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14 septembre 2009

Il y a la presse-sandwich, qui glisse une fine couche d’infos vides qui brossent tout le monde dans le sens du poil entre deux grosses tranches de pub bien juteuses et puis il y a la presse-passion, avec plein de vrais bons gros morceaux d’informations qu’on ne trouve nulle part ailleurs et qu’une tribu de journalistes intègres et enragés est allée chercher sauvagement jusqu’au fin fond des latrines de la République.

Fakir te rendra ta monnaie de la pièce!François Ruffin mouille sa chemise pour diffuser son Fakir national, n’hésitant pas à troquer sa casquette de rédacteur en chef pour celle de vendeur de rue!

Fakir, le journal d’enquête sociale, fâché avec tout le monde ou presque, est l’un des rares à faire partie de cette deuxième catégorie et il est d’autant plus cher à mon cœur que toute l’équipe m’a fait l’extrême honneur de m’y laisser un strapontin de belle tenue. François Ruffin qui t’appelle pour te dire qu’il aimerait bien avoir un papier de toi, Ruffin, tu sais, le gars qui a démonté les arcanes de l’école de journalisme dont il venait à peine de franchir le seuil, Ruffin, l’auteur remarquable des sublimes chroniques sociales de la merde ordinaire chez Mermet, Ruffin, enfin, l’enragé froid qui a propulsé son petit canard d’empêcheurs de truander en rond de sa Picardie natale à l’échelle nationale, en y mettant ses billes, ses potes et pas mal de ses tripes, et bien, ce journaliste-là n’a pas acheté sa carte de presse à la braderie de Lille et quand il t’appelle en s’excusant de ne pas avoir de blé pour te sortir de ta propre impécuniosité, tu lui dis juste que ce n’est pas grave et que tu es ravie d’être de cette galère-là.
Évidemment, Fakir, ce n’est pas que Ruffin et son sens féroce de l’organisation et de la direction de troupe, c’est aussi toute une bande de joyeux déconneurs totalement barrés de la plume, de baroudeurs issus de la PQR, l’école de l’info que ne se chope pas en ronronnant derrière son clavier à attendre les dépêches de l’AFP, des gars enragés qui croient encore à l’info engagée et qui n’ont pas chipoté quand il s’est agi d’accueillir une petite nana sans pédigrée, sortie de nulle part. Bref, dans les comités de rédaction de Fakir, ça bosse dur et ça discute le bout de gras pour vous servir la meilleure info sociale possible dans un canard dans lequel on est fiers comme des poux de signer. Et quand François décide que tout est enfin bien carré, on va fêter le plus indignement possible jusqu’au bout de la nuit picarde ce qui s’apparente le plus à un Là-bas si j’y suis format papier.

C’est dire si je suis sûre de mon coup quand je vous annonce que le Fakir nouveau est dans tous les bons kiosques de France et de Navarre le 19 septembre prochain et qu’il faut en acheter plein, et abonner tante Agathe pour soutenir l’effort de guerre de la presse qui ne se couche pas ! En cadeau bonus, l’article que j’avais signé dans le numéro d’été.

Titre : Robinet à pesticides

Chapeau : A Paris, on avait pris l’habitude d’avaler le Château Chirac au robinet. Des mœurs (économiques autant qu’écologiques) que nous avons abandonnées sur injonction de la Préfecture lors de notre retour au bled…

Signature : Agnès Maillard.

Exergue : Il me fallait fissa laisser tomber l’eau du robinet, laquelle était potentiellement dangereuse pour mon fœtus et moi-même.

Qu’on se le dise : le bon écolo décroissant respectueux de l’environnement et des générations futures boit de l’eau du robinet, et c’est tout. Une saine habitude que nous avons pris lors de nos années de fac à Paris, plus motivés par l’idée de s’épargner l’escalade de nos étages sans ascenseur lestés de nos packs d’eau que de sauver la planète, mais le résultat était là.

