Une brise soutenue et tiède balaie le grand parking et ébouriffe nos cheveux, promesse d’une belle journée et d’une efficace dissipation des miasmes. Nous sommes en terrain inconnu et nous dirigeons instinctivement vers ce qui pourrait être l’entrée principale du grand bâtiment métallique. Nous sommes étonnés d’y trouver une longue file d’attente, alors que tout a été pensé théoriquement pour éviter au maximum la concentration de personnes. Mais la file est masquée, en plein vent, c’est déjà mieux que rien.
On avise alors des barrières et des rubans qui délimitent un autre parcours, désert celui-ci. On ne comprend pas. Il y a une feuille A4 collée contre un poteau, plus loin. On approche : Noms de L à Z
…
Sérieusement ?
Nous avons pris deux rendez-vous contigus dans le temps pour passer en fin de journée et voir s’il ne resterait pas une dose à sauver de la poubelle pour le Minilecte. L’idée, c’est donner des créneaux horaires pour un passage fluide afin d’éviter les attroupements… et là, il y a deux files d’attente… par ordre alphabétique !
— Mais par où doit-on passer quand on a rendez-vous ?
Manifestement, nous ne sommes pas les seuls à être perplexes. C’est juste un coup de bol que nous soyons du même côté le l’alphabet. On suit le parcours sur le côté, puis derrière les poubelles, puis on arrive à une petite file d’attente devant une porte de service.
La porte vitrée s’ouvre sur un long couloir étroit et sombre. Un homme nous barre la route avec un énorme distributeur à pompe de GHA1. Sur le côté, à sa hauteur, il y a une femme debout devant une sorte de guéridon de bar qui parcourt une liste de nom qui s’étale sur une liasse de feuilles A4. Le couple devant nous franchit le seuil et là, la femme au guéridon retire son masque complètement en s’écriant :
— Salut [Machine], quelle bonne surprise ! Tu as vu ? Avec mon masque, tu ne m’as pas reconnue !
Le fait que [Machine] ne retire pas son masque pour répondre ne me console pas vraiment de l’inénarrable abattement qui vient de me tomber dessus.
— Nous avons rendez-vous pour 16h20…
— Non, mais ça ne compte pas, ici on prend les gens quand ils viennent, du moment qu’ils sont sur la liste.
On est sur la liste.
Le gus au GHA nous tombe sur le paletot.
— Aller, un petit coup pour passer !
Je repense au tweet de la prostituée qui racontait qu’elle détestait les distributeurs de GHA que l’on trouve dans les espace publics. Les trois quarts du temps, les mélanges sont médiocres et on se retrouve avec les mains tellement collantes qu’elle a l’impression de faire des heures sup’
. Je contourne l’obstacle et son distributeur d’inutilité pendant que ma famille se fait littéralement poisser.
— Et fermez la porte !
, poursuit le type le moins informé de l’univers.
Nous parcourons au pas de charge un couloir sombre, étroit, au bout duquel s’ouvre sur la gauche un espace bien plus vaste. Il y a déjà une petite demi-douzaine de personnes, toujours dans le couloir, qui attend de pouvoir s’installer à une table où deux volontaires prennent la température et distribuent des formulaires. Il est évident qu’on aurait pu être moins massés2 sans cette connerie de tri alphabétique.
En fait, ça bloque. Pour une raison que j’ignore, plus personne n’entre dans la grande salle. Et pendant ce temps, les gens continuent à s’entasser derrière nous. Au fond, le gus au flacon à pompe continue à gueuler de fermer la porte. Il fait chaud. Nous sommes à présent une quarantaine de gens coincés dans un couloir étriqué et moite. Dont les habituels 5% de masques sous le nez. Je suis totalement furieuse. Nous macérons littéralement dans notre jus et le seul truc qui me protège de l’haleine éventuellement chargée d’une cinquantaine d’autres personnes dans un espace totalement confiné, c’est mon masque. Nous en avons des spéciaux qui nous permettent de ne pas avoir de fuites sur les côtés. Mais ils ont l’inconvénient de leur avantage : on transpire abondamment dedans.
Bien sûr, pas de distance de sécurité, pas d’aération, les gus à nez sorti qui font les 100 pas pour montrer leur impatience et remontent la foule agglutinée peut-être dans l’espoir de gratter une place en enfer.
Finalement, l’une des volontaires revient : ils n’avaient pas imprimé assez de formulaires !!!
Les gus piquent des gens depuis un mois ou deux, les personnes viennent sur rendez-vous : il n’y a pas plus prévisible que le nombre de formulaires que l’on doit avoir sous la main pour la journée, plus la marge d’erreur de ±5%… un peu comme les pifs sortis.
Les bonnes intentions
Oui, je sais. Ce sont des volontaires. Des gens qui prennent de leur temps pour… pour quoi, déjà, pour pallier l’incurie de l’exécutif qui n’a en fait organisé que le désordre, l’incurie, les passe-droits, les coupe-files et le démerdez-vous généralisé ?
Je comprends tout ça. Mais soyons clairs : ce niveau d’incompétence est inexcusable. À tous les niveaux. Et surtout par ce qu’il révèle de l’indigence — organisée, elle — de nos services de santé, de nos collectivités et de notre exécutif.
Le thermomètre refuse de marcher3, les formulaires sont pratiquement illisibles, parce que personne n’a pensé à changer le toner ou peut-être même en commander plusieurs d’avance en prévision de la surcharge d’utilisation. J’ai l’impression d’être au festival de l’improvisation au doigt mouillé. Les gens sont gentils, font de leur mieux… mais leur mieux, en l’absence d’informations, de moyens et de directives claires, est au mieux insuffisant, au pire, criminel. Je ne sais pas si nos masques ont suffi à tenir le choc pendant notre immersion dans le bouillon de culture. Cela nous ramène aux facteurs chance et probabilités.
