Le gouvernement l’a dit : priorité à l’emploi, avec des mesures fortes, efficaces et rapides à mettre en place.
Dans les faits, c’est un peu comme un remaniement ministériel : on reprend les mêmes vieilles recettes éculées qui ont surtout prouvé, au mieux, qu’elles ne changent rien au problème du sous-emploi.
La logique voudrait que l’on s’oriente vers une politique keynésienne qui a déjà maintes fois prouvé son efficacité pour relancer emploi et consommation dans des périodes atones, alors que les postulats libéraux qui, depuis 20 ans, préconisent l’abaissement des charges patronales ont surtout prouvé leur totale inefficacité, voire leur aspect contre-productif, multipliant par 10 le nombre de chômeurs.
Comme prévu, la politique de l’emploi va se faire sur le dos des chômeurs, car, comme chacun le sait, s’il y a du chômage, c’est la faute aux chômeurs!
Le racket se fait toujours en 2 temps : publication des comptes déficitaires de l’UNEDIC, tout en omettant soigneusement de souligner que le gros du déficit provient des fameuses exonérations de charges du patronat, puis pseudo-consultation des partenaires sociaux pour en arriver toujours à la même conclusion : pour lutter contre le chômage, faut encore serrer le kiki des salauds de chômeurs en relevant toujours plus les critères d’admission à l’assurance chômage[1] et en baissant encore le niveau et la durée de l’indemnisation.
Et comme, bien sûr, ça ne suffira pas, on met en place le volet coercition et répression, avec accentuation du contrôle des chômeurs, dont chacun sait bien qu’ils ne sont que des fainéants satisfaits de leur sort qui se prélassent sur le dos des salariés méritants qui font leurs heures sup. non payées sans moufter, tant ils ont peur de rejoindre la cohorte des parasites. D’ailleurs, c’est pour mieux les protéger de la tentation de ne rien foutre[2], que l’on va aussi s’occuper du Droit du Travail de ceux qui en ont encore un!
Donc, comme politique nouvelle pour l’emploi, on peut aller se rhabiller : c’est encore et toujours le même refrain!
Notes
[1] à laquelle, pourtant, TOUS les salariés cotisent, mais la plupart à perte, car c’est à peine la moitié des chômeurs qui a accès à l’indemnisation chômage!
[2] tout salarié est un bras cassé en puissance, ne l’oublions pas!
Je me demande bien a quel sauce ils vont nous manger à partir de maintenant……
Oui et on evite aussi d’insister sur l’injustice fondamentale qui est d’exclure de l’indemnisation quelqu’un qui a cotisé pour cela ! Car qui dit chomeur dit la plupart du temps quelqu’un qui a travaillé auparavant ! L’indemnisation est un DROIT ! Il n’y a pas de DEVOIR de travail car ce n’est pas le salarié qui crée son absence d’emploi. Il faut ARRETER cette culpabilisation généralisée !
Les exonérations de charges correspondent à 17 MILLIARDS d’euros annuels soit plus de 100 Milliards de francs !!! Même christina Estrossi (député libéral UMP a avoué sur Europe leur inefficacité) Et le chomage continue de progresser ! En fait c’est une spirale voulue, une stratégie pour casser les systémes de solidarité sociale collectif et démocratique, car plus il y a de déficit plus on remet en cause le systéme au profit in fine d’une volonté de privatiser l’assurance chomage.
Idem pour les caisses d’assurance maladie, avec le basculement croissant des prises en charge vers les mutuelles.
Note pour ceux qui sont censurés ici :
En général, il s’agit de propos très agressifs, voire insultants, je ne me sens donc pas obligée de leur servir de porte-voix.
Comme il s’agit de personnes oubliant de préciser leur mail, je ne peux pas leur demander en privé d’être un chouia moins virulentes, tant pis!
Je laisse passer des commentaires qui ne vont pas franchement dans le même sens que moi dans la mesure où l’auteur s’exprime par rapport au sujet et ni n’agresse, ni n’injure personne, comme le cas de JP, sur ce billet, que j’ai laissé s’exprimer dans la limite de la politesse et du respect d’autrui (même si je trouve qu’il a été super limite, mais bon… ) je crois que ce qu’il avait à dire avait quand même sa place ici.
Ceci dit, je suis ici chez moi, et en gros, je n’ai de compte à rendre à personne sur ce que je choisis de publier ou non. Je n’ai pas à accepter de me faire insulter ou de laisser d’autres de mes lecteurs se faire insulter. Si ce que j’écris ne plait pas à tout le monde (ce que je conçois fort bien), le net est suffisamment vaste pour que personne ne soit obligé de supporter mes idées. C’est comme si j’allais me plaindre chez Loïc Lemeur que la nature de ses écrits ne me convient pas… Je n’y vais pas, et si j’y vais, je lis et je ne fais pas chier tout le monde avec mon nombril!
Chacun est libre de créer son blog et d’y mettre ses opinions, il n’est pas nécessaire de venir ici pour ça!
Agnès traite les autres d’autiste, mais elle est pareil.
Elle écoute que ce qui va dans son sens et rejette le reste.
Continue d’être enfermée dans ton petit monde, tu iras loin.
Vive le communisme et sa censure.
Finalement, Paul, tu es tellement péte-couilles que tu mérites de paraître ici : vas-y! fais profiter de ta prose les gens qui viennent ici et continue à tourner en boucle sur ton obsession communiste.