Une saine habitude, donc, que nous avons cru pouvoir délocaliser sans peine lors de notre retour au bled, dans le Gers, département campagnard et bucolique s’il en est. Seulement, voilà : le jus de piscine qui sort de nos tuyaux n’a pas grand-chose à voir avec le délectable château Chirac que nous livrait la Ville de Paris jusqu’au fond de nos chiottes à Sanibroyeur SFA. Une eau pourtant garantie 100 % potable que nous prîmes donc bientôt l’habitude de verser préventivement dans des bouteilles en verre qui passaient la nuit dans le frigo, histoire de neutraliser le goût infect du breuvage. Une technique infaillible, mais tout de même plus agréable à appliquer l’été que l’hiver. Bref, les années passent et nous nous accrochons à notre eau du robinet quand bien même tous nos voisins, amis, famille, connaissances et relations diverses s’échinent à transbahuter de la flotte en bouteilles, ce dont nous nous gobergeons allègrement, entre l’effort supplémentaire, le surcoût monstrueux de l’opération et l’inutilité de continuer à enrichir les géants de l’agroalimentaire dont nous savons, de surcroît, qu’ils n’hésitent pas à embouteiller de l’eau du robinet qu’ils revendent à prix d’or1.

Jusqu’à ce jour d’été 2002 où je reçois nominativement un courrier de la Préfecture. C’est de ma faute aussi : je n’avais qu’à ne pas parler de ma grossesse à la Sécu, laquelle, un peu commère, s’est empressée de répercuter la nouvelle à toutes les administrations possibles et imaginables. J’ai gardé longtemps cette lettre à en tête bleu blanc rouge, jusqu’à ce qu’un archivage ou un déménagement de trop me fasse perdre sa trace. Je ne me souviens plus exactement de la tournure de la missive, mais l’idée générale me glaça le sang : il me fallait fissa laisser tomber l’eau du robinet, laquelle était potentiellement dangereuse pour mon fœtus et moi-même. Bien sûr, cette injonction assez puissante à ne consommer que de l’eau en bouteille ne s’accompagnait pas d’un chèque au montant suffisant pour me payer les mètres cube d’or bleu qu’il allait maintenant falloir me coltiner lors de mes courses.
Ainsi donc, la flotte que je buvais quotidiennement, en toute confiance, depuis des années, n’était pas assez potable pour les nourrissons et les femmes enceintes pendant quelques mois ! Par contre, il suffisait au nourrisson de relâcher le téton pour devenir immédiatement et miraculeusement eau-du-robinet compatible ! Renseignements pris, l’eau de mon bassin n’a pas grand-chose à envier à celle de nos amis bretons, essentiellement grâce aux pratiques agricoles intensives qui polluent l’ensemble des écosystèmes depuis des années : nitrates au plafond et large assortiment de pesticides. Sans compter les aberrantes pratiques d’irrigation des cultures qui vident les cours d’eau en été et augmentent encore plus les concentrations de polluants dans les bassins versants. Nous voilà donc condamnés, un temps, à transbahuter des kilos de flotte, histoire de ne pas se retrouver avec un bébé à deux têtes ou une autre joyeuseté dans le genre et à étancher notre soif avec un liquide bien précieux, puisque facturé dans le supermarché du coin deux cents fois plus cher que ce qui sortait de notre robinet.