- Prise en compte de l’aérosolisation du virus : 0.
- Respect des procédures 4 : 0.
- Respect des distances physiques : 0.
- Anticipations des aléas : 0.
- Non-brassage des populations : 0.
Dans le grand hall, le festival continue. Les différentes files se rejoignent, se séparent, puis se rejoignent à nouveau de l’autre côté de la barrière de boxes improvisés. Les chaises pour attendre les 15 minutes réglementaires5 sont collées les unes aux autres. Les gens patientent au coude à coude. C’est haut de plafond, mais je ne sens pas un souffle d’air dans cette turne. Tout est fermé et immobile et en permanence, il y a plusieurs centaines de personnes qui macèrent là-dedans. Je me fais l’effet de visiter une léproserie à la fin du moyen âge.
Les allergiques gagnent 15 minutes de détention en plus dans le covidrome géant. Là aussi : pourquoi ne pas les prévenir plutôt de prendre leur antihistaminique préféré avant de venir ? Ce n’est pas comme si les allergiques n’avaient pas l’habitude d’en prendre.
Finalement, je vais passer 45 minutes dans cette pétaudière et ma famille une heure complète. En espérant qu’un super-spreader 6n’aie pas choisi de passer dans le coin ce jour-là. Et de faire un carton.
Je sais.
Ce n’est pas partout comme cela. D’autres centres sont totalement fluides et organisés, tu les traverses en quelques minutes, tout est parfaitement huilé, défini, borné… Tu le sais parce que tu as discuté avec des amis, des connaissances.
Mais ce que j’ai vécu n’est pas normal. Il n’est pas normal qu’une question de santé publique aussi importante que celle-là soit laissée à la seule bonne volonté, aux moyens financiers, à l’implication et au sens pratique à géométrie variable des collectivités locales. Il n’est pas normal que plus d’un an après le début de cette pandémie, tant de gens soient encore totalement ignorants de la dynamique du virus… et encore plus quand ces personnes sont impliquées dans la gestion d’un covidrome vaccinodrome.
Il ne s’agit pas de distribuer les bons ou les mauvais points. Tout le monde est à bout dans cette histoire : les gus qui s’en foutent, n’y croient pas et se sentent victimes d’un complot visant à les priver de leur droit fondamental à se battre les steaks de la vie des autres, les gus qui s’informent comme ils peuvent dans le monceau de conneries contradictoires, qui enragent des décisions stupides et qui désespèrent qu’on voit un jour le bout du tunnel, les soignants — quelque soit leur camp — forcément en première ligne, épuisés, souvent à la ramasse, parfois à ça de jeter l’éponge et de laisser tout le monde se dépatouiller des pénuries de tout, tout le temps. Sans compter les jeunes qui voulaient juste vivre leur jeunesse, les pauvres qui voulaient juste bouffer et/ou un peu de répit7, les premiers de corvées encensés quand il ne restait plus qu’eux pour approvisionner les riches planqués et qui depuis le début de ce merdier expérimentent pratiquement tous les jours de leur vie ce que j’ai vécu, dans leurs covidromes respectifs : le RER, le métro, le bus, la caisse à barrière plexi dérisoire, le centre de tri, la chaine de production, le guichet jamais dématérialisé, la salle de classe aux fenêtres qui ne s’ouvrent pas… et tout ça avec des masques chirurgicaux plus ou moins neufs, plus ou moins ajustés, plus ou moins aux normes, mais qu’on doit se fader 7 à 12 heures par jour.
C’est juste un peu de merdier qui vient s’ajouter à toujours plus de merdiers.
Un merdier où je ne frétille pas d’avance de devoir y retourner dans huit petites semaines.
- Gel HydroAlcoolique, pour ceux qui se réveillent d’un coma d’au moins deux ans… sérieusement, rendormez-vous : il n’y a rien d’intéressant pour vous par ici et en ce moment !
- Encore que j’ai hésité à plutôt écrire nassés.
- Plus de piles ou autre chose. Ça arrive. Il y en a un de rechange, celui de l’autre volontaire.
- peut-être inexistantes, va savoir !
- En fait, il semblerait que dans d’autres centres, la période d’observation soit de 30 minutes. Pourquoi, comment ? Est-ce que cela préoccupe encore quelqu’un ?
-
Les recommandations finlandaises s’appuient sur la mesure de concentration en CO2 dans l’atmosphère, à l’aide de détecteurs de CO2 très faciles à se procurer. Ce sont des marqueurs de la qualité de l’air : plus le niveau de CO2 est élevé, plus le risque qu’il y ait des aérosols (en cas de présence d’une personne infectée évidemment) est élevé. Pour comprendre, le CO2 est expiré par chacun et s’accumule dans l’air d’une pièce fermée. De la même façon, l’air expiré par une personne infectée même asymptomatique peut contenir du virus en suspension, qui est lui invisible et pas encore mesurable. Une concentration importante en CO2 reflète la possibilité d’une forte concentration de virus dans l’air, et de se contaminer. Ce risque est d’autant plus fort si la personne infectée est fortement excrétrice (super-spreader) comme 10-20 % des personnes contaminées. Pour nous, l’Éducation nationale devrait investir dans l’achat de tel matériel, permettant de guider le rythme d’aération. Actuellement, les quelques capteurs présents dans les écoles le sont à l’initiative de quelques enseignants ou parents.
