Déjà que le débat reste musclé ici autour de l’histoire de l’ouverture des commerces le dimanche, ce même billet sur AgoraVox a déclenché des réactions… que je ne saurais trop qualifier, de peur de me faire lyncher à coup de figues molles et brûlée vive devant la foule en furie.
Le sujet avait l’air plutôt superficiel, le ton était volontairement incisif avec plein de petites gouttelettes putrides de provocation, mais au final, j’ai dû passer à côté de mon objectif premier : ouvrir le deuxième niveau de lecture de la problématique de l’ouverture des commerces le dimanche, à savoir la banalisation tout au long de la semaine.
Parce qu’il faut prendre parti
Il est bon de dénoncer, de s’insurger, de râler, de pointer du doigt, d’ouvrir le débat, de changer les points de vue, de tordre le coup aux évidences et aux a priori, de secouer le cocotier, de jouer du tamtam dans la volière, de foutre un gros bordel ou même de cracher en l’air histoire de voir si cela fera des ronds dans l’eau en retombant, mais il arrive toujours le temps de l’engagement.
La stratégie de la hache de pierre
Alors que nous avons consacré 4% du PIB en aides diverses et variées aux entreprises en 2005, les MEDEFiens renforcent encore leur chouinage sur l’air de toujours plus… toujours plus de fric pour eux, toujours plus de pression pour nous.
En toile de fond de tous ces coups de tamtam dans la volière, toujours et encore le même objectif : le démentèlement pur et simple du Droit du Travail, cet empêcheur d’exploiter et de profiter en rond.
Finalement, rien de bien nouveau, puisque nous restons strictement dans la même ligne de revendications, comme en témoigne ce Petit précis de sylviculture politique comparée, écrit pour Altermonde, un certain 14 juillet 2004.
Le beurre, l’argent du beurre…
Hier soir, je me ballade sur le site Altermonde de mon ami Jean Dornac et je m’aperçois qu’il a réussi à récupérer tous les textes que j’avais écrit chez lui et qui avaient été victimes d’un krash de sa base de données. Un vrai boulot de titan!
C’est ainsi que, par pure perversion, j’en ai relu quelques uns. J’ai retenu celui-ci, qui date de juillet 2004 et que la situation actuelle éclaire de manière intéressante.
Le salarié au sifflet
Poursuivons notre petite exploration des joyeusetés du salariat contemporain, avec, aujourd’hui, cette merveille du capitalisme contemporain qu’est le concept du salarié au sifflet.
Populiste !
D’après mon nouveau dico tout beau :
- Attitude politique consistant à satisfaire les revendications immédiates du peuple.
- Nom donné à l’idéologie de certains mouvements de libération nationale en Amérique latine.
- Idéologie et mouvement politiques russes des années 1870.
- École littéraire qui cherche à décrire la vie des gens des couches populaires.
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