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L’information, c’est vous qui la vivez, c’est nous qui en vivons
Jules-Édouard Moustic, Groland


Lecture estivaleLes catastrophes fascinent et ce n’est pas nouveau. Il est tellement facile de s’abîmer dans la contemplation morbide d’un drame et d’en devenir le témoin captif et complaisant. Quand les deux tours sont tombées, nous étions à la maison, probablement en vacances, parce qu’avant d’avoir la gosse, nous prenions généralement nos vacances au moment où les joyeux parents réunis reprenaient le collier et leur progéniture, le chemin de l’école. Je ne sais plus pourquoi il avait allumé la télé, parce que nous ne regardons jamais la télé en journée, mais peut-être voulait-il occuper ma mère qui était exceptionnellement en visite ce jour-là. Et puis juste ça :

  • Viens voir, Agnès !

Nous sommes sur une chaîne anglophone et nous voyons un avion percuter un gratte-ciel dans une grande gerbe de flammes.

  • Oh my god, oh my god… crache la télé.
  • C’est quoi ce truc ? je lui demande, La bande-annonce pour un nouveau film-catastrophe ? Putain, si c’est le cas, ça déchire !

C’est mon péché mignon, les films catastrophe et un avion dans un building, c’est un sacré scénario pour les amateurs du genre. L’image revient. Encore. Et encore. Et les commentateurs beuglent d’une voix hachée, c’est confus, c’est hypnotisant. Je m’assois sur l’accoudoir du fauteuil.

  • On dirait que c’est vrai.
  • Putain, c’est énorme, si c’est en vrai. C’est un accident ?
  • Je ne sais pas, je ne comprends pas tout.
  • On devrait regarder sur une chaîne info française.

Et là, pendant qu’on regarde un plan fixe d’immeuble qui crache de la fumée comme un volcan, on le voit. Le deuxième avion. Qui arrive. On doit être un sacré paquet de personnes à gueuler en même temps, là, tout autour de la planète. Tous saisis. Tous dans l’instant. Tous dans l’histoire qui s’écrit juste sous nos yeux. Chacun dans notre petite bulle intime perdue au milieu de l’immensité humaine. Et paf, le deuxième avion s’encastre dans la deuxième tour. Ce qui nous projette directement dans un monde nouveau. Parce qu’à ce moment-là, je crois qu’on est un bon paquet de petits humain à avoir compris que ce n’était ni un film, ni un accident.

  • Oh, putain !

C’est une attaque. C’est une déclaration de guerre. Et on se l’est revue en boucle, pendant des heures.

C’est une vidéo en ligne. Comme il y en a tant. Tout le monde est devenu metteur en scène de sa propre existence. Je me souviens encore d’une vision qu’avait eue Nicolas Voisin. Ce gars a un fonctionnement parfois un peu déroutant, comme un lapin Duracell qu’un farceur aurait collé sur du 220V, mais depuis que je l’ai croisé sur la grande Babel qui ne dort jamais, j’ai appris à apprécier ses fulgurances. L’une d’elles, et non des moindres, c’était qu’il pouvait déployer des tas d’yeux et d’oreilles sur le terrain, juste en équipant des blogueurs des tout nouveaux smartphones. Penser qu’en fait n’importe qui peut avoir dans sa poche un terminal multimédia qui tient dans la main et lui permet de filmer, d’enregistrer, de photographier ce qu’il voit, ce qu’il vit, et de partager tout ça dans l’élan sur la toile, avec le reste du monde. Tous journalistes. En fait, non. Tous reporters, tous sur le terrain de nos propres existences. Comme cette vidéo insignifiante d’un mec qui, quelque part dans le monde, filme son trajet en bagnole. Sauf que ce mec, il est sur la côte japonaise, le 11 mars 2011. Et partout dans le monde, nous sommes avec lui dans l’habitacle de sa petite bagnole emportée par les flots, ballottée contre les épaves flottantes, submergés par l’horreur muette de sa situation. Un autre a filmé le tsunami du haut d’une petite colline. Point de vue imprenable sur la course ultime entre la mer qui déferle et les gens qui courent pour sauver leur peau. Certains ne seront pas assez rapides.

