Tant que les hommes auront des besoins impérieux à assouvir, il ne faudra pas s’étonner de servir de porte-manteaux dans les conseils d’administration.
L’écriture de haut niveau, c’est comme le sport de compétition, ça crée des tensions internes terribles qu’il convient de soulager prestement. C’est pour cela qu’après un bon papier bien tourné, j’ai besoin de me payer un petit jeune bien membré pour quelques aller-retour vigoureux, administrés par un pro du sexe. Bien sûr, on pourrait m’objecter que je n’ai pas besoin de payer pour trouver quelqu’un de disposé à me baiser, mais, c’est que voyez-vous, dans ces cas de grosse fringale sexuelle, l’essentiel c’est de jouir vite fait bien fait et de ne surtout pas me prendre la tête avec le mec. J’ai des besoins tyranniques. Je paye un mec pour les satisfaire et m’épargner les complications. Pas envie de perdre mon temps avec des phases d’approche, pas envie de m’emmerder à penser à plaire, à séduire, pas besoin d’aller m’épiler, de penser à ce que je vais mettre, à ce que je vais dire, de me faire chier à être sympa ou vaguement baisable. Je peux être nulle, médiocre, puer du bec ou de la moule, je n’ai aucun effort à faire, il me suffit de sortir le fric pour me sentir remplie et si j’ai envie d’un cuni, je n’ai pas besoin de négocier trois plombes pour avoir ce que je veux.
Je vous choque, là ?
Je vous gêne, au moins ?
Je vous mets vaguement mal à l’aise, peut-être ?
Vous êtes déçus ?
C’est que vous êtes de sacrées chochottes, c’est tout. C’est pourtant de notoriété publique : nous, les femmes de lettres, nous sommes puissantes, imaginatives, en pleine possession de nos moyens et nous avons de gros besoins sexuels pour alimenter notre art. Nous sommes passionnées et voraces à la fois, nous avons besoin de collectionner les pompes de luxe sur plusieurs niveaux, les sacs à main et les bons coups. Surtout que les pros, au moins, ils savent faire jouir sans coup férir et qu’ils ne nous pourrissent pas la vie après l’orgasme à s’avachir dans un coin du lit en ronflant bruyamment. Plus nous avons du succès et plus il nous faut nous payer de belles robes et de petits minets dont les abdos ne se sont pas encore fait la malle dans des torrents de bière et dont les petits culs rebondis nous promettent des saillies vigoureuses et pleines d’entrain.
Je peux comprendre que mes angéliques lecteurs/supporters soient un peu désappointés, mais c’est surtout dû à leur ignorance du milieu. Les éditeurs connaissent bien nos petites faiblesses et ils ont toujours quelques agences d’escort boys dans leur carnet d’adresses pour sceller un bon contrat avec une femme écrivain. Le pire, c’est pendant les salons littéraires, là où se retrouvent les déesses de la plume, les nanas à gros tirage, et pas seulement dans les linéaires des librairies, si vous voyez ce que je veux dire. Entre les flots de champ’, l’ivresse de la reconnaissance du public et de la profession, on se met à consommer de l’étalon comme d’autres se bourrent de petits fours au caviar. Au dernier Salon du livre, les organisateurs ont même pensé à créer des cabanes à bites aux alentours, pour que les filles puissent rapidement se faire mettre un bon coup avant de retourner à leur séance de signatures.
Faut dire que c’est éprouvant pour les nerfs, les séances de dédicaces, faut nous comprendre aussi.
Bon, maintenant, avec toute cette énergie sexuelle et créatrice démultipliée par la fièvre de l’événement, il y a toujours à craindre que les petites putes bien membrées qui ont convergé vers le Salon ne suffisent pas à la tâche pour assouvir les besoins frénétiques des dizaines de milliers de lectrices chauffées à blanc par la magie des mots. Dans le but louable d’éviter les débordements et qu’un homme innocent (mais un homme bien gaulé peut-il être totalement innocent, ne cherche-t-il pas, inconsciemment, à attirer sur lui la concupiscence irrépressible des femmes pleines de vie ?) ne devienne une victime collatérale de nos ébats et débats de haut niveau, on tente de limiter le nombre de visiteurs masculins. D’ailleurs, généralement, les hommes ne goûtent guère toutes les subtilités de notre art et préfèrent rester entre eux, à nous attendre dans les hôtels. Heureusement, il y a aussi quelques hommes un peu plus astucieux que les autres, et il y en a même un qui propose pour le prochain Salon du livre la ceinture anti-viol, avec un dispositif ingénieux qui empêche une érection suffisante du membre actif en cas de stimulation extérieure.
Grâce à cette invention, nous allons pouvoir exhiber nos compagnons légitimes au prochain Salon du livre, l’esprit tranquille.
Il y a des collectifs d’hommes qui s’insurgent contre le sort qui est fait à leurs congénères lors de nos réunions littéraires, il y a même des hommes prohibitionnistes, de vieux garçons aigris et pas très gâtés par la nature qui cherchent à obtenir l’interdiction de la prostitution, sans tenir compte du fait que les petits jeunes, par exemple, ça leur rend bien service ce gentil commerce pour financer leurs études, que l’on parle tout de même du plus vieux métier du monde et qu’ils font l’impasse sur les impérieux besoins féminins.
Certains parlent même d’égalité des sexes, revendiquent l’accès au pouvoir, aux postes à responsabilité.