Ce que j’ai préféré : le passage où tu dis que je suis une grosse faignasse de chômeuse qui ferait mieux de bouger son cul plutôt que d’écrire ici. Pour ta gouverne, j’ai des journées de 17 heures, je soulève des montagnes pour tenter d’avoir un foutu job de merde au SMIC, parce qu’une nana avec un bac + 5, faut pas que ça pète plus haut que son cul, n’est-ce pas? Et comme rien ne marche, ni les réseaux, ni de participer à fond à la vie locale, histoire que pas une personne n’ignore dans le coin que je cherche du boulot et que je suis volontaire, ni les CV fondus et refondus (cachez-moi ces diplomes et cette expérience que je ne saurai payer!!!!), ben, je me coltine en plus le parcours du combattant pour tenter de créer ma boîte.
Alors les petits rigolos dans ton genre qui donne des leçons de moral le cul vissé au fond de leur fauteuil et qui n’ont rien à foutre de mieux que de mail-bomber les blogs pendant plus d’une heure, ça me fait bien marrer!
Sur les vertus de la politique keynésienne il faut être plus prudent me semble-t-il. Quand Mitterrand est arrivé au pouvoir en 81 c’est une politique de ce type qui a été menée, mais à contre-courant avec le résultat désastreux que l’on connaît. Dans un système économique ouvert, une politique kéynésienne n’est pas adaptée, surtout s’il existe des décalages importants entre les pays. Relancer par la consommation peut-être catastrophique car les biens consommés ne sont pas produits ici et si les autres pays ne font pas de même, il n’y a pas de retour. On finance la reprise des autres. On ne favorise pas l’investissement sur place et à terme on ne favorise pas l’emploi. Le problème est de faire avec une économie mondiale et des systèmes politiques qui ne sont pas de même échelle pour contrebalancer vraiment les acteurs économiques.
Anastomoses
tu a raison sur le fond néammoins une politique keynesienne est déja plus faisable a l’interieur de la même zone monétaire Euro (ce qui n’etait pas le cas sous mitterand, car ce qui la obligé à la rigueur est le SME et le risque de sortie). Cette politique keynesienne est donc possible si l’ensemble de la zone euro s’y met. On le peut davantage car la situation monétaire des US est catastrophique ! Cependant il y a un risque de fuite des capitaux vers des pays européens hors euro. D’ou l’importance de fixer des seuils de convergence fiscaux et sociaux. Afin de limiter cette fuite.
Comment procéder ? C’est simple la méthode du SME peut s’appliquer. Comment fonctionnait t’il ? On avait créer une monnaie de reference l’ECU autour de laquelle les monnaies européennes devait naviguer avec une tolérance de +/- x%. En deça ou au dessus l’ensemble des banques du SME intervenait pour soutenir la monnaie en probléme.
Pour le salaire on peut faire de même. Determiner un salaire mini moyen européen comme pivot avec une tolérance autour selon une fourchette de +/- x%, en cas de distorsions trop forte il y aurait pénalité ou bonus en terme fiscal pour corriger l’écart.
Vous voyez immédiatement que le pays qui augmenterait son salaire minimum aurait droit a un bonus fiscal européen et celui qui ferait du dumping serait santionné ce qui a terme harmoniserait par le haut. Le tout dans une fourchette qui tiendra neammoins compte de la realité du moment. On peut faire une fourchette large au début puis la reduire par la suite. C’est cela l’harmonisation et la solidarité européenne et non comme ce TCE le prévoyait la mise en parralléle (concurrence ?) des systémes européens par la méthode dite des « bests practices ». C’est cette méthode mise en oeuvre à l’origine par les péres fondateurs, qui a été tué dans l’oeuf par les britanniques et l’élargissement.
Voila une piste de reflexion.
Autre piste: Conditionner le libre echange (hors europe) au respect des libertés syndicales et du droit de gréve (la chine ne le fait pas).
Agnès, ma puce, ne perd pas ton énergie à répondre à des gens dont le seul but dans la vie est, semble-t-il, de pourrir la vie des autres… Quoi qu’il en soit, le travail, s’il se voit de plus en plus dévalorisé dans notre société, c’est parce qu’il existe un « reste du monde » affamé, prêt à tout pour s’en sortir, y compris à accepter ce dont nous ne voulons plus : un pseudo-esclavage au service des ogres qui régissent ce monde.
Ouf, ma petite Nath! Tu m’avais manqué 🙂
Tout à fait d’accord prevalli, la difficulté actuelle est d’arriver à mettre en place ce système ne serait-ce que dans la zone euro. Les politiques d’inspiration keynésiennes sont possibles, simplement elles ne peuvent se tenir à l’échelle d’un seul pays aussi limité que le nôtre. C’est bien l’enjeu de fond de la construction européenne, sur des bases autres que celles du TEC.
Je t’aime.
Faut être conne pour faire des trucs d’esclaves (informatique) avec les diplômes que t’as. Il y a des boîtes spécialisées dans le conseil en sociologie etc. Tu te plains du système, tu as les compétences pour le changer, et tu préfères gémir comme une truie esseulée sur ton blog d’asociale anti-sociale.
Va voir une grosse boîte de consulting et tu vas voir si ce conard de gouvernement est responsable de ton chômage parce qu’il n’a pas su te manipuler en t’orientant vers les bonnes études ou parce qu’il n’a pas su te manipuler en t’orientant vers le bon emploi.