Des mots. Les mots qui sortent, comme le sang d’une blessure fraîche. Les mots de première main. Traduits à la volée depuis les blogs de Norvège. Même sans intermédiaires, les traducteurs en ligne extirpent dans l’instant la substantifique moelle de l’horreur, de la terreur. Il y a même des photos qui circulent, prises en direct par les victimes, les survivants. Même la mort aux trousses, la plupart d’entre eux se sont accrochés à leur petite balise Argos intégrée, peut-être juste pour une dernière image, un dernier message, un dernier mot. Au départ, la Norvège, c’était le bordel. Des communiqués qui se contredisent et, comme d’habitude, des médias qui ne savent rien ou pas grand-chose, mais qui doivent tenir l’antenne ou remplir du papier et qui se gargarisent d’hypothèses et de rumeurs. Le café du commerce certifié professionnel. Et puis, ils sont arrivés. Les témoignages directs. Des survivants ou des témoins sur les bateaux, qui racontent une tout autre histoire, une histoire intime et effrayante dans son apparente banalité. Une histoire qui contredit toutes les autres et va même mettre dans l’embarras la police qui a eu tant de mal à intervenir. Une Histoire, finalement, écrite en direct par les sans-grade, les non officiels, relatée directement par ceux qui l’ont vécue.

Il devrait y en avoir d’autres, des images, des sons, des récits qui vont remonter à la surface du Net comme de mauvais cadavres mal lestés. Du producteur au consommateur. Sans intermédiaire. Sans passe-plats. Sans falsificateurs qui réécrivent les faits pour les faire concorder avec leur vision du monde.
L’information se fait et se reçoit sans média.
La révolution Internet.
Leur nécessité impérieuse de contrôler tout ça.
Vite.

  • Tu imagines si le 11 septembre se passait aujourd’hui ?

Monsieur Monolecte a aussi de sacrées fulgurances. Oui, s’il avait eu lieu aujourd’hui, on n’aurait pas seulement vu les tours s’effondrer à la télé et les experts débattre sans fin d’une réalité grandement remodelée. On aurait été dedans. Avec les employés. Certains avaient déjà envoyé des SMS, passé des coups de fil pour dire adieu. Mais là, tout aurait pu être directement dans le flux. Aujourd’hui, quand je prends une photo ou tourne une vidéo avec mon petit bijou de la technologie moderne, ces images sont directement récupérées par Google et prêtes à être diffusées publiquement. Même si je canne dans les 3 minutes. Même si mon téléphone est volé ou détruit, tout ce qu’il y avait dedans est déjà en ligne, déjà dans le flux.

Je me souviens avoir écrit un papier, il y a quelques années, qui racontait que Google finirait par sortir du Net et nous murmurer à l’oreille pendant que nous vivrons nos vraies vies et pour certains d’entre nous, nos game over définitifs.
En fait, maintenant, Google voit le monde à travers mes yeux et à travers les siens, je vous vois.
Tous.

Virtualité augmentée 1

18 Commentaires

  1. "En fait, maintenant, Google voit le monde à travers mes yeux et à travers les siens, je vous vois.
    Tous.
    "
    waou
    ça se termine comme le démarrage d’un film de science fiction
    donc on attend la suite et donc les commentaires.
    ben oui hein
    moi j’ai pas de portable ni de smartmachinchose là donc forcément, suis un peu hors monde hein… que je regarde sans y croire en lisant les sites des unes et des autres…
    non parce que depuis ma fenêtre et mon jardin, ben c’est la même vie ou presque que depuis le tertiaire, avant les humains, et j’espère, après les humains… qui vont bien finir par venir à bout d’eux-mêmes avec leur spectacle fascinant d’auto-destruction morbide.

