J’avais parlé de cette épineuse question lors du comité de rédaction de Fakir, mais je crois bien que personne ne voyait trop où je voulais en venir. Puis, le poil dans la main qui me tient lieu de canne aidant, j’avais remisé le sujet sur une étagère poussiéreuse de mon cerveau tordu en me disant qu’il y avait forcément plus sérieux comme préoccupation pour couper les cheveux en quatre.
Jusqu’à ce midi.
Pendant que le brouhaha médiatique tourne sur place en essayant de se mordre la queue, au point de faire dire à @dagrouik que si les 2000 nouveaux chômeurs par jour veulent que l’on s’intéresse à leur sort, ils feraient aussi bien de s’habiller en Burqa, j’ai décidé de prendre un peu de hauteur pour m’aérer la tête et me décanter l’esprit.
J’avais pris rendez-vous avec une commerciale qui bossait pour une imprimerie. En temps normal, j’aurais refusé poliment, mais elle avait été convaincante, aimable et sans lourdeur, et du coup, je lui avais concédé une heure à la terrasse d’un des troquets du bled.
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