dans tous les domaines,je crois que les gens qui nous gouvernent fonctionnent,comme le disait un commentaire encore dans le vieux monde,vous,vous êtes le monde nouveau qui réflécissez,debattez,argumentez…il nous faut résister,ne pas se laisser aller à la résignation,je crois en nous car ce qui ressortira vers le haut viendra d’en bas.
    fraternellement
    un prolo qui ne se couchera pas

    Réponse
  66. @ Cabes

    Le front de gauche serait donc la solution?
    Tu as bien observé le CV de l’animateur?
    Il ne t’ai pas venu à l’idée qu’il pouvait être un troll du PS et qu’il occupait un créneau qui ne devait en aucun cas rester disponible?
    Un franc-maçon de gauche, tu trouves ça sérieux toi?

    Je le trouve radioactif moi, le petit père Mélenchon…
    Trente ans à macérer dans le marigo politique, et ce petit personnage prétend tout ignorer du "Siècle"?

    Réponse
  67. Salut cabes !

    Le choix d’une seule politique pour tous de plus incarnée par un seul homme ne me paraît pas refléter la diversité des situations des peuples.

    @clocel
    En raison de la professionnalisation du monde politique, d’où crois-tu que surgit ceux qu’on nous désigne pour les élections ?
    Du même maringot. Tous !

    Et pourtant, de ce maringot pourra surgir un courant d’idées différent, encore faut-il que ce courant soit d’abord présent et animé par les peuples votant pour ensuite surgir du maringot exposant alors des personnages pouvant les incarner politiquement.
    C’est ainsi que la démocratie se présente actuellement.

    En ce sens un blog comme celui-ci basé sur le partage de réflexions même antagonistes peut représenter une des voies à suivre pour modifier la situation d’abord en chacun et pour tous ensuite.

    Réponse
  68. @ Smolski

    Professionnalisation de la politique et démocratie, c’est pour le moins une aporie, voire un oxymore.

    Telle qu’elle est fantasmée et défendue, la démocratie n’existe nulle part, elle nécessiterait des écoles de citoyenneté, des forums permanents, une totale liberté d’expression, nous n’avons rien de tout ça.
    Attendre quelque chose des urnes, c’est supposer qu’il y ait quelque chose de bon dedans, hors les dés sont pipés bien en amont.
    Et si par hasard, un Coluche venait perturber l’harmonie du système, il comprendrait rapidement, que jouer à la roulette Russe avec cinq cartouches dans le barillet, c’est décidément pas raisonnable.

    Intéresse-toi à la Sociocratie, ça me semble être une bonne piste.

    L’argument contre ce système, c’est toujours que ça ne pourrait pas fonctionner à l’échelle d’un pays. Et alors?
    Ce sont les jacobins qui ont tué l’esprit de la révolution en voulant tout centralisé, à Paris d’abord, à Bruxelles maintenant, toujours les mêmes idéologues qui sont à l’œuvre…
    Si internet fonctionne (techniquement) parfaitement bien, c’est parce que c’est un réseau qui n’a pas de centre, capable de se régénérer sans cesse, difficile à contrôler, bref vivant…

    Réponse
  69. " la démocratie n’existe nulle part"
    +1

    Toutefois, tel que les pays s’arrangent, on peut pas dire qu’elle n’existe pas non plus !
    Perso, j’suis anarchiste, donc de mon côté, c’est réglé, démocratie et fascisme marchent la main dans la main.

    Cependant, les peuples eux ne sont pas ainsi.
    Ils votent et s’expriment par eux-mêmes, individu par individu, et c’est donc des peuples que viendra le courant regénérateur de la politique et non des politiques contre eux-mêmes.
    Y sont pas fous non plus et ne vont pas modifier un système où ils ont été élus par un nouveau, quel qu’il soit.

    C’est en ce sens que je dis que la politique est menée par des pros et qu’ils obéïrons aux demandes des peuples pour peu que ceux-ci gagnent en conviction plutôt qu’en soumission.