    Réponse
  2. Joli billet ! Il me fait penser à une célèbre nouvelle de Borges :

    "Je vis une petite sphère aux couleurs chatoyantes, qui répandait un éclat presque insupportable. Je crus au début qu’elle tournait ; puis je compris que ce mouvement était une illusion produite par les spectacles vertigineux quelle ren­fermait. Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose (la glace du miroir par exemple) équivalait à une infinité de choses, parce que je la voyais clairement de tous les points de l’univers. Je vis la mer populeuse, l’aube et le soir, les foules d’Amérique, une toile d’araignée argentée au centre d’une noire pyramide, un labyrinthe brisé (c’était Londres), je vis des yeux tout proches, interminables, qui s’observaient en moi comme dans un miroir, je vis tous les miroirs de la planète et aucun ne me refléta, je vis dans une arrière-cour de la rue Soler les mêmes dalles que j’avais vues il y avait trente ans dans le vestibule d’une maison à Fray Bentos, je vis des grappes, de la neige, du tabac, des filons de métal, de la vapeur d’eau, je vis de convexes déserts équatoriaux et chacun de leurs grains de sable, je vis à Inverness une femme que je n’oublierai pas, je vis la violente chevelure, le corps altier, je vis un cancer à la poitrine, je vis un cercle de terre desséchée sur un trottoir, là où auparavant il y avait eu un arbre, je vis dans une villa d’Adrogué un exemplaire de la première version anglaise de Pline, celle de Philémon Rolland, je vis en même temps chaque lettre de chaque page (enfant, je m’étonnais que les lettres d’un volume fermé ne se mélangent pas et ne se perdent pas au cours de la nuit), je vis la nuit et le jour contemporain, un couchant à Quérétaro qui semblait refléter la couleur d’une rose à Bengale, ma chambre à coucher sans personne, je vis dans un cabinet de Alkmaar un globe terrestre entre deux miroirs qui le multiplient indéfiniment, je vis des chevaux aux crins denses, sur une plage de la mer Caspienne à l’aube, la délicate ossature d’une main, les survivants d’une bataille envoyant des cartes postales, je vis dans une devanture de Mirzapur un jeu de cartes espagnol, je vis les ombres obliques de quelques fougères sur le sol d’une serre, des tigres, des pistons, des bisons, des foules et des armées, je vis toutes les fourmis qu’il y a sur la terre, un astrolabe persan, je vis dans un tiroir du bureau (et l’écriture me fit trembler) des lettres obscènes, incroyables, précises, que Beatriz avait adressées à Carlos Argentino, je vis un monument adoré à Chacarita, les restes atroces de ce qui délicieusement avait été Beatriz Viterbo, la circulation de mon sang obscur, l’engrenage de l’amour et la transformation de la mort, je vis l’Aleph, sous tous les angle, je vis sur l’Aleph la terre, et sur la terre de nouveau l’Aleph et sur l’Aleph la terre, je vis mon visage et mes viscères, je vis ton visage, j’eus le vertige et je pleurai, car mes yeux avaient vu cet objet secret et conjectural, dont les hommes usurpent le nom, mais qu’aucun homme n’a regardé : l’inconcevable. univers."

    Réponse
  3. "En fait, maintenant, Google voit le monde à travers mes yeux et à travers les siens, je vous vois.
    Tous."

    Et tu trouves ça positif ?

    Réponse
  4. Oui, ça renvoie au panoptique, au post-scriptum sur la société de surveillance de deleuze et à la zone du dehors.

    Mais en fait, ça me fait penser surtout à ce texte :

    "Qu’est-ce que l’information, en réalité ? Il me semble extrêmement néfaste de parler d’« économie de l’information ». L’important, ce n’est pas les données, mais l’attention. Dans quelques années, vous pourrez peut-être transporter dans votre poche toute la Bibliothèque du Congrès. Et alors ? Jamais vous ne lirez toute la Bibliothèque du Congrès. Vous serez mort avant d’en avoir lu ne serait-ce qu’un millième.
    Ce qui importe – et va devenir de plus en plus important -, c’est le processus par lequel vous déterminez ce qu’il faut regarder. Ici commence véritablement l’économie de l’information. Ce qui compte, ce n’est pas qui possède les livres, qui les imprime, qui détient les droits de propriété. Le point crucial, c’est l’accès, pas la propriété. Et ce n’est pas même, en vérité, l’accès lui-même, mais les indications qui disent à quoi il vous faut accéder – à quoi il vous faut prêter attention. Dans l’économie de l’information, tout est surabondant – sauf l’attention."
    – Bruce Sterling, juin 1992 (http://multitudes.samizdat.net/Libr…)

    La question est aussi que le tsunami informationnel va devenir tel que, comment créer les digues mentales permettant de voir si la mer monte ?

