Alors qu’il y a encore quelques semaines, tous ceux qui, comme moi, critiquaient ouvertement et vertement le capitalisme débridé se faisaient traiter de réactionnaires allergiques au progrès et incapables de se conformer à la réalité, voilà que ces derniers jours, les très nombreux thuriféraires du marché triomphant expliquent à longueur de colonne à la une que les marchés ont soufferts d’un défaut de régulation et qu’ils ont toujours dit que l’immobilier, c’est comme les arbres, ça ne grimpe pas jusqu’au ciel.
Bande de faisans !
L’idée phare du RSA, dont on attend avec impatience les décrets d’application afin d’en saisir toutes les subtiles nuances, c’est qu’il faut donner un complément de salaire pour inciter les bénéficiaires de minima sociaux à retourner au turbin.
J’avais commencé un billet plein de trucs graves et sérieux sur la mort, la vieillesse et la dépendance, avant de me rendre compte que j’avais déjà bien écrit sur ce sujet il y a 6 mois.
« Pour éviter les conflits avec les principaux groupes d’intérêt, les gouvernements peuvent, dans un premier temps, introduire des réformes à la marge du “noyau dur” du marché du travail, sans véritablement toucher aux structures institutionnelles dont bénéficient les travailleurs en place. Cela tend à renforcer la dualité du marché du travail, ce qui peut ensuite permettre de gagner progressivement le soutien de l’opinion publique à des réformes plus fondamentales des institutions et politiques du marché du travail. »
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