Et que faire, après l’enfantage allaitage ? Parce qu’une fois informés de la qualité de notre eau potable, nous étions des plus dubitatifs quant à l’idée de recommencer à décanter de l’eau de piscine dans notre frigo. Et nous supputions qu’un breuvage nocif pour les fœtus pendant quelques mois ne devait pas être terrible pour notre fille et nous en prise quotidienne, tout au long d’une vie. Mais d’un autre côté, financièrement et intellectuellement parlant, il ne nous semblait pas non plus tenable de continuer dans l’eau en bouteille, horriblement chère, peu pratique, pas du tout écologique et peut-être même pas si sûre que cela. Nous pouvions nous rabattre sur des pratiques alternatives, mais néanmoins ancestrales, comme celles du grand-père, Gascon exilé dans le bordelais, convaincu que la flotte, c’est surtout bon pour laver le linge et cuire la soupe et que rien ne vaut un bon petit côtes de Blaye pour désaltérer le gosier. Il évite même le pastaga, parce qu’il faut mettre de l’eau dedans… Si son choix est gustativement défendable, le bilan en terme de santé risque d’être plus discutable et à ce compte-là, mieux vaut pouvoir se déplacer en transports en commun, parce que si on ajoute à la facture d’essence les prunes pour conduite en état d’ivresse, le bilan financier de l’opération est purement prohibitif.
Restait la solution de la filtration à domicile, un marché émergeant, auquel je prédis un avenir triomphant. Déjà, dans le bled, il y a de plus en plus de carafes à filtres qui trônent dans les cuisines, essentiellement pour des raisons gustatives. Le problème des carafes à filtre, c’est qu’elles sont diversement efficaces, la plupart filtrant surtout le chlore. À l’autre bout du spectre de la filtration à domicile, il y a des les osmoseurs, réputés tellement efficaces que même les sels minéraux, ils ne passent pas la barrière. Mais les engins sont coûteux à l’achat, nécessitent souvent des travaux pour installer un troisième robinet, ce qui disqualifie d’office les simples locataires que nous sommes. Reste le filtre à robinet, facile à installer, à utiliser, peu coûteux à l’achat et nettement moins gourmand en consommables que les carafes. Bien sûr, c’est un pis aller. Avec ce que nous payons comme frais d’assainissement et de filtrations sur notre facture de flotte, nous serions en droit d’espérer que l’eau qui sort de notre robinet soit directement avalable. Bien sûr, nous ne sommes pas certains que le filtre retienne vraiment toutes les saloperies que nos agriculteurs, entre autres, s’acharnent à injecter dans nos sols, jour après jour.

Hier encore, j’ai croisé un tracteur sur champ labouré qui se traînait pas moins de 10 cuves en plastique, chacune équipée d’une petite canule qui versait le produit dans la terre. 10 produits chimiques en un passage ! 10 substances dont on sait surtout qu’elles vont ruisseler avec les pluies d’orage et finir dans mon robinet ! 10 bonnes raisons de repenser notre politique alimentaire et agricole, 10 façons de flinguer notre ressource la plus précieuse, 10 sources de profit pour les chimiquiers du monde et 10 sources d’inquiétude supplémentaires pour le péquin moyen que je suis et qui va continuer à filtrer son eau en croisant les doigts…

Encadré : Les guerriers de la flotte

Je les ai rencontrés, les guerriers de la flotte, lors des « assises départementales de la nature et de l’environnement ». Un intitulé qui a de la gueule, un projet citoyen qui devrait rameuter les foules dans un département qui crève de trop d’agriculture intensive. Six heures d’ateliers et de débats programmés pour faire le point sur les problèmes écologiques du Gers et, surtout, apporter un ensemble de pistes et solution à proposer aux décideurs, élus et administrations, parties prenantes dans la gestion de notre bien commun. Au final, une cinquantaine de personnes, très motivées, très impliquées et aussi très usées. Parce que ce sont toujours les mêmes qui montent au front, année après année, inlassablement. Toujours les mêmes qui continuent à défendre l’intérêt commun, contre vents et marées, contre l’indifférence, surtout.

Les revoilà donc, dans la salle des fêtes de Lahitte, un joli petit village qui tutoie le sommet des collines gasconnes, à dépoter un café savoureux comme de l’eau de vaisselle dans un trucmuche de cantine, à préparer des tartines de rillettes de canard pour soutenir les débatteurs dans l’effort, à se battre, toujours et encore pour un mode de vie plus respectueux de la nature, pour une politique au service des citoyens et des générations futures. Représentants d’associations de terrain, de mouvements écolos, ils se retrouvent, une fois de plus, sans les élus, sans les journalistes, sans les citoyens surtout, et ils continuent.

