Samedi soir, on remet le couvert pour la grande nuit des morts, pour la troisième année consécutive. Si Halloween a perdu pas mal de terrain en France ces dernières années malgré son implantation commerciale forcenée, il y a au moins un petit quartier rural qui résiste encore et toujours au reflux mortuaire… mais c’est à la sauce gasconne.
À l’heure où il est de bon ton de couiner sur la France qui tombe et de vilipender les Français en des termes à peine moins méprisants que ceux qui sont utilisés pour qualifier habituellement nos chômeurs, deux films et une émission de télé me laissent penser que la vérité est peut-être ailleurs.
Quand j’étais gosse, acheter de la bouffe de marque, c’était forcément opter pour la qualité! Enfin, ma grand-mère en était convaincue. Ensuite, c’est devenu un acte de consumérisme imposé par l’habitude.
Certes, on peut toujours se faire un bon plat de pâtes pour le réveillon, mais papy et mamy risquent de faire un peu la tronche.
La cuisine traditionnelle offre la possibilité de faire bombance sans budget gargantuesque.
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