Un peu comme si Mac Do allait entamer des négociations avec les vaches qui garnissent ses hamburgers…
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Mouarf…!!
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This post was mentioned on Twitter by monolecte: Des putains et des hommes – Le Monolecte http://bit.ly/baaZqP…
Tu as pensé à faire la sortie de Jeanson de Sailly…!! 😉
Excellent !!
Sublissime pied de nez ! Bravo !
Grandiose!
Excellent Agnès 🙂
Cela étant, moi, les prostituées, bof.
Pas mal pour un premier jet…
:-;
ça s’est du billet inspiré, bavo
Je ne suis pas sûre que le foot soit la cause du problème. J’ai des copains qui sont footeux et je n’ai pas l’impression qu’ils passent leur temps à écumer les bordel du coin… ou alors, ils sont diablement discrets et faux-jetons 😉
Le foot n’est que le catalyseur d’un fait de société : la
, encore et toujours, marchandise dominée par le désir de l’homme. L’autre jour, un mec a publié sur la toile les 100 pubs les plus sexy. Je vais voir : 95 photos de gonzesses lassives pratiquement à poil, genre chiennasses offertes en cadeau dans le paquet de Bonux, pour vendre tout et n’importe quoi (surtout n’importe quoi). Et pas une seule suggestion de mec dans tout ça. Pour moi, le vrai titre, ça aurait été : 100 pubs les plus sexistes, sans mal, mais tout le monde trouve super normal que l’on utilise des nichons ou des fesses de femmes pour vendre de la daube. Parce que la femme est soumise aux besoins de l’homme, parce qu’on peut acheter son cul, sa bouche, ses mains, ses seins. Parce que la femme est donc encore et toujours essentiellement un bien de consommation courante, limite un meuble, comme les esclaves en leur temps.Essayer de mater à la télé un torse de mec bien suggestif comme celui qui illustre cet article… il vous faudra ingurgiter dans les 12 heures de tunnels de pubs pour peut-être en entr’apercevoir un, plutôt épilé, plutôt au cœur de la nuit, plutôt sur une chaîne du sat, plutôt pour un produit… à destination des hommes! Maintenant, pour voir des nichons ou des fesses de femmes, 30 secondes sur n’importe quelle chaîne grand public à une heure de grande écoute devrait largement suffire.
Un homme qui revendique la tyrannie de son sexe, ses besoins irrépressibles, c’est considéré comme quelqu’un de viril, en pleine santé, un signe de pouvoir. Une femme qui ferait la même chose (ce qui, je rassure tout le monde, n’arrive jamais, sauf dans une fiction comme celle que je viens de vous servir!) serait immédiatement considérée comme hystéro-nympho-érotomane et on la collerait dans un asile psychiatrique.
Après ça, on peut toujours pousser des cris de poussin pour arriver à la parité dans les instances représentatives!
Et la tendresse bordel !
Merci à toi !
Arf, ça fait du bien 🙂
jouissif, cet article !
C’est bien dans le génial Soleil Vert, que des femmes sont officiellement classées comme mobilier ? Le film à méditer longuement….
UN homme qui ne sait pas se contrôler est encore plus esclave que celles dont il abuse, dans la mesure où ses victimes sont multiples et que sa responsabilité en grandit d’autant. Il existe de petits ustensiles pour ouvrir les œufs coque. Il suffirait d’avoir la taille (un peu) au-dessus….
Mais ! "sans coup férir" ça veut dire "sans porter de coups" ! 🙂
Sans se rabattre sur les escalopes ou les décapiteurs d’œuf coque, les hommes ont eux aussi largement de quoi soulager les tensions internes avec des objets spécialement étudiés pour eux. Par ailleurs, nous ne sommes pas des animaux, et la veuve poignet reste encore très efficace.
C’est surtout que de se payer une pute, c’est peut-être moins de l’ordre du sexuel que du besoin de domination.
J’en ressors épuisé de ce texte! Décidément c’est pas un boulot pour moi!
!!! terriblement retourné !!!
Pour dénoncer qu’on pardonne l’illégalité aux stars du foot, tu décrètes qu’il faut aussi la pardonner aux stars du livre. C’est du beau!
Et le réseau de prostitution de la fête annuel de la vigne à Bischeim(67), alors ?
Pas de stars, pas de pardon ?! Egalité des sexes mais pas des classes ?!
On invitera des prêtres pour l’année prochaine alors… (leur dieu est pardon alors on leur pardonne tout)
Et sinon, on peut avoir le numéro de téléphone du charmant torse qui illustre ton article?
FOOT
4 lettres qui suffisent à tout résumer.
HA merde, je suis un peu rosse : foot de haut niveau, foot spectacle, foot business : le même rapport au sport du dimanche que le Mac Do au repas dominical, que la Star Ac à l’art, que la Ferrari à la randonnée. Cet art de tout salir qu’on nomme la fortune de nos sociétés, et qui nous refile surtout l’envie de revenir volontairement à l’âge de pierre.
Ouaip, ça évite de continuer de parler du vatican …
Excellent, merci …
Cette fois, ça y’est j’ai trouvé ma vocation, moi aussi j’veux être femme de lettres.
C’est très juste. La domination, le rapport au pouvoir est une des clés.
