Qui contrôle le passé contrôle l’avenir
. Aldous Huxley.
Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre
. Winston Churchill

Qui contrôle le passé contrôle l’avenir
. Aldous Huxley.
Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre
. Winston Churchill
C’est fait, je m’y colle : Le Monolecte va sortir sur support-papier, dans un (voire probablement plusieurs) vrai bouquin, avec une jolie couverture, des notes de bas de page et même une photo officielle de l’auteur en quatrième de couverture, enfin, si Éric se rappelle qu’il ne doit pas m’oublier.
J’avais parlé de cette épineuse question lors du comité de rédaction de Fakir, mais je crois bien que personne ne voyait trop où je voulais en venir. Puis, le poil dans la main qui me tient lieu de canne aidant, j’avais remisé le sujet sur une étagère poussiéreuse de mon cerveau tordu en me disant qu’il y avait forcément plus sérieux comme préoccupation pour couper les cheveux en quatre.
Jusqu’à ce midi.
L’habit fait probablement le moine tout comme l’occasion fait le larron.
À la campagne, on avale des kilomètres comme un migraineux bouffe de l’aspirine. C’est fou ce qu’on consomme comme essence et comme pneus. Les constructeurs automobiles commencent à se creuser le crâne pour produire de petites voitures économiques. Des « citadines» qu’ils disent. Mais c’est pour nous, les ruraux, qu’ils devraient réfléchir en priorité. C’est vrai, non ? En ville, ils ont le métro, les bus, les taxis et bientôt les pousse-pousses, au train où les Chinois se développent. Mais nous, dans nos campagnes, comment fait-on ? Qui pensent à nous, obligés que nous sommes de faire des kilomètres pour acheter une baguette de pain au prix fort ? Alors, on nous dit : « faites du vélo ». Je voudrais bien les y voir, les Parisiens, dans notre pays de collines et de vallons (…) Franchement, ça n’a pas que des avantages de vivre en province. Mais bon, j’aperçois la chaîne des Pyrénées au détour d’une crête et je ravale toutes mes râleries intérieures.
Internet m’a tuer
: c’est devenu la grosse tarte à la crème de ces dernières années. Le réseau mondial se retrouve systématiquement sur le banc des accusés de la plupart des maux de notre société. Tout secteur menacé de déclin ou d’obsolescence dégaine automatiquement le bazooka anti-Internet pendant que notre gouvernement mouline des lois comme un tas de shadocks hallucinés sous ecsta pour tenter de circonscrire le monstre numérique.
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