Et là, est-ce que tu commences à bien la sentir, la main invisible du marché ? Est-ce que tu la sens bien, son étreinte implacable qui t’a choppé par les balloches et qui te broie, continuellement, inexorablement, jusqu’à ce que tu mettes genou à terre, jusqu’à ce que tu ploies l’échine, jusqu’à ce que tu ne sois plus rien qu’un grand cri de douleur ?
J’aimerais bien avoir ton point de vue sur la primaire socialiste.
En fait non, je te le dis : tu n’as pas du tout envie d’avoir mon point de vue sur la primaire socialiste.
Extrait de la lecture publique de la pièce de Frédéric Lordon sous-titrée : "comédie sérieuse sur la crise financière, en quatre actes et en alexandrins".
La pièce démonte les processus en œuvre depuis l’automne 2007 pour transformer la crise de la dette immobilière privée en crise publique de l’endettement, remboursable par les citoyens.
Ici, le deuxième conseiller économique de Sarkozy lui demande pourquoi rien n’a été fait pour prendre le pouvoir sur la finance, au moment même où elle était le plus vulnérable
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