    Je suis d’accord avec toi, internet peu permettre cet éveil individuel généralisé et partagé.
    Amicalement, Joel 😀

    Réponse
  70. bonsoir corcel,smolski(joel) et tous les amis qui nous lisent;
    ah bien! très bien! la discussion est en cours et pardon à notre hébergeur ce qui peut parâtre hors sujet mais la prise de conscience du peuple c’est à dire nous,nous tous!les ceux qui s’arrête pas lorsque l’on lève le pousse par exemple,l’on peut le villipender mais il fait parti du peuple;ça c’est une chose à ne pas oublier;
    pour ma part je ne personnalise pas,je ne les jamais fait et donc pour préciser Mélenchon n’est que le porte parole du front de gauche qui n’est pas un parti(composé de plusieurs partis)et qui regroupe beaucoup de sympathisant(non encarté)dont moi;
    la question fondamentale quel serai notre relais politique au cas où entre guillemet la population pète les plombs???hein?quoi?heu!!!oui ben oui c’est le bordel…
    alors quoi?on se résigne c’est ça?on subit,c’est bien la situation que j’ai compris!lorsque je visite nos concitoyens et j’ai la chance de le faire suis électricien donc je vais chez les gens,surtout chez les pauvres et notamment les cités aux environ de lyon,celles où soit-disant c’est l’apanage de la délinquance,l’ennemi de l’intérieur nous dit un trou du cul(valls de gauche soit disant)et je donne raison à corcel lorsque qu’il parle de maringo politique(l’expression est bonne)parce que tout ça c’est faux!!!!les gens n’aspirent qu’à vivre decemmment,ils ont des enfants,ils pensent à eux,ils sont dans ces cités comme vous et moi et de plus ils sont français;alors tout ça c’est du lavage de cerveau pour défendre les privilèges de cette oligarchie qui nous domine et nous divise;
    le mouvement de la révolution citoyenne est en marche,dans chaque commune de France des assemblée citoyenne se mettent en place pour libérer la parole;
    le front de gauche est cohérent,son but ultime la constituante;pour en finir avec tout ce que vous savez,vous personne consciente et éduquée;
    je ne fais pas ici de propagande,j’en ai marre de faire des constats et quand je rame chaque moi pour le boucler au niveau financier et que je vois des branleurs afficher leurs attributs de riches avec cynisme,je pète un cable;
    alors pour moi il faut faire bloc,c’est ça qui leur met la trouille à ceux qui nous dirigent et nous manipulent;
    Mélenchon est franc maçon?je sait même pas ce que c’est;moi ce que je voit c’est un programme qui s’appelle "l’humain d’abord" mais un programme n’est qu’une ébauche de la société dans laquellle l’on voudrait vivre;ce programme ne peut être que amélioré;comment???par l’implication du plus grand nombre,par des débats devant le plus grand nombre…
    alllons sur le fond qu’elle est la société dans laquelle nous voulons vivre est-ce une poignée de ploutocrate qui vont nous la dicter;non!!! je refuse;c’est nous par notre intelligence,notre forte capacité à nous projeter vers l’avenir qui détenons les rênes;
    ce que je sens même à travers un putain d’écran est l’empathie qui est en vous lorsque je vous lis,votre profonde humanité et ça c’est un bien plus que précieux;
    petite confidence je suis né en 1961,suis pas un intello,plutôt autodidacte,j’aime bien de temps en temps me mettre un petit joint dans le nez et me prendre une cuite,suis du peuple quoi!!!mais je suis lucide,j’ai pas envie de laisser à mes enfants un merdier pareille!!! je veux pas vivre dans un océan de malheur où l’on regarde d’autre êtres humain comme des chiens…
    la vérité est que le système que l’on nous impose ne marche pas,pas pour la majorité des gens en tout cas et que beaucoup petit à petit en prennent conscience,certes de façons différentes notamment par le vote lepen mais il reviendront de cette aberration,je vous le dit car ce parti n’a rien qui puisse améliorer la vie des gens,il n’est là que pour prendre les places vacantes,il fait parti de cette oligarchie;
    bon j’aurai préféré que des sujets type infrastructure dans notre pays soit abordé,l’exemple des rails de chemin de fer existant à travers tout notre pays car à une certaine époque chaque ville et petits villages était desservi et pour ce qui est des draisines dédiées aux touristes,pour la population locale c’est des trains qu’il faut car à ce que je sache il ne fait pas 25 degrés tout les jours et il doit bien pleuvoir de temps en temps non?tu fout ton vélo dans le train,transport gratuit(c’est possible)tu descend où tu veux et tu utilise les pistes cyclable financées par tes impôts;
    quant à une époque la volonté politique de donner l’accès à l’eau et l’électricité au plus grand nombre a été décidé,es-ce que cela a été impossible? non et pourtant les difficultés techniques étaient beaucoup plus considérable que maintenant,eh bien on l’a fait celui qui se trouve au fin fond sur des hauteurs pas possible a de la flotte et du jus;a t-on eu besoin de financiers pour en retirer les faisabilités?non;car ces actions étaient pour l’intérêt général car notre république est une et indivisible et les considérations coorporatistes et individuelles n’étaient pas à l’ordre du jour;
    à méditer;désolé j’ai encore été trop long
    fraternellement
    eric