Les autorités finlandaises font aussi le point sur l’utilisation des purificateurs d’air et les normes nécessaires pour qu’ils soient utiles et efficaces. Elles rappellent également que l’objectif principal est d’apporter de l’air extérieur à l’intérieur afin de diluer et d’évacuer les aérosols potentiellement contaminés.
Covid-19 : les écoles sont-elles prêtes pour leur réouverture ?
- Mais ceux-là ne sont jamais déçus : ils sont toujours systématiquement les grands oubliés de tout, tout le temps !
Ne pas confondre le toner de l’imprimante/photocopieuse et le tuner qui sert à trouver les stations radiophoniques propagandistes (mais on sait par qui elle sont contrôlées) qui ont semé la terreur alors qu’apparemment il n’y a pas de danger plus grave qu’une mauvaise grippe, générant une épidémie comme il y en a chaque siècle.
Pourquoi donc s’inquiéter que les locaux ne soient pas aérés/ventilés alors que l’on s’impose de porter un masque à l’extérieur?!
Si ce virus était vraiment si dangereux, ce que vous décrivez n’existerait pas.
Bref, comme disait une copine: »tout n’est que croyance et nous sommes victimes de celles que nous avons! »
« …imagine, tu n’es pas vacciné, tu vas dans un restaurant où tout le monde est vacciné, qui mets-tu en danger? Uniquement les gens qui ne sont pas vaccinés, qui ont choisi!
Donc, le concept même de l’altruisme dans la vaccination il ne tient pas… » Docteur Fouché (qui, tout comme de nombreuses personnes, moi compris, et pour cause, ne nient pas pour autant l’existence du virus…)
Vraiment, chère Agnès, je ne vous comprends plus. Vous avez vraiment dû être traumatisée par quelque chose. Et c’est une victime de cette saloperie de virus, mais bien avant que certains trouvent un intérêt à l’exploiter pour imposer des restrictions inadmissible * à des peuples entiers pour cacher certains de leurs agissements au niveau de la finance, du business, et pratiquer des techniques de manipulations et le contrôle des populations.
Je continuerai néanmoins à vous lire (si vous ne me bannissez pas) avec plaisir, tout comme je retournerai dans les magasins, au lieu d’aller à l’encontre de mes convictions en passant par internet, quand on en aura fini avec cette « masque à rade » , avec ce bâillon, cette muselière dont il est clairement stipulé sur l’emballage à quel usage il est destiné (en aucun cas pour stopper des virus)!
*
JAMAIS VU :
CONfinement d’une population saine
Port du masque généralisé à des personnes en bonne santé
Port du masque imposé à l’extérieur
Accélération d’une procédure de mise au point vaccinale sautant la phase 3
—————————————–
au quotidien:
Ravinstara (H.E.)+vitamine D+zinc, etc (« mieux vaut prévenir que (essayer de) guérir »
Et faire comme l’ours: fuir l’Homme!!!
@L’ours des P. o
Quand tu ne te fais pas vacciner, tu risques aussi de contaminer tous ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner pour raison médicale (immunodéprimés, etc) mais qui aimeraient bien pouvoir le faire !
@ Karo: Encore faudrait-il que je sois contaminé! Et, si c’était le cas, vu l’état dans lequel on se trouve à cause de ce virus, on ne quitte pas son lit (vécu)! De plus, comme je préfère prévenir en renforçant mon immunité, je ne vois pas comment je pourrais être contaminé et donc contaminer. Mais comme tout ours, je fuis la foule, ce qui réduit considérablement les risque!
P.S.: relire la citation du docteur Fouché…
C’est toi qui parle d’aller au restaurant sans être vacciné, pas moi…. C’est pas ce que j’appelle fuir la foule
Quand ai-je parléd’aller au restau? Je n’y vais plus que très rarement depuis que je suis un confiné économique (un certain nombre d’années)
Vous gardez en mémoire une vieille info, qui est obsolète aux dernières nouvelles.
Non, les « Covax » actuels ne vous empêchent pas de contracter ni de transmettre la maladie ; tout juste éviterez-vous peut-être une forme sévère ; en vous souhaitant de ne pas tirer le « mauvais lot » des effets secondaires graves – rares peut-être, mais tout autant injustifiés qu’un vaccin pour une maladie qui se soigne très facilement.
P.S.: tous les lieux d’accueil, privés et publics, devraient afficher le dernier rapport d’inspection et d’entretien des installations de climatisation/renouvellement de l’air.
Nous aurions de sacrées surprises. (la climatisation, de plus en plus présente, ne génère-t-elle pas la légionellose?)
Et je tombe sur cette info (apparemment tiré de Libé)
De l’absurdité du port du masque et de l’art de diviser les citoyens (même ceux qui en portent!).
Lyon : portant un masque arc-en-ciel (un symbole de la lutte contre les discriminations imposées aux LGBT+), une professeure de lycée est interdite de cours
Refusant d’échanger son masque arc-en-ciel contre un masque blanc, l’enseignante a été priée de quitter l’établissement.
Lors de la pause déjeuner, la proviseure demande à l’enseignante d’échanger son masque contre un autre modèle de couleur blanche. Mais face à son refus, elle lui demande de ne plus faire cours.
Le lendemain matin, à 8 h, rebelote. L’enseignante revient avec son masque arc-en-ciel…
« La proviseure m’attendait de pied ferme devant l’établissement. Elle m’a redit que je ne pouvais pas me présenter avec ce masque, elle m’a fait signer un rapport et m’a renvoyée chez moi. Je ne m’attendais pas à ce qu’on m’empêche de faire cours. Comme si je représentais un danger, c’est inconcevable. »
Depuis, un entretien a eu lieu au rectorat mais aucune solution n’en est ressortie.