Et puis fais-moi plaisir, adopte une position plus positive dans la vie, ça t’évitera de passer pour une acariâtre qui soûle tout le monde avec ses échecs.
Critiquer c’est tout mignon, mais ce qui est utile, productif, rentable, c’est apporter des solutions.
Allez, bisous.
Et apprends un faire un CV.
Je sais pas quel taff tu demandes. Mais voir ces diplômes, puis des compétences qui ont rien à voir, on se demande ce qu’il se passe dans ton cerveau.
On met en premier ce qui est important POUR LE POSTE, et en dernier, s’il y a la place, les autres compétences etc.
Pffffff!
Ceux qui connaissent ce blog, savent que je suis loin de passer mon temps à me plaindre, que j’ai postulé à des job qui ont à voir avec ma formation, sans succès, que j’ai l’expérience professionnelle que j’ai pu, parce que j’ai pris le boulot qu’il y avait, quitte à bosser au SMIC. Manière, j’ai tord : je refuse un job sous-qualifié et sous-payé, c’est que je suis une faignasse qui préfère me prélasser plutôt que de bosser; J’accepte un job sous-qualifié et sous-payé, je suis une conne qui ne sait pas gérer sa carrière. Les autres jobs, je ne sais pas, pas vu depuis longtemps, mais j’aimerais bien, oui! En attendant, j’ai choisi de bosser là où il y avait du taff!
Je trouve donc que c’est un peu facile de critiquer, de faire la morale et de venir me chier dans les bottes.
Depuis quelques jours, ce que j’exprime, ce n’est même pas mon découragement à force de me bouffer des portes, mais ma colère. Oui, je suis super fumasse. Et ça grimpe. Et je suis très loin d’être la seule. Parce que c’est une chose de ramer à contre-courant sans jamais entrevoir le port, s’en est une autre que de se faire en plus traiter de cons.
Pour ce qui est du CV, le vrai, celui qui est en PDF et qui va aux entreprises auprès desquelles je postule, il a été validé par 2 cabinets de recrutement, mais si tu veux, je peux leur filer tes coordonnées, histoire que tu leur apprennes leur métier!
T’es jolie ? On va boire un verre demain soir ?
Non, je suis moche comme un pou! Tu vois! Rien pour plaire!
Find-me, je suis sur le photolecte!
Merde, j’avais pas vu que tu étais vieille. Tant pis. Bisous quand même.
Pov choupette : /
Aller, courage !!!
> Le gouvernement l’a dit : priorité à l’emploi, avec des mesures fortes, efficaces et rapides à mettre en place.
Mouais. Même si globalement, la France y perd à connaitre un sous-emploi aussi important, individuellement, les patrons adoooorent le chômage : chute de la part des salaires dans le partage de la V.A. au profit des patrons et des actionnaires, les salariés ne démissionnent plus, n’osent plus demander de hausse de salaire, ou même de se voir payer les heures supplémentaires, se forment sur leur temps de « loisir » (ah, les week-ends passés à potasser la doc…), etc. Le rêve patronal 🙂
Et le chômage, c’est aussi très efficace contre l’inflation…
La vache, qu’est ce que tu prends depuis que t’as gagné en notoriété ! T’inquiète, té la plus belle et tout parait plus simple quand on lit ton blog. 1000 fois merci Je sais pas ce qui leur prend à cracher ces bétises en ce moment … faut pas s’occuper de ces grincheux.
Ne pas s’enerver, ne pas s’enerver, ne pas s’enerver. ça embrume l’esprit et ça fait trop plaisir à tous ces pète burnes.
bonjour agnès, d’abord : merci d’ouvrir une tribune sur les sujets de société qui nous concernent. je suis foncièrement d’accord avec toi. je me permets de rectifier une de tes affirmations : les baisses de cotisations patronales concernent exclusivement les cotisations collectées par l’Urssaf (alloc fam, maladie, vieillesse, acc travail). les cotisations chomages et retraites complémentaires sont toujours payées à taux plein pour 100% des employeurs. donc l’éventuel trou de l’unedic ne doit pas tout ou partie de son origine à cette raison. concernant la relance de l’économie pour créer de l’emploi, je pense qu’il faut s’ouvrir à de nouvelles orientations, être plus créatif et solidaire, à l’instar du développement du commerce équitable. mais pour cela, nous devrons attendre que nos politiciens actuels, les parties de gouvernement minoritaires dans le pays, soient éjectés des mandats électifs et fermer cette formidable machine à créer les prétentieux ambitieux tireurs de ficelles, génitrice de l’oligarchie française et par la même européenne : l’ENA. pour être constructif, une idée immédiate et simple, génératrice de pouvoir d’achat, créatrice de croissance, créatrice d’emplois : remise des charges SALARIALES sur les rémunérations brutes. un simple transfert de 50% de la charge due par le salarié vers l’employeur permettrait un gain de pouvoir d’achat de 14% pour un smicard, et le maintien en l’état des finances des organismes sociaux. la charge comptable (et non financière) supplémentaire supporté par l’entreprise pourrait faire l’objet d’un crédit d’impot sur les sociétés (si besoin), le budget de l’état y retrouvant son compte par la collecte de la tva payée par le consommateur et la potentielle croissance. autres idées, contre les délocalisations : suspension du droit de brevet, transfert des actifs de l’entreprise au bénéfice du collège des salariés, pour les sociétés et filiales de groupes cotées en bourse, fiscalité accrue sur les transactions et les dividendes en cas de fermeture d’un site pour délocalisation + remboursement des aides financières nationales et européennes structurelles et sociales. suspension de la possibilité de répondre aux marchés publics. enfin, si l’état a besoin d’argent, qu’il nationalise TOTAL. c’est peut-être pas dans l’esprit européen du moment mais que les profits générés par cette saloperie de multinationale retourne vers les pays pillés de leur richesses naturelles, c’est un symbole, ça sauvera pas le monde, mais ça me parait bien coller à liberté égalité fraternité. oui à la citoyenneté européenne, non à l’oligarchie européenne. désolé d’avoir été si long
Ben Michel, quelle inspiration !!! Je suis impressionnée par ta verve, et tes idées m’ont l’air tout à fait intéressantes ! Quel dommage que les têtes « pensantes » qui nous
sucent la moellegouvernent n’utilisent pas ce qui leur sert de réseau synaptique pour mettre en oeuvre de véritables solutions comme celles-ci, plutôt que de consacrer leur 3 neurones à l’assouvissement de leurs ambitions politiques…Bonjour Agnès et tous les posteurs du Monolecte, Le post de Michel1974 est très intéressant en tout cas et détaillé en solutions et projets. Merci de ta contribution constructive, ça remet un peu les commentaires dans le droit chemin du débat et non du combat de boxe. Bonne journée à tous. C’est un plaisir de venir ici.