Chez les romains, l’homme efféminé, c’est justement celui qui ne peut réfréner ses désirs. Peu importe qu’il fornique avec un homme ou une femme. Dans le même esprit, toujours dans le Rome antique, la femme romaine est libre, donc son époux ne peut lui imposer de rapports charnels que si elle le désire. Par contre les relations avec les esclaves peuvent prendre n’importe quelle forme dans la mesure où les esclaves ne sont pas des hommes ou femmes libres, se sont des objets.
Où en sommes nous, au delà de nos discours?
excellent tant dans le fond que dans la forme … j’aurais aimé être capable de l’écrire !
N’étant pas capable de formuler ce que je voudrais ajouter je dirais seulement : merci 🙂
On peut refuser d’être des objets à foutre sans prétendre être des saintes, non? Y a de la marge entre les deux, non?
J’avais oublié, les femmes sont des saintes…
Au milieu, il y a sûrement des gens à la recherche de ce petit quelque chose en plus que ne peuvent donner ni le pouvoir, ni l’argent, ni le sexe…
Oui… mais un seul mot manque là dedans -et de tous les côtés: l’amour, l’amour, oui, bordel, l’amour, que l’amour!
Je pensais que les salons du livre c’était plutôt chiant mais vu comme ça..à ne rater sous aucun prétexte!! J’adore lire au lit.
Entre les hommes voulant des sacs à foutre et les femmes voulant des hommes sacs à fric, genre sécurité sociale pour leur progéniture, voir Nietzsche, il n’y a pas trop de marge.
N’est il pas ?
Bwarf, ça se trouve les pubs sexy avec du torse viril.
Bon c’est clairement plus second degré.
Allez cadeau:
http://www.youtube.com/watch?v=owGy…
Ah oui, quel idiot je fais.
Je suis sur un blog, je me dois aussi de commenter le texte initial.
Très savoureuse transposition.
Le rapport avec les femmes n’est pas toujours évident et les professionnelles permettent à des hommes peu sûrs d’eux d’avoir du contact avec des femmes : hommes handicapés, hommes timides, hommes victimes de passages affectifs difficiles, hommes châtrés par des femmes dures pour qui le rapport à l’autre s’est construit dans la distance et la souffrance…
Les prostituées permettent à des hommes de trouver la douceur qu’ils ne savent pas, ou ne peuvent pas, voire ne veulent pas trouver ailleurs. Les prostituées permettent à des hommes de vivre des fantasmes qu’ils ne pourraient vivre autrement. Les situations des femmes prostituées sont très variables : obligées de payer leurs études, exploitées par des proxénètes, mais aussi femmes indépendantes, qui préfèrent vivre de cet artisanat là plutôt que de subir un emploi dégradant et sous payé. La marchandisation de la main d’oeuvre à McDonald est-elle moins dégradante que la prostitution ? Les reproches d’un manager nerveux donnent-ils plus de dignité à la femme que les compliments d’un client quant à sa beauté ? Une affirmation telle que "C’est surtout que de se payer une pute, c’est peut-être moins de l’ordre du sexuel que du besoin de domination." laisse perplexe car elle est assénée gratuitement et ressemble avant tout à un préjugé. Affirmer cela c’est occulter le fait que des hommes sont victimes de la vie et viennent chercher autre chose que de la domination dans les relations tarifées (de la domination aussi peut-être, mais autre chose également). Quant au fait qu’une femme qui se payerait un gigolo serait une nymphomane je me demande qui vous faites parler en exprimant cette généralité aberrante.
Et les femmes timides, handicapées, victimes de passages affectifs difficiles, femmes brisées par des hommes durs pour qui le rapport à l’autre s’est construit dans la distance et la souffrance…elles vont où, ces femmes pour trouver du " réconfort " ?
Suis-je bête ! A l’homme esseulé, la prostituée, à la femme frustrée, la prière et l’abnégation.
Les clients "honnêtes" préfèrent faire semblant d’ignorer que le milieu des putes est contrôlé à 90 pour cent par des salopards de mafieux et constitué de prostitués étrangères et sans droits.
Certaines escortes (plutôt chères) choisissent leurs clients, mais les gentils clients préfèrent nettement celles qui n’ont pas le choix.
De sorte que la prostitution est l’une des expressions les plus évidentes du rapport de force non-dit entre hommes et femmes. (Mariage ou pas mariage).
C’est pourquoi les clients sont nombreux à glamouriser la prostitution.
La majorité écrasante des clients ne parlent pas de "tendresse" pour expliquer leur consommation prostitutionnelle. Mais de fantasme et de besoin irrépressible (cf plus haut).
L’argument tendresse n’est pas autre chose qu’une belle propagande hypocrite pour défendre "son bout de gras".
Bravo à la blogueuse de son amusante inversion (c’est toujours très efficace et très parlant, comme ce que fait cette artiste américaine dont j’ai oublié le nom qui s’est amusée à trafiquer les Odalisque en mettant des hommes à la place de brunettes rondelettes à poil).
SANS RAPPORT (DIRECT) AVEC LE CONTENU … DÉSOLÉE
À PART ¨ÇA
JOURNÉE DES PRÉCAIRES (LE 3 MAI, JE CROIS). Un groupe de chômeurs vient d’intervenir de manière impromptue à une émission télé (avec Fred Mitt.).
sacré papier !
Écrivains, écrivaines, un seul mot d’ordre : "Jouissez par la langue !"…
Française, évidemment.
un léger décalage qui permettra peut-être à certains d’y réfléchir ? (pas gagné d’après certains commentaires masculins).