Une situation d’autant plus absurde que, le 17 mai dernier, le lycée en question célébrait la journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et les discriminations liées aux identités de genre. Pour l’occasion, il avait même accueilli des affiches arc-en-ciel…
Totalement d’acord avec l’Ours des P.O. (66), je prends aussi les mêmes « substances » préventives que lui.
Ah le complotisme (*) ! Point Godwin actuel qui au mieux ignore, au pire méprise tous les médecins, infectiologues… qui ne sont pas académico-ministéro centrés voire idolâtres.
Le vaccin ! un vrai mantra ou plutôt un miracle quasi jupitérien sclérosé académico-doctrinal lui aussi .
Chère Agnès, le « vrai » scientifique doute et même ose se poser la question et si l’autre avait raison !
Sans télé depuis plus de 15 ans je ne suis pas intoxiqué par la dysenterie catastrophiste ET « décérébrante » de ses médias aux mains des financiers !
Si le constat sur les lacunes de votre centre est sans appel, certaines de vos réflexions +/- en marge me semblent être dictées par une certaine panique due entre autre à ce que je viens d’écrire.
Il y a beaucoup à dire sur cette pandémie de son origine à son traitement donc je m’arrête ici
(*) MERCi à Frédéric Lordon
https://www.monde-diplomatique.fr/2017/10/LORDON/57960
@ Djidji: Merci pour ce lien vers cet article (j’apprécie, et le journal, et l’auteur).
« La manière dont on utilise les mots est fondamentale, et donc traiter quelqu’un de « complotiste », finalement aujourd’hui, ça veut tout et rien dire. Et derrière le mot « complotiste », parfois, il y a un usage qui permet d’éteindre toute pensée critique, et tout questionnement par rapport au déroulement de notre société. C’est aujourd’hui devenu une insulte facile aussi qui permet de faire taire et d’empêcher de poser les questions qui dérangent. » (Jacinthe Mazzochetti)
Etonnée par ton dernier billet, celui-ci me stupéfie. Ainsi, après toutes ces années à revendiquer des droits pour tous auprès des gouvernements successifs, qui n’ont bien sûr jamais tenu leurs promesses aux contribuables et ont obéi aux financiers en bradant peu à peu les services publics, par exemple, en passant des décrets au forcing, en instaurant, peu à peu, avec les dirigeants du monde entier, des financiers et autres hommes de l’ombre qui chapeautent le tout, une dictature grâce à la mascarade actuelle, tu crois ce que te disent les politiques ??? Quand tu critiques leur manque d’organisation, leur incapacité à bien faire les choses pour éviter la contagion, tu ne penses pas que c’est de la manipulation pour activer la peur chez les individus (je dis blanc, noir, je crée de la confusion, etc…) et les avoir plus sous leur coupes ?
Pourtant des médecins (sans conflit d’intérêts), scientifiques (Alexandra Henrion, Louis Fouché, et d’autres …)
ont pris le risque de se lever pour exprimer leur opinion contraire à celle des gouvernements ;
quant aux medias officiels, ils reçoivent des subventions substantielles par l’état et sont donc tenus d’écrire ce qu’on leur dit et d’obéir.
Tout ça, tu le sais. Mais la croyance en l’honnêteté des institutions (comment pourraient-ils être aussi machiavéliques ?) et la peur est apparemment plus forte.
C’est l’effondrement d’un monde auquel nous assistons et participons ! C’est difficile et anxiogène, certes, mais ça peut être aussi génial d’en créer un autre, autre que celui que veulent nous imposer les « empêcheurs de vivre ».
Dernière chose, je remarque que tu continues à opposer les riches et les pauvres comme si c’était immuable. N’est-ce pas l’ancien monde qui nous fait ressasser les mêmes choses et tourner en rond ? Perso, je vis avec très peu d’argent mais je me sens riche de la vie qui coule en moi, de la nature qui s’offre à moi, des qualités et des défauts qui font qui je suis, d’évoluer et de me découvrir au fil du temps.
Je suis tellement désolée de t’écrire ceci mais je n’ai pas pu m’en empêcher car le moment est crucial.
Bien sûr, complètement d’accord avec l’ours des P.O.
Las, plus je lis les commentaires depuis quelques temps, plus je me dis que ceux qui dirigent, par leurs manœuvres, leurs mensonges, ont réussi à diviser des groupes qui semblaient sensiblement d’accord sur pas mal de choses : les oppressé/es, les gens de peu, les militants de gauche (la vraie), en gros.
Je suis très attristé que les commentateurs/trices d’ici ne soient quasi plus que le reflet de cette opposition à tout, tout le temps, avec un manque de recul et de réflexion qui confine à l’absurde.
Je dois lire les mêmes choses qu’Agnès – et ce ne sont pas les médias dominants, ne vous en déplaise – pour avoir les mêmes raisons de s’étonner (ou s’effrayer) des aberrations tous azimuts des consignes données, tant dans un sens (des masques en extérieur, seul dans la rue / la nature : no way !) que dans l’autre (l’absence de prise en compte de l’aérosolisation du virus).
Il ne faut certes pas se laisser dominer par la peur, qui, on le sait, n’est jamais bonne conseillère. De là à classer la maitresse des lieux d’inféodée aux dirigeants et à la com’ dominante, c’est aller un peu vite en besogne. Et totalement à côté de la plaque.
Jusqu’à ton message, je me sentais infiniment seule.
