Souvent, ils regardent monsieur Monolecte avec la larme à l’œil et s’apitoient sur son sort : vraiment, tu sais, tu en as bien du courage pour la supporter depuis tout ce temps. Mais ils ne se posent jamais la seule et unique question intéressante, à savoir le présupposé masochisme de celui qui a pu ainsi lier sa vie à la mienne pendant plus d’un quart de siècle.
Je n’aime pas la frénésie et la confusion, la première étant souvent mère de la seconde. Or, c’est à cela que nous avons eu le droit : une non-campagne frénétique qui avait pour but de semer la confusion.
Il s’agit du vestibule discrètement sécurisé d’une de ces nombreuses bijouteries de centre-métropole qui se sont récemment métamorphosées en centrales de rachat d’or.
Je commence à comprendre que je viens de passer l’essentiel de ma vie à tenter de faire entrer une clé carrée dans une serrure triangulaire.
Forcément, ça n’a pas marché.
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