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La couverture finale de mon livre

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Six ans après Le syndrome du poisson rouge, je retente l’aventure livresque avec un sujet encore moins évident que mes déblatérations en ligne.

En fait, tout part de mon dernier boulot vraiment très intéressant pour ma boite à moi qui va avoir 10 ans demain (quand même !). Il s’agissait d’écrire les textes d’une mini série de petits films qui ont pour ambition d’expliquer les fondements de la République aux ados comme ma fille. Un vrai défi, donc. Et en bossant sur les thématiques proposées, en recoupant les sources et les informations, je me suis rendu compte de deux choses

  1. Qu’il était effectivement plus que nécessaire de redéfinir les notions fondamentales de notre civilisation, d’autant plus qu’elles ont été gravement distordues ces dernières années
  2. Et que j’avais déjà fait une part du boulot, il y a 20 ans, en me cognant un sujet vraiment très difficile, mais aussi combien exigeant et important pour comprendre notre monde : l’antisémitisme.

Du coup, j’ai passé un été studieux à remettre en perspective tout ce qu’a impliqué l’antisémitisme dans la construction de notre société et tout ce que ces savoirs fondamentaux nous permettaient de comprendre des tensions actuelles.

Comprendre l’indicible, prendre le temps de jauger sa propre humanité, savoir comment se construit l’innommable et espérer, au bout du compte, être mieux armé pour éviter que l’Histoire ne se répète.

Il y a 20 ans, je profitais du cadre universitaire pour tenter de répondre à cette question lancinante : comment la Shoah avait-elle pu devenir possible ? Par quelle mécanique incroyable des millions de gens avaient-ils été convaincus de la nécessité de participer à l’industrialisation de la mise à mort de plusieurs autres millions de leurs congénères ?

Ce travail n’a pas changé le cours de l’histoire, il m’a juste donné des outils pour comprendre le monde dans lequel je dois vivre, un monde que je pensais débarrassé de la tentation antisémite par l’énormité du crime perpétré.

Et pourtant, ils sont toujours là, les apôtres de la haine, toujours actifs, toujours féconds et inventifs. Aujourd’hui, ils tissent leur toile gluante sur Internet et pondent directement des contrevérités et des approximations dans la tête d’un public de plus en plus nombreux

Je pense qu’ils ne sont jamais partis. Ils se sont juste adaptés à l’air du temps. Ils exploitent les conflits du Moyen-Orient pour semer la confusion dans les esprits, ils avancent masqués, par allusions pas toujours très subtiles. Ils recyclent les thèmes de leurs ennemis de toujours — la gauche de combat — détournent les discours altermondialistes, anti-système et même écologistes, ils s’inscrivent dans la lutte des classes, sauf qu’ils font des Juifs la seule classe dominante à abattre.
Comme d’habitude.

Alors, du coup, j’ai ressorti mon travail de l’oubli, parce qu’il faut nécessairement se coltiner les fondements historiques, les lignes politiques et les concepts intellectuels pour poursuivre la lutte jamais achevée contre la banalisation du mal.

J’ai pas mal bossé sur la typographie, la mise en page pour vous rendre la lecture la plus agréable possible.

Côté cuisines, j’ai pu récupérer le mémoire d’origine dont j’avais perdu les sources grâce à l’OCR très performant de Google Drive, mais il m’a fallu un temps considérable pour corriger les erreurs de conversions. Pour ce faire, j’ai vraiment beaucoup apprécié les fonctions avancées de Sublime Text 3, surtout en gestion des sélections multiples à la volée et des corrections sur grands volumes via les expressions régulières.

Pour la mise en forme, les ajouts et les amendements de textes, ainsi que pour la capacité de compiler le texte dans des tas de formats différents, je continue à penser que Scrivener est le couteau suisse de la rédactrice et de l’écrivaine. La mise en page pour le format papier a été finalisée sous Libre Office qui en mode avancé est tout de même assez bluffant.

J’ai également exporté depuis Scrivener une version numérique Epub de bonne qualité que j’ai tout de même corrigé et amélioré via l’éditeur de ebook intégré à Calibre, qui est, lui, le couteau suisse de la lecture numérique. J’ai confié la distribution de la version numérique à Immatériel.fr, mais je n’ai pas encore de lien à vous proposer. Bien sûr, ce sera sans DRM !

 

Les confusionnistes du XXIe siècle n’ont rien à envier à leurs prédécesseurs comme conservateurs aigris et refusant tous les progrès sociaux. Sous prétexte de critiquer le système capitalisme qui est effectivement source de bien des maux modernes, ils stigmatisent en fait toutes les catégories de personnes qui gênent leur suprématie d’hommes blancs chrétiens, comme les étrangers, les femmes, les homosexuels et surtout les Juifs. Bien sûr, rien ne peut être énoncé aussi clairement que dans les années 30, mais critiquer la finance internationale en insistant lourdement sur la confession des supposés meneurs n’est pas anodin. Pas plus que de se plaindre de la partialité des médias en soulignant une supposée homogénéité confessionnelle des personnes y travaillant. Le tout arrosé de copieux clins d’œil sur l’air de « on se comprend, hein ! ».
Car ce sont toujours dans les mêmes vieux pots crasseux que l’on mijote la même sale soupe à la grimace.

Source : Comprendre l’antisémitisme de Agnès Maillard (Couverture souple) – Lulu FR

Et enfin en vente en format numérique sans DRM

121 Commentaires

  1. Juste une remarque sur le titre…

    « Comprendre » manifeste une certaine empathie. C’est un drôle de choix de mot.
    Pourquoi pas « Les racines de… » ou « pourquoi l’… »
    Parce qu’au fond, la compréhension, c’est le début de l’approbation, non? (je chicane, mais le titre peut un peu porter à confusion, non?)

    Réponse
    • Pour le dire autrement, « comprendre », c’est synonyme d’intégrer, et « intégrer l’antisémitisme », ça le fait pas vraiment…

      Réponse
      • C’est une dérive langagière de notre temps que penser que chercher à appréhender toutes les dimensions d’un phénomène revient à l’approuver. Si l’on écrit «comprendre la gravitation», personne ne va penser qu’on porte un jugement moral sur la pertinence de la gravitation ou que l’on prend partie.
        Comme je l’explique, tout part du fait que je ne comprenais précisément pas l’existence même de l’antisémitisme et encore moins comment cela avait pu être poussé jusqu’au génocide industriel.
        Comprendre l’antisémitisme, c’est aussi comprendre et distinguer la fabrication du racisme, de la xénophobie ou de l’islamophobie qui en exploite les mêmes ressors.
        C’est comprendre aussi les mécanismes psychosociaux et politiques à l’œuvre, les stratégies des uns et des autres.

        Comprendre un autre fait social comme le suicide n’implique pas que l’on souhaite se suicider ou qu’on trouve ça cool de se suicider. Comprendre le fait social de l’antisémitisme est l’opposé de l’approbation ou de l’adhésion, voire même de la simple acceptation.

        Réponse
      • Merci Agnès, pour ta réponse et ton explication.

        La compréhension en mathématiques, c’est l’inclusion. un ensemble compris dans un autre est un ensemble inclus dans un autre.

        Inclure l’antisémitisme (si on lit le tire dans ce sens) peut effectivement être dénué de jugement. Il faut comprendre et analyser les choses même pour mieux pouvoir les rejeter.
        Simplement, ça porte à confusion, même si c’est différent, l’inclusion (dans un groupe) se relie à l’acceptation (par le groupe)… Alors que pour dire exactement la même chose, tu aurais pu avoir un choix de mot moins ambigu.
        C’était simplement l’objet de ma remarque 😉 .

        Réponse
        • @ Saxo et Agnés

          Pourquoi pas « démonter » l’antisémitisme ?

          Puisque je suis là pourquoi pas comme les religieux condamner le péché mais pas le pécheur en disant tel ou tel préjugé est horrible sans que cela signifie que la personne qui l’ait le soit forcément ?

          Réponse
        • « comprendre » se comprend très bien.

          Réponse
  2. Agnes : « comment se construit l’innommable et espérer, au bon du compte »

    Je sais pas si c’est un extrait alors je te propose la correction :
    « comment se construit l’innommable et espérer, au BOUT du compte »

    Réponse
      • Agnès, tu peux toujours corriger, refaire un PDF, relancer la migration vers LULU en effaçant la version précédente : cela m’est arrivé, pour éditer les trois derniers bouquins de Chantal qu’elle m’avait demandé de mettre en forme. Rien de tel que la vraie version papier, pour que les défauts sautent aux yeux.

        Réponse
        • La faute est dans la couv, j’ai déjà fait pas mal de révisions. Ça restera collector en attendant la prochaine.

          Réponse
  3. Agnes :
    « détournent les discours altermondialistes, anti-système et même écologistes »

    détournent les discours altermondialistes, antisystèmes (ref : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antisyst%C3%A8me – le pluriel n’est pas obligatoire là, mais cela me paraît opportun de le mettre quand même) et même écologistes

    Réponse
    • Comme je mets généralement le mot Système avec une majuscule, le singulier s’impose à mon avis.

      Réponse
  4. Ma génération a été nourrie tant de la honte et de la culpabilité rétrospective de cet anti-sémitisme jusque là « ordinaire » (en l’occurence, la punition du peuple « déicide ») cultivé par certains de nos grands parents que du traumatisant récit des rafles et de la terreur vécus par nos parents dans leur enfance sous la botte nazie.
    Deux générations semblent avoir suffi à certains pour dénaturer cette mémoire et mieux rouvrir la boite de Pandore en nous désignant à nouveau les boucs émissaires – soit anciens, soit nouveaux – à sacrifier aux autels de la haine.