    Réponse
  5. "Et tu trouves ça positif ?"
    Ouaip ….

    Réponse
  6. Tu me vois ?
    Moi ??

    Alors…combien de doigts ?
    J’attends.

    Réponse
  7. cette technologie actuelle a toujours été dans nos fantasmes dans les années 80 si j’ai bonne mémoire. La question que je me pose maintenant est de savoir quel décalage celle-ci a crée? A mon avis je pense que ça un côté fun mais l’autre revers: les choses vont très vite, les producteurs "intelligent" de ces gadgets sont les moins nombreux qui représentent 2 % des travailleurs avec 60 % des revenus de la masse salariale, le gros des consommateurs, lui qui est "moins-intelligents" est mis en marge et frustré par les premiers car il est mis dans la débrouillardise parce qu’il n’a plus sa place dans le marché de l’emploie. c’est pas facile hein!

    Réponse
  8. Les ingénieurs de Google ont eu une intuition fulgurante, appliquer à l’information les lois implacables de la sociologie.

    Ils ont matérialisé sur des supports magnétiques les parcours électifs de nos affinités. Mimétisme et curiosité, ce dilemme, comme un double lien, qui nous fait rechercher ce qui parait convenir à chacun, quitte à suivre aveuglément celui qui nous ressemble, et qui a déjà trouvé un filon.
    Google est l’exact miroir de nos âmes.

    Depuis 1912, la dernière année du XIXe siècle, nous croyons que le progrès nous conduit à une probable catastrophe et nous souffrons depuis les matins blêmes du 15 avril de cette année là, de l’effroi de l’enfermement dans un cercueil d’acier qui s’effondre.

    Appelons cela le syndrome du Titanic. On veut tout voir, être parmi les premier à savoir, le premier à le faire savoir, et nous voudrions profiter de ces fenêtres que les autres ouvrent sur leur monde sans nous impliquer, rester derrière le miroir sans tain de nos écrans.

    Pourtant, nous sommes semblables à ce que scrutons, et il vaudrait mieux braquer la caméra sur nous, tout le temps, comme l’avait fait déjà, Casavetes au début des années 70, se filmer tout le temps, et regarder les longs rushes de ces journées, sans montage, le temps de la projection étant égal à celui des prises de vue.

    C’est si long pas du tout spectaculaire la réalité seconde par seconde de nos vies. L’ennui et la banalité de la classe moyenne, c’est un pensum, un trop plein de sentimentalité et désirs contraints, reportés à un vague futur immédiat qui fuit le présent vertigineux de nos existences.

    Google est un poison lent et très puritain, il n’enivre pas, et même ne donne pas le vertige. Google, c’est le ventre e la baleine. Nous ne sommes pas à l’extérieur de lui, mais dedans et ill n’est meê pas besoin d’avoir un accès aux réseaux. L’algorithme se fiche de nous connaitre, s’il sait ce que nous préférons. Google, c’est de la statistique en temps réel sur la plus vaste population qu’aucun statisticien ou modélisateur sociologiste n’a jamais eu à sa disposition.

    Google est bien plus égalisateur qu’une arme à feu. Au moins, ce n’est pas létal. Au pire, il nous ignore nommément et c’est puéril que de vouloir lui échapper. Il a déjà notre profil. Nos amis nous ont trahi et nos familiers.

    Google est amical car exotérique pour peu qu’on sache lui parler, il crache tout ce qu’il sait. Et les monopolistes du savoir et de l’information, grand profiteurs de l’asymétrie propre à l’initié en son milieu très fermé, sont très marris des traines longues qu’ils laissent eux-mêmes.

    Et les réactionnaires se rebiffent. Non, ile veulent garder les mystères, ne rien savoir, afin de croire encore, pour continuer d’agir. Les autres, les thaumaturges et les mystagogues voudraient continuer à nous compliquer le quotidien en nous serinant des simplicités abominables.

    Nous ne voulons pas d’un deuxième ou d’un troisième moteur indépendant et qui ferait cesser alors notre pitoyable rêve de toute puissance.