Un contrat à durée indéterminée de deux ans. J’espère que le ministre de l’Education Nationale actuel va briffer ses collègues afin d’expliquer les subtilités inhérantes au langage diplomatique très MEDEFien de notre premier ministre actuel.
ce blog raffraichit
MERCI à tous, Courage à chacun dans la lutte !
Coucou
Je suis depuis peu ce blog… J’aime bien le ton. Et un détour sur le CV m’a fait aprécier le personnage (moi aussi suis passé par l’ups, quelques années après toi, et ma première histoire d’amour venait du mirail)…
Concernant le sujet du post, ben après avoir voté non j’étais moi aussi assez blasé par les réactions de notre gouvernement. Mais j’aprécie aussi pas mal les posts de Léon, qui vit, comme moi, à plus de 5000km de l’europe. Ca aide à avoir du recul. Je trouve pour ma part que le travail manuel est complètement discrédité dans nos pays « avancés », et qu’on peut pas avoir une société composée à 60% de gens qui travaillent qu’avec leur tête, et leur donner du boulot à tous. Des besoins essentiels, des services « manuels » ne peuvent pas disparaitre, on peut pas remplacer l’homme par une machine tout le temps.
Personnellement, j’ai opté pour un boulot intellectuel (informaticien, c’est ca que je fais le mieux) mais mal payé, pas trop de plan de carrière, j’essaie de vivre au présent et d’etre heureux, et surtout d’avoir un boulot qui m’interresse, au service des autres (je fais dans l’education et l’alphabétisation d’un pays pauvre). Et ca, ca remplace l’argent… D’ailleurs ici on dit « l’argent a tout gaté »
Bonne continuation, bonne chance pour la recherche d’emploi
404 Burkina Blog
Le trou de l’Unédic… Qui abonde ce budget ?
Le lendemain même de la mise en place du gouvernement de Jospin, (un 1er juillet ou un 1er août…), le budget de l’Unédic était abaissé de 45% ! Nous avions (j’étais alors « commissaire » aux ASSEDIC, c’est comme ça qu’on appelle les militants syndicaux qui siègent pour distribuer, paritairement, le « pactole » de l’UNEDIC), nous avions donc depuis plusieurs mois dénoncé le scandale, et nous avons adressé une lettre au nouveau gouvernement… dont nous attendons toujours la réponse. Méthode aussi vieille que le monde. On coupe le budget, ça tourne moins bien, on met les mauvais résultats sur le tapis, et on prend les « mesures qui s’imposent »… Quant aux donneurs de leçon qui ne sont pas passés par la case chômage (et qui sont peut-être eux-même pourvoyeurs), faut pas répondre… si tu peux. « Tout ce qui leur court après, ne les a pas encore rattrapés… ». Maintenant pour trouver du taf, ça va devenir beaucoup plus facile, puisque les employeurs vont pouvoir te virer sans problème. Si tu travailles par chèque « cadeau », t’as pas de contrat… si tu travailles par un CDI-PEP (CDI avec Période d’Essai Perpétuelle), tu seras virée le 23 ème mois au plus tard, sans indemnité. Pardon si, un pactole de 1000 Euros donné à tout chômeur (sur les deniers de l’Etat, pas sur ceux des patrons…). Allez, j’ai une manif pour les retraites dans 1 heure, une autre le 16 à 17 heures, et une autre certainement le 21. Parce que nous avons fait l’expérience que si nous ne voulons pas de certaines choses, en se bougeant on peut faire reculer ce gouvernement !
J’aime bien ton site !
… J’espère que tu resteras calme !
J’ai vu ton CV, c’est un peu le bordel quand même. Bisous a raison ! C’est toujours les mêmes erreurs … Quant aux cabinets de recrutement … Si tu veux trouver un emploi …
Ton CV est très bien et très travaillé pour faire des CV multiples. ADAPTE à l’entreprise que tu cibles. Transforme toi en mouton à 5 pattes et même 6 si il faut !
Il y a beaucoup beaucoup trop d’infos… Tu as 10 secondes maximum, pour accrocher l’employeur … Peut être même 5.