Je pense aussi que nous avons les mêmes lectures, les mêmes méthodes d’analyse et que tout cela n’a pas grand chose à voir avec le gouvernement (et ses conseillers, voir le triste naufrage intellectuel de Didier Pitet) ou les médias dominants.
J’ai relu ton post sur Pitet, et c’est amusant de le citer ici pour la COVID, parce que la quantité de COVID nosocomial, ça c’est un truc qui n’est pas dit (parce que les hosto ont peur de le dire) et complètement sous estimé.
Et c’est effectivement parce que même le corps médical a eu du mal à intégrer la transmission par aérosol. Et l’obsession de Pitet pour les main a surement joué un rôle d’ailleurs.
Oui, c’est problématique à tous points de vue : les contaminations à l’hosto, c’est aussi parce qu’il y a une partie du personnel qui est en mode raoulteries, que la culture de l’aérosolisation continue à se faire à reculons et qu’il y a aussi des problèmes récurrents de moyens. Mais trop insister dessus pousse aussi les gens à ne pas consulter alors qu’ils devraient et produit aussi des pathologies et décès indirects.
Tout ça est géré avec les pieds.
Tiens, sur le sujet:
https://www.cambridge.org/core/journals/infection-control-and-hospital-epidemiology/article/incidence-of-healthcareassociated-coronavirus-disease-2019-covid19-in-the-state-of-geneva/9B70492E7803F44CF24E97637F1D7AB2
Merci Tomek. Sentiment partagé
De prime abord, Je ne suis pas partisan des vaccinations obligatoires !
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Si l’on suit l’ « ours polaire », alors la conduite automobile sans l’apprentissage devrait être instaurée, parce que hein, appuyer sur le champignon, c’est bien du domaine des capacités de chacun !
Brassens : « Si je traverse dans les clous c’est pour ne pas devoir parler avec la maréchaussée. »
La liste de nos libertés abolies illégitimement par les états prédateurs est sans fin, ça ne veut pas dire que revendiquer la mise en danger d’autrui selon nos convictions/croyances individuelles est sensé nous libérer.
Il est certain que les États utilisent cette pandémie pour enrichir les plus nantis au dépend de la liberté des plus pauvres, ne pas se tromper de cible me semble plus essentiel que de se regarder le nombril sur un sujet dont la discussion n’a de sens que pour les morts et les handicapés du covid.
Ainsi, mon voisin s’en est heureusement sorti vivant, toutefois, il a perdu beaucoup de son intégrité après sa contagion, notamment dans l’utilisation de sa mémoire, la perte du goût et des odeurs qui pourraient y être associée…
Je laisse à au crédit de vos imaginations le coût de sa survie !
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Si l’on peut avec justesse discuter de soi pour soi, il est inopportun de mettre en parallèle notre intime conviction et la réalité des faits considérés.
Qu’aurions-nous dit de monolecte si elle avait zappé le sujet après son expérimentation ?
À ce propos, le vaccinodrome où ma compagne et moi avons reçu la première dose a fonctionné dans le hall du boulodrome municipal, assez vaste et aéré pour que même avec la réduction des distanciations, ont pouvait ne pas (trop) craindre de notre promiscuité selon des encadrements et des marques au sol efficaces et une fluidité du traitement entre plusieurs tentes dressées et un imposant bénévolat à tous les points de vue.
Merci de leur sollicitude sans que personne ne soit dédommagé !
(Je me suis renseigné auprès d’eux.)
Le grand silence concerne surtout les séquelles et covid-long qui sont en passe de devenir un immense scandale sanitaire. D’ailleurs, la France a choisi de n’y consacrer que des moyens dérisoires selon le vieil adage du mandarinat bouffi d’autosatisfaction :
. Dans d’autres pays, on a compris l’ampleur du problème qui est en proportion infiniment plus préoccupant que le seule mortalité.Etonnant.
Vous faites le constat d’une incompétence crasse à tous les niveaux.
Mais vous ne vous interrogez même pas sur l’efficacité et la sécurité de ces vaccins créés, produits, distribués et injectés en urgence.
Comme si des scandales liés à l’industrie pharmaceutiques n’avaient jamais eu lieu et qu’elle n’était pas récidiviste en matière de tromperie (on parle de morts et de personnes handicapées à vie, là, pas juste d’argent dissimulé ou volé).
Comme si des lots de ces mêmes vaccins n’avaient pas été retirés de la distribution pour problèmes.
Quelle est la probabilité que ce monde défaillant produise et distribue des vaccins parfaitement sécure ? On apprend que l’on va pouvoir désormais se passer de stocker le vaccin Pfizer à -70°C (condition pourtant de son efficacité). Qu’on injecte un autre vaccin en seconde dose après l’AZ… alors que tant les notices de Pfizer, d’AZ ou de Moderna stipulent qu’il ne faut surtout pas vacciner avec un autre vaccin pour la seconde dose. Tout cela sans étude clinique digne de ce nom.
Au fait, savez-vous que dès que votre masque est mouillé, il ne sert plus à rien du tout ? Et essayez de fumer dedans (j’ai demandé ça à mon entourage, on s’est bien marrés, c’était fun), vous verrez la puissance de son étanchéité sur les côtés… C’est une expérience facile à faire – on n’est pas ici dans l’idéologie : chacun peut l’éprouver lui-même.