    Face à la « Shoah » et au ténébreux reflet qu’elle nous renvoie de notre « humanité », il est plus que jamais nécessaire d’entretenir la mémoire de cette horreur absolue afin d’en mieux chercher à comprendre et extirper les racines profondes.

    Dans l’attente de vous lire, merci pour votre initiative et le travail qu’elle a demandé!

    Cordiales salutations!

    Réponse
  5. quelque part j’ai lu que ce qui avait de plus horrible pour l’européen c’était que le génocide des juifs c’était produit en Europe contre des européens blancs; alors qu’au cours du siècle précédent ils -les européens- c’étaient donné à cœur joie dans des massacres de plus en plus « industrielles » dans d’autres contrées et sur d’autres gens…

    Ensuite, lorsqu’il s’agit de comprendre l’antisémitisme, et que je lis « Ils exploitent les conflits du Moyen-Orient pour semer la confusion dans les esprits » je ne sais quoi penser: es-tu aussi, Agnès, de ceux qui qualifient d’antisémite toute personne qui dénonce les crimes -tellement impunis- de l’état d’Israël?

    Cordialement

    Réponse
    • Ça a tendance à pas mal me taper sur le système, les généralisations essentialistes. Le fait que les confusionnistes utilisent cette situation pour cracher leur haine des Juifs ne signifie pas que toute personne qui critique la politique hautement critiquable de l’État d’Israël est un antisémite. De la même manière que l’État d’Israël n’est pas plus «tous les Juifs» que l’équipe de George W Bush n’était «tous les Américains» (ou que notre gouvernement de baltringues représente tous les Français…).
      C’est là que tu devrais voir la différence.

      Réponse
    • À ce propos, je conseille la lecture du philosophe italien Domenico Losurdo qui démontre très bien comment ce sont les pratiques du colonialisme européen qui fondent l’action des Nazis (et la rendent du coup fort mieux « compréhensible »), le scandale étant qu’Hitler a eu l’extrême mauvais goût d’appliquer à des « blancs » (juifs, slaves) ce que les autres nations européennes se contentaient d’appliquer aux noirs, aux basanées et aux « jaunes ». Ça rend, du coup, le nazisme nettement moins « singulier » et « inexplicable », au fond très proche des pratiques du reste de l’occident européen, ce qui gène, forcément, pas mal de discours fondés sur cette prétendue « singularité ».

      Réponse
      • il y a hannah Arendt, auteur souvent négligé aujourd’hui (avant losurdo, qui dit des choses intéressantes aussi) qui en parle très longuement dans son bouquin sur le colonialisme/impérialisme.

        Réponse
        • Je parle des ces aspects dans mon bouquin et bien sûr de l’apport de Hannah Arendt…

          Réponse
  6. Oh ! l’apostrophe !
    Une chiure de mouche ! Ciel !
    Vite une apostrophe typo !
    Mais il est peut-être un peu tard.

    Réponse
  7. Sans doute à très bientôt pour une lecture occamiste de cette thèse !

    Réponse
  8. Bonjour Agnès, j’ai hâte de lire ton ouvrage. Et je me rends compte en lisant les commentaires, qu’il est courageux aujourd’hui d’écrire d’une façon « scientitique », rigoureuse et historique et non pas idéologique. Il est courageux aujourd’hui de se souvenir que les mots ont plusieurs acceptions, et de publier des extraits sur Internet. A quel point aujourd’hui, on se risque à commenter le titre d’un livre alors même qu’il n’est pas paru, sans laisser à son auteur-e la possibilité de développer, expliquer, faire savoir ce qu’elle a voulu dire. Qu’il faut juger, dès le titre ! Je suppose, j’espère même, qu’à la lecture de ton livre, je vais me poser des tas de questions, me demander mais pourquoi a-t-elle écrit cela, ou telle phrase comme ça, que je ne serai peut-être pas d’accord avec chaque mot…heureusement ! Car cela voudra dire que ce livre est de la pensée, qu’il ouvre l’esprit, et accepte la complexité du monde. Et qu’on ne va pas être condamné.e.s à un nouveau manichéisme…

    Réponse
    • Merci Sandrine. Ça fait vachement de bien des commentaires comme le tien par les temps qui courent, justement. Et tu as bien cerné mon intention. Après, mon travail est nécessairement critiquable et j’espère qu’il le sera et que l’on pourra en débattre, voire même, l’amender!

      Réponse
  9. En tout cas Agnès, je me précipite pour le commander. On va voir ce qu’on va voir. Ton précédent opus m’avait déjà scotché….

    Réponse
    • C’est différent. Très. Mais moins que le prochain.

      Réponse
  10. Peut-être en liaison avec l’antisémitisme, mais de l’autre côté :
    Slogan des réfugiés Syriens : « Plutôt la mort que le mépris. »

    Réponse
  11. Le problème avec le terme islamophobie c’est que ça fait le jeu sémantique des islamophobes qui mettent tous les musulmans dans le même sac, alors qu’il y a une multitude de sociétés, pays et religions se référant au Coran. Quoi de commun entre le soufisme et le wahhabisme ?

    Les uns et les autres feraient mieux de parler de salafismophobie, de wahhabismophobie…

    Dans le christianisme on trouve aussi de tout, catholiques, orthodoxes, protestants, évangélismes et diverses sectes qui n’ont rien à envier aux salafistes.

    Idem pour le bouddhisme, Tibet, japon, viet-nam, Birmanie avec diverses appellations.

    De plus, ces religions cachent souvent des enjeux territoriaux et économiques, des nationalismes aussi.

    Sans l’islam, les mêmes conflits seraient probablement apparus :

    http://orientxxi.info/magazine/un-monde-sans-islam,1001

    Réponse
    • En fait faudrait dire les religieux et pas dire de quel religion y s’agit, toutes se valent dans le malheur autant que dans l’artificiel bonheur qu’elles prétendent détenir.
      On parle bien de drogue pour l’alcool comme pour l’héro quand on parle de leurs méfaits.

      Réponse
      • Les religions et idéologies sont des étendards pour fédérer des troupes lors de conquêtes territoriales. Les prêtres de ces religions, comme nos politiciens, ne croient pas une seconde aux conneries qu’ils débitent, mais constatent que ça leur rapporte des voix et du pouvoir. C’est du marketing politique.

        Réponse
        • @ Lik

          La religion sont nées du lynchages si elles peuvent fédérrer pour conquérir. Les prêtres, comme les idéologues, croient en général en ce qu’ils racontent et n’en sont que plus dangereux ( le fanatisme guette souvent).
          Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne mentent pas ! Et ce n’est pas d’hier avec le marketing politique. C’est « la fraude pieuse », par exemple la donation de Constantin ou les fausses reliques. On ment, certes… Mais il ne s’agit pas du, comment dire, coeur de la foi.
          Qu’il y ait eu ou non donation de Constantin (non) et que les reliques soient souvent fausses n’atteint en rien les dogmes. De même, libéraux, communistes, écologistes, tous peuvent tricher sur les chiffres voire inventer des histoires pour mieux convaincre sans cesser de croire un instant à leurs fois respectives.

          Il y a certes aussi ceux qui mentent sur le coeur de leur croyance, sans parler de ceux qui se mentent à eux-mêmes.
          Il y a aussi l’erreur. Diaboliser les dirigeants en les croyants plus cyniques qu’ils le sont en est une… De toute manière, leur caractère compte moins que d’arrêter le pouvoir par le pouvoir, dans et hors de l’Etat.

          Réponse
  12. Bizarre, comme chez moi, le terme antisémitisme résonne comme un truc venu d’ailleurs, de ces espèces de planètes qu’on croise parfois par des lectures de blogs, ou sur FB, ces gamineries comme ces petits groupes de branleurs qui se dénomme Antifa, ou Ligue d’auto’défense juive, ou encore la comète Soral ou Dieudonné; les clowns, quoi…

    Mais je veux dire, dans la rue, dans la vie de tous les jours ? Ah, si, un jour, lors d’un procès prud »hommal, le clown qui servait de DAF au groupe qui me devait du fric, me déclara que j’allais perdre car il avait mandaté une avocate juive ! Surprise puis consternation, ah bon une avocate juive, mais qu’est-ce qu’elle aurait donc de plus. En fait, si, elle gagna du temps en repoussant deux fois l’audience, prétextant Shabbat ( je ne savais comment ça s’écrivait, donc j’ai vérifié, hein). Mon avocate, ardente féministe de gauche ultra, fut gênée, style oui on peut rien faire, ça ferait antisémite. Bon, j’ai gagné quand même, et l’avocate juive et surtout parisienne ma insulté de tous les noms en fin de jugement ( mais pas traité d’antisémite, hein), ce qui n’ a pas très classe pour une soi-disant épée du barreau parisien. Mais voila, c’est à peu près tout ce que je sais des juifs. donc je vais sans doute lire le livre d’Agnés , pour comprendre à quoi ça peut bien correspondre, l’antisémitisme.

    Réponse
  13. chris : « voila, c’est à peu près tout ce que je sais des juifs »

    Euh.. de cette avocate par ailleurs de confession juive, ce qui n’a rien à voir de l’un à l’autre au point de vue du comportement, comme tu l’indiques dans ton anecdote.

    chris : « chez moi, le terme antisémitisme résonne comme un truc venu d’ailleurs, de ces espèces de planètes »

    C’est exactement ça aussi que je ressens, le racisme et la xenophobie sont tout à fait étrangers à l’espèce humaine et même à l’Univers auxquels j’appartiens totalement.