Par exemple : Pour tes études tu laisses juste le dea et la maîtrise. C’est quoi un bac ou un Deug ou même la licence en face d’un dea ? Tu surcharges ton CV inutilement.
autre exemple tu même type
PRINCIPALES EXPERIENCES PROFESSIONNELLES devient EXPERIENCES PROFESSIONNELLES Chaque mot compte encore plus si le mot employé est flou ! « Principales » Tu veux dire que tu en as d’autres mais que tu ne veux pas les citer. Pourquoi, tu as hontes ? (C’est un juste un exemple de pensée)
Les « … » dans un CV c’est moyen non ? C’est FLOU !
Exemple 2 : Je suis employeur par exemple … C’est qui ? -> Agnès Maillard -> 34 ans, un enfant, vie maritale. Ok Très bien, stable déjà un enfant …
Etudes ? Ah oui je vais lire plus loin, blablabla … pfff <–> CV poubelle Combien d’années d’expériences ?? Je le calcule moi même ? <–> CV poubelle
Bon qu’est ce qu’elle veut faire … Alors je vais voir dans expériences professionnelles … 25 lignes plus loin, j’ai que ça à faire, tralalala, il ne me reste plus que 50 CV à voir … Cela n’a rien n’a faire ici, en plus <–> CV poubelle
__Domaines : éthologie (bien sûr), multimédia, technologies de l’information et de la communication, analyses et développement local – contact __
Ca c’est le truc le plus important du CV, il devrait être dans l’en-tête avec un ton + accrocheur !! Plus clair !!! -> contact -> ??? encore un mot flou … Tu sais bien écrire non ? Tes articles sont sympas ! Fais toi plaisir ! Vend toi.
Les petits commentaires (bien sûr) c’est un surplus d’infos. C’est de l’ironie ? Cela peut être Interprétés de plusieurs façons…
Actuellement à la recherche d’un emploi -> on le voit DEUX fois ? On a compris. Tu désespères où quoi ? Chaque mot compte. Chaque mot compte. Chaque mot compte.
Exemple 3 : 1996-97 – Enquêtes téléphoniques, SOFRES – 92129 MONTROUGE 1994 – Employée polyvalente, SOCIETE BURGER KING – 75018 PARIS 1992 – Téléprospectrice, SOCIETE DOMOPLUS – 31320 CASTANET-TOLOSAN
En face de tes autres expériences … Ca ne vaut pas grand chose … inutile !!! D’ailleurs toi même tu doutes de leurs utilités, la police n’étant pas la même… tu les mets en retrait. Si tu veux tu synthétise cela sur une ligne avec la même police !
Exemple 4 : Tu veux faire quoi exactement en une ligne ? –> dans l’en-tête du CV
En tête Je suis qui ? Agnès Maillard, 34 ans, un enfant, vie maritale. DEA DE SCIENCES SOCIALES
Situation professionnelleRecherche active d’un emploiJe sais faire quoi ? 2,3 lignes -> faire apparaître des mots comme compétences, motivée … Je veux faire quoi ? 2 lignes
Exemple 5 Tes compétences informatiques sont mélangées avec tes compétences universitaires, On comprend pas … C’est vraiment pas clair … Encore un pb de police …
Exemple 6 Tu as 34 ans… tu n’es plus une étudiante … Tu mets encore tes études avant ton expérience ?? 1 – expérience 2 – compétence sociale, ton métier … 3 – compétence informatique (tu mélanges tous les outils, soit clair !) 4 – études 5 – divers …
Exemple 7 avec réserve (si les employeurs on accès à se site !) Tu as fais un site. Il est très bien. Tu as tes opinions, ok. L’employeur en voyant ce site VOIT tes compétences écrites (social) et informatiques. Par contre tes commentaires comme : « Finalement, Paul, tu es tellement péte-couilles que tu mérites de paraître ici » entre autres … C’est moyen non ? Tes insultes … Tu peux faire plus subtile non ? Bac+5 en social mension très bien peut mieux faire non ?
Bonne continuation et bonne chance !!!
PS :
Réponse à Bisous : « … mais si tu veux, je peux leur filer tes coordonnées, histoire que tu leur apprennes leur métier! »
Moi je les veux bien … Pour laisser passer ça ! C’est vraiment des gla… Change de cabinets ! Trouve toi un coach ou un(e) ami(e) compétant(e) spécialisé(e) dans le domaine … Demande à un « oeil » externe de voir ton CV …
Wouloulou !!! Ben avec tout ça, si tu trouves pas un boulot dans la semaine, Agnès, je sais pas ce qu’il faut ! En tout cas, ça paraît pas mal, comme conseils… Tu fais quoi dans la vie, Vincent ? ça au moins, c’est du post utile !!! 🙂
merci pour les encouragements et conseils(ça change agréablement!). Juste pour dire que le CV en ligne n’est pas celui que j’utilise auprès des entreprises, c’est plus mon aperçu d’éthologue, plus axé sur mon parcours universitaire. Je vais donc mettre en ligne une version + pro!
Je suis d’accord avec Vincent en ce qui concerne le CV. Burger King… j’ai aidé à son démarrage en tant que fournisseur gentil en 83 ou 84… (nostalgie)
michel974 > les baisses de cotisations patronales concernent exclusivement les cotisations collectées par l’Urssaf (alloc fam, maladie, vieillesse, acc travail)
Tiens, pour les salariés, l’URSSAF collecte aussi la maladie, la vieillesse et les accidents du travail? Pour les indépendants, l’URSSAF ne prélèvent que les AF, la CSG + CRDS, et la formation pro.
