J’ai la naïveté crasse ou la connerie incommensurable de croire que les choses importantes ne peuvent que se dire face à face, le regard vrillé dans le blanc de l’œil de son interlocuteur.
Pendant que les forces de la contestation sociale pansent leurs plaies dans leurs quartiers d’été, celles de l’argent ne relâchent pas leurs efforts pour nous enfoncer chaque jour un peu plus dans la merde.
Je roule tranquillement dans les lacets verdoyants du Lot-et-Garonne du bas lorsque j’apprends par la voix de ma fidèle radio que je vais me payer une bonne tranche de campagne officielle.
Je n’aime pas la frénésie et la confusion, la première étant souvent mère de la seconde. Or, c’est à cela que nous avons eu le droit : une non-campagne frénétique qui avait pour but de semer la confusion.
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