    Réponse
  14. Bien sûr que les nazis ont imités certains comportements coloniaux mais l’Europe ne les a pas attendu pour pratiquer l’auto-génocide.
    Le génocide vendéen est refoulé parce que commis par notre sacro-sainte Révolution, et pourtant, il y a à présent preuves que l’extermination fut décidée au plus haut niveau.
    http://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/2859/vendee-du-genocide-au-memoricide

    J’ai lu le livre que j’ai trouvé convainquant mais d’ici que cela finisse par être admis…

    Et réflechissant, je dirais que le génocide nazi est particulier en ce qu’il est à la fois :
    1 Commis contre les Juifs soit une partie de la population allemande (puis des peuples conquis)
    2 Industriel.

    Les gens qui ont besoin de détester les Juifs (besoin de boucs émissaires) nient le génocide juif, ceux qui ont besoin de sacraliser la Révolution en nient les abus comme le génocide vendéen (mais sermonent la Turquie sur le génocide arménien)
    Mais si on essaie de vivre sans démons (les groupes qui seraient source de tous les problèmes, on les élimine et tout va bien) et sans dieux (il y a des sauveurs, hommes providentiels et autres à qui on peut donner des chéques en blanc) on risque moins de commettre des autogénocides.
    Pour les génocides extérieurs, éviter d’avoir des colonies est un bon début…

    Réponse
  15. « Michel Rocard, confronté à une immigration moindre, venue d’Afrique, avait cru régler le problème en déclarant que « l’Europe ne pouvait pas accepter toute la misère du monde ». On rétorquera qu’à ce jour, la Jordanie, le Liban et la Turquie ont accueilli trois millions de « réfugiés » et l’Europe… trois cent mille. Voilà pourquoi j’ai honte pour l’Europe, son égoïsme, sa myopie historique et son arrogance de petit bourgeois satisfait. »

    Source : http://www.sinemensuel.com/courrier-des-lecteurs/
    Guy Sorman
    le 6 septembre 2015

    Réponse
  16. En même temps, la Jordanie, le Liban et la Turquie, trois beaux exemples de dictatures et de pays calmes, unis, dans la joie et la félicité (J’étais en Turquie, au moment précis où l’équilibre fragile assuré par l’armée et la police (associée à la mafia toute puissante) se dissolvait petit à petit par la politique trouble d’Erdogan ; me souvient d’un ami turc qui s’était laissé poussé la barbe, me parlant de prudence, sic).

    Réponse
    • chris : « la Jordanie, le Liban et la Turquie, trois beaux exemples de dictatures »

      Tu crois que sans la bonne volonté des peuples de ces pays cet accueil pourrait se réaliser ?

      Réponse
  17. Agnès : « cette malheureuse citation était salement tronquée »

    Certes, reste l’intention originelle car le début de la phrase demeure, malgrès toutes les perspectives que l’on veut bien y ajouter ensuite.

    Réponse
    • On peut pas demander à la France d’accueillir toute la misère du monde, mais elle pourrait en accueillir plus que maintenant, encore faudrait il une politique économique qui le permette pour éviter que cette misère « accueillie » ne se retrouve pas à dormir sous les ponts, ce qui est moins pire que de se prendre des bombes sur la tête, mais c’est pas terrible non plus.

      Réponse
      • lik : « On peut pas demander à la France d’accueillir toute la misère du monde, mais elle pourrait en accueillir plus »

        Plus ou rien ça revient au même.
        C’est dans l’énoncé que le bât blesse, car on prétend alors et par avance d’abandonner volontairement des êtres humains en détresse. C’est un choix qu’un être humain ne peut raisonnablement pas faire de lui-même.

        Réponse
        • Si l’Allemagne en accueille un bon paquet et donne l’exemple, et que la France fait mieux que ce qu’elle fait, je pense qu’il y a une dynamique pour que d’autres pays fassent leur part du boulot et qu’à la fin cette mobilisation de nombreux pays et peuples européens permette de ne pas laisser ces réfugiés sur le carreau.

          On est face à une crise majeure, il faut des mobilisations d’ordre majeur pour éviter l’ignominie de laisser ces gens, les gens, crever dans l’indifférence avec l’approbation du FN et des nationalistes rances.

          Ça commence à bien faire de laisser crever les gens dans la mer ou dans la rue en hiver en France. Je pense que de plus en plus, il y a un ras le bol général qui monte face aux nouvelles horreurs de ce temps et que les consciences s’éveillent pour dire non à ça.

          Réponse
          • En tous cas, la France est redevenue un pays de petits salopards rances et bas, prêts à toutes les pires compromissions dégueulasses. En témoignent, le FN, l’ordure vicieuse Sapir qui fait du pied au FN et à Poutine.

            Il serait temps que les francais se redressent un peu l’échine pour cesser de sombrer une nouvelle fois dans les pires saloperies.

          • lik : « la France est redevenue un pays de petits salopards rances et bas »

            La France… C’est à dire toi ?

          • Pas d’attaques personnelles, ça vaut pour tout le monde.

          • lik : « la France est redevenue un pays de petits salopards rances et bas »

            La France… C’est à dire moi, toi, nos amis, voisins, familles, etc… ?

        • lik : « il y a une dynamique pour que d’autres pays fassent leur part du boulot et qu’à la fin cette mobilisation de nombreux pays et peuples européens permette de ne pas laisser ces réfugiés sur le carreau »

          C’est exactement ça, créer une dynamique culturelle et non un principe de calcul économique.

          Réponse
          • « créer une dynamique culturelle et non un principe de calcul économique »

            L’économie ne sert pas à créer des principes ou autre mais à constater un état sans fournir d’elle-même les résolutions qui s’en déduisent.
            Par exemple le principe du mythe de « la main invisible régulant les marchés » qui en fait nous bascule tous dans l’horreur la plus absolue.

  18. Bah, le patronat se frotte les mains, d’où cette avalanche de nos frères français mais patrons, qui sur RMC l’autre matin, ont exprimé, ou avoué (comme on veut) préférer embaucher des étrangers, car selon eux, le français est peu motivé, fainéant, et sans cesse en arrête maladie ( je cite, mais l’enregistrement des émissions sont disponibles). Phénomène déjà expérimenté avec succès en Allemagne et au Royaume uni, n’est ce pas ( À l’Est, ils peuvent pas baisser plus, c’est déjà entre 300 et 400 roros mensuels, alors ils les dégagent à coup de matraque.

    Réponse
    • Les cadres et cadres supérieurs francais sont souvent d’une connerie ahurissante.

      Que des réfugiés syriens diplômés les remplacent en partie, ça amènerait un peu d’air frais dans la cuisine rance des boites franchouilles.

      Quand j’étais étudiant, j’étais presque plus souvent avec mes copains étudiants syriens dans la même université qu’avec les francais. Ces types étaient hyper sympas, toujours souriants et déconneurs, parlant très bien le francais. Quand je m’emmerdais, je pouvais me pointer à n’importe quelle heure du jour dans leur appart en coloc, voire de la nuit, et on papotait des heures en buvant du maté sucré.

      Réponse
      • Je rajoute que j’ai eu des profs du supérieur algériens, tunisiens, marocains, ivoiriens.
        C’étaient des vraies pointures dans leur domaine et les cours étaient vraiment animés, une vraie performance, ça boostait au rythme du djembé comme j’ai rarement vu avec des profs francais.

        Un autre pote était un noir africain du burkina doctorant en physique, pareil, vif, brillant et accueillant tout le temps.

        De cette époque, je garde un excellent souvenir de ces personnes venues en France pour enseigner ou étudier.

        Réponse
      • chris : « préférer embaucher des étrangers »

        Et alors ?

        Réponse
  19. D’ailleurs, pour les médias officiels, l’axe du mal est déjà montré du doigt :Face Book. Enfin, tout ça fait bien le beurre du FN qui à ce rythme devrait arriver au second tour les doigts dans le nez (et encore, reste encore du temps pour que le chômage s’aggrave encore et terrorise encore plus les gens).

    Réponse
  20. Je fais parti de ceux qui ont été exclus du marché du travail ( vous me direz qu’en vérité, je n’ai été salarié que par des concours de circonstances très particuliers) vers la cinquantaine, un job commercial avec un paquetage confortable, doublé à suivre par un procès gagné, et j’ai donc pu monter ma petite activité de la crise, parce que je n’ai jamais eu vraiment la mentale d’un salarié, que toute ma famille est dans le business, petite ou très grosses boites ( ça aide). Je vis bien, mais justement, ce qui m’intéresse, ce sont les autres, ces quinquas éjectés du système qu’on bascule vers le RSA, et encore à condition d’y avoir droit, ceux qui n’ont pas eu ma chance ( à leur place, je serai devenu délinquant, narco trafic ou autre, bonne solution pour se refaire ). Combien sont-ils aujourd’hui, au bout de l »exclusion sociale, au bout du désespoir, subissant chaque jour le mépris , la fausse compassion, des autres, ceux qui ont encore un boulot, pour l’instant, avant d’atteindre la cinquantaine fatidique. Et là, pour paraphraser Mdame Lepen, on leur colle un crachat de plus dans la tronche, en leur disant ; vous valez encore moins pour nous que des étrangers. D’après vous Smolski, ils vont se venger comment de tout ce qu’ils subissent ? Si ce n’est par un vote féroce…

    Réponse
  21. chris : « D’après vous Smolski, ils vont se venger comment de tout ce qu’ils subissent ? »

    Parce qu’il s’approchent de la vérité de tous ceux qui souffrent, de quoi vont-ils se venger ?
    Ne vont-ils pas comme la plupart des plus démunis davantage mesurer leur vie par un comportement plus solidaire ?

    « à leur place, je serai devenu délinquant, narco trafic ou autre, bonne solution pour se refaire »

    Une bonne solution… ça ?

    Réponse
  22. Smolski, le jour où n’aurez rien mangé depuis trois jours, vous aurez deux choix, soit attendre de tomber dans les vapes, soit de chouraver au premier étal…

    Réponse
    • chris : « le jour où n’aurez rien mangé depuis trois jours »

      J’ai la réponse chris car cela m’est arrivé plus souvent qu’à mon tour, c’est la chourav’ que j’ai pratiqué, mais rien à voir avec les narcos ni la prostitution, malgrès les occasions qui n’ont pas manquées pour les deux.