> les cotisations chomages et retraites complémentaires sont toujours payées à taux plein pour 100% des employeurs. donc l’éventuel trou de l’unedic ne doit pas tout ou partie de son origine à cette raison
Et pourtant, on nous répète régulièrement que le déficit de l’UNEDIC est en partie dû à ces allégèments non compensés par l’Etat de cotisations patronales (en plus d’une croissance faible et d’un chômage important, il va de soit.) Donc, selon toi, ça n’est pas le cas du tout?
> pour être constructif, une idée immédiate et simple, génératrice de pouvoir d’achat, créatrice de croissance, créatrice d’emplois : remise des charges SALARIALES sur les rémunérations brutes. un simple transfert de 50% de la charge due par le salarié vers l’employeur permettrait un gain de pouvoir d’achat de 14% pour un smicard, et le maintien en l’état des finances des organismes sociaux. … le budget de l’état y retrouvant son compte par la collecte de la tva payée par le consommateur et la potentielle croissance
De fait, en période de sous-emploi massif, on peut trouver aberrant de ne financer la protection sociale qu’en taxant les salaires, là où l’Angleterre et les pays scandinaves la finance par l’impôt. J’ignore pourquoi les syndicats insistent pour maintenir le principe des cotisations sociales (« charges », en MEDEF-speak) plutôt que de passer par l’impôt.
De toute façon, faut bien comprendre que… 1. individuellement, les boîtes ont intérêt au chômage. La BCE aussi 2. depuis longtemps, l’économie française n’est pas assez spécialisée, trop présente sur des marchés à faible valeur ajoutée (cf. textile, agriculture) et pas assez dans des activités à forte valeur ajoutée (électronique, appareillage médical, chimie, médicaments, etc.). Et comme le niveau de vie d’un pays est déterminé au fond par sa valeur ajoutée, rien ne justifie qu’un Français vive mieux qu’un Chinois, à valeur ajoutée égale…
Fred.
Tiens, j’en profite aussi pour donner mes impressions sur le CV affiché en ligne (pas qu’on m’ait rien demandé, mais bon ;-)):
> 34 ans, un enfant, vie maritale >ACTIVITÉES EXTRA-PROFESSIONNELLES
Perso, je déteste mélanger la vie privée et la vie professionnelle. Je sais bien que les employeurs peuvent se méfier d’une femme de 34 ans (si pas d’enfant, risque de congé maternel dans pas longtemps), mais de ça, on peut justement en parler lors de l’entretien. Pareil pour les activités extra-professionnelles.
Speaking of witch… je ne pense pas non plus que ça soit une bonne idée de parler de ce site à un employeur, vu son ton et sa teneur. A moins de postuler à la CGT par exemple 😉
> Actuellement à la recherche d’un emploi
Mmm, ça donne l’impression de mendier un job.
> FORMATION, COMPETENCES, PRINCIPALES EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
Déjà, comme dit par Michel au dessus, à 34 ans, c’est l’expérience qui compte plus que la formation.
Ensuite, je supprimerais la section Compétences, soit en intégrant ces choses dans les parties Formation ou Expérience, selon le cas, soit en résumant dans un encart en haut à droite de ton CV, facile à repérer.
> FORMATION >D.E.A. DE SCIENCES SOCIALES >MAITRISE DE SCIENCES SOCIALES >LICENCE DE SCIENCES SOCIALES >D.E.U.G. DE SOCIOLOGIE >1ère année de D.E.U.G. DE BIOLOGIE >BACCALAUREAT SERIE C
Tu as oublié le collège, le primaire, et la maternelle 😉 Mentionne simplement ton diplôme le plus élevé, puisqu’on se doute que si tu as fait un DEA, c’est que tu as suivi le parcours précédent (DEUG, Licence, Maîtrise).
Par ailleurs, je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée d’indiquer les erreurs de parcours (1ère année de, puis aiguilllage.)
Enfin, tu dois mettre en titre du CV le type de poste pour lequel tu te vends, du genre « Responsable de clientèle » « Technicien paie », etc. Combiné avec un résumé de tes compétences dans une encart à droite en haut, ça permet instantanément d’avoir une idée du profil, quitte à lire plus bas.
Ne pas oublier qu’un CV est une introduction, donner envie de rencontrer cette personne pour la découvrir. Ca ne sert à rien de tout mettre dans son CV, puisque l’entretien sert à ça 🙂
Hope that helps.
