Quand j’étais petite, les élections, c’était super simple et c’est ma grand-mère qui en parlait le mieux : Tu vois, il y a les riches et nous. Pour les gens comme nous, il y a le Parti Socialiste.

Quand j’étais petite, les élections, c’était super simple et c’est ma grand-mère qui en parlait le mieux : Tu vois, il y a les riches et nous. Pour les gens comme nous, il y a le Parti Socialiste.
J’aime l’appel du petit four à l’heure où les grands fauves vont boire !
Plus le temps passe et plus j’exècre cette misérable mascarade que sont les élections présidentielles.
Aujourd’hui, à l’ordre du jour en procédure accélérée, la fin de notre souveraineté budgétaire.
Battons la campagne tant que le fer dans la plaie est bien chaud.
Ce n’est pas comme si nous n’avions pas été patients. Ce n’est pas comme si nous n’avions pas participé massivement (bien que souvent à notre corps défendant !) au grand effort collectif (pour une fois !) de modernisation du monde. Ce n’est pas comme si nous n’avions pas aussi porté en nous ce grand espoir de lendemains qui chantent.
Mais tout de même, au bout de plus de 30 ans d’efforts, de sacrifices (toujours décidé par les uns et supportés par d’autres, mais toujours les mêmes autres), de régressions sociales massives, alors même que l’on nous contraint à toujours plus de serrage de ceinture, il est peut-être temps d’arrêter de jouer les gros naïfs confiants et de demander à nos apôtres du bonheur libéral si, au bout du compte, ils ne se seraient pas un peu payé la fiole de 99 % de l’humanité.
Commentaires récents