      Ce que je voulais relever c’est que les choix que l’on fait lorsqu’on est démuni sont rarement ceux que vous suggérez : « délinquant, narco trafic ou autre. ». Ceux qui utilisent volontiers ces choix sont les escrocs en col blancs, politiques et affiliés car eux ne sont pas dans le besoin mais les pratiquent par vice, le viol de jouir contre autrui. Rien à voir avec la pauvreté donc.

      Réponse
  23. @ Smoski et Chris

    Comment savoir ce que font « riches » et « pauvres » dans le besoin ?
    Disons que le vol semble poser moins de problèmes moraux, du moins en première analyse, que la prostitution ou le trafic de drogue, mais que ces deux options paraissent plus rentables.
    Donc plutôt que riches ou pauvres, il faudrait dire que ces activités sont sans doute (à vérifier) pratiquées par les personnes ne voulant pas rester dans le besoin, pauvres voulant échapper à leur condition ou riches tenir ou retrouver leur rang.

    Essayons de ne pas condamner ceux qui sont dans le besoin. De toute manière, pour le faire de manière pertinente, il faudrait définir à quelle morale chacun se réfère (pertinente ou non et s’il suit sa morale) et d’autre part quelles sont les activités réélement nuisibles socialement.

    Pour ce qui est de la priorité dans la solidarité, il ne faut pas que les lointains fassent oublier les prochains et les prochains les lointains.
    Dans un canot de sauvetage, il faut veiller sur tous les passagers et essayer d’en prendre d’autres tant que cela ne risque pas de faire couler la barque.
    Difficile à calculer ? Oui, et à plus forte raison au niveau des nations et continents ou de très multiples et passionnels facteurs interviennent. Donc les gens peuvent avoir des avis différents sans qu’il faille y voir quelque faiblesse intellectuelle et morale.

    Réponse
    • Noblejoué : « Comment savoir ce que font « riches » et « pauvres » dans le besoin ? »

      Facile :
      Au contraire des nécessiteux qui luttent pour survivre, l’âpreté des riches est telle qu’elle les mène contre leur propre survie, ce qui explique la gravité de l’état de la planète sous leur pouvoir.

      « Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après. »

      – Au voleur, au voleur, à l’assassin, au meurtrier. Justice, juste Ciel. Je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? qu’est-il devenu ? où est-il ? où se cache-t-il ? que ferai-je pour le trouver ? où courir ? où ne pas courir ? n’est-il point là ? n’est-il point ici ? qui est-ce ? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin… (Il se prend lui-même le bras.) Ah, c’est moi. Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas, mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie, tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde. Sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait, je n’en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m’apprenant qui l’a pris ? Euh ? que dites-vous ? Ce n’est personne. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute ma maison ; à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne, qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh ? de quoi est-ce qu’on parle là ? de celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l’on m’en dise. N’est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part, sans doute [17] , au vol que l’on m’a fait. Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences, et des bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après.

      😀

      Réponse
      • @ Smoski

        Les pauvres aussi détruisent l’environnement, chez nous en polluant, quoique moins que les riches, et même les pauvres de pays pauvres, coupant les arbres pour faire du feu, déforestant.
        Le problème est que les plus riches détruisent beaucoup plus, et pire encore virent des peuples de leurs territoires, entre autre pour créer des réserves naturelles.

        La survie est certes un besoin, mais pas le seul.
        Une fois qu’on a connu le luxe, ou l’electricité, écrit Proust je ne sais où, c’est devenu un besoin… Donc, rester riche est, au sens large, un besoin.

        L’argent offre une extension non certes des capacités de chacun, mais du moins de son pouvoir social. Il protège des autres, permet, si cela interresse, d’agir sur eux.
        Avec ou sans respect, dans une mesure strictement égoiste ou avec un certain altruisme, chacun son style.

        La richesse devient un besoin et protége des autres comme il en distingue, en somme, comparable à porter des vétements.
        Probable raison symbolique pour certains renonçants de vivre nu.

        Réponse
      • Noblejoué : « Les pauvres aussi détruisent l’environnement »

        En ont-ils le choix ? C’est le choix des gouvernants qui le leur impose.

        « Une fois qu’on a connu le luxe, ou l’electricité, écrit Proust je ne sais où, c’est devenu un besoin… Donc, rester riche est, au sens large, un besoin.

        C’est du sophisme pur et lorsqu’on a connu la vie sans on sait que l’on peut s’en passer en toute circonstance.

        « L’argent offre une extension non certes des capacités de chacun, mais du moins de son pouvoir social. »

        Et là :

        Ah! ça ira, ça ira, ça ira
        Les aristocrates à la lanterne
        Ah! ça ira, ça ira, ça ira
        Les aristocrates on les pendra

        Hein ? 🙂

        Réponse
  24. Lorsque j »ai échoué chez le milieu manouche, il y a maintenant bien des années ( pour la prescription, hein), j’ai rapidement compris leur faiblesse. De très bons casseurs, aguerris, mais de piètres investisseurs dans l’avenir. Leur mode de fonctionnement était simple : je suis pauvre, donc je vais me procurer de l’argent pour nourrir ma famille. Sauf que lorsqu’ils s’étaient procurés cet argent, ils s’achetaient une nouvelle voiture, une caravane plus grande, des fringues et des desserts pour les mômes, et faisaient la fête ( avec leurs maitresses, parfois, souvent), puis une fois le fric claqué, et bien, il fallait recommencer, et encore et encore, jusqu’au jour où la malchance vous attend au virage sous la forme d’un bon paquet d’années de prison, ou d’une place au cimetière.

    C’est le délinquant tel qu’on l’aime dans la culture populaire, parce qu’au fond il reste pauvre, au bout du compte, et ça le rend quelque part sympathique, ce manque de machiavélisme. Moi, j’ai lu tous les anarchistes, mesuré leurs thèses, de Marius Jacob à Stirner, tous, en particulier cette pensée :

    «  » » «A l’anarchiste révolutionnaire qui lui reproche de chercher tout de suite son bien-être au point de vue économique, l’illÈgaliste rétorque que lui, révolutionnaire, ne fait pas autre chose. Le révolutionnaire économique attend de la révolution une amélioration de sa situation économique personnelle; sinon, il ne serait pas révolutionnaire; la révolution lui donnera ce qu’il espérait ou ne le lui donnera pas, comme une opération illégale fournit ou ne fournit pas à celui qui l’exécute ce qu’il en escomptait. C’est une question de date, tout simplement. Même quand la question économique n’entre pas en jeu, on ne fait une révolution que parce que l’on s’attend personnellement à un bénéfice, à un avantage religieux, politique, intellectuel, éthique peut-être. Tout révolutionnaire est un égoïste.»
    (E.Armand. Bibliothèque Libertaire).

    Et celle-ci : » »L’anarchie symbolise la libération de l’esprit humain de l’aliénation, de la religion ; la libération du corps humain de la domination de la propriété ; la libération des chaînes qui nous lient à l’oppression des gouvernements. Elle défend un ordre social fondé sur la libre association entre individus.

    Le concept était pur et simple,vrai, il m’a inspiré. Il a allumé en moi le feu de la révolte. Mais finalement, j’ai appris la même leçon que Goldman, Proudhon et bien d’autres, que la véritable liberté s’acquiert au prix de sacrifices et de souffrances. La plupart des hommes croient vouloir être libres, mais la vérité est qu’ils se complaisent dans le carcan de l’ordre social, des lois rigides, et du matérialisme. La seule liberté à laquelle l’homme aspire réellement, est celle du confort matériel.
    (Son’s of Anarchy)

    Réponse
    • chris : « la véritable liberté s’acquiert au prix de sacrifices et de souffrances »

      La liberté est un tout propre à chacun et non, comme l’affirment les bourgeois, payer un acquis ou créer une dette pour tenter de l’obtenir.

      Réponse
  25. smolski,

    Dans les faits, la liberté s’achète, comme tout, et c’est même ce qu’il y a de plus cher. À partir de quelle quantité d’argent échappe-t-on au pouvoir des autres, de l’État, des États et de leur répression, si ce n’est en vivant sur un

    Réponse
    • Yatch battant pavillon d’un paradis fiscal ( l’équivalent actuel du vieux pavillon noir des pirates).

      Réponse
    • chris : « Dans les faits, la liberté s’achète »

      Dans les faits réels non. Par exemple l’argent, tu ne le manges pas. Tu dépends donc de ceux qui font le manger, de ceux qui le distribuent, etc…

      « échappe-t-on au pouvoir des autres, de l’État, des États et de leur répression, si ce n’est en vivant sur un Yatch battant pavillon d’un paradis fiscal ( l’équivalent actuel du vieux pavillon noir des pirates). »

      Non, là tu es encore plus que dépendant, tu es complice des oppresseurs et donc dépendants d’eux pour ta sécurité devant les opprimés.

      Pour échapper réellement aux oppresseurs, il n’y a que la révolte pour y parvenir un tant soit peu.
      « Le pouvoir n’existe que tant qu’on ne se révolte pas. »

      Réponse
      • Dans les faits, Chris a raison. Les riches s’achètent le droit de s’affranchir des lois et les pauvres peuvent se faire ratatiner pour les raisons inverses.
        Aujourd’hui, nous avons réellement une justice de classe, très dure avec faible et infiniment miséricordieuse avec les puissants, et quand les puissants bafouent trop manifestement les lois, elle devient indolente et met suffisamment de temps à se mettre en branle pour que le riche ait le temps de mourir de vieillesse au lieu de finir en taule.
        La loi Macron, en autorisant la chasse aux lanceurs d’alerte, ne fait que confirmer ce fait.