Je traivaille dans une assédic et bientôt pour l’unédic. Pour moi vue de l’intérieur c’est grosso modo la vérité. Mais il faut préciser une chose, les déficits ne se font pas n’importe comment. L’argent laché par notre institution dans son fonctionnement se fait ouvertement au profit des dirigeants du MEDEF et même au delà du cadre de la légalité. Le but est bien de couler financièrement nos institutions de protection sociale pour des partenaires privés. Il faut bien comprendre que récupérer 90% des fonds pour quelques individus n’est légal que dans un fonctionnement privé ;). Pour information, IBM, un de nos prestataire informatique, louait des bureaux sur montpellier (Propriétaire M. le dirigeant du MEDEF) équipés informatique pour aproximativement une année à un effectif de quelque centaine d’individus à 10000F/jour avec un matériel informatique fournit par l’instituion unédic 🙁 . Mais le vice réside dans l’externalisation… En effet sous prétexte d’externalisation on fait miroité aux acteurs locaux (les PME-PMI locales = emploies) de leur fournir des prestations. Dans un premier temps binguo c’est le cas (notre budget global de fonctionnement augmente). Mais après quelques années c’est la prestation sur le plan européen qui est demandé. Les petites PME-PMI n’ont pas les moyens de fournir une activité sur tout le térritoire. Mais les dirigeants du MEDEF ont les dossiers de nos prestataires locaux en main. Ils se proposent sur les divers secteurs d’activités de notre fonctionnement. Ils mettent en concurrences les PME-PMI en voisinages pour avoir des prestations moins chères. Et nous facture bien plus cher la prestation en local (notre budget global de fonctionnement augmente bien plus mais les dépenses sont distribués entre divers budgets internes 😉 ). Voilà comment fonctionne vue de l’intérieur l’oeuvre de destruction de notre société et de sa protection sociale. Avec la complicité des politiques, de la pluspart des médias, des représentants nationaux des syndicats (tout les syndicats ils sont financés par un des représentants du MEDEF lors des manifestations (voir les désaveux par les sections régionnales de la CFDT par exemple 😉 )). Ce qu’ils nous servent c’est de la communication et ce que nous voulons entendre :X
La démocratie n’est pas un droit elle se gagne!
Agnès,
Voila près de deux semaines que passe régulièrement sur votre site. Dans un premiers temps j’ai atterrie ici durant une pérégrination autours du TCE, puis je me suis pris d’affection pour le style, les coups de gueule et j’en passe. Deux choses amènent aujourd’hui à laisser une note.
La première ce sont les remarques de JP, maladroites, hautaines, peut être. Néanmoins on ne peut pas dire que c’est propos soient entièrement faux. Après avoir travaillé au sein d’une mission locale durant deux ans la grande majorité du public que j’y ai rencontré correspond au portrait qu’il en a fait. Si a chaque fois j’avais reçu 1 Euro pour chaque personne venant demander une aide pour payer le loyer ou des provisions alors que celle-ci abhorrais tous les sigles de la société de consommation (portable hi-tech ; fringues de marques à la mode ; …), je serais moi aussi l’heureux propriétaire de mon appartement. Cela n’est pas une généralité mais je n’ai pu que constater la propension des individus les plus socialement fragilisé à claquer leur argent dans le superficielle de notre société. Le peuple n’est pas bon et les élites mauvaise, l’inverse n’est pas vrai non plus ; en tant que sociologue je suis sur que vous ne l’ignoré pas.
Cela m’amène au second point, votre cursus. C’est quoi un sociologue ? Un chercheur, un enseignant, certes la définition en est classique. Mais c’est aussi un praticien et cela veut dire tous et n’importe quoi. En France, contrairement à nos voisins anglo-saxons, nous ne considérons que difficilement la place des sociologues, des historiens ou des géographes en dehors de l’enseignement. Alors, les imaginer apporter leurs compétences ou leurs approches dans la résolution de problèmes au sein d’entreprises ou plus généralement du secteur privé, c’est presque une gageure de l’esprit. Pourtant nos voisins le font bien et s’en félicite. Il ne tient qu’à ces sociologues praticien d’explorer, en France, les possibilités qui s’offrent à eux. Les voies traditionnelles de l’exercice professionnel de la sociologie sont aujourd’hui encombrées, il apparaît donc nécessaire d’explorer des modes d’exercice de la sociologie moins orthodoxe ; la discipline à tout à y gagner. La construction de dynamique de projet ; le changement organisationnel ; audites, diagnostique et autres évaluations ne sont que quelques possibilités qu’offre une époque, malheureusement, incertaines et pétri de remise en cause. Ne perdez pas courage, je ne doute pas que vous trouverez votre bonheur.
Cordialement.
P.S. Je vous envie d’avoir été suivie par R.Boudon. lol 😉
Phitros > En France, contrairement à nos voisins anglo-saxons, nous ne considérons que difficilement la place des sociologues, des historiens ou des géographes en dehors de l’enseignement
A mon avis, ça n’est pas un hasard. Il suffit de voir les conséquences sur leur carrière professionnelle des salariés du privé qui osent révéler des secrets sur leur boîte. Partant, je vois mal ce qu’un sociologue (autre que « de service », cf. Bourdieu) pourrait bien faire d’utile dans une entreprise privée, puisqu’il ne disposerait pas de liberté de parole. D’ailleurs, ça n’est pas spécifique à la France (voir dans les nouvelles d’hier la mise au placard d’un toubib chez Pfizer qui a révélé des bidonnages d’études internes.)
agnès, ton intelligence, ta sensibilité, ton humanisme ne méritent pas que tu perdes ton temps à répondre aux critiques portées à ton CV.
à ceux là, un peu d’humilité, les conseilleurs ne sont pas ….
égoïstement, j’espère que tu pourras rester une petite lumière dans ma conscience. c’est un travail talentueux. il mérite, outre encouragements et félicitations, assurément contributions, cotisations. un début d’économie solidaire.
natacha, je vais pas jouer les jeunots avec toi, je ne suis pas de 1974, mais du département 974, la réunion.
Fred mes affirmations sur les déductions de charges patronales reposent sur la simple lecture des textes d’application, ce n’est donc ni un avis ni une vue de mon esprit. Et quand je parle des cotisations Urssaf ouvrant à abattement, je parle bien entendu des cotisations patronales de sécu, puisqu’elles seules sont concernées.
