Pendant que tout le petit gotha autoproclamé de l’édition parisienne fait ses gorges chaudes du pensum obligatoire de la rentrée (qu’importe si c’est médiocre, ce qui compte, c’est d’en parler au moins autant que les autres!), de petits éditeurs cherchent à sortir des sentiers battus et (les fous!) à découvrir de nouvelles plumes, de nouveaux talents, à nous entraîner vers de nouveaux rivages littéraires.
J’étais gosse quand j’ai découvert la réalité de la Shoah. C’est quelque chose qui m’a marqué au-delà de toute expression, qui a probablement guidé nombre de mes choix et a conditionné en partie mon regard sur le monde.
Deux choses en sont sorties immédiatement : l’incompréhension totale (comment mes semblables ont-ils pu commettre cela?) et le soulagement (heureusement, c’était il y a longtemps, ces horreurs sont révolues!).
Même si, sur le moment, j’ai eu l’impression d’être chassée du paradis à coups de pied dans les fesses, il s’avère à l’usage que j’ai enfin été libérée du salariat et que je compte bien ne pas retomber dedans.
Nous en avons tous dans le genre : de vieux cartons pourris qui nous suivent de déménagement en déménagement, parce qu’ils contiennent de véritables pièces d’archives de notre passé et que de toute manière, on n’a pas le temps de trier ce qu’ils contiennent.
Par pure curiosité, je suis allée voir la vidéo dont on dit qu’elle est la plus vue du web avec près de 11 millions de zyeutages.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai été surprise de ce que cette vidéo animalière racontait et pas seulement sur les protagonistes de l’aventure.
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