        Réponse
      • Agnès : « Dans les faits, Chris a raison. Les riches s’achètent le droit de s’affranchir des lois »

        La liberté ne s’achète pas, ne se possède pas, elle n’existe réellement que par la manière dont on se définit seul.
        Les riches sont les esclaves des possessions qu’ils détiennent parce que ce sont elles qui les définissent de ceux qu’ils violent.

        Réponse
  26. Oui, lorsqu’on parle de justice de classe, il faut assister aux audiences correctionnelles où l’on massacre les classes populaires les plus basses avec un mépris considérable; il faut écouter les saillies humiliantes à l’intention de ceux que les magistrats, les éduqués, considèrent comme des abrutis; lire les commentaires railleurs des chroniqueurs journalistes ( alors que ceux-là sont en général eux mêmes des précaires, des tacherons à la botte, des mange-merdes comme disent les manouches). Face à des gens incapables de s’exprimer, ignorants des procédures, le magistrat brille de son cynisme en prononçant à la volée des peines d’exclusions.

    Quand dès lors que le gibier s’avère d’envergure, donc entouré d’avocats compétents et talentueux, le rapport de force s’inverse, au moins s’équilibre, dans la capacité de pouvoir démontrer l’incohérence, les failles techniques, les impostures policières, etc…

    L’argent affranchit…

    Réponse
  27. @ Chris Smoski Agnés Maillard

    Chris a raison de dire que l’argent affranchi. « L’argent fait tourner le monde » dit la chanson dans Cabaret. Très juste. Je rajouterai l’amour. L’amour l’argent, on les oppose, en fait, il s’agit de désir.

    @ Smoski

    Non, le besoin de ne pas pas descendre de son niveau de vie est réel, pas un sophisme.
    L’homme est un être d’habitude, et un être social, sans son argent/et ou travail, il n’a plus d’identité et n’est donc plus rien. C’est tout à fait raisonnablement que des gens privés de leur travail ou de leur fortune que des gens se suicident pour ne pas vivre une vie qui, à leurs yeux, n’en vaut plus la peine.
    Réfléchissez, Smoski, si des gens sont près à se tuer pour ne pas devenir pauvre, à plus forte raison, sauf sens de la justice très développée, ils sont d’autant plus près à nuire de toutes les façons aux autres pour l’éviter.
    Car :
    1 Instinct de survie.
    2 Morale monothéiste diabolisant le suicide.

    Certes, on a raison de vouloir que les riches partagent, quitte peut-être à devenir pauvres, en tout cas, beaucoup moins aisés qu’actuellement.
    Mais il faut avoir bien conscience de ce qu’on demande aux gens.

    Réponse
    • Noblejoué : « L’homme est un être d’habitude, et un être social, sans son argent et/ou travail, il n’a plus d’identité et n’est donc plus rien. »

      Pour le social, c’est donc bien son environnement qui va lui dicter son comportement et non sa propre perception ni un instinct couci ou couça.

      Pour l’habitude, je ne le crois pas un instant. Là aussi c’est son environnement qui va le mener à désirer une sécurité qui, de toute façon, ne lui sera jamais acquise (tout le monde meurt et en a conscience), là aussi le conditionnement de son environnement lui en impose et non son propre caractère.

      « si des gens sont prêts à se tuer pour ne pas devenir pauvres »

      Vous avez de mauvaises informations ou vous les interprétez uniquement selon votre conviction.
      Les personnes qui se suicident au travail sont pour la plupart victimes de la dégradation de leurs conditions de travail et non de la perte d’emploi qui s’en suit. C’est à dire qu’ils sont rendus incapables à travailler et c’est cela qui les pousse au suicide au lieu de s’attacher à continuer de vivre dans n’importe qu’elles conditions selon leur instinct de vie réel, lui.

      « il faut avoir bien conscience de ce qu’on demande aux gens »

      Oui, je vise essentiellement en la matière à dénoncer le comportement de ceux qui l’infligent aux autres et non le comportement de ceux qui foutent la paix à tous. C’est effectivement un choix et c’est ce choix que je suis et propose comme la vie sociale et autres me l’ont enseigné et me l’enseignent toujours, sans crainte et sans effort pour le suivre.

      Nota : Sans effort parce qu’il n’y a pas d’autres choix sans défaillir à soi ce qui serait le comble de l’inutile pour un choix ! 😀

      Réponse
    • Le monde : « premiers impacts d’une dégradation économique et d’une déstabilisation sociétale, analysent tous les spécialistes. »

      Je ne nie pas que dans quelques cas l’appauvrissement peut mener au suicide par lui-même (voir le ilm sans toit ni loi de Varda par exemple) mais que c’est la déstabilisation sociale, c’est à dire ne plus être reconnu comme une valeur sociale qui génère le suicide dans la plupart de ces cas. Non la pauvreté qui s’en suit seulement.

      Pour éclairer ce que je vous propose :

      Je ne vois pas d’exemple de pauvres qui se suicident lorsqu’ils sont issus eux-mêmes de mileux sociaux défavorisés parce que vivre démuni et en être considérer comme inutile c’est déjà leur quotidien depuis l’enfance. C’est donc bien dans la nouveauté de la déconsidération sociale liée à la perte d’emploi et non dans la pauvreté elle-même que le suicide s’affiche majoritairement.
      Il serait intéressant que les statisticiens se penchent aussi sur la différence entre les classes sociales pour les suicides liés au chôm’du.

      Réponse
      • @ Smoski

        « si des gens sont prêts à se tuer pour ne pas devenir pauvres » Je l’ai dit, vous l’avez cité. Bien. L’Homme est un tout.
        Il ne veut certes pas subir la déconsidération sociale… Il ne veut pas non plus subir le froid, la vermine, et autres choses semblables si il a d’autres habitudes.
        Cela au niveau de vie juste au-dessus de ceux qui sont SDF.

        Pour un riche, vivre comme quelqu’un, je ne dis pas de SDF, ouvrier ou femme de ménage, mais simple agent de maitrise serait, je pense, comme pour une personne précitée tomber dans la rue.
        Et pour la déconsidération sociale, et pour le confort.
        L’Homme est un être social, mais pas seulement. Tiens, un des propres de l’Homme est de préférer nettement les aliments goûteux aux autres. Bien… Quand on a la chance de pouvoir déguster des mets de cuisine traditionnelle et moléculaire, devenir pauvre et manger la nourriture industrielle au goût eh bien, sans commentaire.
        Porter des vêtements décrochez-moi ça au lieu de sur mesure… L’imrpession de porter du rèche, du malcomode et qu’on va bientôt puer dedans parce qu’on sera obligé de fréquenter des endroits puants comme le métro.
        Incidemement on ne peut pas se mettre de grands parfums, à ce propos il se développe des parfums adaptés au goût et à la peau de chacun, on passe du paradis à l’enfer olfactif.
        Du paradis à l’enfer pour tout, si évidemment, il y a toujours pire que pire, les cercles de l’enfer.

        Réponse
        • Noblejoué,

          S’il s’agit du confort d’avoir un chez soi et de ne plus en avoir du jour au lendemain, ou ce lui de manger à sa fin et équilibré,et de devoir faire les poubelles du jour au lendemain, oui, le passage sera mal vécu par quasiment tout un chacun.
          Pour, les parfums, les vêtements la nourriture goûteuse, c’est une histoire de formatage. Et rien d’autre.

          Pour la bouffe, par exemple, la bouffe industrielle n’est pas une nécessité.
          Elle n’est pas forcément meilleur marché que la bonne bouffe d’ailleurs pour le moment qu’on cuisine soit même…
          J’ai changé récemment mes habitudes alimentaires et je nous fait des supers trucs à bouffer pour trois fois rien (avec un potager et des voisins et parents qui en ont un aussi, quelques poules…)

          Les vêtements… ça me dépasse. J’ai une paire de pompes et demie… et quelques fringues, et si je n’avais pas de compagne, mon garde robe tiendrait dans une valise. C’est une histoire d’intérêt.
          Pareil pour les parfums… c’est un truc que je ne connais pas.
          J’ai essayé un temps, j’ai pas eu la patience de continuer. Les odeurs corporelles sont autrement plus naturelles (même si difficiles à supporter parfois), et pour changer le quotidien cueillir quelques fleurs peut suffire.
          Je ne vois aucun paradis olfactif dans les parfums, même si je reconnais un art olfactif.
          Je dirais la même chose de tout ce qui touche au luxe de manière générale.

          Non, on peut facilement revenir d’une vie dans le luxe pour le moment qu’on a pas été trop formaté dans ce sens, ou alors, comme le dit Smolski, c’est qu’on est devenu esclave de ses propres richesses, et là, libérons les esclaves! 😉

          Réponse
          • @ Saxo

            Etre riche permet d’avoir accès à certains raffinements inaccessibles aux autres que j’ai essayé de décrire dans une très faible mesure. Est-ce que je dois réécrire A rebours ou autre ? Non que tous les riches soient capables de les goûter d’ailleurs, mais passons…
            Je ne pense pas que ce soit du formatage mais une sorte de montée en gamme sensorielle… Désirable pour le raffinement, indésirable en ce qu’elle peut devenir un besoin. En somme, l’idéal est d’être capable d’y évoluer comme de s’en passer, quand on est pauvre et par hasard en mesure d’y accéder, en jouir, quand on est riche capable de s’en passer, par exemple en ayant quelque sens de la vie non limité au paraitre ou à la jouissance sensorielle.