Je me suis beaucoup, beaucoup interrogée sur ces vaccins et me suis tapé bien plus de publications, abstracts et preprints que probablement bien des médecins de plateaux qui pérorent pour conserver leur rente médiatique au épris de toute éthique ou pensée scientifique. La stratégie vaccinale est à chier à tous points de vue. C’est affligeant de bout en bout. On manque cruellement d’infos sur les questions épineuses de l’action des vaccins sur les risques de covid-long, de transmission, recontamination et c’est extrêmement problématique. Maintenant, on vit dans un pays où les charlatans ont le crachoir ouvert H24, où la politique de santé publique est à la rue, où la rébellion, c’est mettre en danger les autres et où la santé des gens n’est pas une priorité. Donc, je regarde comment cette merde est gérée, ce que j’en sais, ce qui a été publié dans des trucs sérieux depuis plus d’un an et je m’applique mon propre calcul risque/bénéfice.
Clairement, dans d’autres pays, avec une autre ambiance, j’aurais fait d’autres choix.
[Charly] vous ne vous interrogez même pas sur l’efficacité et la sécurité de ces vaccins créés, produits, distribués et injectés en urgence.
À part l’abandon à la providence, il y a quoi d’autre de construit à s’t’heure ?
Il me semble qu’il revient [justement] aux adultes d’aujourd’hui de prendre en charge les tests des vaccins, non pour enrichir les plus riches ni pour se protéger particulièrement, mais pour éviter à nos enfants et suivants de devoir prendre la charge de ces tests eux-mêmes afin de protéger les leurs..!
Adulte, participer généreusement aujourd’hui à ces tests, qui n’auront de sens générationnel que bien après, me semble le moins que nous puissions léguer à nos famille d’aujourd’hui et de demain contre cette pandémie.
Peut-on avancer que à l’heure actuelle, dans un pays n’ayant jamais voulu maitriser la diffusion du virus (et ses effets à long terme, bonjour le covid long), se vacciner est la moins pire des solutions ? Personnellement, c’est le choix que j’ai fait.
Pas mieux.
Je suis d’accord. Et s’il évident que les big pharma s’en mettent plein les poches, c’est pas pour autant qu’il faut décréter que le vaccin n’est pas efficace.
La vaccination est un bienfait qui a fait ses preuves et éradiqué de nombreuses maladies. On oublie trop souvent ce qu’était la vie avant les vaccins ou les antibiotiques
Comme je le dis ci-dessous, le vaccin, c’est peut-être la solution, mais sortir un vaccin en moins d’un an en modifiant des génomes, et l’imposer à toute la population… Bah, y’a deux ans on l’aurait pas autorisé pour les animaux.
Je dis ça je dis rien… Mais on est pas à l’abri d’un truc pire que le covid à moyen ou long terme….
Après, les avis étant très divergents, je ne me prononce pas plus que ça… C’est peut-être la solution quand même, oui. Bien malin qui le sait aujourd’hui avec certitude.
Ça fait nettement plus longtemps que ça que des équipes travaillaient sur ce principe vaccinal. Comme souvent en sciences, la crise a joué un rôle d’accélérateur. On est bien contents que ce ne soit pas une guerre, cette fois-ci.
@Saxo : Non mais faut faire un peu de biologie – et se documenter – avant de raconter de telles âneries là. C’est rageant de voir des choses fausses écrites avec un tel aplomb.
@ Tomek
De la bio, j’en ai fait et pas mal (j’ai été jusqu’en prépa agro avant de me ré-orienter). Merci de ne pas qualifier d’âneries ce que je dis, d’autant que je ne dis rien.
Simplement que l’industrie pharma nous pond des trucs qui sont retirés du marché 20 ans après qu’on se soit aperçu que c’était dangereux, depuis des lustres. En affirmant avec aplomb que ce sont les meilleurs remèdes du monde!
Et que sur ce vaccin devenu quasi-obligatoire (à l’échelle mondiale), on ne peut décemment pas dire qu’on a assez de recul pour affirmer que ce ne sera pas le cas.
En fait Tomek, je ne comprends pas ta réaction.
@saxo : mes excuses, je me suis emballé, j’avais mal (ou trop vite) lu ton commentaire. Je retire ce que j’ai dit. 🙂
Sans être anti vaccination, j’émets des réserves sur la pertinence de cette précipitation vers la vaccination de masse.
Il me semble que l’injection d’un produit issu d’une manipulation génétique dont les effets à moyen et long terme n’ont pas été (parce qu’on n’a tout simplement pas eu le temps) évalués n’est pas sans comporter de risques (et de sérieux).
Les scandales liés à l’industrie pharmaceutique sont suffisamment nombreux pour que le doute quant à la certification, par ces même juges et partis, que la balance bénéfice/risque penche du bon côté, ne me semble pas illégitime.
Non que je souhaite jeter une ombre sur un tableau déjà bien sombre. Je suis d’ailleurs dans mon entourage, un des rares à soutenir que la vaccination n’est pas nécessairement une absurdité.
Je sais, je me répète un peu, mais il me semble important de modérer un peu l’enthousiasme à l’égard de la solution vaccinale. Qui plus est sur un virus qui, comme la grippe, semble muter à grande vitesse.
Quand je lis que l’académie de médecine veut rendre le vaccin obligatoire, ou encore qu’on établit un passeport vaccinal…
J’avoue que la négation pure et simple de ce doute légitime me laisse pantois…
Et encore, je fais partie de ceux qui pensent se faire vacciner contre la Covid (mais de mon plein gré)…
Salut Agnès, Smolski, Tomek, l’ours et tous les autres…
Je remarque comme Tomek que le sujet du Covid clive méchamment des personnes qui sont au fond de même sensibilité.
J’ai aussi été étonné par le flambeau pris par Agnès… Défenseuse de la ligne la plus dure pour lutter contre la maladie. Volonté d’éradiquer un virus dont on ne sait pas s’il est éradicable. Coûte que coûte!