    Réponse
  71. Ce qui me gêne dans la personnalisation de la politique tel qu’elle s’établi sur melenchon c’est qu’elle prolonge le diktat actuel au lieu de l’effacer.
    On ne demande pas à Coluche d’être réellement président mais de montrer par sa candidature que nous sommes tous responsables d’établir exclusivement et joyeusement « le droit à la vie pour chacun ».
    LOL

    Réponse
  72. "Tu as intégré le fait que ce rôle doit être dévolu à un professionnel bourré de parchemins."
    Si tu le dis… 🙂

    Plus sérieusement et en résumé je dis que c’est de la volonté des gens des peuples que naît le changement et non de celle de leurs dirigeants élus ou auto-proclamés.
    Et qu’il faut donc se pencher sur chaque personne, individuellement plutôt que sur des masses anonymes pour trouver à partager une voie nouvelle…
    Internet le permet.

    Réponse
  73. @ Cabes

    Globalement d’accord avec toi, sauf que Mélenchon, je peux pas, désolé, c’est un exsudat du "parti socialiste", qui n’a jamais franchement fait d’autocritique de la crapulerie intellectuelle à laquelle il a participé…
    Il nous prend pour gens bons! :o)

    Le peuple français dont tu parles n’existe pas, c’est bien là le problème. Pour qu’il y est peuple, il faudrait une cause qui nous transcende, un but au delà de nous même. Des frontières, une langue commune, ce n’est plus suffisant pour agglomérer des ego atomisés par des intérêts personnels.
    Fédérer des compagnons de galère ne sera pas suffisant pour changer de paradigme. Ce système fait aussi des heureux, et si tu ajoutes les éternels crétins qui croient encore aux vertus de l’alternance, ils ont leur masse critique et sont assurés de durer…

    J’ai à peu près ton age, j’ai donc inauguré ma carte d’électeur et mes jeunes convictions politiques en votant pour Mitterrand en 81… Tu connais la suite!
    Inutile de te dire que lorsqu’on a été déniaisé par un tel calibre, on garde des séquelles et une légitime méfiance envers un système qui rend possible ce genre de reniement…

    @ Smolski

    Si, on demandait à Coluche d’être réellement président!
    Tu as intégré le fait que ce rôle doit être dévolu à un professionnel bourré de parchemins.
    Être un honnête homme (ou femme) porteur de projets ne serait donc pas suffisant?
    Ne perd pas de vue que le but ultime de la politique telle qu’elle se pratique aujourd’hui, c’est de rendre compliqués les choses simples afin de justifier les tartufes qui nous aliènent.

    Amicalement.

    Éric

    Réponse
  74. @corcel
    j’essaie de répondre en résumant quelque peu tes propos;
    "le peuple n’existe pas" si le peuple existe,un peu con et bêlant mais surtout imprévisible,d’ailleurs c’est en cela qu’il est désigné,d’autres préfèrent le terme masse,serions nous cette masse informe déshumanisée qui serions prêt à obéir comme des toutous?non! je ne crois pas!
    selon toi d’autres pays auraient des peuples! mais pas nous?
    je pense au peuple grec,au peuple espagnol,peuple portugais mais aussi belge,allemand etc…
    dans chacun de ces pays s’est organisé des fdg du même type que celui de France c’est donc qu’il y a une force dans ces chaques peuples qui tend à une justice sociale.