Ça fout un peu les jetons, quand on y pense, que le gros des contrepouvoirs au fric et à l’avidité qui pourrissent tout, se trouve dans de jolis petits bleds perdus au milieu de nulle part…

Notes

1 Voir l’eau de marque Basani, vendue par Coke en Angleterre : http://www.zombiemedia.org/spip.php?breve232

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16 Commentaires

  1. Excellente nouvelle, j’ai adoré les deux précédents nouveaux… Je crois même que j’ai fait la pub du précédent !

    Un mensuel qui semble grandir sans faire appel à la pub ou à l’argent public… De quoi faire réfléchir Joffrin and co s’il leur restait encore un peu de temps disponible !

    Réponse
  2. Bonjour !

    (avidement) Je lis souvent ce blogue (merci !), mais, là, sur Fakir, pas d’accord !

    Ça serait paaarfait (?) si la chose était simplement LISIBLE, or suite à la (tentative de) lecture du 1er numéro diffusé nationalement, je préfère laisser tomber (je verrai quand même à la bibliothèque si la lisibilité apparaît un peu…). En plus, Le Grand Chef de la publication a très mal pris ma critique, qui se concluait ainsi : « Bref, faites (vraiment) un journal. Je le lirai & le diffuserai. La prétendue “bonne volonté”, ne fait pas tout à elle seule, sinon de gros dégâts,… ». Je n’ai pas un mot à en soustraire.
    Il existe d’autres publications efficaces et lisibles (je pense à C.Q.F.D., par exemple, publication qui démarra aussi d’un canard régional).
    Bon courage et bon boulot de toute façon !
    Er Re-Merci pour ce blogue, pour les listes de partage, etc.

    K.-G. D.

    Réponse
  3. Puisqu’on est fous, citons La Décroissance et Le Sarkophage

    Réponse
  4. Oui, très bien mais pourquoi sur la même page de ton article une pub annonce google pour une école de journalisme privée ?

    A très bientôt,
    Jluc

    Réponse
  5. Moi je trouve Fakir essentiel, aucun doute là-dessus, et particulièrement accessible.
    Mais pas besoin de se la péter comme ça… On a par moments l’impression que Fakir parle trop de Fakir… Les journaux qui ne se couchent pas sont en progression dans le pays, il faut le dire! C’est un réseau qu’il faut, il y a déjà un réseau, Fakir n’en parle que trop peu…

    Réponse
  6. @ KGD

    J’aime bien Fakir que je lis attentivement avec grand plaisir. Tu cites CQFD en exemple de ce qu’il faudrait faire. Je suis pourtant sensible à l’esprit qu’il revendique mais voilà un canard qui me tombe des mains, dont presque chaque texte me laisse sur ma faim, dont je trouve le plus clair des dessins assez pitoyables.

    Tu sais, les goûts et les couleurs… Laissons chacune de ces équipes faire le journal dont elle a envie.

    Réponse
  7. "très bien mais pourquoi sur la même page de ton article une pub annonce google pour une école de journalisme privée "

    parce que google ne réfléchit pas, il mouline.
    sur un blog comme celui de monolecte, j’aime bien ; ça se retourne contre l’envoyeur. c’est amusant comme tout.

    Réponse
  8. J’ai récemment investi dans une carafe filtrante. Il parait que les dernières générations filtrent aussi les pesticides (en plus des métaux lourds et du chlore). Evidemment tout cela n’est qu’un pis-aller qui ne règle en rien l’originedu problème. Le pire c’est que Véolia et ses concurrents imaginent déjà l’implantation de centrales d’épuration des pesticides dont les coûts seront évidemment répercutés au consommateur. C’est vrai quoi, pourquoi s’attaquer aux causes du problème quant on peut faire du fric en exploitant la neutralisation des symptomes ? Le problème est le même avec les algues vertes ; on s’interroge uniquement sur la façon de traiter le ramassage et l’éventuel recyclage de ces saloperies sans remettre un tant soit peu en cause le modèle agricole productiviste à l’origine de la catastrophe.

    Réponse
  9. À « Hub »

    « Tu sais, les goûts et les couleurs… Laissons chacune de ces équipes faire le journal dont elle a envie. »

    NON !

