J’étais gosse quand j’ai découvert la réalité de la Shoah. C’est quelque chose qui m’a marqué au-delà de toute expression, qui a probablement guidé nombre de mes choix et a conditionné en partie mon regard sur le monde.
Deux choses en sont sorties immédiatement : l’incompréhension totale (comment mes semblables ont-ils pu commettre cela?) et le soulagement (heureusement, c’était il y a longtemps, ces horreurs sont révolues!).
Bien sûr, j’ai toujours été fan de Gaston Lagaffe, mais ce n’est pas à ce personnage poétique que je pense alors que, depuis mai dernier, j’ai l’impression d’être coincée dans une BD du génialissime dessinateur belge.
Longtemps, je n’ai eu aucune inclinaison pour le chocolat. Je préférais la vanille, pour les filles.
Puis, j’ai découvert l’âpreté, l’amertume et la puissance du chocolat noir de qualité… Trop tard ou presque!
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