    M’enfin! arrête avec Mélenchon!!! on s’en fout de Mélenchon!!! perso je lis ces articles, j’ai pas envie d’argumenter sur son parcours mais voilà un gars, sénateur,qui faisant parti de l’aile gauche du parti socialiste,demande le vote d’une mention contre le oui au traité de Lisbonne,tu connait la suite,tout ça c’est en 2005, le premier secrétaire du parti socialiste, hollande avec son pote sarkozy passe un accord pour contourner la décision populaire pour le NON lors du référendum, et faire adopter le OUI;
    A partir de ce moment là, il rend sa carte, démissionne de son poste de sénateur et crée le parti de gauche
    Des élections présidentielles se présentent, entre temps le front de gauche est créé qui je le rappelle(non mais c’est important!) est composé de neuf partis pour ne citer que les principaux(j’ai envie de les citer tous mais t’ira voir sur Wikipédia) pcf pg r&s c&a pcof fase ga et les aternatifs(finalement avec les sigles ça va vite) et l’on propose à tout ces militants de désigner le candidat aux présidentielles;tous ces militants qui oeuvrent bénévolement et dont pour certains y sont autant de temps sinon plus dans la politique se verraient une nouvelle fois et comme tu la très bien souligné dans la situation de 1981;là je ne pense pas;
    il y a un dicton qui dit"si tu oublie le passé l’histoire se répètera" j’ajouterai si tu ne pense pas ton passé l’avenir est bouché;
    Donc pour ma part, si un autre gars peut tenir la route comme ce gars là j’y voit pas d’inconvénient, et il y en a t’inquiète moi perso je suis tout ça depuis 2009 j’ai encore pas adhérer à aucun de ces partis c’est te dire qu’en matière de méfiance…
    J’y voit de la cohésion et de la cohérence j’en déduis qu’ un homme seul ne peut faire cela…
    Pourquoi donc irais-je m’engager envers vous, comme un troll pour la trogne d’un seul homme!!!ça serai me faire injure!!!
    Le monde a changé nous sommes dans une mondialisation et pour pas se faire bouffer va falloir se battre avec les bons arguments, c’est tout, et comme le dit si bien smolski c’est individuellement que la prise de conscience se fera de ce que l’on est, de ce que l’on veut et comment faire pour y aboutir, en flagornant sur la forme ou en agissant sur le fond,exemple faudra-t-il est nouveau Fukushima pour mettre fin au nucléaire,faudra encore combien de gens à la rue tellement que bientôt on ne pourra plus que les voir,faudra-t-il combien de temps encore à avaler la sale bouffe contaminée avant que ça tombe comme des mouches…
    En ce qui concerne le reniement,oui, oui, ce gouvernement a renié ces engagements en 1983 c’est d’ailleurs pour ça que le pcf l’a quitté ce qui n’empêche pas aujourd’hui une partie du courant de pensée de ce parti d’aller faire du pied aux solfériniens pour conserver des sièges aux municipales comme quoi hein y’en a qu’on la comprenette difficile!!!
    TOUT ça c’est pas si facile et c’est cela le peuple! et donc on est vigilant,on va pas empêcher les gens de se positionner hein, simplement on sait qui est qui et qui fait quoi et l’on retient et on le dis "truc t’a fait ça alors ton opinion tu te la colle où je pense"