On peut aussi utiliser ce décalage pour remplacer "noir" ou "arabe" ou "gros" par juif dans les propos de certains : l’effet est saisissant !
Houlà
Joli revers suivi d’une montée au filet et smash pour la balle de match !
Bravo !
Très juste, merci !
Je me demande bien quel bout de gras peut-il y avoir à défendre à propos de la prostitution, ce marché de dupes à quelque niveau qu’on puisse l’aborder…
Sur la misère sexuelle masculine, je me souviens de l’arrivée des premiers sex shops des Halles qui mirent pratiquement sur la paille les filles du quartier. Puis l’arrivée du porno gratuit sur internet.
J’ai bien connu la gare ST Jean sur Bordeaux, où je grattais un peu la guitare certains soirs de blues justement, et l’on apercevait, bien loin des tables de l’opulence, cette clientèle furtive comme des ombres faméliques abordant timidement des filles blasées à figures inhumaines.
Je crois que c’est plus compliqué que cela, enfin que toutes ces théories de visiteuses de prison ou d’assistantes sociales féministes.
Je crois que c’est très, très compliqué, et qu’il faudrait mettre bout à bout des milliers de vécus différents pour ne serait-ce qu’apercevoir un seul lambeau de vérité.
Histoires de vies qui s’oublient, histoires d’émigrations subies, comme cette jeune fille si frêle qui m"interpella en français un soir, profitant de mon périple aux toilettes, pour me confier qu’elle avait entendu mon accent à une table de ce bar lap-dance où se concluent toutes sortes d’affaires mexicaines, et mon étonnement sur son français parfait sans accent : une argentine, prof de son état, enfin celui d’un pays dans la misère, échangé contre un pudique contrat de danseuse artistique,sic…, mon sourire triste que j’aurais voulu affectueux en pensant à ma fille prof en France. La chance ou la malchance d’être né là ou ailleurs.
Par quel bout, on pourrait bien prendre cela en vérité.
La prostitution, c’est effectivement pouvoir se défaire de tout ce qui relève d’un quelconque engagement, avec en plus, une notion de toute puissance : je paie, donc j’obtiens ce que JE veux et après, basta….
Cela dit, ce qui m’étonne, c’est le côté bien souvent supra vulgaire que les consommateurs de chair apprécient : gros seins vaguement cachés par des vêtements forcémet trop petits, air lacif, lèvres pulpeuses forcément entrouvertes, postures provocantes, très hauts talons, couleurs flash et j’en passe….
Il y en a dire….
Depuis la nuit des temps, ce qui fait marcher le monde, c’est le cul et le fric.
Et l’amour dans tout ça ????
De toutes façons, je suis sûre que ce besoin de domination physique du mâle n’est dû qu’à de la jalousie : en effet, la jouissance féminine est tellement multiple, tellement enveloppante, tellement pas locale, que les coqs aveugles et sourds ne savent qu’user de leur seule arme, la force physique…
N’empêche : il n’y a que les femmes qui ont un organe dont la seule utilité est d’avoir du plaisir, ce qui pourrait expliquer les pratiques barbares de l’excision….. Mais voilà encore un autre sujet qu’Agnès, j’en suis sûre, abordera un jour…..
L’amour, pourtant, ça devrait être juste ça…
http://www.deezer.com/listen-545563…
"""je paie, donc j’obtiens ce que JE veux et après, basta….""
Ça sent le dilettantisme, ne vous lancez surtout pas dans le polar, ça sonnerait faux …
La prostitution ordinaire,ça commence par le petit billet par avance, puis c’est préservatif illico, suivi de t’as cinq minutes maxi, coco…
On dira que le client de ces braves filles, vaut mieux qu’il soit éjaculateur précoce, hein vu les conditions.
La mentale des filles comme on dit, c’est de se prosterner devant leurs mecs. Elles sont en général assez mythomanes à ce niveau, vivant dans le mythe du mitan…, mais méprisant le client qu’elles considèrent comme un caveton. Pour la fable du con-sommateur tout puissant et assouvissant ses pulsions machistes, vous repasserez….
Je trouve marrant de lire les cris d’orfraies des clients du genre "Sales féministes, touchez pas à notre DROIT inaliénable d’accès aux putes". Ça rappelle un peu le langage des chauvins du FN qui ne disent jamais LES femmes mais NOS femmes.
Une petite minorité des clients entre dans la catégorie des timides et des très mal dans leur peau, mais les études réalisées parmi eux montrent que ce sont pour la plupart des types parfaitement dans la norme, qui tiennent absolument à "leur respectabilité".
Ils nient systématiquement l’enfer prostitutionnel, mais sont bien contents d’être du bon côté : celui de la respectabilité, et pas celui des parias.
Ils nourrissent le marché des proxos et le trafic avec une parfaite bonne conscience.
Merci d’avoir mis ma photo pour illustrer ton article. 🙂
Si toutes les femmes étaient comme cela, la vie serait moins compliquée.
C’est quoi ton numéro de téléphone? 🙂
j’arrive ici grace à olympe.
j’ai adoré le style et le contenu, merci pour ce petit moment plein d’humour (grinçant) qui me met le sourire aux lèves de bon matin.
@Chris
"La mentale des filles comme on dit, c’est de se prosterner devant leurs mecs. Elles sont en général assez mythomanes à ce niveau, vivant dans le mythe du mitan…, mais méprisant le client qu’elles considèrent comme un caveton. Pour la fable du con-sommateur tout puissant et assouvissant ses pulsions machistes, vous repasserez…."