            Comparer cela à une addiction ? Pourquoi pas nos chaussures parce que les « sauvages » s’en passaient ? Mais il est vrai que bien des choses deviennent un besoin, et que les besoins sont des pièges d’autant plus graves qu’ils ménent à l’endettement.
            Je ne risque pas de dire à un riche de s’appauvrir parce qu’il serait addictif, voire même d’approuver l’interdiction de la drogue, d’ailleurs, étant pour la liberté.

            Si je voulais convaincre un riche de donner, ce serait plutôt en montrant les conséquences de la pauvreté :
            http://www.vice.com/fr/read/grandir-pauvre-est-mauvais-pour-le-cerveau
            Si je voulais convraincre les pauvres de ne pas avoir d’enfants, cela ferait aussi l’affaire. Un mauvais départ est encore bien pire à ce que la plupart des gens imaginent.

            On prend les choses par le mauvais bout avec les riches, on ne doit pas leur prendre pour redistribuer au hasard, on doit créer un revenu inconditionné de vie, sauver la sécurité sociale et autre, et leur prendre.
            Pas prendre la fin pour les moyens et vice versa. Le but n’est pas de « punir » ou « sauver » les riches de leur adddiction. Il est de sauver les pauvres. Je ne suis pas contre le paradis des uns. Je suis pour sortir les autres de l’enfer.
            C’est d’ailleurs un argument, vous riches, dites que la pauvreté n’est pas votre faute, eh bien expérimentons, financons ceci et cela et voyons.

  28. Ensuite il y a bien des instincts chez l’Homme comme chez les autres bêtes : ce n’est pas parce que nous avons PLUS que des instincts que nous n’avons PAS d’instinct.
    Certes l’idée d’instinct a été récupéré par la droite… Mais en somme, à tort, même l’instinct de domination, même chez l’animal, ne va pas dans le sens de la droite (ni d’ailleurs de la gauche, la réalité est un peu plus compliquée que ça).

    Mais vous avez de la chance, un très bon bouquin, simple, actuel, équilibré, là-dessus :
    http://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences-humaines/ethologie/dominants-et-domines-chez-les-animaux_9782738132352.php

    Je ne vous dirais pas exactement comment l’Homme aurait pu se situer au vu de son anatomie ni ce que sa technologie a fait évoluer chez lui pour ne pas vous donner d’excuse de ne pas lire ce livre.

    Réponse
    • Alexis Rosenbaum (Résumé-Présentation) : « Et, au fond, pourquoi certains groupes semblent-ils hiérarchisés alors que d’autres ne le sont pas ? »

      Ben voilà « d’autres ne le sont pas… » 🙂

      Je suis très circonspect des analogies que l’on fait entre les espèces alors que nous n’en connaissons que ce que nous voyons et intériorisons en nous.
      Davantage même d’avec l’espèce humaine car le poids culturel propre à l’humanité nous aveugle bien plus qu’on ne peut le peser réellement.

      Réponse
      • « Et, au fond, pourquoi certains groupes semblent-ils hiérarchisés alors que d’autres ne le sont pas ? »

        Rousseau a répondu, il me semble, ça vient de l’éducation et de l’imprégnation de la société dans laquelle ils évoluent.

        Réponse
        • raté Clocel, il s’agit de groupes d’animaux et non de groupes humains dans le propos. 😛

          Réponse
          • Imprégnation, ça vaut pour toutes les espèces… Non ???

          • Oui, pour vraiment beaucoup, y compris l’être humain.

      • On peut étudier les comportements des espèces animales mais en faire des analogies avec d’autres espèces est farfelu car, en tant qu’humains, nous ne percevons pas la dimension interne, le sens de ces comportements, des autres espèces, nous n’en percevons que la surface.
        Faire de ces études une analogie directe avec l’espèce humaine est encore plus « abracadabrantesque » car la dimension interne de nos comportements humain est induite fortement par nos cultures respectives en sur-couche d’avec nos comportements naturels initiaux.

        Au final, dans tous les cas, ces études ne permettent que de constater des comportements d’espèces génériques semblables et dissemblables sans pouvoir en tirer de conclusion concernant le sens de ces comportements inter-espèces et donc s’il y a réellement une analogies sensorielles déductibles pour chaque espèce.
        Pour cela il faudrait penser chat, poisson, mouton ou loup par exemple, mais d’évidence le chat ne peut pas comprendre « le sens du comportement » du poisson par rapport à lui-même ni le mouton celui du loup. Pourquoi l’humain le pourrait-il davantage ?

        Mais bon, le sujet semble tourner en rond, je suis d’accord avec votre lassitude sur ces propos. 🙂

        Réponse
        • Sans compter qu’il y a beau temps que les grands singes n’ont plus le milieu naturel qui leurs convient.
          Ça revient à étudier les junkies et d’en tirer des conclusions pour le reste de l’humanité…

          Réponse
  29. Merci pour l’ouvrage, ça me parait fort intéressant en effet.

    Réponse
    • Merci pour votre merci, qui m’a donné le courage de répondre à Smoski !
      Là, je ne sais pas ce que je pourrais ajouter.

      Réponse
  30. @ Smoski Clocel Agnés Maillard

    Si certains groupes sont hierarchisés ou non, cela dépend de facteurs écologiques chez les animaux. Chez les humains, qui sont des animaux je le rappele à toutes fins utiles, les hierarchies sont plus grandes que chez tous les autres singes. D’un côté, certes, chez les humains, il y a idéaux de liberté et d’égalité, mais la hierarchie est plus accentuée.
    Pourquoi ? Les outils du pouvoir, les institutions, qui permettent aux dominants de dominer même sans être là, et les outils, genre épées, châteaux forts, tout ça.

    Chez certains singes, les femelles transmettent leur rang à leurs filles par simple népotisme, cela sur des générations. Chez les hommes, le symbolisme permet d’accroitre les possiblités de domination… Pour la question de pourquoi les hommes ont des hierarchies plus accentuées, à mon avis qui n’engage jamais que moi et ne doit pas dissuader de lire le bouquin sur les hierarchies chez les animaux :
    1 Les hommes désirent daventage que ce qui ressort de l’instinct, ils imitent le désir de l’autre… Le désir est donc infini, ce qui dresse tous les hommes les uns contre les autres en rivalité matrice de hierarchie (et de lynchage, matrice culturelle dont sortit bien des techniques de domination).
    2 Une fois au pouvoir, on a tendance à l’assurer, l’accroitre et en abuser.

    Sur des générations et générations, on peut aboutir à l’esclavage, les castes et les femmes gardées dans des harems. Au lieu de nier la nature et le développement culturel, les admetttre pour mieux les combattre serait plus efficace.

    C’est pas en niant la gravitation universelles qu’on est allé sur la lune.

    Réponse
    • La conscience de notre finitude et ce qu’elle engendre (ce ridicule besoin de postérité entre autre), c’est bien la seule chose qui nous différencie des animaux.

      Réponse
    • L’être humain est justement caractérisé par la prééminence écrasante de l’acquis sur l’inné. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que l’espèce humaine est aussi nidicole et son jeune nécessite une aussi longue éducation (le jeune humain reste immature très longtemps, c’est d’ailleurs cette plasticité qui en fait un avantage évolutif spécifique décisif). Bien sûr, certains tentent de démontrer l’inverse, pour de sombres raisons politiques.

      Réponse
  31. Noblejoué : « Si certains groupes sont hierarchisés ou non »

    Si vous admettez que la hiérarchisation n’est pas un truc systématique pourquoi le serait-elle pour l’humain ?
    Tout le reste de votre proposition découle de ce postulat et c’est justement ce postulat qui est contesté, pas vos arguments qui sont tout à fait admettables par ailleurs, pas de problème.

    Réponse
  32. @ Smoski

     » Si certains groupes sont hierarchisés » : chez les animaux.

    Citez-moi un goupe humain non hierarchisé ! Même vos fameux inuitis sont hierchisés, il y a le chaman je crois, et les autres. Les femmes sont, quoi qu’on en dise, moins puisssantes que les hommes. La division du travail soit-disant inventé recemment dans l’Histoire ? Les hommes faisaient ceci, les femmes cela, dévalorisé.

    Ce n’est pas nier le rôle de l’acquis. Pas ma faute si le fameux aquis est souvent puant, et vient du désir mimétique générateur de violence.
    Mais on peut changer tout ça en en prenant conscience. Exemple, en étudiant mécanisme reproducteur : pilule, qui rend aux femmes la maitrise de leur fertilité.

    J’admets que pour les enjeux de pouvoir riches-pauvres et les rivalités entre égaux c’est plus dur.
    Mais :
    1 La technologie permet à tous de mieux vivre, exemple, la lecture privilège des clercs accesible à tous aujourd’hui. Des maisons commencent à être construite grâce à des imprimantes 3 D, ce qui va diminuer les coûts.
    2 Les réseaux. Les connaisances se mettent en réseau les domaines séparés, science de la nature et humaine avec meilleures méthodologie contre les idéologies du passé et on fait plus leur place aux femmes. Les gens communiquent peut-être plus seuls que jamais, mais se communiquent des idées.
    De ces deux choses sortiront forcément de nouvelles idées et pratiques dont certaines seront sans doute capables de rendre le monde plus juste.

    Réponse
    • @Noblejoué Fô dire tout ces bienfaits à la nuée des réfugiés politiques, économiques et climatiques qui s’en viennent tocquer à nos portes de parvenus car c’est d’eux que nous tenons notre bien-aisance sans conscience…

      Réponse
      • @ Smoski

        Les réfugiés fuient guerres et dictatures qu’on ne peut ramener au problème riches-pauvres.
        Des riches, des pauvres, il y en a partout, et des dictatures, non. De plus, aucun rapport avec la technologie.

        Les immigrés économiques viennent de pays qui ne leur permettent pas d’ascension sociale. Rien à voir avec la technologie qu’ils n’ont pas, surtout la plus récente que j’évoquais.