    Google mon ami, cesse de me leurrer, je ne cherche pas mon semblable, laisse-moi trainer au delà de la limite de Pareto, chercher l’altérité absolue pour, qu’enfin, la découvrant peu à peu, comme on enlève les voiles pour accéder à sa nudité, il ne reste plus rien qu’une superficialité étrange et inconnue, et qui m’effraye autant que je fais peur. Car je suis à Tarsis et non pas en ton sein, Léviathan.

    Je voudrais tant que la guerre de Troie finisse !
    Google n’est-ce pas le nom d’un apaloosa ?

    Réponse
  9. ça me trotte dans la tête depuis que je l’ai lu :
    "En fait, maintenant, Google voit le monde à travers mes yeux et à travers les siens, je vous vois.
    Tous."

    ben en fait je trouve ça plutôt effrayant… comme certains démarrage de film de science fiction basé sur une truc de savant fou et génial inventant un truc transcendant les limites des perceptions de la réalité… qu’aurait pris des acides et aurait mis son expérience en équation puis trouver l’application technologique…

    bon, on a écrit en d’autres temps des trucs semblables quant à la télévision qui apportait chez tout le monde la vision du monde hors limite locale…
    et quand on voit le résultat de manipulation bêtificatrice des populations mondiale

    ben y’a pas à chier : c’est hautement nocif et l’idée que ça change quelque chose à travers les exemples de véhiculation et de production d’information et d’expression à partir des individus utilisateurs de l’outil, que ça a un nouvel impacte sur la marche de l’histoire… sont, selon mon intuition, des leures, des illusions passionnées et pleine d’espoir car on oubli par qui s’est créé, par qui s’est mis en place, quels sont les intérêts des individus en question, à quels autres individus ils sont liés et quels sont leurs intérêts et objectifs dans tout ça.

    ce qu’on pourra en dire n’y changera rien : ils se moquent totalement de l’apparente liberté d’expression qu’ils mettent en scène autant qu’ils la permettent. elle est leur terreau et elle fait leur fortune.
    et quand on voit réalistement ce que ça rapporte à chacun : du spectacle illusoire.

    Réponse
  10. C’est juste une impasse : nous sommes spectateur de nos propres vies.
    A la fin deux personnes se font face, une caméra à la main.
    Deux plans serrés en contrechamp, mais plus personne pour regarder.

    Coupez !

    Générique.

    Réponse
  11. @Kall Ygula

    Pas mal!

    Réponse
  12. "Google mon ami, cesse de me leurrer, je ne cherche pas mon semblable, laisse-moi trainer au delà de la limite"
    +1
    Pour la recherche, j’utilise donc ixquick :
    http://www.ixquick.com/fra/
    😀

    Réponse
  13. Ça me rappelle quand j’étais petite et qu’on me disait que Dieu voyait tout ce que je faisais… et même ce que je pensais: ça me plaisait moyen… Heureusement, c’était pas vrai. Hein? C’était pas vrai? Si?

    Mais non, bêtasse!

    Réponse
  14. je suis googlisée complètement et ça commence à m’inquiéter…
    pourquoi, par exemple, le site sur lequel j’écris, dès qu’il dépasse les 200 visites par jour prend-il une grande claque et les visites redescendent (plus ou moins vite) à 40 ou 50 ? qui décide ? je n’arrive pas à le savoir.
    qui décide des pubs qui s’inscrivent sur mon gmail, et qui correspondent au contenu de mes mails ?

    Réponse
  15. Tous à Gougueule sont occupés.
    Tous ?
    Nan.
    Un petit village …

    Réponse
  16. Francesco Masci vient de publier Entertainment! chez Allia.
    "Le geste qui se voulait révolutionnaire peut se transfigurer, dans l’instant d’une interview télévisée, en un événement culturel et non-politique." p47.
    Ce livre a un côté je-cite-beaucoup-de-noms-pour-étaler-ma-science but nobody’s perfect.
    Toujours au chapitre (long, très long) des faux-rebelles pour font tourner le business, on peut consulter: http://vanessa-schlouma.blogspot.co

    Réponse

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