Les nanas d’Europe de l’Est, d’Afrique ou d’Asie qui se prostitutent dans des salons de massage, des clubs privés ou des bars soi-disant chics seraient très certainement d’accord avec vous, n’en doutons pas…. C’est sûr qu’elles savaient, en quittant leur misère qu’elles allaient tapiner pour des clopinettes.
Qu’il y ait de pôv’ gars frustrés qui ne peuvent assumer leurs pulsions sexuelles qu’en raquant, on le sait bien. Mais à mon avis, ces gugusses-là ne fréquentent pas les lieux cités au-dessus, trop chers….. Combien effectivement d’hommes dits respectables qui se font astiquer le poireau pous quelques centaines d’euros, ni vu ni connu j’t’embrouille, par des jeunes filles qui ne parlent pas français (on ne leur demande pas de parler certes….d’ailleurs, on ne parle pas la bouche pleine) et qui ne verront pas l’ombre d’un centime, le pognon allant directement dans les poches des proxos ???? Et puis après, les "caves"respectables rentrent chez eux, satisfaits d’avoir passé un bon moment sans avoir eu à se soucier de "l’autre".
Le polar, c’est une idée ça : je vais m’y lancer, d’ailleurs on m’attend.
Par contre, expliquez-moi une chose avant que je n’écrive mon best-seller : c’est quoi le mythe du mitan ????
Merci Agnés de cet artcle si savoureux.
A lire les commentaires on s’apperçoit que le sens de tes propos a directement évolué sur une volte-face. Tu pars des besoins naturels, orgnaniques des femmes et ils attérissent immédiatement sur le vulgaire zizi-panpan de la prostitution la plus basse. Mais quand est-ce que les hommes comprendront que les femmes aussi ont des besoins physiololiques, hormonaux, nécessaires à leur bon équilibre ? Pas besoin de faire des mistoufles pour cela et d’y adjoindre des circonstances morales…
En plus les couplets sur les pôvres filles maquées et les hommes introvertis !… Cà me fait doucement rigoler (à mon âge forcément).
Petite remarque quand même à mon ami Babelouest que je pensais bien retrouver ici, après avoir lu son commentaire, je me suis précipitée dans ma cuisine, me suis saisie de l’utensile en question et de mon double mêtre (espoir vain hélas !) et voilà ce que j’ai observé : diamètre d’entrée 3,5 cm avec dents sur pourtour de 4 mm …. décue, mais décue, elles sont cons les poules !
Dans ma ville, comme partout ailleurs : il y a des immeubles entiers, ex hôtels reconvertis en logements étudiants. Des familles y vivent à 10 ou 12 dans 12 m2. On ne voient jamais les enfants jouer dehors, ils vivent dans les couloirs, pour ne pas abimer les vieilles BM rutilantes en bas sur le parking. Le soir vers 19 h, les mamans toutes maquillées et mini-jupées, attendent le bus pour rejoindre leur bout de trottoir sur les boulevards. C’est l’argent braguette qui disent.
J’évoquais sur mon post ci-haut d’autres formes de prostituées, les semi mondaines, les call girls et les filles des bars comme on dit pudiquement, de simples chômeuses françaises; d’ex vendeuses de Prisunic, des divorcées. Le même scénario qui commence avec la fréquentation d’une discothèque, puis l’attrait sulfureux de milieux de la nuit, et la douce glissade lorsque les relations d’un soir deviennent tarifiées.
Le mitan, c’est un mythe perpétué dans les mauvais polars…
comme je le ferais sur facebook je dis "j’aime" et pas qu’un peu!
en même temps écrire un polar demande un minimum d’empathie et de vécu, plus que de s’octroyer le droit de juger tout le monde. S’imaginer la prostitution qu’à travers les réseaux et l’exploitation peut suffire à certains. L’amour-propre est sauf lorsqu’il coïncide avec la moralité généralement admise, vivre la misère affective et sexuelle rend nécessairement modeste.
signé : un "gugusse" qui a fréquenté la misère, un peu
Dis donc Maolecte, un petit deal, ça te dit ?
un trou, c’est un trou, et un trou ça se bouche !
Moi, quand je pense au trou de la Secu et à celui des Caisses de retraites, ça me donne envy de biaiser !
dommage-colle-lattes-éros:
un enfant non désiré, peut-il toutefois être un contribuable désirer ?
Seigneur, des livres et moi, du mal, ne me livrez pas à la tentation, protégez-moi et assurez-vous de toujours me pourvoir en préserve-hâtif, amènes !
Seigneur des livres, émois du mal…
Seigneur des livres et moi du mal…
Seigneur del ivres et moi j’ai mal…
Coupez-moi les ailes, mais laissez-moi la queue !
Pas de réponse, on m’a pourtant dit que je suis un bon coup.
Affaire d’hormones et d’un peu de compassion face au désir
en attente.
Pour Agnès et Françoise, qui ont phantasmé sur mon coupeur d’œuf coque, je crois qu’il y a méprise : il s’agissait de calmer définitivement les ardeurs d’un étalon en chaussettes, en raccourcissant drastiquement son évacuateur de tensions pi…teuses. Une arme secrète, Mesdames !
Ben oui, y a des bites et des vagins, et des affects, et que personne n’y comprend rien, sauf que certains pensent que c’est clair comme le fachisme et qu’ils rêvent de réglementer ça.