    Si on parle de « journal », on fait un journal.
    Composer en quadrichromie c’est déjà pas malin, mais le faire sur un fond de couleur n’offrant quasiment aucun contraste, c’est l’assurance absolue d’être illisible.
    Nulle question de goût ici. Je ne parle que d’éléments objectifs et rationnels et de contraintes techniques (le B A BA du métier, simplement). La lisibilité passe par là. Et ça demande de se poser un paquet de questions, et d’être capable d’y répondre correctement. Autrement, où est le respect du sujet ? De l’auteur ? Du lecteur ?

    Ceci ne concernant « que » la forme (mais le « que » est ici entre guillemet, vu le massacre de ladite forme (outre les monstruosités chromatiques, je n’ai même pas distingué de véritable grille, par exemple).

    Concernant le fond, ça ne fera de mal à personne qu’Agnès bosse avec eux, puisqu’elle, au moins, écrit.

    J’ai peut-être l’air d’avoir la dent dure, mais même pas. Non. Quand on fait un journal, je me répète, on fait un journal. Vraiment. Résister ce n’est pas du chiqué. Ça demande un minimum d’effort et de remise en cause. Sinon, c’est tout le contraire. On se retrouve entrain de collaborer.

    Non, non, et non :
    « Résister se conjugue au présent »
    (Lucie Aubrac).

    Réponse
  10. En exclu, la couverture du Fakir qui arrive samedi chez les kiosquiers (en cliquant dessus, on la voit en grand!).

    Je comprends les critiques, elles s’expriment d’ailleurs assez librement sur ce blog. À la rédaction, on écoute ce qui remonte de nos réseaux et de nos lecteurs, et on remercie les gens pour leur soutien mais aussi pour leur vigilance quant à nos faiblesses. On a bien discuté des points faibles relevés par nos lecteurs, surtout sur le numéro précédent et on a fait en sorte que ce numéro vous convienne plus.

    Sinon, pour ceux qui habitent dans le bon coin de la France, il y a une soirée de soutien pour Fakir à l’Utopia de Toulouse, le mercredi 23 septembre à 20h30. Perso, j’y serais. Viendez nombreux nous faire part de vos réactions à notre bousin!

    Réponse
  11. Bnjour Agnès, votre article est intéressant et j’y reviendrai tout à l’heure mais pour le moment j’aimerais pouvoir entrer en contact avec Pierre Meur, concernant un blog qu’il vient d’ouvrir. J’ai vu qu’il avait commenté sur votre blog. Connaîtriez-vous un moyen (adresse, téléphone) pour moi de le contacter ? J’ai indiqué mon adresse email….
    Merci d’avance.

    Réponse
  12. Concernant le problème de l’eau du robinet ce, il y a beaucoup de citoyens qui se mobilisent pour dénoncer un hold-up. J’ai assisté à une réunion où les personnes avaient rencontré plusieurs maires …

    1 – la gestion de l’eau est sous traitée à des multinationales (veolia, Bouygues, …)
    2 – Elles se donnent le droit d’augmenter le prix du m², mais dans la plupart du temps négligent complètement la maintenance du réseau pourtant facturée aux clients.
    3 – Elles ont des contrats cadres de 4 ans renouvelables

    Pourquoi les maires ne ré-étatisent pas ce service ?

    1 – Ces mêmes multinationales ont le monopole du Bâtiment, et si un maire s’avise de ne pas renouveler le contrat, et bien les ristournes accordées pour la voiries se tranformeront en malus ce qui impactera les impôts –> Ce maire risque de ne pas être réélu.

    En d’autres termes ces grosses font du chantage électoral et économique aux nouveaux maires en place qui souhaiteraient le bien de leur citoyen.

    – Comment ces contrats sont tombés dans les mains de ces multinationales ?

    1 – Ce sont les maires UMP qui sont à l’origine de ce pacte.
    2- Je ne me souviens plus (à vérifier) mais je crois qu’il y a eu une directive nationale pour inciter à privatiser ces services.