        Les réfugiés climatiques sont UN problème créé par la technologie.
        Mais le « reméde », les écologistes, sont responsables de la création de réserves naturelles dont on a explulsé les peuples premiers, ce sont les « réfugiés de la conservation » dont « curieusement », on ne parle pas.
        UN problème créé par les écologistes.

        Un partout si on veut quoiqu’en vérité les écolos sont pires car c’est sciamment qu’ils déportent des peuples quand personne ne fait d’activité polluante dans le but de chasser des peuples de leurs terres.

        Mais pour ce qui ne concerne pas les problèmes écologiques, il y a eu accroissement du niveau de vie.
        Durée de vie qui augmente, accès à la lecture, à la communication, même les réfugiés qui viennent chez nous, élite il est vrai, ont des portables.

        Comment peut-on nier que l’eau soit humide ?

        Réponse
        • Noblejoué : « Les réfugiés fuient guerres et dictatures qu’on ne peut ramener au problème riches-pauvres. »

          « …qu’on ne peut ramener au problème riches-pauvres » Ah ah ah ! 😀

          Les riches mènent ces guerre pour leur profit et les peuples (pauvres et moins pauvres) les fuient.

          Actuellement, nous avons des guerres organisées pour conquérir les ressources énergétiques des pays d’afrique (on peut penser qu’en amérique latine c’est à peu près la même chose…), ces pays qui ne sont pas encore tout à fait inféodés aux organismes économiques mondiaux.
          C’est en désorganisant ces pays OÙ de gigantesques ressources fossiles sont encore disponibles que les pouvoirs mondialistes parviennent petit à petit à les conquérir, d’une part en fournissant les armements et les moyens bancaires pour se les procurer et non des vivres et des médicaments et d’autre part en ne permettant plus aux populations d’avoir le moindre recours pour se réorganiser.

          Réponse
        • « Comment peut-on nier que l’eau soit humide ? »

          En l’ensablant à saturation.

          Réponse
    • Noblejoué : « Citez-moi un goupe humain non hierarchisé ! »

      Quand on cherche, on peut :

      CQFD septembre 2015 – En kiosque.

      À la rencontre des peuples à l’écart

      « Ainsi que son titre l’indique, « Sur la trace des peuples perdus » (Hugo & Cie) nous narre l’encanaillement de son auteur, le cinéaste ethnologue JP Dutilleux, avec quelques-uns des derniers « peuples premiers » : les Toulambis de Nouvelle-Guniée, les Mendis de Papouasie, les Agtas des Philippines, les Gros Ventres du Montana, les Awa Guaja du Nordest, etc.
      […]
      Les Mursis d’Ethiopie qui n’ont pas d’autorité politique centrale, ni de tribunaux, ni de police, ni de véritable leaders. Certains d’entre eux sont toutefois écoutés avec respect et déférence : on les appelle les « jalabs ». Leur rôle n’est pas du tout de prendre des décisions pour la tribu mais de veiller à ce que les sbires très intrusifs du gouvernement ne touchent pas à leurs coutumes ancestrales.
      […]
      Les autres indigènes mis en avant par le livre sont les Zo’É du nord Para brésilien, quelque part entre le fleuve Amazone et la frontière du Surinam. Charmantes caractéristiques : ils ne possèdent absolument pas l’instinct de propriété (« la terre n’appartient à personne ») ; ne tuent que le gibier nécessaire à leur survie, rien de plus ; ne pêchent pas pendant la reproduction pour respecter « l’esprit des poissons » ; cautionnent la polygamie et sont très versés dans l’art de l’avortement doux (à l’aide de plantes ou de massages).
      M’arrive à l’instant par la poste : « Un baptême iroquois (1703) » du baron de Lahontan, réédité vaillamment par le Passager clandestin, dans lequel on a affaire à de « bons sauvages » tout aussi chouettement émancipés (excepté leurs rituels de torture) « n’admetttant point de propriété, de biens, de distinctions ne de subordination entre eux, vivants comme des frères, sans disputes, sans procès, sans lois et sans malices. » »

      Non que je défende la notion de bons sauvages mais je présente ici le témoignage concret et documenté que des formes sociales différentes existent et ont existé, sans hiérarchie (ou une hiérarchie révoquable) et sans propriété.

      Pour ce qui concerne l’Ethiopie ancestrale : Abbadie(d’)-Arnauld – Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie – livre en telechargement gratuit :
      http://gallica.bnf.fr/Search?ArianeWireIndex=index&p=1&lang=FR&q=Douze+ans+de+s%C3%A9jour+dans+la+Haute-%C3%89thiopie+&x=19&y=10

      Réponse
  33. Pour avoir une idée des conséquences, il suffit de plonger dans l’actualité. Au nom du maintien de l’emploi d’ici 2020, les dirigeants de Smart, la filiale du constructeur allemand Daimler-Benz, demandent aux salariés de travailler 39 heures tout en ne les payant que 37 heures et de renoncer à des jours de réduction du temps de travail (RTT), au mépris de la loi sur la durée légale à 35 heures.

    Devant le chantage, une majorité a approuvé le marché (56 %). Mais si les cadres ont acquiescé à 74 % (ils n’arrivaient d’ailleurs pas à prendre toutes leurs journées de RTT, selon certains témoignages), 61 % des ouvriers l’ont rejeté. Sans minimiser la fatigue nerveuse des premiers, l’extension du domaine du travail a des conséquences terribles sur la santé des ouvriers dont l’espérance de vie est déjà inférieure de six ans à celle des cadres. Ils ne veulent pas, en plus, travailler gratuitement. Toutefois, l’accord pourrait s’appliquer à tous si les syndicats acceptent de parapher ce coup de force et si l’inspection du travail laisse faire. Une précision : Daimler-Benz a annoncé une augmentation de ses profits bruts de 41 %, soit 3 milliards d’euros rien qu’au premier trimestre 2015.

    Code du travail en miettes

    Réponse
    • @ Agnès Maillard

      Evidemment, les salariés sont toujours plus faibles que les employeurs, surtout en période de chômage.

      MAIS

      Cela est parce qu’il n’y a pas d’Etat pour les protèger. Et pourquoi ? Manque de volonté politique pas étonnant car le Président dit ne pas aimer les riches puis qu’il s’attaquerait à la finance et… blablabla.
      Pour moi le gouvernant n’a pas à aimer ou pas mais à équilibrer les pouvoirs, pas à menacer mais à frapper en concertation ou par surprise.
      Toute menace sans force ôte la force d’agir… On ne doit pas parler pour le bruit qu’on fait mais toute parole doit être action.

      Il y a toutes sortes de rapport de forces, notamment lié au nouvelles technologie, mais il n’est pas dit que tous les gouvernants cèdent.

      http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/03/16/aux-etats-unis-le-lobbying-fiscal-du-secteur-des-nouvelles-technologies_1493742_651865.html

      Comme les syndicats peuvent trahir leur base, tout accord syndical devrait pouvoir recevoir un véto des salariés.
      Comme d’ailleurs les gouvernants être renversé par référundum populaire.

      Les rapports de force s’équilibrent par des techniques de pouvoir. Le problème est que ceux capables de les percevoir s’accomodent souvent de l’existant tandis que ceux qui veulent le changer semblent croire pouvoir le faire par des méthodes, à mon avis, peu adaptées.

      Réponse
      • Noblejoué : « Les rapports de force s’équilibrent par des techniques de pouvoir. Le problème est que ceux capables de les percevoir s’accommodent souvent de l’existant tandis que ceux qui veulent le changer semblent croire pouvoir le faire par des méthodes, à mon avis, peu adaptées. »

        La première phrase définie ce que sont les derniers mots d’appréciation : « semblent croire pouvoir le faire par des méthodes, à mon avis, peu adaptées »

        Il y a donc bien la nécessité de percevoir différemment les rapports humains qu’en termes de « techniques de pouvoir » hiérarchisées (vous avez raison, ce sont bien des techniques et non des fatalités) sinon à reproduire à l’identique ce que nous rejetons.

        Réponse
      • @ Smoski

        Il faudra que je me renseigne (et que je vérifie notamment le statut des femmes, les inférieures des hommes même dans les sociétés « égalitaires « ) mais je me méfie un peu : à une époque, les savants s’étaient entichés des Mayas, vus comme pacifiques, philosophes, écolos et j’en passe. Les violents occidentaux avaient besoin de croire qu’un peuple, au moins, était la preuve que l’Homme n’est pas forcément avide et violent.
        Pour mémoire les Mayas furent très violents, guerriers et sacrifiant plein de gens, supertieux au possible et autre si, en fait, ce qu’il faut voir c’est que tous les peuples indiens eurent, comme le montre Jared Diamond, grand mérite à atteindre leur niveau de développement avec une géographie désaventageuse.

        Sinon, il faudrait que j’ai enfin l’énergie de commander un livre sur une question encore plus cruciale sur le propre de l ‘Homme.
        Une tribu amazonnienne n’aurait pas (eu) de principe de causalité ! Alors que partout, normalement, qu’elle soit magique, religieuse, scientifique. Gens très heureux d’ailleurs.
        Il faudrait donc que je le lise un jour mais problème, le gouvernement les « éduque », ils vont devenir comme tout le monde, et à part l’éthnologue qui écrivit le bouquin, très séduit par leur mode de vie, ils n’ont pas été étudié.
        Or en science il faut (re) vérifier toujours toutes les données…

        Dans l’hypothèse de non causalité ou, moins étonnant, non propriété, je suppose qu’il s’agisse de dérive culturelle.
        Sur le même modèle que dans une ile une proportion inhabituelle de gens voyaient en noir et blanc mais mieux que les autres la nuit et se rappelaient mieux leurs rêves que les autres.