Manque de bol, il y a la prostitution qui dément toute compréhension, et c’est ça qui fait le billet du monolecte.
Vous ne comprenez rien aux hormones, leurs taux, leurs fluctuations, leurs causes, vous vous posez comme une vache moralisante. amen.
Si je t’avais imaginé en coupeur de noeuds en quatre ! … Wouallah !
Mais pour calmer les z’étalons en rut, y a aussi la giclée (!) d’éther …. rien de tel, mais faut avoir la pipette dans la poche.
Je ne sais si toutes les femmes sont semblables à moi, mais un mec qui bande en chaussette je trouve çà d’un érotisme !!!!
En tant que bonne connaisseuse des BMC d’antan, je peux te dire que le mec qui passe le coupeur à oeufs coque n’est qu’une pâle imitation de celui qu’exhibe Agnés !
Bavoui, faut prévoir la taille un peu au-dessus, comme je disais…… du moins pour ceux qui ont moins de 40 ans. Passqu’après, on passe du format manche de marteau à celui cannelloni un peu trop cuits….
Cette dernière phrase "Un peu comme si Mac Do allait entamer des négociations avec les vaches qui garnissent ses hamburgers…", ça m’a fait penser à cette chanson d’Anne Sylvestre…
http://www.deezer.com/listen-229870
à mon âge on en est aux spaghettis, pus d’dents, on s’aspire !
J’espère que Dame Agnés est contente, elle a un bel etalage des frustrations masculines et bien peu de satisfactions féminines.
Comme les hommes sont frustes parfois, dès qu’on leur parle sexe et plaisir ils rétorquent prostitution. La vie de ces couples (s’ils en ont) doit être d’un triste !
sans merci = (comprendre) = sans miséricorde
sans compassion, mais avec ou pour des moyens financiers…
y’a certainement des hommes qui passent par les prostitués, mais bof, perso je vois pas trop l’intérêt.
le sexe sans amour, c’est un peu comme la nourriture sans sel, c’est fade
Fait de renoncer à sa dignité, de se déprécier; usage dégradant que l’on fait de ses qualités, de son savoir, de son art, pour des raisons d’intérêt ou par ambition, par nécessité ou par obligation.
"La liberté que révérait M. Thiers était une liberté du privilège consolidée par la police; la famille exaltée par les journaux conservateurs se maintenait sur un état social où femmes et hommes étaient descendus dans la mine, à demi nus, à la même corde; la morale prospérait sur la prostitution ouvrière." – Camus, Homme rév., 1951, p. 248 –
C’est bien un blog de filles, tiens. Toujours à se regarder la rondeur du nombril… Et la prostitution masculine, vous en faites quoi, Madame Agnès ?
Oulalaaaa ! Tabou absolu, ça, les p’tits pédés qui vendent leurs caresses. Les jeunots parisiens qui font des passes le samedi dans les boites branchées, qui attendent le client sous les ponts où coule la Seine. Tabou !
Tabou Boulogne, Mikonos et ses soirées tarifées. Les bordels gay de Thaïlande. Tabou les gigolos pour bourgeoises en mal de sensations. Tabou les adolescents mâles vendus par les réseaux de l’Est. Tabou les promotions canapé où c’est Madame la patronne qui mène la danse.
Ces choses n’existent pas dans votre Univers, puisque la femme est par nature victime et que l’homme est par nature coupable. Pas la peine d’essayer de voir plus loin que le bout de son nez : c’est la nature, les ovaires et les testicules qui commandent… La bonne vieille rengaine des bourges féministes parisiennes des années 60, que vous reprenez à votre compte sans pincettes.
Agnès, avant d’être un problème féminin, la prostitution est avant tout un problème d’esclavage. De domination d’individus en situation de faiblesse. Ce sont les femmes les principales victimes, bien sûr, mais pas les seules.
Mais non Vermoulu, le fait de traiter de problème de plaisir féminin n’est pas parler de prostitution. Les deux sujets sont totalement différents. Agnés parlait de "la chose" en tant d’élèment thérapeutique si on veut , plus agrable qu’une "pilule de rigolomanie", c’est tout. Même si elle parle un peu de l’état d’esprit mercantile de son milieu.
Maintenant si vous voulez que l’on parles de prostitution et particulièrement des jeunes qui sont à Boulogne ou ailleurs, en province aussi, convenez avec moi que les plus coupables en la sorte ce sont les ADULTES MASCULINS.
Avec les femmes, qui sont les "macs"qui sont des HOMMES, et qui sont les clients "LES HOMMES". Sans clients, pas de rentabilité.
Il doit y avoir des solutions, pour les jeunes et pour les femmes, c’est du domaine psycho-social, quand aux hommes, je serais partisane de réouvrir les maison d’hotesses, bien régulée, et pas sous statut privé (risque d’abattage).
Il n’y jamais de probleme, mais toujours 2 solutions.
le sexe sans amour, c’est un peu comme la nourriture sans sel, c’est fade
Essayez et vous verrez que non.
D’ailleurs si c’était si fade pourquoi ça serait là ?
(Il n’y [a] jamais de problème, mais toujours 2 solutions.) — le tout ou le rien ???
chère Vermillon, le risque d’abattage, est (meuh semble-t-il) le travailler plus pour gagner plus, et ce, qu’il s’agisse d’une mère maquerelle comme d’un mac, de la prostitution d’une femme comme de celle d’un homme, voir même de transexuels(elles).