    – Résultat :
    1 – l’économie sur la maintenance rend l’eau presque toxique
    2 – le monopole permet une surfacturation que personne ne peut éviter
    3 – Cas du 92 nord : les pauvres paient pour les riches, en effet la logique de facturation faut que pour un même réseau, celui qui consomme le plus (piscine, jardin etc …) paie moins que celui qui vit dans un appartement HLM. ex Neuilly / Genvilliers

    Réponse
  13. Je sais que je vais faire de la peine, mais je dois dire que j’ai été déçu par le numéro de Fakir que je me suis donné beaucoup de mal à trouver.

    Pour résumer, la forme est un travail d’amateur au mauvais sens du terme. Cette police grêle genre Arial, utilisée sans avoir été choisie, parce que c’est la première dans l’ordre alphabétique que propose Word, n’est destinée au mieux qu’à des titres ou inter-titres. Pour être simplement lisible, le corps du texte doit être en Times ou similaire, que le contenu soit anti-conformiste ou pas.

    Cette forme rebutante est encore aggravée par l’absence d’un contrôle orthographique minimal et de toute organisaton apparente. Les auteurs, quelle que soit leur qualité, sont vraiment desservis par la publication dans Fakir. Les idées de Fakir – parce qu’il y en a ! – seront mal servies par Fakir tant que l’équipe n’aura.pas trouvé un professionnel de l’impression.

    Dommage. 🙁

    Réponse
  14. Et quoi ? Il n’y a même pas un lien vers Le Monolecte dans "leur" lien internet ? Et je n’ai pas vu la trace d’Agnès dans l’équipe des fakiriens.

    C’est trop injuste 🙁

    Bon, je suis passé ici en coup de vent, et chez eux en ouragan, mais tout de même.
    Bonjour en passant, et bisou à Minilecte.

    Réponse
  15. http://www.fakirpresse.info/frontof

    MOUARF !! J’ai adoré ce qui suit (bon, promis, je ne publierai plus d’extrait) :

    Acte 5. Dom Taliban

    Maître Pouillot, George Bush Junior Junior

    « (…) Mais qui avons-nous à juger aujourd’hui, Monsieur le Président ? Nous avons à juger des parasites sociaux, des parasites qui n’ont jamais rien fait de leur vie, qui déjeunent à la table de la rancœur, qui ne savent que médire des puissants… Mais heureusement qu’ils sont là, les puissants, heureusement, sinon qu’est-ce que Monsieur Ruffin et ses acolytes trouveraient encore à écrire dans leur journal ? Enfin, dans ce torchon qu’ils prétendent un ‘journal’… (…) C’est plutôt de terrorisme journalistique qu’il s’agit. A sa manière, Monsieur Ruffin pratique le terrorisme, impose une version talibanesque de l’information. (…) Qu’on ne s’y trompe pas : je suis pour la presse et on me trouvera toujours à ses côtés pour défendre sa liberté. Même, je vous dirais, que des jeunes fassent un journal, c’est très bien. Mais pas un journal critique, pas un journal qui se livre en permanence à la critique, ça non, ce n’est pas bien. (…) J’ignore quels sont les problèmes personnels de Monsieur Ruffin, mais il y a d’autres moyens de les résoudre. (…) Nous sommes en démocratie, Monsieur le juge, et c’est une chance pour nous. Mais attention, c’est fragile, une démocratie, et je regarde comme une menace grandissante cette talibanisation de l’information. »

    Réponse
  16. Ah mince, je viens de comprendre que c’est Ruffin qui fait Fakir, il était temps ! Tu en as de la chance de cotoyer d’aussi républicains personnages dis-donc !
    :-))
    Il faut dare-dare que je regarde si c’est disponible à Bruxelles !

    [La logique économique de l’eau en bouteilles, sérieusement, ça me tue quand on pense qu’on a des robinets et des tuyaux partout censés nous l’apporter… :-)) ].

    Réponse

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  1. Le ch'ti gars à l'Assemblée - Le Monolecte - […] Ruffin, tu sais, le gars qui a démonté les arcanes de l’école de journalisme dont il venait à peine…

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