Et dénonciation de tous les personnes, les politiques, les gestes qui ne vont pas dans ce sens…
Mais je la remercie 🙂 .
Non que je sois d’accord avec un tempérament si intransigeant sur un sujet si peu sûr, mais avant tout parce qu’elle apporte des arguments qui rééquilibrent une tendance inverse excessive.
Au début du premier confinement, j’ai été séduit par le blog de J.D Michel (Anthropo-logiques). Franchement bien écrit, bien raisonné, bien argumenté… Dénonçant l’absurde politique de la peur au profit des « Big Pharmas », l’incurie des politiques gouvernementales, l’omerta et sur les médecines alternatives et leurs interdictions pure et simples… C’était beau, ça allait pile dans le sens qui m’apparaissait comme logique. J’étais déjà arrivé sans son aide à la moitié de ses conclusions.
Puis j’ai vu que le gars se faisait mousser. Qu’il s’appuyait tantôt sur des paroles d’experts (adulés) tantôt sur le « bon sens paysan » selon qu’il appuyait un argument ou un autre. Qu’il ne donnait pas de parole contradictoire à son propos, et que sa tête enflait un peu trop. J’ai envoyé un message dans ce sens sur son blog – non pour le casser, plus pour l’aider à être plus crédible. Et plus aucun de mes commentaires n’est alors apparu. J’ai simplement été blacklisté.
Ca m’a fait comprendre la dimension dans laquelle on se situait. Des gens persuadés d’avoir raison, sourds aux arguments des parties adverses préférant les classer « propagande d’Etat » sans même y jeter un oeil de peur de voir leurs belles théories remises en cause.
Chez Agnès qui s’est installée à l’autre bout du spectre, on peut au moins discuter sans se faire exclure, échanger des infos, ne pas aller dans sons sens. Et franchement, c’est appréciable.
Pour moi, les vaccins généralisés, c’est de la fabrication de cobayes à grande échelle. On n’est pas à l’abri d’un scandale pire que celui du médiator à horizon de 15-20 ans. Ca peut aussi passer sans casser, va savoir. Et, pour aller dans le sens des pro vaccination, il est possible qu’il n’y ait pas d’autre solution…
Mais j’ai échangé avec beaucoup de monde, et la seule chose que j’en tire c’est qu’ils sont tous sûrs de leur fait – dans un sens ou dans l’autre. Il s’agit plus d’une histoire de conviction que raisonnement avec des arguments indiscutables. Les pro et les antis.
Alors je ne tranche pas. Je me nourris chez Agnès d’un point de vue et ailleurs d’un autre, en me disant que bien qu’ils semblent contradictoires, il y a du vrai chez chacun.
Perso, j’attendrais encore avant d’aller me faire vacciner (bien qu’étant à risque), mais je finirai certainement par le faire…
Une chose est sûre, je ne juge ni les uns, ni les autres 😉 .
bon juste pour dire que dans mon bled j’ai eu du bol, c’était super bien organisé dans le respect des règles sanitaires. « tout était parfaitement huilé, défini, borné » et ça n’a pas trainé.
J’ai juste eu un peu de mal à obtenir mes RV.
Le truc, c’est que ça ne devrait pas être un accès inégalitaire de plus…
« accès inégalitaire »…ce le sera pour certains lieux publics (où d’ailleurs une loi, oui, une loi, stipule qui est interdit de se cacher le visage!) pour ceux qui ne seront pas vaccinés…
Humour mis à part, j’avais écrit une longue réponse (qui a disparu dans la quatrième dimension) histoire de dire que je n’ai pas critiqué Agnès, mais seulement fait part de mon étonnement. D’ailleurs merci pour dernières les citations que je connaissais et apprécie!
Je répondais aussi à Karo que c’est avant tout l’hygiène qui a fait disparaitre la plupart des maladies (j’ai fait allusion à l’entretien des clim’ auparavant). Mais nous avons tous été élevés dans une partie du monde dans laquelle le bonheur et le bien-être ne peuvent provenir que de la science et de la technologie sans voir que le maximum de bénéfices est avant tout d’ordre financier…pour la minorité qui nous formate!
Merci pour tes posts, je me sens moins seul.
Ici le centre de vaccination était plus correct, mais nous étions dans des tentes dans une grande salle… Sans ventilation. Il me semble que si un des soignants est contaminé, il y aura plus de chances de contaminer les vaccinés dans ces petites tentes que s’il n’y en avait pas (ou alors sans les tentes il y aurait plus de risque de contaminer tout le monde dans la salle ? je sais pas).
En tout cas il est clair que l’aérosolisation n’est pas prise en compte, les masques pas pris au sérieux, et qu’on insiste toujours inutilement sur le gel hydro-alcoolique…
Je partage ta fatigue et ton indignation, à voir l’état déplorable du système de santé et le bordel immense qu’est cette campagne de vaccination…
Maintenant c’est plus le covid qui me fait peur, c’est l’état de santé mentale de la plupart des gens qui sont convaincus que laisser crever 300 vieux par jour c’est pas grave (même et surtout des anars/de gauche qu’on pensait humanistes), et aussi de savoir à quel point le système de santé est dégradé et comment il va encore plus morfler dans les mois et années à venir car les soignants vont probablement déserter le public.