Peut-être préconiserez-vous (en parallèle au cas de la burqua), une loi stipulant, dans tous les cas, l’ interdiction de la prostitution transexuelles, mais autorisant celle des hommes et des femmes??? ou à partir d’un certain âge légal??? ( 21, 18 voir même 16 ans, si l’on en venait à réviser l’âge de la majorité [sexuelle]) ou peut-être serait-il possible d’envisager une prostitution accompagnée à partir d’un âge inférieur, comme pour le permis de conduire (après tout, on parle bien(n’est-ce pas?) de véhicules, et de déplacer des choses. sic
Maintenant si vous voulez que l’on parle du plaisir (féminin ou masculin), pourquoi une relation sexuelle conjugale serait-elle systématiquement vouée à l’orgasme et une relation extra-conjugale (prostitution ou pas) ne le serait pas?
Dans le cunilingus, le tout est-il résumé dans l’amour que l’on croit partager, davantage que l’amour qui saurait résider dans sa pratique ou la façon de s’ y livrer? ne pourrait-on pas, ici, trouver quelques éléments thérapeutiques, rien n’est moins certain (meuh semble-t-il).
ceci dit, il serait aisément possible de constater que des propositions de lois, telles que celles sur le respect du drapeau national, sur la burqua ou sur la réglementation et l’encadrement de la prostitution aurait ceci en commun: une même source alias l’ Union pour la Manipulation du Peuple, et une même façade, un certain Jean-François Chapeau.
À noter également que si de telles différentes propositions d’invectives viennent au jour en se succédant, elles furent apparemment, toutes, formulées au même moment…
@Tao : j’ai pas trop envie d’essayer, je me doute bien que les males qui se paient une prostitué y trouvent du plaisir sinon la prostitution n’existerait pas.
@pecnaude, le prostitution est certes le fait des hommes, mais elle n’est pas l’unique problème des hommes. je veux dire par là, qu’elle existe parce que les femmes oublient un peu trop souvent que les hommes ont besoin d’être exciter pour pratiquer l’acte sexuel contrairement a la femme qui peut feindre.
Ce simple fait explique bien des choses, l’homme a besoin de prouver, et inconsciemment, il a toujours peur de n’être pas a la hauteur.
La recherche du plaisir facile est un moyen (contestable certes) de se prouver que l’on peut toujours faire l’amour. Les prostitués utilisent ce trait psychologique pour attirer le client entre ses jambes.
Des hôtesses fonctionnaires. Je suppose que ces maisons d’état, que dis-je du service social, et pourquoi pas de rééducation ? pourraient accueillir toutes ces jeunes filles ayant raté leurs scolarités, ou se refusant à la caisse de chez Auchan. Royal Segolene avait bien eu l’idée en son temps électoral de camps pour des jeunes qu’on dit asocial.
On pourrait privatiser comme les prisons, pour que ce soit plus rentable et donc plus taxable, permettant de créer ainsi des emplois culturels pour les enfants d’élus.
Un peu dans le même contexte, une nouvelle qui fait hausser les sourcils :
http://www.dazibaoueb.fr/article.ph…
LOL
L’article se veut humoristique et de fiction. Mais il manque la réaction la plus sensée : pourquoi pas ?
Ce que vous faites de votre argent ne regarde que vous. Utilisez le pour vous attirer les faveurs de jeunes éphèbes (de plus de 18 ans) conformes à vos souhaits. Il existe des gigolos, et leur nombre s’adaptera à la demande existant pour leurs services.
Vous préférez des relations sincères et profonde avec un amour authentique ? Grand bien vous fasse. Mais laissez donc les gens libres de faire ce qu’ils veulent avec LEUR cul, y compris le vendre.
Vous préférez des relations sincères et profonde avec un amour authentique ? Grand bien vous fasse. Mais laissez donc les gens libres de faire ce qu’ils veulent avec LEUR cul, y compris le vendre.
chic, glamour et léché des propos qu’aurait trés bien pu prononcer des personnalités venues d’horizons très différents : de la mode, de la publicité, de la musique, de la distribution… ce qui témoigne d’une éthique identifiée à des personnes d’univers très variés (journaliste, sexologue, infirmière, enseignants… ) LOL
Mais laissez donc les gens (autres) libres de faire ce qu’ils veulent avec leur FRIC, et surtout SPECULER dessus. :-/
à 40 ans, si t’ as pas un sex-toy en or, t’as raté ta vie 😎
à 60 ans, si toute ta vie tu as eu des sextoys en plastique t’as gagné un cancer 🙁
(voir post du 2 mars 2010 aka Beurk) :-C
génial ce billet. très bien pensé et parfaitement envoyé.
merci 🙂
60 milions de sextoys vendus à un prix moyen de 50€
= 3 000 000 000 € = de quoi boucher le trou de la Secu ???
si une seule industrie, devait-être nationaliser, "pourquoi-pas" celle des sex-toys
Alain Manche y avait-il pensé ?
@l’homme qui soufflait : taratata ! si tu confonds chiffres d’affaires et bénéfices, t’auras beau nationaliser, le "trou" va pas se boucher de sitôt.
