Finalement, j’aime bien ce printemps, imprévisible, violent, anachronique, qui s’harmonise parfaitement avec mon humeur.

Finalement, j’aime bien ce printemps, imprévisible, violent, anachronique, qui s’harmonise parfaitement avec mon humeur.
Je suis une sorte de voyageur immobile. J’ai toujours rêvé d’arpenter la planète pour témoigner auprès de mes contemporains de la manière dont on vit à peine un peu plus loin, juste après la colline, derrière une dernière moraine.
Quand j’étais gosse, comme beaucoup de gosses, d’ailleurs, j’aimais les lancés de ballons rouges avec des cartes postales attachées dessous. J’aimais l’idée d’envoyer un message à un autre gamin du bout du monde, à tisser un lien fragile entre les peuples, même si, en vérité, mes mots ont surtout dû ensemencer le champ du voisin.
Pendant que tout le petit gotha autoproclamé de l’édition parisienne fait ses gorges chaudes du pensum obligatoire de la rentrée (qu’importe si c’est médiocre, ce qui compte, c’est d’en parler au moins autant que les autres!), de petits éditeurs cherchent à sortir des sentiers battus et (les fous!) à découvrir de nouvelles plumes, de nouveaux talents, à nous entraîner vers de nouveaux rivages littéraires.
Par pure curiosité, je suis allée voir la vidéo dont on dit qu’elle est la plus vue du web avec près de 11 millions de zyeutages.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai été surprise de ce que cette vidéo animalière racontait et pas seulement sur les protagonistes de l’aventure.
C’est bête à dire, mais j’ai eu plus de peine à la mort de mon chat qu’à celle de ma grand-mère.
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