    @ smolski
    Tout à fait d’accord avec toi,c’est par la discussion quand on peut et ne pas se laisser déstabiliser, car la résignation règne, " peut pas faire autrement"…
    Pour annecdote, je discute avec un gars de tout et de rien et il me parle politique:
    "moi c’est lepen, les autres c’est que des enfoirés"…
    je lui répond car voyant que je n’avais tout de même pas affaire à robert bidochon
    "très bien, alors expliquez moi comment économiquement lepen va nous sortir de ce merdier"
    "ouais les émigrés,les arabes,nous coûtent du pognon"
    "heu pardon de quels arabes vous parlez?des français qui sont là?"
    On étaient à la Duchère (banlieue coupe-gorge dixit les médias dominants)
    "et comment vous faites pour mettre tout ces gens dehors?si c’est possible parce que ça coûte du pognon,on va pas les gazer tout de même"
    "je sais un chiffre c’est que l’immigration coute à l’état environ 40 milliards en revanche avec ses cotisations,et les taxes et impôts qu"ils payent comme tout le monde il rapporte environ 60 milliards à l’état donc le problème des émigrés est un faux problème,le problème c’est le bouleau,l’emploi et si des décideurs n’investissent pas et préfèrent spéculer et profiter des fond public c’est pas lepen qui va les en empêcher"
    la conversation s’est arrêter très cordialement,il m’a filé l’adresse d’un site j’y suis allé voir bon c’est pas mes opinions mais faut aller voir.
    Le cas lepen est quand même interressant du point de vue médiatique, voilà quelqu’un qui dénoncent la corruption, les colusions de toutes sortes qui veut sortir de l’euros fort bien! c’est des idées!alors dites nous comment on fait avec notre franc de combien sera-t-il dévalué?les banques vont elle nous suivre ou spéculer contre le franc?comment relance-t-on l’économie?
    elle n’en sait rien et toutes les questions énoncées n’ont pas toutes été posées;
    dans le même temps l’on apprend que le trésorier du fn s’est occupé du compte suisse de cahuzac l’on en a entendu parler?ça a fait le buzz?la une des journeaux?on en a parlé pendant des semaines?non, tout ça c’est normal pas un journaleux n’a été la titiller, pas un n’a été lui dire"eh ben alors c’est quoi ce bordel chez vous?"
    Ca demande reflexion non???
    Nous ce qu’on veut c’est le partage, du pognon y’en a (environ 1900 milliards de PIB)5ème puissance mondiale,ce qu’ont veut c’est que nos impôts aillent vers un meilleur service public,vers une meilleurs santé et nous ne laissons personne au bord de la route parce que conscient nous sommes humains et ne nous comparons pas aux animaux.
    Depuis que l’homme existe il a tenté de fonder une société car seul tu meurs, ce n’est que par sa solidarité qu’il a pu effectuer de grosses avancées, ce n’est que le combat (intellectuel dans un premier temps)qu’il l’a fait s’émancipé vers plus de dignité et de liberté, alors il est des moments où l’on fait l’histoire pour moi ce siècle est un tournant ou l’on crèvent à bosser comme des cons à vivre comme des cons ou l’on prend les choses en main et l’on vit dans le respect de l’autre, de sa dignité, de ce qu’est un homme libre.
    fraternellement
    eric

    Réponse
  75. "pour moi ce siècle est un tournant ou l’on crèvent à bosser comme des cons à vivre comme des cons"
    Il me semble que l’insoumission est une constante dans l’histoire des sociétés humaines.
    J’ai pour ma part des frissons lorsque je contemple la main négative des hommidés préhistoriques dessinée sur la parois des grottes !
    http://www.hominides.com/html/art/g
    Voilà les premiers actes d’insoumission dressés insolemment face à l’inexorabilité de la Nature.
    La vision terrifiante et merveilleuse de notre individualité naissante et déjà totale exprimant puissamment sans outils sophistiqués le même attachement à la beauté de vivre que nous avons encore aujourd’hui !

    A mon avis, ce qui change c’est justement le développement exponentiel des outils de partage du savoir permettant ainsi d’éclairer davantage auprès de tous cet esprit d’insoumission inaliénable et d’en assurer l’ordonnement en chacun à sa guise.
    Ainsi, nous nous écartons toujours davantage du simple embrigadement venu des siècles plus obscures qui nous précèdent.

    Et comme nos idéaux naissent de ceux des Lumières, et ceux des Lumières de ceux d’avant, ceux qui nous suivent ajouteront de nos actes et de nos pensées d’aujourd’hui à leur propre lendemain, et ainsi de suite… (j’espère longtemps encore !)

    "moi c’est lepen, les autres c’est que des enfoirés"…
    Oui, nous devons nous rapprocher, autant se faire ce peut, de ceux qui votent pour le fascisme et leur montrer que la raison pour laquelle ils le font n’est pas issue de leur propre raisonnement mais de leur soumission aux manipulations des partis fascisant.
    Et comme tu le signales, ils ne sont pas tous de droites ces partis-là ! 😉

    Réponse

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