        Réponse
        • Noblejoué : « Dans l’hypothèse de non causalité ou, moins étonnant, non propriété, je suppose qu’il s’agisse de dérive culturelle. »

          Plutôt qu’une dérive, je perçois une différence issue de particularités propres.
          Une « dérive » porte en soit un préjugé péjoratif. Comme l’expression « du bon sauvage qui aurait raté la marche de l’histoire » par exemple.

          Il me semble que dès lors que nous pouvons imaginer des hypothèses de non causalité ou non propriété, alors nous avons la possibilité qu’elles existent de manière ancestrale ou moderne parce que composites de la pensée humaine.

          Réponse
          • @ Smoski

            J’en parle par analogie aux dérives génétiques. En sortant d’Afrique, ou dans les iles, il y en a pas mal.
            Hélas ! Il y a aussi des dérives langagières. Notre hôte ne peut pas dire « comprendre » l’antisémitisme sans qu’on croie y lire de l’indulgence et moi dérive, du mépris.

            Pardonnez-moi si je vous ai offensé. Je n’ai rien contre les universitaires, les autodidactes et les autres, je me méfie juste de ceux qui veulent absolument prouver leur foi et parfois, je le montre un peu trop, ce qui peut tomber sur des innocents… D’un autre côté, je pense que tout le monde peut le faire, un jour ou l’autre. J’en soupçonne donc tout le monde et ai très peur de tomber dans ce travers.

          • dérive langagière, dérive langagière…
            « comprendre », comme je l’explique, a d’autres significations (notamment la compréhension en mathématiques). Je ne crois rien lire dans le titre du livre d’Agnès 😉 , je dis simplement qu’à sa place, j’aurais choisi une autre formulation.

          • Comme la discussion s’ancre sur un point qui est en porte à faux avec ce que je voulais exprimer par la comparaison entre « dérive » et « différence », je me propose de préciser mon sentiment.

            Lorsque Noblejoué utilise le terme « dérive » il établit un point de départ, on dérive d’un point à un autre, une dérive à une origine certaine, qu’elle soit définissable ou pas, c’est en ce sens que je parle de préjugement.
            Noblejoué définit au départ de ces dérives que les sociétés humaines sont toutes à la naissance même de ‘Humanité comme il l’entend pour lui aujourd’hui : des sociétés de conquête, alors que génétiquement (ce que sous-entend « à la naissance ») c’est archi-faux.

            Je propose quant à moi que les sociétés au départ sont tout azymut selon les circonstances et même que la survie de l’espèce les a conduit plutôt à mener des sociétés qui n’ont rien à voir avec une société de conquête (à mon avis, s’il y en a eu à ces prémisses historiques, elles n’ont pu que péricliter), qu’il y a eut au contraire des différences fondamentales les unes aux autres sans que les unes découlent fatalement des autres.
            Ce sont ces « sociétés différentes dans l’histoire de l’Humanité » qui me paraissent primordiales à recréer dans notre culture abasourdie aujourd’hui par la conquête des pouvoirs.

            Pour faire image :
            Il n’y a pas un rail suivi par toutes les sociétés humaines et qui bifurque ensuite mais autant de rails issuent de la construction de ces sociétés attypiques les unes aux autres, rail que la conquête a rassemblé par la prévarication des ressources sur une seule voie sans issue, celle que nous subissons aujourd’hui.

            Ainsi, la conquête ne peut être la finalité absolue de l’Humanité, bien au contraire même, pour peu que la société d’aujourd’hui nous offre encore un peu un avenir dans sa finalité en cours…

            Enfin, il me paraît certain qu’il reste dans notre mentalité moderne l’idée, le rêve vital [toujours à mon humble avis : génétiquement lié à l’instinct de vie comme l’est entre autre l’empathie survoltée qui nous caractérise dès la naissance] de créer une société humaine cohérente qui ne soit pas fixée à la conquête mortifère des uns contre les autres mais à la survie de tous et de tout.

            À preuve, ce débat ici par exemple.

            PS :
            Noblejoué : « Pardonnez-moi si je vous ai offensé. »
            Il n’y a rien de particulier dans nos entretiens ici Noblejoué, donc, pas d’lézard et pas d’offense entre nous et je te remercie beaucoup de ta participation sur le sujet avec des arguments non dénués de sens, même s’ils sont (me semblent-il… 😉 ) parfois truffés d’évidentes contre-vérité !

  34. @ Smoski

    Je ne cherche jamais de livres pour « prouver » quelque chose, j’aurais trop peur de tordre mon regard, un peu comme, regardant les nuages, on leur donne la forme qu’on a dans la tête.
    Je suis, par contre, à l’affut de bien des choses, entre autre la fameuse question de l’égalité dans les sociétés. Merci pour vos références.

    Réponse
    • Noblejoué : « pour « prouver » quelque chose »

      Autodidacte en tout et calé en rien, je lis (même des pages, pas seulement sur l’écran) et je suis assez ecclectique dans mes lectures. Tout m’interesse et lorsque je trouve des sujets à partager je les diffuse là où ils sont potentiellement partageables.
      Ce n’est donc pas un affût mais des rencontres faites en baguenaudant librement.

      Réponse
  35. Ça déblatère, mais ça n’achète pas mon bouquin…

    Réponse
  36. Coucou Aggie, un souvenir du temps de l’Echo du Village !!! Quel dommage que je n’ai pas su plus tôt que r’écrivais un livre comme ça ! Je t’aurais donné des infos, comme par exemple le fait que les pires antisémites français se sont réfugiés à l’étranger et peuvent inonder le net de leur saloperies en toute impunité !

    Réponse
      • Oui, ils assurent leurs arrières en cas de victoire du FN… Fn qui va bientôt être débordé sur sa droite.

        Réponse
      • Il y a peut être une forme d’ironie journalistique provocatrice à dire que le FN est le premier parti de France, ce qui est discutable.

        N’en reste pas moins que le FN infecte la non-pensée de façon croissante grâce à des abrutis complets comme Sapir, Finkielkraut, Chevènement, Onfray, Zemmour… et même Lordon qui est totalement emberlificoté et à côté de la plaque dans ses théorèmes spinozistes étatistes à deux balles.

        Vivant sur une autre planète, le pauvre Lordon, complètement à l’ouest à se gargariser de ses pirouettes logico-pataphysiciennes.
        Un nouveau post nouveau philosophe.

        Ceci dit, Biraben n’a pas non plus inventé l’eau chaude. Faut pas trop lui en demander, elle est blonde.

        Réponse
        • Il y a actuellement en France et en Europe une mutation du virus nazi, qui prend maintenant des formes indétectables.

          Réponse
          • Enfin, indétectables… faut vraiment être miro comme un média de masse ou une personne politique pour ne pas voir la seule gueule du loup dans la bergerie… et encore, c’est super pas sympa pour les loups!

  37. Oh, on voit ceux qu’ils veulent montrer, les leurres, les fausses pistes, les sacrifiés, et encore, ces derniers sont mis à l’abri. Mais il y a ceux qu’ils ont formé, qui parlent exactement comme des républicains, qui n’ont pas le crâne rasé, qui infiltrent le social, la lutte contre la mondialisation, les écoles…

    Réponse
    • Bref on vit dans un monde de nazis endormis… Ils sont partout, mais on ne les voit pas.

      hu-hum.

      Un peu de parano, ça fait du bien pour ne pas s’endormir, trop ça se soigne.
      Y’a déjà suffisamment d’absurdités à dénoncer pour verser aussi dans la parano généralisée…

      Réponse
  38. C’est le but des associations antifas de les détecter et de les neutraliser… mais ce n’est pas un combat médiatique.

    Réponse
  39. Bonsoir Agnès,

    Je ne m’attendais pas à voir sur votre site une telle mise en valeur de l’achat sur amazon !
    J’aurais attendu au contraire quelque conseil de le commander chez un libraire qui traite normalement ses employés, paye ses impôts, lit les livres, etc.
    Une bonne lecture, d’ailleurs : « En Amazonie: infiltré dans le « meilleur des mondes » », un livre que vous pouvez acheter… sur amazon évidemment.

    Cordialement,
    François.

    Réponse
    • Vi, vi, vi… en passant par un gentil éditeur qui me laisse royalement 7ou 8% du prix du livre alors que j’ai fait le gros du boulot. (En passant, le libraire prend entre 25 et 30% du prix du livre).
      J’ai choisi délibérément de sortir mon livre en édition à la demande chez Lulu (qui me laisse dans les 35% du prix du livre), mais il se trouve que Lulu n’est pas très carré non plus avec le prix unique du livre, vu qu’il n’est pas en France. Sans compter que des gens n’arrivaient pas à commander chez eux, parce que c’est compliqué. Donc, reste Amazon. Parce qu’aucun autre réseau ne propose d’imprimer à la demande (en fait Amazon récupère les fichiers que j’ai livré chez Lulu et les fait imprimer au plus près de l’acheteur).
      Pour la diffusion numérique, j’ai choisi une boite française qui paie ses impôts en France et qui me reverse une part relativement honnête du prix du livre numérique (que j’ai volontairement fixé à la moitié du prix du papier, ce que les gentils éditeurs en France se gardent bien de faire : le manque de différence de prix est lamentable) : immatériel.fr et sa librairie dédiée 7Switch.

      Pour le prochain en papier, je voudrais une autre solution que Lulu. De préférence française, mais de nouveau, les acteurs français des solutions alternatives au bastion de l’édition ont tendance à être chiants et à imposer des services à la con pour faire raquer les auteurs, ce qui a tendance à m’indisposer profondément!

      J’en avais trouvé un qui m’avait l’air assez correct, mais voilà, fallait que je paie un mec pour la mise en page et un autre pour la couv’, alors que je sais le faire et que je ne veux pas le déléguer à quelqu’un d’autre. Non négociable.

      Réponse

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