@Agnès : "on se met à consommer de l’étalon comme d’autres se bourrent de petits fours au caviar" t’as bien raison pour l’étalon, parce que le caviar c’est pas terrible à bourrer, ça se fiche dans tous les coins qu’on sait plus dire après. Que l’étalon, moins, tout de même. 🙂
Excellent billet! 🙂
Je vais en profiter pour faire un peu de publicité pour deux articles du Journal Indépendant et Militant (JIM qui n’est pas un horrible phallocrate ;):
– Prostitution : légalisation ne rime ni avec libération ni avec protection (http://www.lejim.info/spip/spip.php…) (le titre est assez explicite)
– Parce que nous le valons bien… (http://www.lejim.info/spip/spip.php…)(sur l’image de la femme dans la publicité).
Par ailleurs, l’ensemble du numéro 6 de JIM (http://www.lejim.info/spip/spip.php…) était consacré au Féminisme.
là, j’ai bien peur que la raison l’emporte…
Minc e alors suis-je Manche ! 🙁
Bien que…
***technologie laser ***ergonomie maximale*** industrie robotisée*** main d’oeuvre gratuite***
ça laisserai de la marge, pourquoi pas de quoi renflouer les bourses de l’État pour quelques temps et assurer encore le coup? :-/
le mètre étalon du Siècle, un concept *Plug* 360° 3D Max – élémentaire… 😐
Vous écrivez "les hommes ne goûtent guère toutes les subtilités de notre art"
pour ma part je le regrette
mais alors ?
cordialement
😮 n.b. ça marche aussi:
Le Maître, étalon du Siècle, un concept *Plug* 360° 3D Max – élémentaire .*. 😐
le mettre + étalon du Siècle +, un concept *Plug* 360° 3D Max – élémentaire *.* 😐
Je connais certaines femmes africaines émigrées qui, de retour au pays, ont tout de "la femme de lettres" que tu décris. Leur credo: une drôle de vengeance contre le pouvoir des hommes qui les ont poussées, d’une certaine manière, hors de leur pays….elles se trompent sûrement de cible et d’identification. Perso je ne crois pas plus au libre arbitre d’une travailleuse du sexe occidentale qu’à celui de l’ancienne "esclave" militante féministe qui paie une paire de tennis de contrefaçon à son frère nèg’ en échange de la décharge. Considérer que, se faisant, il aura de la marque au pied et qu’on contribue à son petit bonheur de désœuvré est pure tragédie de personnes alibis élevées au biberon méritocratique : un leurre monstrueux.
Bonjour, je viens de découvrir ce blog et j’adore. Je vais de ce pas créer un lien sur mon propre blog et parler de ce texte dans mon article pour la revue belge "Politique". Merci et au plaisir de vous lire
Bel article.
J’aime beaucoup l’analogie bovine relative à Mac Do !
Vous avez tout dit en une phrase.
La prostitution est le plus vieux métier du monde. Ce n’est pas près de changer. Le problème n’a pas grand chose à voir avec la séduction qui est extrêmement codifiée et laisse très peu de liberté à l’individu en général.
On peut être pour ou contre. On peut y voir le pouvoir des réseaux mafieux mais aussi la liberté de celles qui exercent cette activité par "choix". On peut préférer faire la "pute" que de travailler à la chaîne, ce qui revient parfois au même. Quant aux hommes, il faut cesser un jour de leur jeter la pierre et de voir le monde de façon manichéenne. Le mâle n’est pas plus le mal que la femelle ne l’est et il sera toujours plus facile pour une femme que pour un homme de satisfaire sa libido (je n’évoque même pas celles qui n’en ont pas). C’est un fait qui a des conséquences probablement déplaisantes pour certaines personnes. Je me rappelle à ce sujet avoir discuté avec deux jeunes femmes. La première se sentait seule et rencontrait des hommes qu’elle ne payait pas mais dont elle se servait parce que cela lui était facile en tant que femme. La seconde affirmait avec fierté et arrogance, reconnaissant toutefois l’injustice de la chose, qu’elle "baisait" quand elle le voulait. Je me rappelle aussi le témoignage d’une femme qui se plaignait que les hommes ne la draguent pas, estimant sans doute que c’était un dû, qu’elle était le centre du monde, elle en rejetait la responsabilité sur ces "salauds" de lâches d’hommes, pas même fichus de s’apercevoir, qu’elle existait, elle, la femme divorcée manifestement en manque d’hommes, bouffie d’orgueil blessé mais incapable de faire le premier pas (après tout, tout le monde sait les femmes les premières, que c’est à l’homme, ce salaud d’aborder la femme et que s’il ne le fait pas, il ne faut pas compter sur la elle pour sortir de sa passivité et se montrer originale. Non : il faut reproduire l’ordre établi par ces salauds d’hommes.
A côté de cela il y a la souffrance de ceux qui ne baisent pas quand ils le veulent et qui ne sont pas nécessairement des salauds pervers exceptés pour les bienpensants…
Hey, hey, hey, merci pour ce billet, j’ai bien rigolé !
Vous tournez parfaitement en dérision tout ce qui me donne une redoutable envie de vomir dans le double argumentaire "on peut rien y faire" et sa cousine perverse dite fort démagogiquement "pro-sexe" (à croire que les gens qui s’en font les défenseurs n’ont jamais connu de leur vie une relation sexuelle gratuite Oo).
Ah, et pour les gens qui arrivent encore à croire que la prostitution c’est "le plus vieux métier du monde", sachez que l’ethnologie a de très fortes raisons de croire que le plus vieux métier du monde" c’est… chaman !
Dites-moi, vous ne trouvez pas qu’on s’en passe plutôt bien, des chamans, dans notre société ?