Je m’autorise à te rappeler qu’à ce jour, et malgrès les déductions de charges qui leurs profitent exclusivement, les employeurs sont les principaux financeurs des organismes sociaux, associations de droit public. Et puisque tu parles d’impôts pour financer les dits organismes, nous avons déjà un sérieux pied à l’étrier de la fiscalité sociale : la CSG et le CRDS sont des impôts.
dernière remarque sur le constat économique actuel : après les 29/05 et 01/06, référendum en France et aux Pays-Bas, doit on encore fonder notre réflexion sur la politique économique sur ce que veux l’oligarchie bruxelloise (commission et BCE), dans les mailles du filet du patronat européen (voir même américain), ou devons nous nous forger une intime conviction sur les objectifs immédiats (forte baisse du chômage) et plus lointains (santé, environnement, éducation)? le NON au TCE ne me semble pas être un non d’opposition, je le vois plutôt comme un NON de raison.
Une métaphore pour imager mon propos : une mère ne s’occupe pas de son gamin trop de travail, jusqu’au jour où, le père en charge exclusive de l’éducation est indisponible, elle le garde et l’emmène au parc. le gamin veux une glace. la mère prend conscience que son gamin est obèse (c’est d’actualité). la sagesse voudrait qu’elle dise NON. la facilité plaide pour le OUI au gamin. au delà de la prise de conscience de la mère sur le mal de son enfant, que vont décider les parents ?
je suis d’avis que la mère, la marianne républicaine, reprenne toute sa place au centre de la famille et prenne les décisions importantes pour elle et les siens.
franchement désolé de faire si long, peut-être même barbant. agnès, tu as vraiment une belle plume.
Une remarque concernant le CV. Non pas sa formulation, sa rédaction… Mais sur les réactions d’une ou deux personnes. Je trouve tragique les conseils qui te demandent d’adapter ton CV en fonction de la boîte avec force détails. Ca me fait penser au morceau de bidoche qu’on arrange pour mieux le vendre… C’est peut-être la réalité d’aujourd’hui, mais en fin de compte, ça veut dire quoi ? Encore et toujours la même chose, ce dont a toujours rêvé le patronat qui du haut de son mépris crie : Baisse ton froc et vends-moi ton c.. et ensuite, ferme ta g….. !
Je trouve tragique la notion qui voudrait que « nous devons nous vendre » ! Accepter cela devrait nous amener à ne plus nous regarder dans un miroir tant c’est se préparer à devenir les esclaves de gens qui ne valent rien de plus que nous, même s’ils pèsent de kilotonnes en fric. Se battre signifie déjà ne pas entrer dans le jeu de nos adversaires ! Certains me diront que le patronat (notamment le Medef) n’est pas notre adversaire. Ah ! C’est la Croix-Rouge de l’emploi, peut-être ?
Bon, chacun fait comme il veut. Moi, j’ai connu une très longue période de chômage, mais je peux toujours me regarder dans mon miroir… C’est une question d’état d’esprit, de patience et d’endurance aux manques divers… On finit par s’y faire passé la première décennie de vaches maigres… Au fait, le prix NOBEL à qui trouvera la solution pour trucider définitivement le « salariat » !!! Celui-là sera un bienfaiteur des peuples exploités… (euh, je précise que je ne suis pas marxiste même si je n’ai rien contre Marx)…
Bonjour,
Je suis tombé sur ce blog en suivant les liens de Etienne Chouard, site que je suis régulièrement depuis les évènements récents 😉
Ca va faire 10 ans que je travaille et j’ai eu ma période de rédaction de CV au début.
Et oui, j’adaptais mon CV à la boîte à laquelle je postulais.
Y a pas de mal à mettre un maximum de chances de son côté et ça n’a rien à voir avec un prétendu morceau de bidoche, n’en déplaise à Jean.
Postuler à un emploi, c’est trouver un deal honnête entre l’employeur qui a un besoin et la personne qui se propose de répondre à ce besoin. La séparation patron (mauvais) / employé (bon), c’est très manichéen et franchement c’est dépassé.
Beaucoup de personnes ont seulement l’image des grandes sociétés, où tous les employés sont des pions interchangeables. Et bah, visez plus petit, des sociétés à taille humaine où tout le monde se serre le main le matin et où les patrons font plus que leur part de boulot.
C’est le genre de société dans lequel j’évolue, on est loin d’avoir la sécurité de l’emploi, ce n’est pas une planque et la concurrence est féroce. Mais tous les jours je me sens utile et le but c’est de faire tourner la boîte de manière à ce quelle continue à nous assurer nos salaires.
Je pense qu’il faut être positif et moteur dans la vie, optimiste dirait certains.
Et pis, y’a pas de fatalité !
Agnès, tous mes voeux t’accompagnent dans ta recherche d’emploi, on a besoin de battantes et de gens qui entreprennent !
je te comprends Agnès, j’ai connu ça, le chômage, pas droit aux alloc, BAC+5 d’une super école et personne qui veut de toi, pendant un an ! 80 lettres de motivation, 3 entretiens dont 2 pour stage et CDD maternité, des jours et des jours à ruminer et à se demander ce qui pourrait changer ça, et puis un jour, on n’espère plus et une boîte veut de nous… ce n’est pas le job idéal, mais on a des contacts, une vie sociale, on est moins acariâtre et on a plus de confiance pour chercher ailleurs ! bon courage pour ta recherche et bravo pour ce blog, j’aurais aimé le lire pendant ces mois difficiles !