Dans ce cas-là, avoir la moindre maladie, le moindre accident, fera courir un risque non pas d’être non soigné, mais mal soigné. Chaque personne autour de moi qui est passée par l’hôpital public a eu affaire à des erreurs/problèmes plus ou moins graves, du staphylocoque, au covid refilé, au défibrilateur qui n’est pas posé au bon endroit et envoie des décharges aléatoirement, et encore hier : renvoyé de l’hôpital après une grosse chute et plusieurs jours de lit, avec une occlusion intestinale (morphine+immobilité), malgré les protestations du patient qui a très clairement indiqué le problème. Il a quand même été mis à la porte de l’hosto. Résultat le jour suivant ré-hospitalisation d’urgence… Ça se finit bien cette fois-là. Mais la suivante ?
C’est ça pour moi la crise du Covid : le système de soins était saigné de toute part et là on lui balance un grand coup dans la gueule, et on en ressentira les effets pendant 10 ou 20 ans au moins, si ça s’améliore un jour…
Moi aussi, je me sens moins seule… 😉
Effectivement, on trouve vraiment tout et son contraire en terme d’infos, le tout ayant l’air fiable et serieux d’un coté comme de l’autre, et ce depuis plus d’un an. Depuis le début de toute cette histoire, je repense beaucoup à la phrase de Hanna Arentd cité plus haut, je ne sais pas qui me ment et je n’ai pas les compétences nécessaires pour le discerner. Donc je ne peut que me baser sur ma réflexion et mon ressenti…
Et tout ça me mène dans un sens qui n’est pas celui du Monolecte, que je lis pourtant avec plaisir depuis des années. Créer la division, , c’est un effet pervers de plus auquel je n’avais pas pensé, mais qui est très clairement existant.
Ce gouvernement nous aura tout fait, j’ai peur pour l’avenir, mais toujours de l’espoir aussi…..
nekomiaou : « Créer la division, , c’est un effet pervers de plus auquel je n’avais pas pensé, mais qui est très clairement existant. »
Bah ! Tant que les avis partagés ici sont sincères, ces frictions ne peuvent que tous nous faire évoluer.
😉
Bonjour Agnès,
Pourrais-tu me dire pourquoi tu m’as barré de tes commentaires sur Agoravox?
Parce que vu d’ici c’est un peu fort.
Désolée, je n’ai rien à voir avec la gestion des commentaires sur AV.
Je viens d’y faire un tour .
Je n’aurais pas dû.
WTF ? Ils sont passés du côte obscur, ou bien ? Ça pique les yeux…
Yep…
Après, c’est clair que ce gouvernement est un ramassis de menteurs qui a plus fait pour semer la plus totale confusion que bien des complotistes et y est parvenu au-delà de toute expression.
Je trouve fascinant aussi tous ceux qui m’accusent de gober leurs conneries… comme s’il s’agissait là de la seule possibilité de s’informer… en dehors des sites pétés au sol de gus qui en remettent une couche.
Après, oui, c’est un problème quand il n’y a plus grand chose de crédible dans ton pays et que tu es obligé d’accéder à des publications scientifiques en anglais, espagnol, voire allemand… sachant qu’en plus, même là, ça a merdé quand ils ont fait sauter les verrous sur les preprints.
Donc, oui, ça prend un max de temps de trier le flux, de chercher les sources fiables, de vérifier que les gus gardent un esprit scientifiques et ne sont pas tentés par une crise de gouroutisation fulgurante, mais à force, on arrive à avoir l’essentiel… sans oublier le fait que rien n’est définitif.
Ouaip Agnès.
Le souci (pour moi) c’est que j’ai une soeur (que j’apprécie énormément) qui fait à peu près la même chose que toi (se bouffer des tas d’infos et de contre-infos dans toutes les langues possibles – esprit chercheur, ce qu’elle est en l’occurrence – avec un mépris profond pour l’info officielle et une connaissance approfondie du monde de la recherche et de ses arcanes) mais qui peut, dans certains domaines arriver à des conclusions diamétralement opposées aux tiennes…
Donc j’apprécie le « sans oublier le fait que rien n’est définitif ».
Les personnes qui, comme elle ou toi (et une partie des « complotises » d’ailleurs), vous acharnez à donner le meilleur de vous même pour défendre le point de vue qui vous semble juste après moultes recherches ont simplement tendance à peu tenir compte du fait qu’elles obéissent elles-même à une doxa constituée de leur propre point de vue et de leurs propres cercles de confiance et d’infos…
D’avoir lu ici certaines affirmations étayées (avec bonne foi), d’en avoir eu d’autres contradictoires, de sources aussi fiables (tant dans leurs sincérités que dans la qualité de la documentation sur lesquelles elles sont fondées), ça apprend à relativiser.
N’y vois aucune offense.
J’ajoute que ma compagne bossant dans l’édition médicale, j’ai aussi indirectement eu l’avis de toubibs chercheurs – notamment sur les controverses Raoultiennes – et que là encore, j’ai entre-aperçu l’étendue du « doute raisonnable », sur des sujets qui semblaient extrêmement limpides au premier exposé… Ceci dit, le point de vue des toubibs en questions (pneumologues, cancérologues et autres chefs de services submergés et volontaires… bossant directement « au front » de la maladie, ) ont eu tendance à faire pencher la balance vers ton point de vue, mais eux aussi je n’oublie pas qu’ils ont un biais professionnel évident…
Tout ça pour dire d’une certaine façon, merci pour le boulot (Sincèrement, vraiment). C’est généreux de ta part.
Mais je n’y vois pas « La Vérité », simplement « Une certaine vérité » acceptable et argumentée.
Je ne viens pas ici foutre le bordel ou crier à l’incurie. J’apprécie ton blog, ton écriture et ton tempérament, mais quand je mets bout à bout tous les éléments dont je dispose, il me semble important de mettre un peu de vin dans l’eau d’une telle intransigeance…
Louis Fouché, gourou d’une pépinière d’extrême droite