Au cours de la mobilisation préalable du 29 janvier 2009, vous avez été informé que le peuple français envisageait une mesure de licenciement à votre égard.
Le militantisme souffre ces derniers temps. Surtout celui qui a vocation à défendre les plus faibles d’entre nous, à lutter contre la machine à écraser les crevards, à ne pas nous laisser nous pondre dans la tête. Les appels de détresse (financière et participative) se suivent et se ressemblent. Au bout d’un moment, on peut être tenté de détourner la tête, de se dire qu’on ne pourra pas sauver tout le monde. Pourtant, c’est moins le moment que jamais de lâcher la rampe.
Un pas en avant, cinq pas en arrière : telle est la vie du chômeur et du travailleur précaire, deux faces d’une même pièce qui tombe toujours du côté poisse.
Ce devait être en juin 1997. Nous venions de quitter précipitamment Paris après nous être rendus compte que bosser nous appauvrissait chaque mois d’avantage et qu’encore 3 ou 4 mois de boulot mal payé suffiraient pour finir de bouffer nos petites économies et nous retrouver en faillite personnelle.
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